Vladimir Poutine mène aussi une guerre contre la liberté d’expression. Suite à l’invasion de l’Ukraine, les autorités russes ont déclenché une répression sans précédent contre le journalisme indépendant et les voix antiguerre.
Après l’adoption, le 4 mars, d’un amendement qui prévoit jusqu’à quinze ans de prison pour les journalistes qui publieront des “fausses informations” sur les forces armées russes, l’avenir s’assombrit définitivement pour les derniers représentants de la presse indépendante. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités russes de supprimer immédiatement cette loi liberticide.
Alors que l’invasion russe se double d’une guerre de l’information, Reporters sans frontières (RSF) ouvre un centre physique et numérique, opéré avec le partenaire local de RSF, l’Institute for Mass Information (IMI), à destination des journalistes en danger.
Après 10 ans d’emprisonnement, le blogueur saoudien Raif Badawi aurait dû sortir de prison le 28 février, mais il est toujours détenu à la prison centrale de Dahaban, au nord de Djeddah. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités saoudiennes à libérer Badawi immédiatement et à lui permettre de rejoindre sa famille, qui vit désormais au Canada.
Russie: l’étau se resserre encore sur les médias et la liberté d’expression
Kiosque à journaux, Moscou (novembre 2020): à la faveur de la guerre en Ukraine, le Kremlin contrôle plus étroitement encore les médias, y compris les rares journaux encore indépendants comme Novaya Gazeta. AFP – ALEXANDER NEMENOV
Au 6ème jour de la guerre, Moscou rassemble ses troupes et la bataille pour Kiev se profile. En Russie, l’étau sur une liberté d’expression déjà minimale se resserre. Haro sur les « traîtres » qui critiquent la guerre et les dispositions légales de plus en plus étouffantes.
Guerre en Ukraine : le régulateur russe des médias censure les journalistes, sommés de suivre la ligne du Kremlin
Crédit : AFP
Une chape de plomb s’abat sur les journalistes et médias indépendants en Russie. La guerre menée par les autorités sur le territoire ukrainien rend leur travail, auparavant déjà entravé, de plus en plus difficile. Reporters sans frontières (RSF) soutient leurs efforts pour relayer une information fiable dans ce contexte dramatique.
A deux mois du premier tour de l’élection présidentielle en France, Reporters sans frontières (RSF) présente aux différents candidats un programme pour renforcer la liberté de la presse et consolider l’indépendance du journalisme au cours de la prochaine mandature.
Selon l’enquête menée par Reporters sans frontières (RSF), le journaliste malien est très probablement mort des suites des sévices infligés lors de sa détention au secret dans les locaux des services de renseignement en 2016. RSF demande à la justice malienne de poursuivre ses efforts sans relâche pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Reporters sans frontières (RSF) appelle à la libération de Guo Feixiong, un défenseur historique de la liberté de la presse en Chine, qui la semaine dernière a été formellement accusé « d’incitation à la subversion du pouvoir de l’État » après plus d’un mois de détention.
Des milliers de manifestants ont défilé à Varsovie, dimanche 19 décembre, pour demander au Président Andrzej Duda de mettre son veto à la loi anti-TVN, aussi appelée Lex TVN (crédit : AFP).
L’approbation par le parlement polonais de la loi sur la radiodiffusion relative à la détention de parts étrangères dans les médias oblige le principal groupe télévisé du pays, TVN, à changer de propriétaire. Reporters sans frontières (RSF) exhorte le président de la République Andrzej Duda à bloquer ce texte pour empêcher le gouvernement de prendre le contrôle de ce grand média indépendant.
Des journalistes russes interviewent le journaliste Dmitri Muratov, nommé prix Nobel de la paix, le 8 octobre 2021, à Moscou, Russie / Maxim Shemetov via REUTERS
Quinze portraits de journalistes qui, malgré la répression du pouvoir, continuent d’exercer leur métier : c’est ce que propose l’ouvrage : « Ils font vivre le journalisme en Russie ! » dirigé par Johann Bihr auquel notre organisation est associée.
L’Égypte ayant annoncé le lancement d’un plan quinquennal pour les droits humains le 11 septembre dernier, Reporters sans Frontières suggère au président Sissi de libérer les 28 journalistes actuellement en détention arbitraire dans le pays s’il veut faire la preuve de la sincérité des autorités à améliorer la situation.
Partager la publication "Nous espérons que le programme national pour les droits de l’Homme en Egypte sera autre chose qu’une plaisanterie de mauvais goût."
Médias libres, indépendants, alternatifs… Le mensuel «L’Âge de faire» a réalisé une carte de la «presse pas pareille», lancée par le journal «Le Ravi», basé à Marseille, pour définir des journaux non inféodés aux pouvoirs politiques et économiques.
Studio de la chaîne d’information en continu TVN24 à Varsovie, en Pologne. REUTERS – JAKUB STEZYCKI
En Pologne, près de 400 journalistes ont signé un appel pour défendre l’indépendance de la chaîne de télévision privée TVN24. La première chaîne d’information du pays, propriété du groupe américain Discovery, est menacée par le gouvernement conservateur. Le gouvernement est accusé de vouloir mettre la main sur les médias indépendants du pays, jugés trop critiques.
Le logo de la télévision privée TVN est visible sur les antennes satellites de leur siège à Varsovie, en Pologne, le 10 février 2021. REUTERS/Kacper Pempel
BRUXELLES, 12 juillet (Reuters) – Le haut responsable européen des droits de l’homme s’est déclaré lundi préoccupé par les restrictions imposées à la liberté des médias en Pologne, où les nationalistes au pouvoir menacent de ne pas renouveler la licence de diffusion d’une chaîne d’information télévisée critique appartenant au géant américain Discovery Inc.
L’affaire a ajouté aux inquiétudes croissantes concernant le recul des principes démocratiques en Pologne, ainsi qu’à une impasse entre Washington et son fidèle allié européen. Lire la suite
Le régulateur de la télévision a déclaré à Reuters que le diffuseur, TVN24, enfreignait le plafond de la Pologne sur la propriété étrangère des médias, et que l’organisme était divisé sur l’opportunité de renouveler la licence après l’expiration de la licence actuelle le 26 septembre.
Le parti au pouvoir Droit et justice (PiS) a soumis des projets d’amendements juridiques qui pourraient mettre Discovery au défi de céder la plupart de ses activités polonaises – estimées à plus d’un milliard de dollars – pour continuer à diffuser dans le pays de 38 millions d’habitants.
« Le nouveau projet de loi polonais sur les concessions de radiodiffusion est un nouveau signal inquiétant pour la liberté et le pluralisme des médias dans le pays », a déclaré sur Twitter la commissaire de l’Union européenne chargée des valeurs et de la transparence, Vera Jourova.
« Nous suivons de près la situation liée à TVN24 dont la licence n’a pas encore été renouvelée. »
Le PiS, de plus en plus autoritaire, a longtemps soutenu que les médias étrangers faussent le débat public et ne servent pas les intérêts polonais.
La Pologne a récemment utilisé son raffineur public, PKN Orlen (PKN.WA) , pour racheter un éditeur de journaux à des propriétaires allemands, donnant à Varsovie plus d’influence sur 20 quotidiens locaux, dont les sites Web reçoivent près de 17 millions de visiteurs par jour.
Le législateur du PiS, Marek Suski, a déclaré samedi dernier que le gouvernement polonais s’apprêtait à accroître son influence sur TVN, qui est la société mère de TVN24 et possède plus d’une douzaine de chaînes en Pologne, ainsi qu’une plateforme de vidéo à la demande.
Reportage de Gabriela Baczynska; Montage par Nick Macfie
(Traduction automatique)
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Deux ans après les révélations sur le scandale des dispositifs médicaux, le tribunal administratif de Paris doit statuer sur le « secret des affaires » opposé à une demande d’information à l’organisme français de certification de ces produits.