Ce vendredi 30 septembre, un rassemblement de soutien avec les femmes en Iran a lieu à Paris (cf en bas d’article).
Le lundi 3 octobre à Nantes, un rassemblement de soutien aux iraniennes et au peuple iranien est organisé par un collectif de citoyennes à 18h au Miroir d’eau.
Nous relayons l’appel à ce rassemblement de soutien.
Depuis une semaine, en Iran, le courage est féminin, c’est celui des femmes qui se lèvent au nom de leur liberté. Elle sont des milliers, à risquer leur vie, à avancer, tête haute et tête nue pour hurler leur colère contre le fondamentalisme islamique qui les oppressent et les humilient. Elle sont des milliers à manifester, à se couper les cheveux, à braver ce régime qui pratique la censure, les arrestations arbitraires et la torture, en toute impunité. Elles sont des milliers, soutenues aussi par des hommes, à crier leur rage et leur tristesse parce qu’une jeune femme de 22 ans est morte au commissariat après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour « port du voile non conforme ». Nous, femmes de Nantes, peuple de Nantes, nous souhaitons exprimer notre soutien total, notre solidarité, notre sororité aux femmes iraniennes et à toutes celles et ceux qui se battent contre l’oppression d’un régime dictatorial. Nous, femmes de Nantes, peuple de Nantes, appelons à un rassemblement le 3 octobre à 18h au miroir d’eau pour envoyer un message de solidarité et de fraternité autour de ces trois mots qu’elles scandent : Femmes, Vie, Liberté. Aucune femme ne doit mourir dans le monde pour une mèche de cheveux ou un vêtement considéré comme indécent. Aucune.
Fari, Samira, Cécile, Caroline, Émilie, Valérie et toutes les autres
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Paris. Rassemblement de soutien avec les femmes en Iran
Appel à rassemblement le vendredi 30 septembre à 18h, place de la République à Paris (lieu à confirmer)
Femmes, vie, liberté !
Nous féministes, affirmons haut et fort notre solidarité avec les femmes en Iran qui manifestent dans de nombreuses villes depuis l’assassinat de Jina Masha Amini il y a 10 jours, suite à son arrestation due à « un mauvais port de voile ».
Nous dénonçons la répression féroce par le régime réactionnaire religieux iranien des manifestantes et manifestants qui descendent dans la rue pour l’égalité, la justice sociale et leur liberté. Liberté de ne pas porter le voile, liberté de s’exprimer, liberté de vivre.
Nous n’acceptons pas que les femmes subissent le contrôle de leur corps, notamment par l’obligation de se voiler et de se rendre invisibles en Iran, comme partout ailleurs dans le monde.
Nous saluons le courage de ces femmes qui continuent non seulement à manifester mais à se dévoiler publiquement, à se couper les cheveux en postant des vidéos, à exiger leur liberté.
Nous exigeons que Macron cesse son silence assourdissant et dénonce la répression sanguinaire en Iran. Le gouvernement français n’a pas hésité à user de la violence contre des manifestantes et manifestants dimanche 25 septembre à Paris lors d’une manifestation de protestation à proximité de l’ambassade d’Iran.
Nous appelons à développer massivement la solidarité internationale pour que cesse la répression en Iran.
Nous féministes appelons à un rassemblement de soutien aux mouvements de révolte en Iran, et en particulier celui des femmes, le vendredi 30 septembre à 18h, place de la République à Paris (lieu à confirmer).
A l’appel du CNDF, de la Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, de la maison des femmes de Paris, du mouvement des femmes kurdes : Ensemble! (Mages), Osez le féminisme.
JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT
Toutes et tous au monument aux 50 Otages à 18h le mercredi 28 septembre 2022 – Nantes
Ci-dessous l’appel national repris à Nantes.
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LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.
L’AVORTEMENT EST UN DROIT QUI EST TOUJOURS ATTAQUÉ!
En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger !
Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales » mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !
En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d’extrême droite, intégristes religieuses, s’acharnent à empêcher les femmes d’avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux !
L’AVORTEMENT EST UN DROIT FONDAMENTAL DONT CHAQUE FEMME DOIT POUVOIR BÉNÉFICIER!
Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité !
Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l’émancipation de toutes et tous !
La CGT, FSU, Solidaires, Solidarité Femmes Loire-Atlantique, Osez le Féminisme ! 44, l’Espace Simone de Beauvoir, 44 Vilaines Filles, Femmes Solidaires, la Ligue des Droits de l’Homme 44, Ensemble! 44, GDS et la France Insoumise relaient à Nantes l’appel national et donnent rendez- vous à
TOUTES ET TOUS AU MONUMENT AUX 50 OTAGES A 18H00 LE 28 SEPTEMBRE 2022,
JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT
La décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement est une atteinte historique aux droits des femmes. « Avortement aux USA, nous ne voulons pas perdre des droits, nous voulons en gagner ! Appel unitaire à mobilisation le 2 juillet »
Suite à cet appel du « Collectif avortement en Europe, les femmes décident »,
la section de Nantes de la LdH appelle à un rassemblement samedi 2 juillet à 15h devant le monument des 50 otages (préfecture) à Nantes.
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Communiqué commun dont la LDH est signataire
La décision de la Cour suprême des Etats-Unis sur l’avortement : le « Collectif avortement en Europe, les femmes décident » dénonce une atteinte historique aux droits des femmes !
Cette décision était certes attendue, elle n’en est pas moins terrible : la Cour suprême vient de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade qui reconnaissait depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement sur tout le territoire des Etats-Unis. Le droit des femmes à disposer de leurs corps est encore et toujours menacé !
Cette décision va permettre à de nombreux Etats d’interdire l’avortement sur leur territoire. Treize d’entre eux sont en mesure de le faire dès à présent avec effet immédiat tandis que d’autres pourraient légiférer en vue de restrictions. La moitié des Etats disent vouloir interdire l’IVG.
Cette considérable attaque contre les droits des femmes a été prise par une juridiction composée d’une majorité conservatrice et masculine. Elle aura, c’est évident, des répercussions néfastes au niveau international. A l’heure où grâce à la mobilisation des féministes des pays tels que l’Irlande, l’Argentine, la Colombie, obtiennent le droit à l’avortement, le risque est grand de voir cette impulsion s’inverser. Nous assistons déjà à de nombreuses restrictions contre les droits des femmes en Pologne, Hongrie, Slovaquie. Les femmes ukrainiennes, réfugiées en Pologne, se voient interdire le droit à l’avortement alors que celui-ci est légal dans leur pays !
En France, la montée de l’extrême droite et la présence de 89 député-e-s Rassemblement national à l’Assemblée nationale sont aussi une menace pour nos droits ! Les opposant-e-s à l’avortement n’ont jamais lâché prise en France !
Nous soutenons la demande de constitutionnalisation de l’avortement.
Nous dénonçons cette décision patriarcale inacceptable et appelons à une mobilisation nationale le samedi 2 juillet !
Plus que jamais, restons vigilantes pour que nos acquis ne soient pas détruits !
Le « Collectif avortement en Europe, les femmes décident » est composé d’associations féministes, de syndicats et de partis politiques. Les éléments actifs en sont : Association nationale des CIVG, Association nationale des sages-femmes orthogénistes, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Femmes solidaires, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes, Osez le féminisme, Planning familial, Fédération syndicale unitaire, Union syndicale Solidaires, Nouveau parti anticapitaliste.
Nous relayons cet appel à un rassemblement pour le droit à l’IVG ce samedi 7 mai 14h Nantes – place Graslin.
Nous le savons, nos droits ne sont jamais acquis. L’appropriation du corps des femmes par le patriarcat a la peau dure comme le démontrent les révélations du journal Politico. Les effets délétères des politiques réactionnaires du gouvernement républicain de Donald Trump et des mouvements anti-avortement se poursuivent malgré le changement politique démocrate à la présidence des USA.
Le journal Politico (1) a révélé le 2 mai 2022 que des menaces pèsent sur la jurisprudence dite « Roe vs Wade ». D’après cette jurisprudence, le droit à l’avortement est garanti par la Constitution au titre du respect de la vie privée. Le journal affirme cela en s’appuyant sur l’avant-projet d’une décision majoritaire de la Cour Suprême américaine le 10 février dernier (2) rédigée par le juge conservateur Samuel Alito. Le texte prétend que l’arrêt Roe vs Wade serait « infondé » et doit faire l’objet de négociations jusqu’au 30 juin de cette année (3).
Comment une telle régression a-t-elle été rendue possible ?
Donald Trump, adversaire déclaré du droit à l’avortement, avait à l’époque de son mandat œuvré contre celui-ci en nommant à la Cour Suprême trois magistrats conservateurs. Ils confortaient ainsi sa majorité antichoix comptant 6 juges sur les 9 que dénombre la Cour Suprême. C’est cette même cour voulue par Trump qui n’a pas empêché la promulgation d’une loi texane limitant le droit à l’avortement aux 6 premières semaines de grossesse et c’est en délibérant au sujet d’une loi de l’état du Mississipi, qui remet en question le délai légal pour recourir à un avortement qu’une majorité des juges de la Cour Suprême s’est dite prête à annuler purement et simplement l’arrêt Roe vs Wade. Le document publié par Politico concerne ces délibérations. (3)
Si cette décision entre en vigueur, le droit à l’avortement aux USA ne sera plus garanti par la Constitution, la décision de maintenir l’accès à l’avortement pour les femmes sera donc laissée à l’appréciation de chaque Etat. Ce serait près de 26 États qui pourraient décider d’interdire l’avortement, ce qui affecterait 36 millions de femmes selon Planned Parenthood action Fund. Par ailleurs, interdire l’avortement ne signifie pas qu’il en y aura moins. Les femmes qui ont besoin d’avorter trouveront un moyen de le faire et beaucoup seront obligées de se tourner vers des méthodes dangereuses qui pourraient causer des dommages graves, voire entraîner la mort. Les femmes précaires et marginalisées qui ont déjà des difficultés d’accès aux soins, seraient d’autant plus impactées. Cela constituerait une immense régression en termes de droits des femmes dans le pays et un symbole effroyable pour le monde entier ! (2)
Nous, collectif avortement Europe, dénonçons une menace inadmissible au droit à disposer de notre corps !
Les membres du Collectif Avortement Europe dont notamment :
ANCIC, ANSFO, Collectif CIVG Tenon, Democracy, FSU, Fédération SUD Santé Sociaux , Collectif National pour le Droit des Femmes, CADAC, Osez Le Féminisme, Parti Communiste, le Planning Familial, Union syndicale Solidaires Marche Mondiale des Femmes France
La LdH appelle à être présent.e ce mardi 8 mars, place Royale à 15h40, heure symbolique pour dénoncer le fait d’être payées un quart en moins puis, à 17h pour un rassemblement.
Voir ci-dessous le communiqué national LdH et l’appel local, ainsi que l’appel national ici.
Droits des femmes : un combat universel Communiqué LDH appelant notamment à la manifestation parisienne, à 14 heures de Gare du Nord à l’hôpital Tenon La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à manifester le 8 mars pour l’universalité des droits des femmes dans le monde. Nous manifesterons également notre opposition, ferme, à l’antiféminisme totalement décomplexé des populismes masculinistes. Car nous le constatons : la montée des partis d’extrême droite, en particulier en Europe et en France, ou « populistes » (Etats-Unis, Brésil, etc.), le triomphe de régimes totalitaires (Syrie, Afghanistan), l’écrasement des mouvements démocratiques (Algérie…) et le recours à la guerre sont des phénomènes politiques marqués par l’affirmation de valeurs virilistes et sexistes. Les idéologies totalitaires, intégristes religieuses ou nationalistes sont par nature guerrières, et ont toutes pour corollaires le déni des crimes commis contre les femmes, parce que femmes, et la négation des inégalités qui les frappent.Or, ces inégalités se creusent. Avec la pandémie mondiale, le Forum économique mondial estimait en 2021 que le temps nécessaire pour combler ces inégalités dans le monde était passé de 99,5 ans en 2020 à 135,6 ans, faisant reculer d’une génération supplémentaire l’atteinte de l’égalité. En France, un rapport du Cese a souligné que la crise sanitaire avait, sur bien des plans, accentué les inégalités de genre. Un tableau très partiel montre que dans de nombreux pays, les indicateurs sont encore au rouge : mariages précoces des petites filles (encore 16 % : selon l’Unicef, 650 millions de filles et de femmes en vie actuellement ont été mariées pendant leur enfance), remise en cause aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe du droit à l’avortement, violences conjugales (une femme sur trois dans le monde), inégalités professionnelles dans tous les pays mais aussi, dans la moitié des pays, interdiction de certains métiers aux femmes. Dans 24 pays, les femmes sont encore des mineures à vie, soumises au mari ou à des tuteurs.A un moment où le désespoir lance tant de personnes sur les routes de l’exil, la condition spécifique des femmes demandeuses d’asile est encore trop peu reconnue. Nombre d’entre elles se voient encore refuser le statut de réfugiées lorsqu’elles s’enfuient pour échapper à des persécutions en raison de leur sexe (mutilations sexuelles, mariages forcés, etc.). Les violences sexuelles subies sur les chemins de l’exil peinent aussi à être reconnues.Alors que l’esclavage a été enfin reconnu comme un crime contre l’humanité, l’absence d’une politique publique d’ampleur suffisante pour lutter contre la traite des femmes dans le monde et leur réduction en prostitution est lourde de conséquences. Ainsi, la moitié des prostituées sont des mineures, leur taux de mortalité est de 10 à 40 % supérieur à la population moyenne, et ce commerce représente 66 % des profits issus de la traite d’êtres humains. Un des trois crimes les plus lucratifs au monde a pour victimes principales des femmes.Enfin, partout dans le monde et dans tous les milieux, les femmes subissent harcèlements, viols et violences.Face à l’ampleur des dénis des droits des femmes, la LDH continuera de participer à toutes les mobilisations. Son université d’automne du mois de novembre 2022 sera consacrée aux luttes des femmes dans le monde. Car loin de s’enfermer dans un statut de victimes, les femmes sont sur tous les fronts, dans tous les mouvements de libération et les luttes pour leurs droits. Saluons aussi leurs victoires comme l’obtention tout récemment du droit à l’avortement en Argentine et, plus généralement, la prise de conscience mondiale dont témoigne le mouvement #MeToo. Paris, le 7 mars 2022 Rappel : départ de la manifestation parisienne du 8 mars 2022, à 14h, de la Gare du Nord en direction de l’hôpital Tenon.
A toutes et à tous,
Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour : – Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier – Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles – Exiger l’égalité salariale et professionnelle – Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés – Développer une éducation féministe et égalitaire – Exiger l’allongement des délais pour l’IVG Et bien plus encore !
Le 8 mars, on s’arrête toutes. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain ; des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge ! A Nantes, rejoignez-nous place Royale à 15h40, heure symbolique pour dénoncer le fait d’être payées un quart en moins, et à 17h, pour un rassemblement. Apportez vos pancartes et vos slogans !
Partie prenante du Collectif 25 nov, la LdH appelle à la marche contre les violences faites aux femmes ce jeudi 25 novembre – 18h30 – place Bretagne – Nantes. Ci-joint et repris ci-dessous le communiqué d’appel.
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MARCHONS CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES 25 NOVEMBRE 2021
Les violences contre les femmes, non seulement ne reculent pas, mais se diffusent avec force dans toutes les sphères de la vie des femmes : violences dans la famille et au travail, harcèlement dans la rue, dans les écoles et sur les réseaux sociaux, diffusion d’une culture pornographique et explosion des pratiques prostitutionnelles.
La lutte contre les violences faites aux femmes avait été érigée comme grande cause quinquennale du Président Macron. À l’évidence, les offensives politiques, du local au national, ne sont pas à la hauteur. En France, près de 210 000 femmes subissent encore chaque année des violences conjugales. Déjà plus de 100 féminicides depuis le début de cette année 2021 !
L’égalité femmes/hommes pour une société apaisée se fait toujours attendre.
Et pendant ce temps-là, la violence masculine est à l’offensive.
Comment construire l’égalité quand la moitié de l’humanité grandit dans la peur ?
À Nantes, les organisations engagées dans ce combat appellent à descendre dans la rue le 25 novembre. La marche partira à 18h30 de la place de Bretagne.
Venez nous rejoindre, venez marcher avec nous pour faire entendre nos voix et celles des femmes qui ne peuvent pas se faire entendre. Que notre détermination soit visible !
Collectif Unitaire 25 novembre :44 Vilaines filles, SOlidarité femmeS Loire-Atlantique, Ligue des Droits de l’Homme, Nous Toutes 44, Mouvement du Nid, Espace Simone de Beauvoir, Femmes solidaires, la France insoumise 44, Zéromacho 44, SOS Inceste et violences sexuelles, Osez le féminisme 44, CGT 44, Solidaires 44, FSU 44, GDS, Ensemble 44, CFDT 44, Émulsion, ALFA Appel Égalité.
Voici une chronique introductrice d’un mal aussi vieux que le monde, la violence faites aux femmes ; mère, fille, épouse… de tous les pays et de toutes les aventures. Un mal en conséquence des inégalités qui régissent nos sociétés, la première étant la loi du plus fort. En faisant cette chronique nous avons souhaité donner la parole à des associations locales qui luttent au quotidien face à ces violences.
A l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, le Planning Familial 44 organise un rassemblement ce mardi 28 septembre à 17h30 place du Bouffay – Nantes.
La Ligue des droits de l’Homme (LdH) invite à être présent.e à ce rassemblement.
Voir ci-dessous le communiqué national de la LdH qui vous a été envoyé.
La LDH appelle au rassemblement le samedi 25 septembre à 14h devant l’hôpital Tenon, à Paris (75020) et à participer aux manifestations qui, partout en France, soutiendront cette exigence Au Texas, les Républicains viennent de rendre illégal l’avortement au-delà de six semaines même en cas de viol et d’inceste. Les médecins, l’ensemble du personnel médical, toute personne dont « le comportement aide ou encourage un avortement » seront passibles de poursuites et il revient même à chaque citoyen de poursuivre ceux-ci au civil. La Cour suprême des Etats-Unis a malheureusement décidé de ne pas retoquer la loi texane.
Ce vote rappelle – si besoin était – que le droit à l’avortement est loin d’être acquis pour toutes les femmes et, au sein même de l’Union européenne (en Pologne, en Slovénie, en Hongrie, à Malte…), les femmes doivent se battre contre des gouvernements acquis aux revendications des mouvements anti-avortements, eux-mêmes organisés à l’échelon international et dotés de moyens financiers importants.
En France, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est légale depuis 1975 mais il reste encore beaucoup à faire avant que toutes les femmes qui le souhaitent aient accès à l’avortement dans de bonnes conditions et pour que soit pleinement reconnu le caractère inaliénable des droits sexuels et reproductifs. Les restrictions imposées aux politiques publiques en matière de santé ont notamment conduit à la fermeture de plusieurs centres de santé pratiquant l’IVG et la pandémie a compliqué les déplacements des femmes désireuses de se faire avorter. A cet égard, on ne peut que regretter que la proposition de loi proposant un allongement des délais de deux semaines (les faisant passer de douze à quatorze semaines) ait été rejetée en juin dernier par le Sénat, alors même qu’en dépit des réserves du gouvernement elle avait été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale. La France n’est pas non plus épargnée par les actions des lobbies anti-choix qui n’hésitent pas à attaquer les locaux du Planning familial, comme ce fut le cas à Strasbourg, Nantes ou Paris.
A l’occasion de la journée du 28 septembre, Journée mondiale du droit à l’avortement, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) tient à rappeler sa volonté de faire du droit à l’avortement un droit effectif pour toutes et appelle à participer aux manifestations qui, partout en France, soutiendront cette exigence.
A l’occasion de ce 8 mars 2021, la Ligue des droits de l’Homme appelle à rejoindre le rendez-vous prévu pour manifester à partir de 15h40 place Royale.
Ci-dessous le communiqué national de la La Ligue des droits de l’Homme (LdH).
La section de Nantes et du pays nantais de la LdH
Pour un 8 mars de combat Communiqué LDH La pandémie qui affecte le monde depuis un an a fait sortir de l’ombre de nombreux emplois essentiellement occupés par des femmes et ceux-ci ont été enfin valorisés, au moins dans les discours officiels. En réalité, beaucoup de celles qui ont permis que notre société tienne bon face à la crise sanitaire sont toujours confrontées à la précarité et aux faibles rémunérations, et dans bon nombre de secteurs, l’égalité salariale et professionnelle reste encore à conquérir. Cette pandémie a aussi amplifié les violences intrafamiliales. Dans tous les pays du monde, le confinement exacerbe les tensions et les violences envers les femmes et les enfants alors que les victimes confinées n’ont jamais eu aussi peu de marges de manœuvre pour se défendre. Cela n’a pourtant pas empêché le gouvernement actuel de projeter de livrer au marché privé le 39 19 et seule une large mobilisation de la société civile a permis de mettre ce projet en échec. Si les chiffres concernant les violences sexuelles et sexistes restent dramatiques, nous devons cependant nous réjouir que des prises de parole, parfois très médiatisées, permettent que notre société sorte enfin d’une forme de déni dans lequel elle s’est trop longtemps enfermée. Parce que toute atteinte à l’intégrité du corps, tout abus sexuel – qu’il concerne un adulte ou un enfant – est insupportable, cette prise de conscience doit offrir à toutes les victimes la possibilité de se faire entendre et de trouver réparation. D’une manière générale, lutter contre les violences sexuelles et sexistes implique des mesures concrètes de la part des pouvoirs publics et celles qui sont prises aujourd’hui ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux. Ceux-ci nécessitent des moyens, mais aussi une remise en cause profonde du fonctionnement de notre société. L’histoire montre que toutes les crises (économique, sociale, climatique…) frappent en priorité les plus vulnérables et donc les femmes. Le risque est grand que cette crise sanitaire s’inscrive dans cette même logique. Pourtant, partout dans le monde, les femmes continuent de combattre avec courage les effets d’un système patriarcal qui entend les maintenir dans un état de subordination et réduire au silence leurs aspirations à l’égalité des droits. Le combat mené par les femmes en Argentine mais aussi en Pologne, la part importante qu’elles prennent dans les luttes pour davantage de justice ou de démocratie montrent qu’elles sont aujourd’hui une force avec laquelle tous les pouvoirs doivent compter. A l’occasion de ce 8 mars 2021, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) entend réaffirmer son engagement féministe et appelle toutes à tous à participer aux initiatives visant à construire une société conjuguant dans tous les domaines mixité et égalité. Paris, le 5 mars 2021 Télécharger le communiqué en format PDF
Communiqué du collectif d’associations pour l’organisation de cette manifestation dont la LdH Nantes et pays nantais est partie prenante, Nantes le 20/11/2020
Un constat
Aujourd’hui plus que jamais, nos combats mettent en lumière les
inégalités femmes / hommes et la nécessité de poursuivre la
construction des luttes pour les éradiquer.
La crise sanitaire que nous traversons révèle une fois de plus l’importance d’un service public fort que ce gouvernement démantèle pourtant avec hargne. La fonction publique c’est 62% de femmes : et ce sont elles qui sont les plus mobilisées pour organiser la continuité de l’État. Car ce sont les métiers les plus féminisés qui sont au front : les infirmières et aides soignantes, les personnels soignantes, les femmes dans les Ehpad, les professeures des écoles qui accueillaient les enfants des soignantes. Les employées de la grande distribution ou du commerce, les femmes de ménage, les ouvrières et ouvriers sont aussi sollicité·es car leurs activités rendent souvent impossible le télétravail.
La précarité explose. Toutes les associations caritatives la
vivent, Restau du Coeur, Secours Populaire se débattent pour assurer
le minimum vital. Les femmes seules, les jeunes, toutes celles et
ceux qui survivaient de contrats précaires et de petits boulots se
retrouvent sans rien à la fin de leur contrat. Ce qui entraîne
aussi 30 % de pensions alimentaires impayées ou
irrégulièrement. Et les loyers ne baissent pas. Et les risques de
marginalisation augmentent, pour les étudiantes qui ne s’en sortent
pas, pour les femmes isolées à la rue avec des enfants.
Une fois encore, c’est la société dans son ensemble qui a
besoin des plus méprisé·es du capitalisme dont les femmes
constituent le gros des troupes. Nous voulons dans le même temps
affirmer notre soutien à celles qui, parce que confinées avec un
compagnon violent, risquent leur vie. Ce soutien passe bien sûr par
la vigilance citoyenne
de chacun·e·s et
aussi par tous les moyens de communication
afin de
prévenir et alerter
sur les situations de violences
et secourir
les victimes.
Nous dénonçons les
difficultés encore plus grandes d’accès
à l’IVG, du fait du confinement et de l’engorgement des
hôpitaux. C’est un droit fondamental et il doit rester un acte
chirurgical prioritaire.
Le Grenelle
des violences conjugales est loin d’avoir répondu à nos attentes.
De manière
totalement incompréhensible et inacceptable la ligne d’écoute
nationale 3919, pour les femmes victimes de violences, créée et
assurée par la Fédération Nationale Solidarité Femmes est mise en
danger par l’intention de l’État d’ouvrir cette ligne à la
concurrence. Cette procédure met à
mal l’initiative
féministe et l’indépendance
associative pour le 3919 qui
a assuré la prise en charge de centaines de milliers d’appels
durant toutes ces années, y compris durant le Grenelle et la crise
du Covid, grâce au professionnalisme de ces écoutantes.
Nous voulons aussi rendre visibles les
violences au travail. Le racisme accentue la discrimination à
l’embauche, et cantonne encore davantage les femmes dans certains
emplois. 80% des femmes disent être
victimes de sexisme au travail, 20% de harcèlement sexuel au
travail, 10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en
France sur un lieu de travail. 70% des victimes disent ne pas en
avoir parlé à leur supérieur. Quand elles l’ont fait, 40%
d’entre elles estiment que le règlement leur a été défavorable
(elles ont été mutées, placardisées, voire licenciées).
Après bien d’autres milieux mis en cause, c’est au tour du milieu
sportif de faire l’actualité : harcèlements, agressions,
viols, nous voulons que les responsables, quel que soit leur niveau
de responsabilité, soient désignés, soient rejetés et surtout
jugés. Mais l’enseignement supérieur n’est pas en reste :
selon l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes, 1
étudiante sur 20 a été victime de viol, 1 sur 10 d’agression
sexuelle. Très peu parlent, jugeant que ça ne servirait à rien !
D’ailleurs la plupart pensent qu’il n’y a pas de structure spécifique
mise en place par les institutions universitaires et de recherche,
et, lorsqu’elle existe, n’en ont jamais entendu parler.
Les femmes sont toujours rendues
responsables des réactions machistes : sortant trop tard le
soir dans les rues , hier trop voilées, aujourd’hui habillées
trop court dans les écoles, perturbant les chances de succès des
garçons à l’école. Toutes
ces réactions abjectes pour justifier le contrôle du
corps des femmes. Ya basta le patriarcat !
Partout
dans le monde, les femmes sont les premières victimes des
crises économiques et du
changement climatique, surtout
en cas de catastrophes naturelles (moindre accès à l’information,
prise en charge des enfants, augmentation des distances pour les
approvisionnements en eau et en bois, recul
de la scolarisation des petites filles).
Partout
dans le monde, des
femmes, des
jeunes filles
vivent l’excision, sont
prostituées ou mariées de force, subissent
la stérilisation forcée ou sont
contraintes à des
avortements clandestins. Des femmes reléguées dans les camps de
réfugié.es se
débattent
pour
survivre à l’enfer. Les
femmes de Pologne luttent contre un Etat obscurantiste et
le mouvement « Pro-Vie » pour
obtenir un vrai droit à l’IVG. Nous
pensons à elles.
Ces derniers
mois ont vu les mobilisations féministes grandir à un point que
nombre d’entre nous n’avait pas encore expérimenté. Elles sont
le signe que nos actions au quotidien participent de cette prise de
conscience radicale : l’égalité n’est pas acquise. Nous ne
pouvons que nous réjouir de ces mobilisations
dont le caractère international est un encouragement, comme le
rappel d’un système de domination qui dépasse toutes les
frontières. Nous nous réjouissons de ces « Rosies »
dans les cortèges contre la réforme de retraite à point, de ce
gant levé qui réunit toutes les générations. Nous
nous réjouissons que le 8 mars les inégalités salariales soient
dénoncées. Nous
nous réjouissons des soutiens apportés aux femmes grévistes de la
clinique du Parc à Nantes. Nous nous réjouissons de la mobilisation
unie de plus de 2 000 manifestant.es à Nantes pour le 25 novembre
l’an passé. Ces mobilisations inventives et enthousiasmantes sont et
seront les nôtres jusqu’à la victoire !
Nous
savons qualifier
les
violences : racisme,
sexisme,
harcèlement
moral, cyberharcèlement,
harcèlement
sexuel, agression sexuelle, inceste, viol, par surprise, par
intimidation, par force, par personne ayant autorité, viol conjugal,
mutilations
sexuelles, mariage forcé,
prostitution,
qui
peuvent toucher femmes,
jeunes filles et
enfants..
Nos
revendications
Nous voulons que les discriminations à l’égard des personnes
LGBTQI+ cessent, en milieu scolaire, dans le sport, au travail comme
dans la vie courante. En 2019, 1970 victimes d’actes homophobes,
transphobes et lesbophobes ont été recensés. Les lesbiennes
subissent une double discrimination : en tant que femmes, et en
tant que lesbiennes. Nous en avons plus qu’assez des discriminations
dans l’adoption, nous voulons la PMA pour toutes les femmes et la
reconnaissance de la filiation pour la deuxième mère.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’une politique forte des
pouvoirs publics, en matière de prévention des violences, d’accueil
des victimes, et de traitement des situations à hauteur
de leur gravité, que
ce soit en ville ou dans les zones rurales. Pour celles-ci, des
permanences et des équipes mobiles sont nécessaires ou
doivent être renforcées. La
communication la plus large possible doit permettre d’identifier de
façon claire les lieux et personnes ressources existantes pour
briser l’isolement des victimes.
Le Grenelle
des violences conjugales nous laisse sur notre
faim :
dans les situations de violences
conjugales, toujours rien d’inscrit
dans la loi sur le retrait du droit
d’hébergement, le retrait de
l’autorité parentale, du droit de visite du père, l’exclusion
de la résidence alternée, la possibilité pour les victimes de
dissimuler l’adresse des enfants ainsi que celle de leur école et
ce, sans le prononcé d’une Ordonnance de Protection.
Et il n’y a
toujours
pas assez
de places pour accueillir les femmes et leurs enfants dans des
centres d’hébergements spécifiques.
Nous
ne voulons pas d’ouverture à la concurrence de la ligne d’écoute
nationale 3919.
Et visiblement, le Grenelle n’a eu aucun effet sur le nombre de
féminicides : (nombre à préciser au dernier moment)
Nous voulons la fin de l’objection de conscience spécifique à
l’IVG et le renforcement des centres pour garantir une égalité
d’accès pour toutes.
Au travail, nous voulons en finir avec l’impunité des auteurs de
harcèlement et de violence, que cela devienne un thème obligatoire
de négociation, que les entreprises qui ne mettent pas de cadre en
place soient sanctionnées, Les salariées victimes de violences
doivent être protégées de toute sanction ou licenciement. Des
jours de congés exceptionnels devraient
leur être octroyés pour entreprendre leurs démarches. Elles
devraient bénéficier
d’aménagements d’horaires et de postes, ou de facilités de
mutation. Elles devraient bénéficier de la priorité absolue de
relogement dans le parc du 1 % patronal.Nous ne voulons plus que
les victimes de violences subissent une double peine. Nous voulons
que la norme 190 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail)
contre les violences sexistes et le harcèlement sexuel au travail
soit immédiatement transcrite par la France.
Nous voulons qu’une demande d’asile soit traitée favorablement
pour les femmes victimes de menaces d’excision, de mariage forcé ou
en raison de leur orientation sexuelle et qui se réfugient en
France. L’arrêt des violences administratives pour les femmes
migrantes, dépendantes
du statut de leur conjoint. Que
ces femmes accèdent à un statut
autonome, donc, que les lois
françaises leur soient appliquées en France. Quel que soit
leur pays d’origine, nous demandons que les résidentes ne soient pas
soumises à des lois discriminatoires.
En somme, nous voulons
une véritable loi cadre qui traite de toutes les questions à la
fois.
Mais nous constatons que dans notre département aussi, les
féminicides n’ont pas cessé. 3
meurtres connus
à ce jour (21 octobre) dans
le cadre conjugal : 1 à Saint-Herblain (18 mai), 1 à Pornic
(26 mai), 1 à Herbignac (10 juillet).
Persuadées de la nécessité d’un avenir d’égalité, qui
passera par une transformation sociale évidemment féministe, nous
ne lâcherons rien, nous nous retrouvons aujourd’hui 25 novembre 2020
pour le dire, encore et encore : nous sommes fortes, nous sommes
fières, féministes et toujours en colère.
Le collectif d’associations signataire de cet appel à manifestation et du texte ci-dessus est composé de : SOlidarité femmeS Loire Atlantique, 44 Vilaines Filles, Osez le féminisme 44, Alfa Apel EgalitE, Emulsion, Femmes Solidaires-comité de Nantes, RAFU ( Réseau d’Actions Féministes Unies), Collectif abolitionniste nantais, Ciné Femmes, Espace Simone de Beauvoir, Le Mouvement du Nid, Attac 44, LDH-Nantes, UD CGT44, FSU 44, Solidaires 44, CFDT, Ensemble!44, France Insoumise Nantes, Jeunes Communistes de Loire-Atlantique, UDB de Loire–Atlantique, Génération-s Loire Atlantique, EELV44…