Les interdictions de manifester portent gravement atteinte à la liberté d’expression

Communiqué le l’Observatoire nantais des libertés – Nantes, le 7 mai 2019

L’Observatoire nantais des libertés (ONL) regarde l’exercice des libertés dont le droit de manifester.

Pour le troisième samedi consécutif, après les 20 et 27 avril, le Préfet de Loire-Atlantique a interdit ce samedi 4 mai « toute manifestation ou rassemblement » dans presque tout le centre-ville de Nantes.

Le Préfet agit à Nantes comme d’autres Préfets dans différentes villes du pays. Pourquoi prend-t-il des arrêtés d’interdiction depuis le 20 avril alors que paradoxalement la manifestation du 13 avril s’était déroulée plutôt calmement. Comment justifier que l’on prenne des décisions d’interdiction chaque samedi ? On comprend alors que ces interdictions sont destinées à faire cesser les manifestations à Nantes le samedi. Avec ces arrêtés, les participants à une manifestation risquent une amende.

Pour l’ONL, il faut toujours craindre pour les libertés publiques et la démocratie quand l’État et son représentant le Préfet se cantonnent à des décisions d’interdiction de manifester dans presque tout le centre d’une ville. La décision d’interdiction paraît s’instituer. Les personnes qui veulent manifester pacifiquement doivent pouvoir le faire en toute légalité.

L’ONL rappelle que manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Pouvoir s’exprimer collectivement sur la voie publique est une liberté publique fondamentale.

L’ONL appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés dont le droit de manifester.

Dans ce cadre, l’ONL s’apprête à publier un rapport sur l’exercice du maintien de l’ordre à Nantes et le respect des droits.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

Appel à participer à la manifestation du 1er mai

Communiqué de la section Nantes et pays Nantais le 30/04/19
La Ligue des droits de l’Homme invite à participer aux manifestations du 1er mai.

A Nantes, la section LdH y distribuera le tract ci-joint à la manifestation CGT, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, Gilets jaunes 10h30 place Bretagne et au rassemblement CFDT fin de matinée Maison des Hommes et des Techniques.

 

Rassemblement pour soutenir les migrants du gymnase le 30/04/19 17h devant la préfecture

Communiqué du Collectif Personne à la rue – le 29/04/19

Venez nombreux au rassemblement devant la préfecture le 30 avril à 17 h pour soutenir les occupants du gymnase ou directement au gymnase à partir de 14 h pour préparer avec eux ce rassemblement (apporter carton, drap blanc, marqueur…) et les accompagner.

Prochain Cercle de Silence – Mardi 29/03/19 – Place Royale de 18h30 à 19h30

Communiqué du collectif Les Cercles de Silence, Nantes le 25/04/19

Le prochain cercle de silence se réunira Place royale mardi 29 avril 2019 de 18h30 à 19H30

Dans les cercles de silence, des hommes et des femmes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » art. 3 DUDH

La participation, même un court instant, est la bienvenue pour soutenir cette action de défense des libertés.

« Liberté de manifester : abrogation de la loi » – Rassemblement le samedi 13/04/19 à 14h devant la préfecture

Communiqué commun à de nombreuses organisation nantaises – Nantes le 11/04/19

samedi 13 avril, 14 heures

 

RASSEMBLEMENT

animé avec prises de parole

 

Nantes – devant la préfecture

 

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.

 

 Signataires nationaux : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), Amnesty international France, Association des Tunisiens en France (ATF), Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH), Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Association France Palestine solidarité (AFPS), Attac, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Droit solidarité, Emmaüs France, EuroMed Droits, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération française des motards en colère (FFMC), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération nationale des Francas, Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, France Nature Environnement (FNE), Gilets jaunes de Commercy, Greenpeace, La Cimade, La Quadrature du Net (LQDN), Le Planning familial, Les Amis de la Terre France, Les Effronté-e-s, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement national lycéen (MNL), Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN), Oxfam France, Pas sans nous !, Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC), SOS Racisme, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC) ;

Signataires locaux : Droit au logement (DaL) ; Union syndicale Solidaires ; liste en cours…

 

Communiqué national commun signé par plus de 40 organisations

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.

Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l’Homme (138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h.

Paris, le 8 avril 2019

Signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l’Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale lycéenne (UNL) ;  Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC).

Voir également le communiqué de la LdH du 4/04/19  » Un droit de manifester aux mains du pouvoir »

Rassemblement « PERSONNE A LA RUE » ce mercredi 3 avril 17 h.

Communiqué du collectif « Personne à la Rue » – Nantes le 01/04/19

Rappel pour notre rendez-vous mensuel :
Rassemblement « PERSONNE A LA RUE » avec collecte solidaire (destinée à l’Autre Cantine) devant la préfecture ce mercredi 3 avril de 17h à 19H
Le même soir une réunion se tient à la préfecture sans les associations présentes au gymnase, ni l’intersyndicale sur le sort des occupants du gymnase. Nous continuerons à demander une table ronde pour l’hébergement inconditionnel de tous.
Il faut que nous soyons très nombreux pour exprimer notre soutien aux personnes, familles, femmes, mineurs et hommes adultes tentant de survivre au gymnase.

Rassemblement du Collectif Ni Pauvre Ni Soumis – 28/03/19 – 16h30 Place Royale

Communiqué du collectif Ni pauves Ni soumis – le 27 mars 2019

A l’attention de toutes les associations de NI PAUVRE NI SOUMIS 44, du secteur du handicap et des Droits humainsLe mouvement Ni Pauvre Ni Soumis 44 appelle à une manifestation :

 » Ceci n’est pas une INFOX: les personnes en situation de handicap vivent toujours sous le seuil de pauvreté  »

        JEUDI 28 MARS 2019
Rassemblement de 16h30 à 18h30
Place Royale à Nantes 

Manifestation de Ni Pauvre Ni Soumis 44 à l’occasion des 11 ans du mouvement : les associations de NPNS 44 restent plus que jamais mobilisée sur les ressources des personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante. Il est scandaleux que leur taux de chômage soit le double de celui du reste de la population et que  50 % d’entre elles soient sous le seuil de pauvreté.

En France, 2 millions de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté.

En dépit de l’augmentation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), les mesures annoncées restent insuffisantes. Un grand nombre de bénéficiaires, notamment ceux vivant en couple, restent exclus de cette augmentation. En effet, il est plus que temps de supprimer la prise en compte des ressources du conjoint dans le calcul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) pour permettre une réelle indépendance de chaque personne ! Parallèlement, les titulaires de pensions d’invalidité sont pénalisés par la revalorisation inférieure à l’inflation et les personnes les plus sévèrement handicapées voient la suppression de leur complément de ressources.

Les personnes en situation de handicap ne doivent pas faire les frais d’une politique injuste !
Comptant sur vous pour venir le 28 mars!

Ni Pauvre Ni Soumis 44

02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45