
Après près de deux ans de mobilisation pour obtenir sa libération, RSF se réjouit de la libération du journaliste français Olivier Dubois, détenu pendant 711 jours par un groupe armé affilié à Al-Qaïda au Sahel.
Après près de deux ans de mobilisation pour obtenir sa libération, RSF se réjouit de la libération du journaliste français Olivier Dubois, détenu pendant 711 jours par un groupe armé affilié à Al-Qaïda au Sahel.
22 mois jour pour jour sont passés depuis l’enlèvement d’Olivier Dubois, ce mercredi 8 février. Journaliste indépendant, notamment pour Libération, Jeune Afrique ou Le Point, il était en reportage à Gao, dans le nord du Mali, lors de son enlèvement par le Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghaly et allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique.
Le directeur de la division des droits de l’homme de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a été déclaré « persona non grata » par le gouvernement de transition. Il »devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures« , selon un communiqué des autorités.
La Haute Autorité de la communication vient de suspendre Joliba TV News pour des « propos diffamatoires » contre la junte.
L’inquiétude des journalistes grandit au Mali après la suspension pour deux mois de Joliba TV. La chaîne, très suivie, a été sanctionné pour un éditorial diffusé le 30 septembre et qui s’inquiétait, justement, des dangers menaçant la liberté d’expression au Mali. Plusieurs organisations de presse maliennes ont condamné cette décision.
Cela fait 547 jours que le journaliste martiniquais Olivier Dubois est retenu en otage au Mali. Il égale ainsi la durée de détention de deux autres journalistes français, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, qui avaient été otages en Afghanistan de 2009 à 2011.
Le journaliste, seul otage français dans le monde, est retenu par un groupe jihadiste au Mali depuis un an. Le quai d’Orsay assure déployer « tous les efforts » pour le libérer.
Selon l’enquête menée par Reporters sans frontières (RSF), le journaliste malien est très probablement mort des suites des sévices infligés lors de sa détention au secret dans les locaux des services de renseignement en 2016. RSF demande à la justice malienne de poursuivre ses efforts sans relâche pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Une pétition lancée par la famille du journaliste et adressée à Emmanuel Macron cherche à alerter l’opinion, à quelques mois des élections présidentielles françaises.