Pièce de théâtre militante « Simples p(r)pêcheurs » au théâtre du Point Rouge à Divatte sur Loire – la Chapelle Basse Mer (44), mardi 22 avril. Venez nombreux !

Le collectif Gigaphone présente la pièce « Simples p(r)pêcheurs » au théâtre du Point Rouge à Divatte sur Loire – la Chapelle Basse Mer, mardi 22 avril à 20h30, ouverture des portes à 20h. Tarif 10€ – cf ci-dessous.

Confrontées à la bétonisation envahissante de leur village de Sainte Sandrine, deux pêcheuses décident de se réfugier sur une île tranquille et isolée. Mais elles y sont bientôt rattrapées par la pollution inexorable des océans et un projet de Flaques Artificielles salées à Sainte Sandrine (*) pour y installer une pisciculture de thons garantis sans mercure… Mais que peuvent faire deux simples p(r)êcheuses pour sauver leur village et l’océan ? Comment agir ? Réussiront-elles ? Échapperont-elles à la répression des autorités ? Toutes ces questions et bien d’autres sont abordées dans cette pièce qui mêle l’espoir à l’écolucidité et l’humour à la révolte.
(*) NB toute similitude avec des projets de Bassines Artificielles dans le secteur de Sainte Soline serait etc etc…

La représentation sera suivie d’un échange avec des militants de la LDH – section de Nantes et pays nantais.

Rejoignez-nous nombreux à cette soirée !

Amitiés ligueuses

*****

Simples P(r)êcheurs

C’est l’histoire de deux pêcheuses qui ont envie de changer le monde, ou plus modestement, de sauver leur village d’un TERRIBLE fléau écologique : les Flaques Artificielles.
Le collectif Gigaphone est un collectif d’artistes ligériennes associant le théâtre, le théâtre d’objet et la radio. Leurs spectacles L’An01, Simples P(r)êcheurs, Un faible degré d’originalité sont teintés d’absurde et parsemés de blagues et de réflexions sur l’avenir des humains et de la planète. 

Lien de réservation :

https://www.helloasso.com/associations/collectif-gigaphone/evenements/simples-p-r-echeurs

Communiqué commun : Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines

Communiqué

16 avril 2025

Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines

Mardi 8 avril à l’aube, Aleksandre et Anastasia, deux élèves du collège Salvador Allende à Rezé et leur mère ont été arrêté-es, et expulsé-es le jour même vers la Géorgie, pays que la famille avait fui pour des raisons politiques. Le père, absent au moment de l’expulsion, a pour le moment été épargné par cette violente mesure mais se voit donc séparé de sa famille.

L’entourage social de la famille est sous le choc de cette expulsion expéditive, mise en oeuvre pendant la période des vacances scolaires, ce qui freine bien sûr les possibilités de mobilisation. Cela n’a par ailleurs pas permis aux élèves du collège de dire au revoir à leurs camarades, et cela ne tient pas compte de leur vie familiale ni de la situation humanitaire liée aux risques qu’il et elles encourent dans un contexte de fortes tensions politiques en Géorgie.

Cette expulsion brutale a été menée au mépris de leur intégration, décrite par un proche : « Ils montraient une grande volonté de s’intégrer. Les parents suivaient les cours de français au centre socioculturel. La mère faisait des ménages dans des hôtels. La fille de 13 ans et le garçon de 11 ans faisaient de la danse et du foot*. » Les enseignants de l’école Pauline-Roland, où il et elle ont suivi leur apprentissage de primaire, attestent de la qualité de leur scolarité. La maire de Rezé a fait part de son indignation. Le principal de leur établissement, dans un message adressé aux parents d’élèves, dénonce un « acte [qui] va à l’encontre des valeurs prônées au sein du collège public Salvador Allende* ».

Plusieurs expulsions de familles géorgiennes ont eu lieu dans l’Ouest de la France (Quimper, Lorient, Pontivy, Landivisiau) le même jour, suscitant également de vives réactions.

Nous dénonçons ces décisions et interventions inhumaines qui remettent en cause les droits à l’éducation, à la vie de famille, à la dignité, ainsi que le principe de Fraternité républicaine. Nous demandons à ce que cessent ces expulsions conformes aux instructions du Ministère de l’intérieur aux services préfectoraux, répondant à une politique du chiffre et à une désignation des étranger-es comme boucs-émissaires. Nous militons pour une politique d’accueil, respectueuse des droits humains et reconnaissant l’immigration comme une source d’enrichissement au sein de la société et en aucun cas comme un fardeau.

Appel à rassemblement mardi 22 avril à 18 heures devant le collège

*Ouest France, 9 avril 2025

Signataires : Confédération Générale du Travail Education 44, FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’élèves) du collège Allende, Fédération Syndicale Unitaire 44, Gasprom, La Cimade, LDH (Ligue des droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), !Collectif Enfants étrangers, Citoyens solidaires – RESF, Union syndicale Solidaires 44.

Fin de la trêve hivernale – contre toutes les expulsions : Manifestation samedi 29 mars à 15h, place du Bouffay à Nantes

En Loire-Atlantique, plus de 3500 personnes dorment à la rue, en squat, dans des bidonvilles, dans leur voiture… Des familles avec nourrissons et jeunes enfants, des femmes enceintes, des personnes isolées, des jeunes, des personnes âgées…

L’inter collectif « Personne à la rue! » dont notre association est membre (actif !) sera présent le 29 mars à partir de 15h place du Bouffay pour dénoncer ce scandale et proposer des solutions.

Venez nombreuses et nombreux pour soutenir cette action.

Non assistance à personnes mal-logées – Lancement des recours contre l’Etat

Le scandale que des personnes, enfants, femmes, hommes vivent à la rue commence à émouvoir l’opinion publique, des associations, dont la LDH, attaquent l’état en justice ! En effet, l’hébergement inconditionnel est une prérogative de l’État et il n’est pas respecté. L’État est hors la loi ! Soutenons cette démarche, et signons la pétition !

40 associations, attaquent l’Etat en justice pour Non-assistance à personnes mal-logées.  

Nos associations, réunies au sein du Collectif des associations pour le logement (ex CAU), ont déposé aujourd’hui, devant le Tribunal administratif de Paris, deux recours en responsabilité contre l’État. L’un sur l’hébergement d’urgence et l’autre sur le Droit au Logement Opposable (DALO). Nous dénonçons le refus de l’État de remplir ses obligations minimales :

·        Héberger dignement toute personne sans-abri qui le demande : au moins 6 000 personnes dont 2 000 enfants sont refoulées par le 115 chaque soir.

·        Loger près de 100 000 foyers reconnus prioritaires et urgents au titre du DALO, dont certains attendent depuis 10 ans.

Avec cette affaire, nous souhaitons que la justice reconnaisse la faute de l’État qui ne met pas tout en œuvre pour respecter ses obligations légales et le préjudice que cela cause à nos structures. 

Nous demandons à ce que des mesures immédiates soient prises : faire respecter les quotas d’attribution de logements sociaux aux ménages prioritaires, relancer la production de logements sociaux, créer autant de places d’hébergement qu’il y a de besoins immédiats, cesser d’introduire des critères illégaux à l’entrée dans l’hébergement d’urgence, etc.

Pour relayer / soutenir / diffuser / s’informer : 

Forum Logement, samedi 8 février 2025 à la Manu

L’inter collectif « Personne à la rue! », dont notre association est partie prenante, organise le 8 février à la Manufacture avec le collectif « un logement pour toutes et tous » une journée conviviale et néanmoins revendicative concernant le non/mal logement et le sans abrisme.

Afin de comprendre et combattre ce scandale permanent venez participer nombreuses et nombreux!

Vous trouverez toutes les indications ici et ci-dessous.

Amicalement et solidairement, l’équipe d’animation.

FORUM LOGEMENT POUR TOU-TE-S

SAMEDI 8 FÉVRIER DE 10H à 22H

SALLE DE LA MANUFACTURE

10bis Bd Stalingrad Nantes– Tram 1 Arrêt Manufacture

– Journée inter associative, conviviale, d’échanges et de propositions 

face à la crise du logement –

Les associations du Collectif Logement pour Tou-te-s 44 (Afoc, CGL, CGT Indecosa, CNL, CSF, DAL, CLCV St Herblain) et l’inter Collectif Personne à la rue! (47 organisations*) vous invitent à cette journée sur la crise et les luttes du logement à Nantes et ses environs. 

Ouvert à tou-te-s ! Venez vous informer, échanger, débattre, passer un bon moment!

Au programme tout au long de la journée: actualités des luttes, table ronde/débat, ateliers, expo du collectif d’architectes LaboRR, repas à prix libre, musique et stands…

Le logement est un besoin fondamental et un droit bafoué!  Mobilisons-nous pour une ville plus inclusive!

—————–

Contexte

Le logement est le 1er poste de dépense des ménages en France et Nantes n’est pas épargnée par la crise. D’un côté toujours plus de sans abri, de mal logé-es, de demandeurs en attente d’un HLM, d’expulsions locatives. De l’autre, les attributions et les constructions de logements sociaux sont en baisse, les démolitions de HLM continuent alors que les loyers, les profits tirés de l’immobilier et le nombre de logements vacants n’ont jamais été aussi élevés.

La situation est intenable pour des milliers de personnes sur la Métropole Nantaise et ses environs. Pourtant, de nombreuses solutions existent et des luttes collectives ici et là ont permis des avancées concrètes!

Alors échangeons, organisons nous et défendons nous ! Faisons des propositions pour éviter l’explosion de cette bombe sociale! RDV samedi 8 février à partir de 10h à la Manufacture de Nantes.

Programme détaillé de la journée:

– 10h: point presse, prises de parole des associations et collectifs, tour des actualités et luttes du logement

– 12h30: repas froid prix libre
– 14h: table ronde/débat animée par Hervé Guéry (Compas) avec Hacène Belmessous (écrivain et chercheur indé), Isabelle Garat (Universitaire, Nantes) et Maximilien Steindorsson (RésO Villes). Sur la base de ces questions: la ville pour qui ? Quels évolutions de la situation du logement à Nantes?  Quels impacts des politiques d’urbanisme et de l’Anru dans les Métropoles et à Nantes? Comment rendre le logement abordable?
– 16H30:  Atelier 1 (Hébergement: droit, accès et mobilisations). Atelier 2 (Lutter contre le logement cher). Atelier 3 (Locataires HLM: représentativité et concertation locative).
– 19h: Apéro/repas chaud prix libre

– 21h: Concert/musique

– Tout au long de la journée: stands (guide Watizat, Chamboule-tout des préjugées par les P’tits Gilets), expo du collectif d’architectes LaboRR contre la démolition du 34-36 rue Romain Rolland, repas par l’association Style Alpaga, Infokiosque/point ressources…

Chronique LDH / JetFM sur les droits des enfants

Le Président réélu avait conclu le débat de l’entre-deux-tours en évoquant sa volonté de faire de la protection de l’enfance une priorité de son prochain quinquennat. Avec la protection, les droits des enfants sont au cœur du sujet soulevé par le président, pendant l’entre-deux tour. Qu’en est-il sur le terrain, des droits des enfants notamment sur le territoire Nantais ? 

C’est le thème de la chronique LDH de décembre sur JetFM (écoute en cliquant sur le lien) : https://urlr.me/vsK5un (l’émission débute à partir de 4:30 minutes)

Bonne écoute !

Rassemblement contre les coupes budgétaires de la Région – jeudi 19 décembre – 08h – Hôtel de Région – Nantes

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous.

Comme elle l’a fait le 5 décembre, la LDH appelle à participer au rassemblement devant l’Hôtel de Région à Nantes à partir de ce jeudi 19 décembre à 08h, jour du vote du budget du Conseil Régional.

Un drapeau LDH se tiendra bien en hauteur pour celles et ceux qui voudraient rejoindre le groupe LDH.

Ci-après le communiqué du 30 novembre du comité régional de la LDH des Pays de la Loire qui « appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste » : https://partage.ldh-france.org/s/bpPeZ9ABLNjje7c

Et ci-dessous le communiqué intersyndical.

Mobilisation contre coupes budgétaires de la Région – Jeudi 5 décembre -10h30 – Préfecture – Nantes

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

Le comité régional de la LDH a annoncé dans son communiqué du 30 novembre
« appeler à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste ». C’est dans cet objectif que nous vous donnons

Rendez-vous devant la Préfecture jeudi 5 décembre à 10h30 à Nantes
(à 11h00 devant le théâtre de Verre à Châteaubriant et à 15h30 sur le parvis de la gare à Clisson)

pour dénoncer, aux côtés des syndicats, les coupes budgétaires annoncées par la Présidente du Conseil Régional Christèle Morançais.

Le communiqué du Comité régional LDH Pays de Loire : https://partage.ldh-france.org/s/bpPeZ9ABLNjje7c

Invitation enregistrement chronique JetFM : les droits des enfants – mercredi 4 décembre – 18h30 – bar « Personnes » – 32 Rue de Coulmiers – Nantes

Auditeurices !

La prochaine Chronique radio de la LDH nantaise : 

Mercredi 4 Décembre à 18h30  

Au Bar « Personnes » !

32 Rue de Coulmiers

Au menu  : les Droits des Enfants !

La Convention des droits de l’enfant

Le droit à la protection et à des soins

Le droit à l’éducation

Le droit au logement

Vous êtes toustes attendu.e.s à ce rdv mensuel !

Communiqué LDH PdL : Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

LDH – Comité régional Pays de la Loire

Communiqué

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

A la suite de la volonté gouvernementale de réduire de 40 millions d’euros le financement de la Région Pays de la Loire, soit 2% de son budget, la présidence de la Région a annoncé le 17 octobre 100 millions d’économies, soit 60 millions de plus que demandé par le gouvernement. Depuis, les annonces de coupes budgétaires se succèdent, dans le domaine de la culture mais aussi celui du social, de la solidarité, de l’égalité entre les femmes et les hommes et de l’environnement. Ces amputations sont tellement importantes (-45% pour le budget consacré à l’environnement, -73 % pour la culture, -75 % pour le sport, -93 % pour l’égalité femmes-hommes, suppression des aides aux missions locales d’insertion professionnelle des jeunes…) qu’elles menacent l’existence même de nombreuses structures et évènements. Il apparaît que toutes ces annonces ont été faites sans concertation, ni dialogue.

L’accès à la culture est directement mis en péril dans toute la région. En effet ce sont les subventions publiques qui permettent aux acteurs culturels d’exister et à toutes les habitantes et tous les habitants de bénéficier d’une ouverture vers le monde ; ce sont ces aides qui permettent de proposer des tarifs accessibles dans tous les domaines, théâtre, musique, cirque, danse, cinéma, accès aux livres ou aux musées.

Derrière les pseudo-arguments budgétaires, dont on peut mesurer la vacuité quand on sait l’apport de la culture à la richesse des territoires, se profile une attaque à caractère idéologique. C’est ainsi que Christelle Morançais a dénoncé le « monopole d’associations très politisées qui vivent d’argent public », visant à la fois la liberté d’expression et le service public que constitue le secteur culturel. Le projet serait-il de cantonner le financement de la culture et des emplois associés au bon vouloir de quelques mécènes, de restreindre la liberté d’expression ? De réserver l’accès aux biens et manifestations culturels à quelques privilégiés ? Comme le proclament les acteurs de la culture, « La culture n’est pas un luxe, c’est un droit ».

La liste des annonces des coupes budgétaires faite par le conseil régional s’allonge quotidiennement. Ces coupes brutales s’attaquent aussi à l’accès aux droits sociaux comme en témoigne le choix édifiant des associations touchées, parmi lesquelles les Missions locales, le Planning Familial, le CIDFF qui aide, entre autres, les femmes victimes de violence et leurs enfants…

Cette fragilisation ou liquidation d’associations assurant des missions d’action sociale va avoir des conséquences dramatiques pour toutes les personnes éprouvées par les accidents de la vie. Elle met à mal le service public, ce fameux « patrimoine de ceux qui n’en ont pas » comme le formulait pertinemment Jaurès.

La LDH rappelle qu’une subvention est une reconnaissance de la part de la puissance publique d’un service lié à l’intérêt général.

Elle souligne que les réductions drastiques prévues par la présidence de Région et leur ciblage partial relèvent de choix idéologiques dont le caractère partisan est clairement énoncé par la présidente, Christelle Morançais.

Elle dénonce le caractère violent et dangereux de ces coupes budgétaires pour l’accès effectif aux droits économiques, sociaux et culturels et pour la cohésion sociale.

Elle appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste.

novembre 2024

LDH – Comité régional Pays de la Loire

4 place de la Manu – 44000 – Nantes
regionpaysdelaloire@ldh-france.org