Tract inter-associations : « Dans quel pays voulons-nous vivre ? Il faut aller voter le 30 juin »

Ce tract a été élaboré et diffusé par le collectif inter-associations : « Dans quel pays voulons-nous vivre ? Imaginons et construisons un avenir solidaire. Il faut aller voter dimanche 30 juin et le 7 juillet car nous sommes contre la société que nous propose l’extrême droite… »

Chronique Jet FM de juin 2024 : Battre l’extrême-droite

Chronique jetFM de juin : Battre l’extrême droite

https://urlr.me/xTRpP

L’extrême-droite Française a marqué les élections Européennes. Dans la foulée, le président français a prononcé la dissolution de l’assemblée. Depuis, en France, se rassemblent toutes les voix opposées à cette régression annoncée, toutes s’organisent et convergent pour construire un avenir empreint d’égalité, de fraternité et de liberté pour tous et toutes. Voici celle de la LDH.

Bonne écoute !

« Personne à la rue ! » – Appel rassemblement jeudi 27 juin à partir 17h30 : pas de vacances pour la misère !

La LDH Nantes et pays nantais partie prenante du Collectif « Personne à la rue ! » appelle à ce rassemblement jeudi 27 juin à partir de 17h30 devant la préfecture : Pas de vacances pour la misère !

 Appel à rassemblement : pas de vacances, pas de trêve, pas de dissolution pour la misère !

Nous, collectifs, associations et syndicats de l’Inter-collectif « Personne à la rue ! » alertons une nouvelle fois sur la situation des personnes en situation de précarité à Nantes, à quelques jours de l’été.

Bientôt les vacances, le départ des bénévoles et la fermeture des structures de soutien aux sans-abris. Les plus précaires, hommes, femmes et enfants, restent sur le carreau, alors que partout des locaux, publics comme privés, restent vides sans raison depuis des années.

Aujourd’hui, la Préfecture refuse toujours d’ouvrir des locaux inoccupés, préférant confiner les mal-logés et les sans-abris dans une galère sans issue.

L’Inter-collectif « Personne à la rue ! » organise donc un ramdam pré-vacances !

Au programme : COLLECTE alimentaire / vestimentaire / produits d’hygiène / tentes / chaussures… Re-DISTRIBUTION sur place en direct comme on a pris l’habitude ! Présentation de nos collectifs et associations et appel à bénévoles.

Tout ça sur fond de fanfare, musique, déambulation et du repas distribué par l’Autre Cantine à 19h.

Nous avons conscience que la société actuelle est vacillante et qu’elle peut basculer dans quelques semaines vers une conjoncture défavorable aux plus précaires d’entre nous.

Nous resterons combatifs, quelque soit le résultat des élections, pour défendre les droits des plus précaires, des sans abris et mal logés. Mais la situation est grave.

Il nous semble donc que, face aux différentes propositions d’avenir, soutenir une politique qui nous permettra un échange, des avancées, la sécurité des personnes dont nous nous pré-occupons et que nous soutenons, est vital !

Le Jeudi 27 juin à partir de 17h30, devant la Préfecture de Nantes, joignez-vous à l’Inter-collectif « Personne à la Rue ! ».

Vous retrouverez notre évènement Facebook ici Pas de vacances pour la misère !

En espérant vous voir nombreux à ce rendez-vous pour développer de vive voix nos préoccupations.

Pour rappel, une grande collecte est organisée avec redistribution sur place :

– vêtement / chaussures (surtout pour homme !)

– produits d’hygiène

– alimentation

– tente

Le Collectif « Personne à la rue ! »

Tribune : Alerte du comité régional Pays de la Loire LDH

Tribune :

Alerte du comité régional des Pays de la Loire LDH (Ligue des Droits de l’Homme)


Pour penser et activer nos solidarités, pour la paix civile, pour nos droits et pour nos libertés, un impératif : défaire ensemble l’extrême droite et ses idées.

Scrutin après scrutin, portées par des crises multiples qui se répètent et par une manne financière et médiatique, les idées des extrêmes droites progressent partout dans le monde. En Europe, en France, dans nos régions et dans nos quartiers, elles vont jusqu’à fausser nos manières de penser. L’autre n’est pas, n’est plus, le début de la solution, il devient le problème. De sorte que les forces politiques républicaines et démocratiques se retrouvent en position défensive, sans présenter un projet de société fondé sur l’égalité face aux défis qui se posent à l’ensemble des sociétés humaines.

L’approche historiquement portée par les extrêmes droites met au centre de toute politique la légitimité d’exclure certaines personnes de l’accès aux droits en fonction de critères « identitaires ». Sont concernées le plus souvent les personnes étrangères, jugées « différentes », ne correspondant pas à une prétendue « culture nationale ». Exclure certaines personnes d’un droit est présenté comme la condition pour assurer ce droit au reste de la population qu’ils nomment « de souche ». Cette approche raciste ou xénophobe et discriminatoire est la négation absolue de l’universalité des droits telle que portée par le droit international, voire de toute régulation juridique. Comme le démontrent ses votes au parlement européen et français, dans la logique de sa vision d’une population à l’identité homogène, l’extrême droite rejette la redistribution comme outil premier pour répondre aux besoins sociaux, même au sein de la « communauté nationale » qu’elle dit pourtant vouloir protéger. Elle conforte au contraire l’inégale répartition des richesses dans la société, allant encore plus loin que la droite républicaine. Ainsi les discours sociaux présentés par l’extrême droite ne sont que fallacieux et mensongers, ils ne trompent pas celles et ceux qui interrogent et observent au fond leurs programmes et leurs pratiques du pouvoir.

Pour exclure impunément, pour justifier l’injustice, pour éliminer les contre-pouvoirs (donc la démocratie) et pour s’installer durablement au pouvoir, les partis d’extrême-droite tels que le Rassemblement National (RN) ou Reconquête auraient à cœur, pour mettre en place leurs programmes, de désigner comme « ennemi de l’intérieur » toute personne ou tout groupe de personnes qui n’appartiendraient pas à la vision identitaire nationaliste (politique, ethnique et/ou religieuse) de leur parti.

Les exemples dans l’histoire et au présent ne manquent pas pour illustrer les conséquences funestes pour les populations tombées sous le joug de ces régimes politique fondés sur l’exclusion.

À la porte de l’Europe, nous avons la fédération de Russie aux ordres de Poutine, référence pour certains cadres de l’extrême droite. Le Kremlin multiplie les manipulations à grande échelle, les faux procès et les accusations mensongères à l’encontre de toute opposition.

En Europe, la Hongrie de Victor Orban (lié étroitement à Poutine) sert de laboratoire et d’école pour les extrêmes droites. Sa population subit un gouvernement qui détourne les fonds européens pour servir directement des intérêts privés y compris extra-européens. Un gouvernement qui met à mal les services publics, avec la suppression du statut des fonctionnaires et l’exploitation des enseignants contraints d’être corvéables à merci et assujettis à l’idéologie du parti sous peine d’être privés de moyens. Ils sont les plus mal payés de toute l’Europe et les conditions d’enseignement y sont déplorables. La justice et les médias ont perdu toute indépendance. En développant un arsenal juridique liberticide et en muselant la magistrature, Victor Orban met à mal l’État de droit dans son pays. C’est non seulement un modèle, mais aussi un rêve d’avenir pour le RN et Reconquête. C’est un cauchemar d’avenir pour celles et ceux qui sont attaché.es aux progrès sociaux et à l’universalité des droits.

Plus proche de nous, en région Pays de la Loire, sous les effets conjugués des médias aux mains de quelques milliardaires et de leurs chroniqueur·se·s, des réseaux sociaux et de la parole haineuse des responsables politiques du RN et de Reconquête, on observe au fil des mois une augmentation notable d’actes d’intimidation, de menaces, voire de violence de la part d’activistes d’extrême droite.

Ainsi, sur l’ensemble du territoire ligérien, on constate des dégradations de permanences d’élu.es, de locaux syndicaux et associatifs, des bandes armées et casquées qui s’en prennent à des personnes dans les centres-villes, comme à Angers, au Mans ou à Nantes. À Saint-Brévin-les-Pins, l’incendie volontaire de sa voiture qui s’est propagé à sa maison et à ses occupant.es a conduit le maire à démissionner. Des activistes d’extrême droite racistes et xénophobes, venus d’autres départements, ont exprimé leur opposition au projet de déménagement et d’agrandissement d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile par des manifestations, des menaces de mort et cet incendie. Ce ne sont pas ces demandeuses et demandeurs d’asile ayant fui la mort et les exactions qui ont troublé la tranquillité des habitant.es de Saint-Brévin-les-Pins mais bien ces activistes d’extrême droite mus par leur haine de l’Autre.

Des évènements nationaux tel le drame de Crépol sont instrumentalisés par les partis et les médias d’extrême droite. C’est ainsi qu’ils ont pu réunir à Laval une centaine de militants venus de loin pour défiler un dimanche matin dans les rues en scandant leurs cris de haine. Or ce jour-là, des dirigeants départementaux du RN et de Reconquête étaient présents dans l’organisation de cette opération, montrant ainsi leur vraie nature.

Toutes les portes d’entrée possibles sont exploitées par ces forces réactionnaires. Des écoles post baccalauréat, à Angers et à La Roche-sur-Yon notamment, abritent complaisamment des foyers de foisonnement de leurs idées. Des élus locaux, parfois condamnés par la justice, affichent leur sympathie pour les partis d’extrême droite. Le rejet de la République et de ses principes est cultivé par des représentant·es politiques, avec toujours plus d’ardeur.

L’histoire et le patrimoine sont détournés par des groupes nationalistes et identitaires pour pousser en avant un récit national très partial, leurs idées d’exclusion, voire leurs thèses suprémacistes. Ils prônent un catholicisme identitaire et réactionnaire. Pour exemples, le spectacle controversé du Puy du Fou ou les actions d’associations du type « SOS Calvaire » qui, sous couvert de rénovation du petit patrimoine religieux, offrent une tribune à de véritables idéologues qui militent contre les principes d’universalité portés par les droits de l’Homme.

Le discours haineux du « Rassemblement Vendéen » est appuyé et relayé sur les réseaux sociaux et des sites internet, avec de nombreux « followers », comme « Riposte Laïque », et qui peuvent appeler à des actions violentes à l’encontre de manifestations citoyennes pacifiques. Ce discours trouve un écho dans d’autres villes ligériennes comme au Mans, avec le défilé annuel du « souvenir vendéen ».

Le trait commun des extrêmes droites est un projet fondé sur la guerre de civilisation, sur une prétendue hiérarchie entre les peuples. C’est la suppression de tous les moyens de régler pacifiquement les conflits, de la justice impartiale et du droit qui permettent d’éviter d’aller jusqu’aux rapports de force extrêmes.

Pour y parvenir, l’extrême droite manipule l’opinion en intégrant quelques éléments vérifiables et en les tordant pour mieux déformer les faits.

Si nous pouvons collectivement convenir que :

– notre système démocratique est loin d’être parfait, qu’il est perfectible et qu’il doit être amélioré ;

– le système néo-libéral hégémonique qui concentre les richesses et n’investit pas dans nos services publics, jusqu’à créer des inégalités insupportables, est à combattre ;

– la préservation du vivant doit maintenant être le préalable à tous les projets politiques ;

– tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits, quoi qu’en disent les extrêmes droites qui refusent ce principe universel ;

– l’extrême droite est actuellement aux portes du pouvoir en France, utilisant et manipulant les colères et les peurs avec duperie, duplicité, changement de pied permanent, diffusion de menaces et rumeurs fantasmées, il faut impérativement œuvrer à ce que cela n’arrive pas ;

Nous considérons que les fortes mobilisations de ces dernières années, ayant couvert les préoccupations dans le champ social, environnemental, des droits des femmes, des droits de toutes les personnes discriminées, en défense des libertés individuelles et des libertés publiques, contre les violences policières et institutionnelles, traduisent les aspirations collectives à une société inclusive, d’égalité, de solidarité. Ces mobilisations doivent être amplifiées et être au fondement de l’alternative à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

Partant de ce que nous sommes, des militantes et des militants engagé·es pour les droits et les libertés, préoccupé.es principalement par le grand danger que représentent les idées et les thèses propagées par les extrêmes droites envers nos sociétés et les droits fondamentaux de tous les individus, notre comité régional, au travers de l’ensemble de ses sections, souhaite, en écho à la résolution adoptée lors du 92ème congrès national de la LDH, participer à l’émergence d’une nécessaire convergence.

Nous souhaitons voir converger, d’une part, ce que portent les mobilisations organisées par les syndicats, les associations et les mouvements sociaux et, d’autre part, une offre politique inscrite dans une perspective porteuse d’émancipation, d’égalité, de solidarité, d’une société inclusive, de démocratie, de libertés publiques.

La LDH des Pays de la Loire appelle toutes et tous, collectivement, à travailler au rassemblement contre les idées d’extrême droite et contre celles et ceux qui les portent, afin d’en assurer la défaite en 2027 sur la base d’un nouveau contrat social structuré par les solidarités, l’inclusion, le refus des discriminations, respectueux des libertés publiques et promouvant la démocratie. Nous avons besoin d’une table commune, ouverte aux discussions impliquant tous les partenaires progressistes de la société civile, associations, collectifs, syndicats et forces politiques pour contribuer à construire une offre unitaire. Nous considérons que c’est l’union et la construction d’une telle « offre politique » qui peut assurer la défaite de l’extrême droite et de ses idées dans les urnes.

Tél: 07 85 98 23 48 / Mail region.paysdelaloire@ldh-france.org

Départ à Nantes du Tour Alternatiba 1er et 2 juin

La section LDH de Nantes et pays nantais sera présente au départ du Tour Alternatiba, samedi 1er et dimanche 2 juin aux Dervallières – Nantes. Parc des Dervallières – accès par la rue Auguste Renoir.

Après deux éditions réussies, en 2015 et 2018, le Tour Alternatiba repasse par Nantes. Et cette fois-ci, la ville accueille l’étape de départ de l’édition 2024, qui traversera la France de part en part pour arriver à Marseille en octobre prochain.

La section tiendra une table les après-midi au village associatif et sera présente à une table ronde dimanche à 15h sur le thème « Il n’y a pas de violences policières » avec notamment Arié Alimi auteur de « L’État hors-la-loi » Éd La Découverte.

Toutes les infos : https://nantes.alternatiba.eu/actions-et-actus/tour-alternatiba-aux-dervallieres/

La LDH appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mercredi 1er Mai avec les organisations syndicales de salarié.es :

Manifestation CGT-FO-FSU-Solidaires :

– Nantes, 10h30 place Bretagne

Pour la manifestation, rendez-vous LDH côté bureau de poste
– Châteaubriant, 10h30 devant la mairie

– Ancenis, 10h00 garage Esso
– Couëron, 10h esplanade Jeremy Huguet

– Clisson, 18h devant la Gare

Rassemblement CFDT :

Nantes, 11h30 place de la gare de l’État (devant Maison des syndicats)

Vous trouverez ci-dessous le communiqué national de la LDH

1er Mai : mobilisons-nous pour défendre nos droits, nos libertés et plus largement la démocratie

Communiqué LDH

Le 1er Mai est la Journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs. C’est un moment important pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et en particulier l’importance des droits économiques et sociaux.

Chaque année, ils sont de plus en plus bafoués et ce sont les personnes les plus fragiles qui payent le prix cher. La liste des attaques est de plus en plus longue : Code du travail, allocations chômage, retraites, santé, logement, éducation, droits des personnes étrangères….

Et la réponse aux protestations se résume par toujours plus de répression, avec des atteintes de plus en plus graves aux libertés et notamment à la liberté d’expression comme en témoigne les poursuites contre des centaines de militantes et de militants syndicalistes, associatifs et politiques.

Rien ne semble résister à la machine à abimer l’Etat mise en place par le président de la République. Elu pour faire barrage aux extrêmes droites, il en fait chaque jour un peu plus le lit.

Or c’est sur cette montée des inégalités sociales et territoriales qu’elles se nourrissent, alors même qu’elles n’ont aucune solution à proposer sauf pour alimenter des haines et désigner des boucs émissaires. Nous ne les laisserons pas s’approprier indûment les luttes sociales qu’elles n’ont jamais soutenues, ni leur célébration comme ce 1er Mai.

Plus que jamais la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pense que c’est avec le rassemblement des forces progressistes que peuvent se construire des alternatives. C’est pourquoi, comme chaque année, elle appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social partout en France pour défendre les droits, les libertés, l’Etat de droit et, plus largement, la démocratie.

Paris, 29 avril 2024

Lettre ouverte aux élus concernant le 1% du budget contre le sans-abrisme – Appel à présence ce vendredi 12 avril – 8h30 – devant la Cité des congrès

Lettre ouverte aux élus métropolitains concernant le fond de soutien et de lutte contre le sans-abrisme : utilisation et mise en œuvre du 1% du budget métropolitain (ci-jointe).

L’intercollectif « Personne à la rue ! » dont la section LDH est partie prenante, appelle à être présent ce vendredi 12 avril à 8h30 à l’entrée du conseil métropolitain devant la Cité des congrès pour rencontrer les élu.es de la Métropole sur le 1% du budget métropolitain, fond de soutien et de lutte contre le sans-abrisme. La lettre ouverte ci-dessous sera distribuée.

Droit à l’éducation : Manifestation ce samedi 6 avril – 10h30 – Miroir d’eau – Nantes

Une nouvelle manifestation est appelée ce samedi 6 avril 10h30 Miroir d’eau – Nantes organisée par des organisations de parents d’élèves, d’enseignant.es et de lycéen.nes pour l’égalité d’accès aux savoirs scolaires.

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à rejoindre cette manifestation pour l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.

Chronique LDH de mars sur Jetfm : balade dans les coulisses du spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »

Chronique de la section LDH Nantes et pays nantais sur JetFM en mars : https://urlz.fr/q3FB

Voici une balade dans les coulisses du spectacle : « Quand l’espoir s’en mêle », création de la LDH Nantes et pays nantais. Nous y avons attrapé quelques témoignages et croisé deux/trois protagonistes de la pièce. Assis entre deux chaises, dans la presque pénombre de la coulisse à jardin, vous y entendez sûrement des chants venus d’ailleurs.

Rassemblement « Un toit, c’est un droit ! » – Lundi 1er avril – 15h – Gare Maritime – Nantes

Le Collectif « Personne à la rue ! » dont la LDH section de Nantes et du pays nantais est partie prenante appelle à ce rassemblement « Un toit c’est un droit ! » – Gare Maritime (proximité ancienne école de Marine) – lundi 1er avril à partir de 15 h à l’occasion de la fin de la trêve hivernale.

Ci-dessous le texte du tract et le visuel d’appel.


LOCATAIRES DU PRIVÉS ET HLM, MAL-LOGÉES, SANS-LOGIS, JEUNES, MIGRANTES, DEMANDES HLM, RÉSIDENTES DE FOYER, HÉBERGÉES, ÉTUDIANTES, SALARIÉES…
FACE AUX ATTAQUES SUR NOS DROITS ET AUX EXPULSIONS, PARTOUT EN FRANCE ET EN EUROPE, MOBILISONS-NOUS CE 1ER AVRIL ET CHAQUE JOUR POUR :

• L’ARRÊT DES EXPULSIONS, DE LA SPÉCULATION ET DES DÉMOLITIONS HLM !
• LA BAISSE DES LOYERS ! LA RÉQUISITION DES LOGEMENTS VIDES !
• LA RÉALISATION MASSIVE DE LOGEMENTS SOCIAUX ! UN LOGEMENT POUR TOUTES !

UNE CRISE DU LOGEMENT HISTORIQUE

Jamais depuis 70 ans, notre pays n’a connu autant de mal logés, de sans-abris dont des milliers d’enfants, ni autant de demandeurs HLM, d’expulsions, de logements vacants… En 1973 les locataires consacraient 10% de leur revenus au loyer. Aujourd’hui, c’est trois fois plus en moyenne, et beaucoup mettent plus de la moitié de leur revenus dans le loyer !

G.KASBARIAN AU LOGEMENT, UNE ATTAQUE CONTRE LES LOCATAIRES ET LES SANS-TOIT

Macron nomme le populiste Kasbarian, allié de la finance, des grands bailleurs et de l’immobilier, pour relancer la spéculation, augmenter encore les loyers et précariser les locataires.

Il veut aussi remplacer les logements sociaux par des PLI à loyers plus élevés, céder aux maires l’attribution des HLM, renforcer la gentrification des quartiers populaires, invisibiliser les sans-abris, diminuer la construction de HLM et les normes des passoires thermiques.

Plutôt que de limiter les profits tirés de l’exploitation du besoin primordial de chacunE d’avoir un toit, la loi Kasbarian-Bergé condamne à 3 ans de prison les sans-abris occupant des logements vides et pénalise les locataires en difficulté. Un décret légalise les logements de marchands de sommeil, enterrés, de 1m80 sous plafond, de moins de 2 m de large, sans fenêtres…

UNISSONS-NOUS POUR FAIRE RESPECTER LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOUTES

Faire appliquer et améliorer les lois protégeant les habitantEs, les locataires, les mal-logéEs et les sans-toit : encadrement des loyers, logement décent, gel des loyers à la relocation, réquisition, droit à l’hébergement,
loi DALO, arrêt des démolitions HLM….

CE 1ER AVRIL 2024 ON SE RETROUVE À NANTES À GARE MARITIME, À PARTIR DE 15H

Depuis des mois et des mois, on réclame la réquisition de l’ancienne école de Marine : ces bâtiments pourraient facilement être utilisés pour héberger des personnes en galère et les loger dignement, au moins le temps que l’État démarre d’autres projets. Cet hiver, une petite salle a été ouverte quelques semaines.

Eté comme hiver, à Nantes comme ailleurs, des centaines de gens sont à la rue. Dans les semaines qui viennent les expulsions vont reprendre de plus belle : locataires précaires, travailleur.se.s pauvres, squatteurs, exilé.e.s… seront renvoyés plus que jamais à la misère et à l’exclusion. Mobilisons-nous pour nos droits et pour la solidarité !

NON AUX EXPULSIONS !

UN TOIT C’EST UN DROIT !

A l’appel de : DROIT AU LOGEMENT (DAL 44) – INTER-COLLECTIFS PERSONNE À LA RUE – LOGEMENT POUR TOUTES – EUROPEAN ACTION COALITION