Troyes: retour sur les manifestations de cette semaine

Près de 400 manifestants au rassemblement de la fonction publique ce jeudi 5 décembre à Troyes



Les syndicats de la fonction publique ont manifesté, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement.

Publié:5 décembre 2024 à 14h33Temps de lecture:2 minPartage :

De nombreux syndicats de la fonction publique ont appelé à manifester, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement. Ils se sont retrouvés ce jeudi devant la Maison des syndicats à 13h30 avant de défiler dans les rues troyennes.



CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

Ce samedi 7 décembre à Troyes

MJ


CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE!

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et
elles n’ont jamais vu.

Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

Nous condamnons l’abandon d’une partie de l’humanité par le pouvoir politique en France,  en acquiesçant  la dévastation de Gaza, le massacre de sa population et la persécution des Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est par le gouvernement d’extrême droite Israélien.

 Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire.

Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif Aubois pour une paix juste et durable exige :

  • Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,
  • La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.
  • Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.
  • Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le feu,
  • La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.
  • Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,
  • Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.
  • La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,
  • La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :
  • – un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
  • – des sanctions diplomatiques,
  • – la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
  • La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,
  • La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,
  • Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.
  • La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Partout en France nous crions notre indignation et exigeons que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

À l’appel dans l’Aube du Collectif :

MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

« Gaza, aujourd’hui, c’est le froid, la faim et les bombes »



Caroline Seguin, coordinatrice d’urgence pour Médecins Sans Frontières (MSF), s’est rendue dans le nord de la bande de Gaza, où les combats font rage depuis plus de 45 jours, à la suite de l’offensive lancée par l’armée israélienne au début du mois d’octobre. Elle revient sur la situation apocalyptique dans le nord. Dans le sud de Gaza, près de deux millions de personnes survivent au jour le jour dans des conditions effroyables.



«C’était à peine croyable»: à Gaza, un raid aérien israélien sur un camp de déplacés fait 20 morts


Accusé de « génocide » à Gaza par Amnesty International, Israël poursuit ses bombardements dans l’enclave palestinienne. Le bilan dépasse désormais les 44 500 personnes tuées. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, un raid aérien a visé des tentes de déplacés dans la région de Mawassi au sud du territoire en guerre faisant vingt morts dont cinq enfants.



Un hôpital du nord de Gaza visé par des frappes israéliennes, selon son directeur


L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia est l’un des rares encore opérationnels dans l’enclave palestinienne attaquée par l’Etat hébreu.

L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a été visé par plusieurs frappes israéliennes dans la matinée du vendredi 6 décembre, a déclaré dans un communiqué le directeur de cet établissement. « Il y a eu une série de frappes aériennes sur les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs, qui heureusement n’ont pas fait de blessés à l’intérieur de l’hôpital », a affirmé le Dr Hossam Abou Safiyeh dans une déclaration sur WhatsApp, évoquant des ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Interrogée par l’AFP, cette dernière n’avait pas fait de commentaire vendredi midi.



A Gaza, une société «sans espoir» et «où la loi du plus fort l’emporte» : le message poignant d’une médecin française

Témoignage

 

Lors d’une mission à Deir el-Balah, Aurélie Godard, médecin anesthésiste-réanimatrice, a partagé avec ses amis un long message sur cette expérience, marquée par le désespoir des Palestiniens face à une guerre sans fin. «Libération» publie en exclusivité son témoignage.

Troyes: retour sur la manifestation pour la Paix de vendredi

FB

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF ! STOP AU MASSACRE A GAZA ! ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES

Retour sur la manifestation de vendredi 30 septembre à TROYES


Depuis pratiquement 11 mois les palestiniennes et palestiniens  sont confrontées à des horreurs dans la bande de Gaza.

La folie meurtrière du pouvoir colonial israélien ne connaît pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement de droite et d’extrême-droite israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël.

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

L’État d’Israël est de plus en plus isolé. La CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.

Malgré cela la France, a accordé une interview à Netanyahou sur une chaine de grande écoute (LCI). Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes. 

Macron, lui, accueille pendant les JO  le président israélien Herzog. Pour rappel ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.

Alors que 13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien, 146 pays mondialement, Macron persiste à affirmer que ce ne serait pas le moment.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signé la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation qui se tiendra le 21 septembre, Journée Internationale pour la Paix.

Le point sur la situation au Proche-Orient : les opérations humanitaires de l’ONU dans la bande de Gaza sont à l’arrêt



L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza, lundi, en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien cité par l’Agence France-Presse.

L’armée israélienne a mené, lundi 26 août, des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, au lendemain d’une escalade à la frontière israélo-libanaise où la tension avec le Hezbollah ne cesse de monter depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.



Guerre entre Israël et le Hamas : dix personnes tuées dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupée, selon le Croissant-Rouge


L’organisation rapporte que deux Palestiniens ont été tués dans la ville de Jénine, quatre autres dans un village proche et quatre encore dans un camp de réfugiés près de la ville de Toubas.

Dix Palestiniens ont été tués dans le nord de la Cisjordanie occupée, a déclaré le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, mercredi 27 août.



« Après la guerre, une autre catastrophe nous attend »


Mardi 20 août 2024.

Je discutais aujourd’hui avec mon ami Mounzer, qui est avocat depuis presque dix ans. Comme moi, il habitait Gaza-ville et il a été forcé de se déplacer, avec le même itinéraire : d’abord Rafah, puis Deir El-Balah. Je lui ai demandé comment il voyait l’après-guerre. Une question qui me tracasse, parce que des « après-guerre », nous en avons déjà vécu plusieurs, et mon constat, c’est qu’après la guerre, il y a toujours une autre guerre.



Troyes : cessez-le feu permanent, stop au massacre à Gaza !

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Une centaine de manifestants ont encore fait entendre leur voix dans les rues troyennes ce matin en ces termes:

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que« L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défenseYoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas.Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.

La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.

Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui quatre nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, et récemment, le 4 juin, la Slovénie). Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France etl’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et laFsuà une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.

Troyes: journée d’actions

Palestine, halte aux massacres ! Il y a urgence !

Contre l’immigration jetable, pour une politique basée sur l’accueil et l’égalité des droits





Rendez-vous à 10h30 place Jean Jaurès

Manifestation avec le collectif inter-organisations, pour la paix, l’arrêt immédiat des bombardements et le cessez-le-feu à Gaza.

Chaque jour qui passe, ce sont des milliers de morts sous les bombes et dans la crise humanitaire et sanitaire due au blocus !

Avec ces millions de manifestants dans le monde, nous reprenons le slogan qui interpelle les gouvernants pour leur dire : « vous êtes dans une folie meurtrière ».

Nous en appelons au réveil de notre humanité face aux massacres en cours.

Les soussigné·es, se prononcent pour une paix juste et durable.

Nous interpellons le gouvernement et le Président de la République pour leur demander d’exiger du gouvernement israélien :

  • Cessez-le feu total, immédiat et permanent !
  • Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !
  • Levée immédiate du blocus !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Nous demandons que des dispositions concrètes soient prises pour faire pression sur le gouvernement israélien.

Cette pétition sera adressée au gouvernement et à la Présidence de la République.





Rassemblement à 14 heures avec la CIMADE, le MRAP et la LDH place Vernier, devant l’église Urbain IV

Lecture d’une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits à l’occasion de la journée internationale des migrants.

Distribution au public des cartes postales avec les slogans de la mobilisation et signature d’une pétition


Cette pétition sera remise à Madame la Préfète de l’Aube