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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Communiqué : Une interpellation disproportionnée

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 1er août 2024

Une interpellation disproportionnée

Dans le cadre des Jeux Olympiques, un match de football entre Israël et le Japon avait lieu à Nantes au stade de La Beaujoire ce mardi 30 juillet en soirée à 21 heures.

L’association France Palestine Solidarité a voulu, à cette occasion, tenir une initiative de protestation sur ce que subissent les Palestiniens à Gaza. L’association n’a pas protesté dans le périmètre du stade qui fait l’objet d’un arrêté d’interdiction de manifestations. Elle s’est exprimée le matin vers 9 heures à La Chapelle-sur-Erdre, sur le pont de la rue du Château d’Eau qui enjambe l’autoroute A11. En choisissant ce lieu sur une commune qui entretient des liens de coopération avec le camp de réfugiés de Jénine, les militants ignoraient que cet espace faisait également l’objet d’un arrêté d’interdiction de manifester. Seulement trois personnes ont déployé, de manière pacifique, une banderole et des drapeaux. Aucune organisation n’ayant jamais connu une interdiction de manifestations dans une commune de la Métropole en dehors de Nantes, ces personnes ont expliqué que, sans le savoir, elles se sont trouvées dans une des rues formant le périmètre d’un autre arrêté d’interdiction de manifestations du fait de l’ouverture d’un « Club 2024 sur le site du CREPS » installé sur la commune de La Chapelle-sur-Erdre ; la préfecture considère, selon l’arrêté, « un risque élevé de troubles graves à l’ordre public dans les secteurs concernés par les Jeux Olympiques, que dans ces circonstances seule une interdiction de manifestations est de nature à [les] prévenir et que ces rassemblements sont susceptibles d’attirer plusieurs centaines de personnes et qu’il ne paraît pas possible de garantir l’absence de débordements».

Le rassemblement était formé de trois personnes, âgées respectivement de 69, 79 et 81 ans, qui ont été embarquées par un impressionnant dispositif policier, composé de quatre véhicules de gendarmerie, au poste de police où elles sont restées toute la matinée, avec audition libre et prise de photos de type anthropométrique. Leur banderole et drapeaux étaient saisis. Il leur a été signifié que les organisateurs de manifestation dans ce périmètre encourent 6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende, alors que les participants à un rassemblement interdit encourent une contravention de 135 euros.

L’interpellation de ces personnes est disproportionnée. Tout indique en effet qu’elles n’avaient pas l’intention d’enfreindre un arrêté d’interdiction de manifestation et que l’action de protestation ne présentait pas de « risque élevé de troubles graves à l’ordre public ».
Les conditions et la forme de cette interpellation forment une atteinte à la liberté d’expression et montrent, une nouvelle fois, une criminalisation de l’action militante.
L’abandon des poursuites de ces personnes serait légitime ; nous le demandons.

Mobilisation 18 juillet : gagner un changement démocratique et social – Rassemblement Nantes 18h

La mise en œuvre d’une politique sociale, écologique, féministe et antiraciste est la seule porte de sortie de la crise politique actuelle. Faisons entendre cette exigence le 18 juillet partout en France !

Appel à l’initiative de la LDH, d’Attac et la CGT. Mobilisations le 18 juillet, à partir de 12h place de la République à Paris et partout en France : lire l’appel sur https://urlr.me/QXj7r

À Nantes, rendez-vous jeudi 18 juillet à 18h devant la préfecture à l’occasion de la rentrée parlementaire, à l’appel d’une intersyndicale !

Publication du rapport de l’ONL : Exercice du maintien de l’ordre et respect des droits lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023 à Nantes

Nous partageons ce communiqué de l’Observatoire nantais des libertés – ONL – dont la LDH est partie prenante.

Observatoire Nantais des Libertés

COMMUNIQUÉ

Le 5 juillet 2024

Les manifestations contre le projet de réforme des retraites du début de l’année 2023 ont été l’occasion à Nantes d’une escalade de la violence.

L’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) demande une pacification du maintien de l’ordre et un respect des droits de manifestants.

L’ONL, composé d’une douzaine d’associations, publie un rapport intitulé « Exercice du maintien de l’ordre et respect des droits lors des manifestations contre le projet de réforme des retraites qui ont eu lieu à Nantes de janvier à juin 2023 » : https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2024/07/2024_07_04_Rapport_ONL_manifs_retraite_2023.pdf

Ce rapport a été élaboré à partir des observations menées par les observatrices et observateurs présent·e·s à 18 manifestations, des articles de presse et des témoignages. Il relate les faits, propose une analyse et formule des recommandations.

Vous trouverez ci-dessous les conclusions de ce rapport et un résumé des recommandations qu’il formule.

L’ONL constate que les manifestations contre le projet de réforme des retraites du début de l’année 2023 ont été l’occasion à Nantes d’une escalade de la violence.

De nombreuses interventions des forces de police ont été inadaptées et disproportionnées. Elles ont été accompagnées d’un usage massif d’armes, grenades et Lanceurs de Balle de Défense (LBD) – notamment l’utilisation intense de gaz lacrymogène. Elles ont favorisé une logique d’affrontement dont l’ensemble des manifestant·e·s ont été victimes et ont nuit à l’expression des idées pour les manifestant·e·s pacifiques.

Ces interventions, caractérisées par leur violence ont été couplées avec une multiplication des contrôles, des interpellations et gardes à vue et ont donné à voir une logique d’intimidation, de représailles et in fine de « criminalisation » des manifestant·e·s.

Elles ont eu un double effet de découragement de manifester d’un côté et de radicalisation des positions de l’autre.

Par ailleurs, les victimes de violences policières ont été souvent démobilisées de faire valoir leurs droits.

Personne ne conteste que des atteintes aux biens ou des violences à l’égard des forces de police ont été commises. Mais on ne peut pas placer sur le même plan les violences policières et les violences de manifestant·e·s. Si des personnes commettent des atteintes aux biens et aux forces de police, il s’agit d’une infraction pénale individuelle. Le pouvoir régalien d’utilisation de la force appartenant à l’État, si le recours à cette force n’est pas nécessaire et proportionnée, il s’agit le plus souvent d’une responsabilité collective des forces de police car celles-ci répondent à des ordres, même si parfois la responsabilité individuelle d’un·e policier·e peut être mise en cause.

En donnant le sentiment qu’elle traite les manifestant·e·s comme des adversaires et non comme des personnes à protéger, la police crée les conditions de son propre rejet par la population. De plus, la logique de la confrontation alimente un engrenage durable d’affrontement entre deux « camps », source de nouvelles tensions et violences à l’avenir. C’est pourquoi, à l’opposé d’une logique d’escalade, les forces de police doivent s’engager dans un mouvement de désescalade indispensable pour le maintien de l’ordre lui-même. Des pays en Europe travaillent sur cette question de la désescalade ; la France doit mener cette réflexion.

La stratégie locale du maintien de l’ordre appliquée lors des manifestations contre la réforme des retraites illustre ce que les chercheurs ont appelé l’abandon du maintien de l’ordre à distance (dite «  à la française ») pour un maintien de l’ordre privilégiant l’intervention violente destinée à neutraliser les « groupuscules violents » selon la terminologie employée par les pouvoirs publics.

Les affrontements ont ainsi eu des conséquences négatives sur les manifestations et ont pu faire passer au second plan, voire disqualifier, les demandes formulées par les manifestant·e·s. En ce sens, « le droit d’expression collective des idées et des opinions » qui caractérise l’exercice effectif du droit de manifester en a été atteint.

L’ONL constate que ses conclusions recoupent les analyses de la Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, des experts des Nations Unies et de la Défenseure des droits en France.

L’ONL recommande de :

Pacifier le maintien de l’ordre
   • présence discrète et non provocatrice des forces de police ;
   • interdiction de l’usage des armes dangereuses ; 
   • cessation des pratiques agressives des unités mobiles ;
   • respect du droit et des règles de déontologie ;
   • pratique effective d’une médiation entre forces de police et manifestant·e·s ;
    
Permettre le respect des droits des manifestant·e·s et leur effectivité
   • respect des droits des manifestant·e·s et des personnes mises en cause ;
   • garantie de l’accès aux droits des victimes et la sanction des auteur·e·s pour les violences commises par les agent·e·s des forces de police. 

L’Observatoire nantais des libertés : Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

ONL@rezocitoyen.net

Réveillons la résistance – 3 juillet 2024 à Châteaubriant

Le collectif nantais d’associations et syndicats qui agit depuis le 9 juin pour battre l’extrême droite dans les urnes dont est partie prenante la LDH invite à participer à la marche ce mercredi 3 juillet à Châteaubriant “Réveillons la résistance ! L’extrême droite on a déjà essayé, on sait où ça mène” à l’initiative du Comité Réveillons la résistance. Voir appel à télécharger ici.

RDV le 3 juillet à 14h30 place Charles de Gaulle et à 15h à la Carrière des Fusillés pour faire honneur à la mémoire de la résistance et s’engager ensemble à continuer de lutter contre l’extrême droite après les élections.

Tract inter-associations : « Dans quel pays voulons-nous vivre ? Il faut aller voter le 30 juin »

Ce tract a été élaboré et diffusé par le collectif inter-associations : « Dans quel pays voulons-nous vivre ? Imaginons et construisons un avenir solidaire. Il faut aller voter dimanche 30 juin et le 7 juillet car nous sommes contre la société que nous propose l’extrême droite… »

Chronique Jet FM de juin 2024 : Battre l’extrême-droite

Chronique jetFM de juin : Battre l’extrême droite

https://urlr.me/xTRpP

L’extrême-droite Française a marqué les élections Européennes. Dans la foulée, le président français a prononcé la dissolution de l’assemblée. Depuis, en France, se rassemblent toutes les voix opposées à cette régression annoncée, toutes s’organisent et convergent pour construire un avenir empreint d’égalité, de fraternité et de liberté pour tous et toutes. Voici celle de la LDH.

Bonne écoute !

« Personne à la rue ! » – Appel rassemblement jeudi 27 juin à partir 17h30 : pas de vacances pour la misère !

La LDH Nantes et pays nantais partie prenante du Collectif « Personne à la rue ! » appelle à ce rassemblement jeudi 27 juin à partir de 17h30 devant la préfecture : Pas de vacances pour la misère !

 Appel à rassemblement : pas de vacances, pas de trêve, pas de dissolution pour la misère !

Nous, collectifs, associations et syndicats de l’Inter-collectif « Personne à la rue ! » alertons une nouvelle fois sur la situation des personnes en situation de précarité à Nantes, à quelques jours de l’été.

Bientôt les vacances, le départ des bénévoles et la fermeture des structures de soutien aux sans-abris. Les plus précaires, hommes, femmes et enfants, restent sur le carreau, alors que partout des locaux, publics comme privés, restent vides sans raison depuis des années.

Aujourd’hui, la Préfecture refuse toujours d’ouvrir des locaux inoccupés, préférant confiner les mal-logés et les sans-abris dans une galère sans issue.

L’Inter-collectif « Personne à la rue ! » organise donc un ramdam pré-vacances !

Au programme : COLLECTE alimentaire / vestimentaire / produits d’hygiène / tentes / chaussures… Re-DISTRIBUTION sur place en direct comme on a pris l’habitude ! Présentation de nos collectifs et associations et appel à bénévoles.

Tout ça sur fond de fanfare, musique, déambulation et du repas distribué par l’Autre Cantine à 19h.

Nous avons conscience que la société actuelle est vacillante et qu’elle peut basculer dans quelques semaines vers une conjoncture défavorable aux plus précaires d’entre nous.

Nous resterons combatifs, quelque soit le résultat des élections, pour défendre les droits des plus précaires, des sans abris et mal logés. Mais la situation est grave.

Il nous semble donc que, face aux différentes propositions d’avenir, soutenir une politique qui nous permettra un échange, des avancées, la sécurité des personnes dont nous nous pré-occupons et que nous soutenons, est vital !

Le Jeudi 27 juin à partir de 17h30, devant la Préfecture de Nantes, joignez-vous à l’Inter-collectif « Personne à la Rue ! ».

Vous retrouverez notre évènement Facebook ici Pas de vacances pour la misère !

En espérant vous voir nombreux à ce rendez-vous pour développer de vive voix nos préoccupations.

Pour rappel, une grande collecte est organisée avec redistribution sur place :

– vêtement / chaussures (surtout pour homme !)

– produits d’hygiène

– alimentation

– tente

Le Collectif « Personne à la rue ! »

Journée mondiale des réfugiés – Jeudi 20 juin – place du Bouffay à partir de 17h30

Tous les ans, le 20 juin, la Journée mondiale des réfugiés est l’occasion de saluer la force et le courage de celles et ceux qui ont été forcés de fuir leur pays d’origine pour échapper aux conflits ou à la persécution. Cette année, le thème choisi pour célébrer la Journée 2024 est « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées ». Aujourd’hui plus que jamais, les demandeurs d’asile et les réfugiés ont besoin de notre solidarité.

A cette occasion, la LDH soutient les manifestations initiées à Nantes par Amnesty International ce jeudi 20 juin :

– de 17h à 19h30, place du Bouffay, village associatif où la LDH tiendra un un stand

– à 20h30, à la Médiathèque Jacques Demy, film documentaire « Afghanes » (réalisé par Solène Chalvon-Fioriti – 1h15) – Débat et témoignages

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