Appel à rassemblement par l’intercollectif « Personne à la rue » le 6/02/19 – 17h – 19h devant la préfecture

Communiqué que le collectif « Personne à la rue » – Nantes le 2/03/2019

« D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues »
Déclaration d’Emmanuel Macron le 27 juillet 2017 à Orléans
Et pourtant, …La situation humanitaire continue de se dégrader dans la métropole.
L’ÉTAT n’assume pas ses responsabilités

l’Hébergement d’Urgence (115) et les structures d’accueil sont saturées

L’inter collectif « PERSONNE A LA RUE ! »
regroupant associations, collectifs, l’intersyndicale44
appelle à un RASSEMBLEMENT avec collecte solidaire*
* : produits alimentaires non périssables (riz, conserves de poisson, de légumes…) + couvertures, duvets…

Le mercredi 6 mars de 17 à 19h devant la préfecture

Pour dénoncer la situation et exiger des pouvoirs publics Etat, Conseil départemental et Communes qu’ils/elles remplissent leurs obligations et rendent effectif pour toutes les personnes présentes dans le département le droit à :
– l’hébergement inconditionnel
– la subsistance par une alimentation suffisante
– l’accès aux soins
– l’accès à l’éducation et la formation pour tous les enfants.

Venez nous rejoindre !

Appel à rassemblement le 7/03/2019 à 9h devant le Tribunal d’Instance de Nantes

Communiqué du collectif « Sans Abri » – Nantes le 1/03/19

Depuis le 26 octobre 2018, le gymnase du lycée Jeanne Bernard, à Beauséjour, est réquisitionné et occupé pour empêcher que des hommes, des mineurs isolés, des femmes et des enfants dorment à la rue. Les conditions sont très précaires mais permettent un maigre abri.
Des propositions avaient été faites au propriétaire des lieux, le Diocèse de Nantes, notamment la création d’un centre d’hébergement d’urgence dans les locaux abandonnés de l’ancien collège Notre Dame du Bon Conseil qui permettrait de bonnes conditions d’accueil. Mais malgré un projet réalisable à bas coût, le Diocèse a préféré y crée un centre commercial et des appartements.
Ce 7 mars, passera aussi au tribunal la « Maison des familles », appartenant à des promoteurs immobiliers et vide depuis 3ans. Elle a été réquisitionné pour mettre à l’abri des familles, des femmes enceintes et des enfants, qui dormaient dehors ou au gymnase. Si la maison est expulsée, ces familles retourneront à la rue.
Ce sont majoritairement des personnes exilées, qui ont fui des situations de conflits armés, de dictatures et de pauvreté extrême. Déjà marquées par un parcours extrêmement difficile et traumatique, certains ont du traverser la Méditerranée tandis que d’autres ont du franchir les enclaves grillagées de Ceuta et Melila afin de demander l’asile en France.
Or l’État ne respecte pas l’application du droit au logement et la fin de la trêve hivernale fait craindre une expulsion sans mise à l’abri de ces personnes qui ont droit à l’hébergement ! Plus de 200 personnes vivent au gymnase et plus de 5 familles sont hébergées dans la maison, toutes seront sans toit sur la tête si une expulsion est prononcée !

Nous appelons à un rassemblement devant le Tribunal d’Instance pour soutenir les habitant-es de ces deux lieux !
Le 7 mars 2019 à 9h devant le Tribunal d’instance de Nantes!

Quai F. Mitterant

Rassemblement de soutien à toutes les personnes à la rue ou en squat et menacées d’expulsion

Les associations, organisations et collectifs signataires de l’Inter collectif « PERSONNE A LA RUE ! » appellent à un

Rassemblement de SOUTIEN à toutes les personnes à la rue ou en squat et menacées d’expulsion
Mercredi prochain 6 février à partir de 17H devant la préfecture, avec collecte solidaire (*) :

 » Etant donné la situation d’urgence humanitaire et sanitaire dans la métropole, l’absence de propositions d’hébergement d’urgence en nombre suffisant et l’inaction des autorités malgré leur pouvoir de réquisition, nous constatons que les occupations temporaires de bâtiments vides constituent le dernier recours permettant, en cette période hivernale, de mettre à l’abri les personnes à qui l’État n’apporte pas les solutions d’hébergement adaptées à leur situation, tel que la loi le prévoit… »

 (*) : couvertures / duvets + produits alimentaires non périssables (riz, huile, conserve de poissons et de légumes, café, thé, sucre…) + produits d’hygiène : savons, dentifrice, brosse à dent, crème hydratante, gel hydroalcoolique…

Signataires :
CIMADE, CSF, DAL, GREF, LDH, Le Logis Saint Jean, RESF, SJMMIE, Collectif soutien migrants Nantes, Collectif urgence jeunes Migrants 44, Collectif des hébergeurs solidaires, l’Autre Cantine, l’Autre Classe, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif les bienveilleurs et amis des exilés nantais, Collectif des hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif Solidarités Indrais
L’Intersyndicale 44 (CGT-CFDT-FSU-UNSA – SOLIDAIRES)

 Lors de ce rassemblement, il sera également remis à la préfecture un cahier de Doléances pour l’HEBERGEMENT pour toutes et tous signés par de nombreux acteurs de la solidarité de la métropole.

Inter-collectif « PERSONNE A LA RUE ! »

Les deux émissions auxquelles a participé la LdH en janvier sur Jet FM

<br />

Deux possibilités de réécouter les interventions en janvier de la LdH sur Jet FM 91.2 GHz :
Jeudi 11 janvier à 12h 20, notre chronique mensuelle sur le thème « Le logement et l’hébergement ». Nous avons choisi ce thème pour accompagner la lettre ouverte que 47 (et maintenant 53) associations et organisations syndicales ont adressée le 20 décembre à la préfecture, le conseil départemental et la mairie, et l’article de ouest-france, sous le titre évocateur « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues », Vous pouvez réécouter cette chronique en suivant ce lien http://www.jetfm.asso.fr/site/La-chronique-LDH-du-11-janvier.html
Vendredi 12 janvier à 18h00 (rediffusion le lundi 15/01 à 9h00) de l’interview de Françoise Dumont, présidente d’honneur nationale de la LdH et Annie Richard, présidente d’honneur de la section de Nantes sur le thème des Mineurs Isolés Etrangers, enregistrée le 23 novembre dernier. Vous pouvez réécouter cette émission http://www.jetfm.asso.fr/site/stockage/emissions%20equipe/2017-2018/QUOTIDIENNE/2018/laquotidienne_180112_F_Dumont_A_Richard_LDH.mp3

Rassemblement pour la création de lieux d’hébergement pour TOU-TE-S Samedi 20 janvier 2018 à 14h30 Place Royale

Communiqué d’un groupe d’associations et de collectifs (voir page 2 de l’appel à rassemblement- le 10janvier 2018

<p></p>

Liste des associations et collectifs signataires – Cette liste continue de s’allonger : AC, ACO, Action Froid, AFPS44, Afrique Loire, ANADE, Apprentis d’Auteuil, ASAMLA, ATD Quart Monde, ATTAC Babel, Brin de Causette, CEMEA, CCFD Terre Solidaire, CNL44, CSF, DAL, De l’Ombre à la Lumière (Mort de la rue44), Du Monde dans la cuisine, Ecoute de la rue, Emmaüs44 Nantes, FAL 44, FAS44, GASPROM, GREF, Habitat et Humanisme44, la fabrique des gestes, la maison de Rezé, La sagesse de l’Image, LDH, Le Carillon, Le Goût des Autres, Le Logis Saint Jean, Les Eaux Vives, Les Œuvres Sociales de la Fraternité de Nantes, Le planning familial, Le Relais Atlantique, Médecins Du Monde, MRAP, Osez le féminisme 44,RESF, SOS Familles Nantes, Romeurope, Romsi, Une Famille Un toit 44, Comité  vigilance Solidarité du diocèse de Nantes, CFDA 44 (ACAT, Accueil d’abord, Amnesty International, CIMADE, Diaconat Protestant, Pastorale des Migrants, Secours Catholique, Welcome), Collectif soutien migrants Nantes, Collectif urgence jeunes Migrants 44, Collectif des hébergeurs solidaires, L’Intersyndicale 44 (UD CGT-CFDT-FSU-UNSA – SOLIDAIRES 44), UD CGT Logement

Un message de notre présidente au Préfet, au Président du Département de Loire Atlantique et à la Maire de Nantes

Message de notre présidente Barbara Durot au Préfet, au Président du Département de Loire Atlantique et à la Maire de Nantes


Bonjour,

Le grand froid arrive à Nantes.

Ce samedi, le collectif de soutien aux migrants, dont notre association est partie prenante, a partagé un repas avec les migrants sans logement. Nous avons fait à nouveau le constat qui nous  avait conduit à lancer un appel pour un hébergement digne pour tous : des migrant-e-s seul-e-s ou en famille, des  mineurs non accompagné-e-s, dorment encore à la rue.

Suite à ce constat, et devant l’arrivée d’une vague de froid exceptionnelle, nous vous demandons d’ouvrir d’urgence des lieux d’hébergement, d’organiser des maraudes pour qu’aucune personne (famille, enfants, mineurs isolé-e-s) ne dorme à la rue et de veiller à ce que toute personne qui appelle le 115 dans les jours à venir reçoive une solution d’hébergement de manière inconditionnelle.

Merci d’avance pour votre intervention

La Présidente
Barbara DUROT

Aujourd’hui, à Nantes, plus de 300 personnes migrantes vivent dans des squats ou dans la rue : les bénévoles déçus de la réponse de Nantes Métropole !

Communiqué de presse du collectif de soutien aux sans abris

Plusieurs associations, collectifs, personnalités ainsi que l’intersyndicale ont adressé, il y a quelques semaines, un appel à Mme Johanna ROLLAND, Présidente de Nantes Métropole pour la création de centres d’accueil et ont été reçus par Madame Aïcha BASSAL, Adjointe au Maire de Nantes.
Ils demandent des centres d’accueil humanitaires adaptés à chaque public (familles, mineurs étrangers isolés, femmes et hommes seuls) où l’accueil y est inconditionnel comme la loi française l’oblige.

En réponse, la mairie de Nantes a précisé qu’elle avait transmis à la Préfecture une liste de logements disponibles, pouvant être réquisitionnés et a conseillé aux associations de solliciter un entretien auprès du Préfet (ce qui a été fait et en attente réponse).

Les solutions présentées par la Mairie ne sont pas à la hauteur de la situation d’urgence humanitaire et les bénévoles sont déçus de la frilosité de la Mairie de Nantes. La Métropole nantaise parle beaucoup de dialogue citoyen et de co-construction mais oublie de placer concrètement la lutte contre l’exclusion au coeur de son combat politique.

Les bénévoles des associations et citoyens solidaires font déjà beaucoup, mais ne peuvent pas se substituer aux autorités en ouvrant des squats destinés à mettre les personnes à l’abri et en prenant le risque d’être dans l’illégalité. Ils assurent déjà au quotidien un accompagnement social et humain suivant leurs compétences. Les personnes migrantes comme tout être humain en situation de détresse, doivent être traitées avec tout le respect qui leur est dû. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de leur assurer un accueil digne.

L’accès à un hébergement digne est un droit indispensable à chacun. En 2016 à Nantes, des hommes, des femmes, des enfants vont encore dormir dans la rue ou dans des squats cet hiver alors que des logements pouvant être réquisitionnés sont vides ! Les associations et collectifs appellent tous les citoyens de la métropole à un grand rassemblement de soutien pour un accueil digne

Grand Rassemblement pour un accueil digne :

samedi 26 novembre à 15h à Nantes au miroir d’eau près du Château.

« QUAND LA DIGNITÉ D’UNE PERSONNE EST ALTÉRÉE, C’EST NOTRE DIGNITÉ A TOUS QUI EST ATTEINTE »….

Le Collectif de soutien aux sans abri est composé des associations et collectifs suivants : Gref, Logis St Jean, Emmaus44, Anade, Asamla, DAL, LDH, AC, CSF, Gasprom, RESF, Le Gout des autres, MRAP, ADT, Collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks, Collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers, Collectif Accueil des Réfugiés de la Montagne.

Suite à l’audience à la Prefecture du collectif de soutien aux expulsés de le rue des Stocks

Communiqué de presse du Collectif de soutien aux expulsés de le rue des Stocks formés de personnes migrantes et d’associations dont la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Nantes, le 12 juin 2015.

Une délégation de personnes migrantes – mises à l’abri dans des squats à Nantes ouverts après leur expulsion brutale de la rue des Stocks en juillet 2014 – et de leur collectif de soutien a rencontré ce jour les représentants du préfet de Loire Atlantique, de la mairie et du diocèse de Nantes.

Les personnes migrantes et le collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks demandent depuis le début de l’occupation de ce bâtiment la tenue d’une table-ronde visant à définir des solutions pour l’hébergement ou le relogement des personnes migrantes contraintes de vivre à la rue ou en squat.

A été proposé ce vendredi – après 10 mois d’attente – la signature d’un « accord de méthode visant à trouver une issue à l’occupation illégale du presbytère de Doulon à Nantes», pour que « la paroisse de Doulon redevienne maîtresse de l’usage du presbytère de Doulon »,  pourtant inoccupé depuis 2007.

L’ « accord de méthode » engagerait chacune des parties dans une discussion de deux mois. Les engagements ne sont cependant pas symétriques. En échange d’une étude au cas par cas de leur situation par la préfecture, les personnes migrantes devraient s’engager à quitter le bâtiment, sans garantie d’obtenir une proposition de relogement.

Comme récemment à Paris cette position aboutirait à la remise rapide à la rue de nombreuses personnes migrantes, à la destruction de leurs biens et des réseaux de solidarité mis en place depuis juillet 2014 qui leur permettent de survivre dans des conditions précaires après leur périlleuse traversée de la Méditerranée.

Nous n’y souscrivons pas.

Déterminés que leur soit au contraire réservé un accueil respectant à la fois leur dignité humaine, leurs droits et un hébergement pérenne, nous avons fait part de nos propositions permettant une amélioration concrète de la situation :

– Ouverture de nouveaux lieux d’hébergement collectifs par la mise à disposition ou la réquisition d’immeubles inoccupés par la mairie de Nantes et l’État.
– Augmentation des moyens et du nombre de travailleurs sociaux.
– Une prise en compte de la réalité des migrations : les entraves à la venue et à l’installation des personnes migrantes constituent une maltraitance massive (mort, misère, précarité), une politique d’accueil est nécessaire.

Nous rendrons compte de cette entrevue  lors de la réunion hebdomadaire de notre collectif de soutien avec les personnes migrantes et déciderons des modalités de la poursuite de l’action menée depuis Juillet 2014.

Les personnes migrantes et le Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks.

Chronique du 21 mai sur Jet FM

Comme chaque 3e jeudi du mois, la section LDH de Nantes du pays nantais a tenu jeudi 21 mai sa chronique sur Jet FM. Il était question ce jour-là de la situation des migrants, roumains pour la plupart, presque toujours d’origine rom, qui vivent dans des bidonvilles dans l’agglo nantaise. Pour en parler, Pascal Massiot accueillait deux militantes de la section, Annie et Annick.

Pour réécouter l’émission, il suffit de suivre ce lien :

http://urlz.fr/20tL