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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Prochain cercle de silence – Mardi 28 août 2018 de 18h30 à 19h30 – Place Royale

Communiqué du collectif des Cercles de Silence nantais dont la LdH est membre – Nantes le 26 août 2018
Vous êtes cordialement invité-e-s au prochain Cercle de silence mardi 28 août 2018 de 18h30 à 19h30, place Royale à Nantes.
Dans les cercles de silence, des hommes et des femmes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.
La participation, même un court instant, est la bienvenue pour soutenir cette action de défense des libertés.
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » art. 3 DUDH.
http://cercledesilencenantes.unblog.fr
https://www.facebook.com/cercledesilence.nantes/
Les Cercles de silence nantais ont lieu le dernier mardi de chaque mois de 18h30 à 19h30 Place Royale (ou Place Graslin durant le marché de Noël fin novembre).
La section LDH de Nantes et du pays nantais participe à cette action.

Expulsion des exilés du square Daviais – Appel urgent aux pouvoirs publics

Appel à l’initiative du collectif pour la création de maisons d’accueil pour toutes et tous, Nantes le 20 juillet 2018

Le tribunal administratif a prononcé l’expulsion du square Daviais.

L’état a annoncé la prise en charge des plus fragiles.

Il est probable que 300 personnes vont rester à la rue.

Mme le Maire de Nantes a déclaré :
« A Nantes, nous sommes profondément attachés à nos valeurs d’humanisme. A Nantes, nous considérons que l’accueil des personnes migrantes doit être digne et organisé. C’est donc avec le souci de la responsabilité et de l’humanité que nous nous mobilisons et que nous continuerons à nous  mobiliser chaque jour aux côtés de celles et ceux qui cherchent des solutions. En ce jour de 14 juillet, quand on dit « Liberté, Égalité, Fraternité », c’est bien. Quand on le traduit dans les faits, c’est mieux « .

Les signataires de cet appel demandent qu’un traitement humain soit garanti à tous. Ils s’adressent aux pouvoirs publics :

  • à l’État, pour que les plus fragiles soient relogés et suivis au plan médical et social,
  • à l’État, pour que le transfert (au lieu d’une expulsion) soit fait dans le respect des personnes et de leurs biens
  • à la Ville, la Région et l’État pour qu’ils confrontent leur parc immobilier vacant et s’accordent pour ouvrir un lieu d’hébergement pour tous le temps de trouver des solutions durables pour chacun des migrants :
  • à la Région en particulier, pour qu’elle signe un bail précaire de mise à disposition des locaux vacants et sans affectation de l’ancien lycée Vial, solution bien adaptée aux besoins et repérée par les associations d’accueil des migrants
  • à la Ville si la Région refuse cette solution, d’assurer une mise à l’abri temporaire pour que personne ne reste à la rue. Nous savons que la Ville dispose de suffisamment de bâtiments pour répondre à cette demande.
  • à la Ville pour qu’elle ouvre un dialogue avec les bénévoles qui assurent une assistance et une distribution alimentaire sur le square depuis l’installation des premières tentes, dialogue souhaité par tous et constamment demandé depuis le début de cette crise humanitaire.

Appel lancé à l’initiative du collectif pour la création de maisons d’accueil pour toutes et tous : AC, ANADE, ASAMLA, ATD Quart Monde, CIMADE, CSF, DAL, EMMAUS, GASPROM, GREF, L’Autre Cantine, LDH, LOGIS SAINT JEAN, MRAP, RESF, collectif Urgence Jeunes 44, collectif des sans papier de Nantes et collectif soutien migrants Nantes, et l’intersyndicale 44

Demandeurs d’asile, la loi n’est pas respectée à Nantes! Le collectif UCIJ (Unis Contre Une Immigration Jetable) saisit le défenseur des droits!

Communiqué du Collectif Unis Contre Une Immigration Jetable, Nantes le 18 juillet 2018

En effet, du fait de multiples dysfonctionnements des administrations de l’État en région et de leurs prestataires, les associations d’aide aux demandeurs d’asile, constatent que les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes demandant la protection de la France, (garanties par le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile1/10 CESEDA) ne sont pas pas remplies et conduisent les personnes à vivre dans des conditions indignes et dégradantes.

Vous pouvez lire le texte de la saisine du défenseur des droits Lettre_au_ défenseur_des_droits_juil_2018

Mort d’un homme de 22 ans à Nantes : des modes d’intervention de la police en question

Communiqué de presse de la section Nantes et pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme le 9 juillet 2018

Mardi 3 juillet au soir, dans le quartier du Breil-Malville, à Nantes, Aboubakar Fofana, 22 ans a été tué par un policier d’une balle dans la carotide lors d’un contrôle de véhicule effectué par six CRS. Depuis, la colère des jeunes a éclaté, des équipements publics, des commerces et des voitures ont été incendiés dans plusieurs quartiers de l’agglomération. Une marche blanche a permis aux habitants de rendre hommage dans le calme, au jeune Aboubakar et à sa famille ; la section de Nantes et du pays nantais de la LdH s’y est associée. Cet événement revêt un caractère exceptionnel, comparable à celui qui avait mis le feu aux quartiers dits « difficiles » en 2005.

Comme trop souvent en pareil cas, les premières déclarations des autorités ont mis en avant la présomption de délinquance pour la victime et la possible légitime défense pour le policier, attisant ainsi la colère des proches, persuadés qu’il s’agissait d’une bavure policière. Une enquête a été confiée à l’IGPN, mais, si les circonstances précises restent à établir, lors de sa garde à vue le policier est revenu sur ses premières affirmations pour déclarer avoir tiré par accident. Il a été mis en examen et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Cet événement éclaire de façon tragique une situation qui tend à être ordinairement occultée, celle des rapports conflictuels entre la police et la population, en particulier les jeunes des quartiers populaires. Comme l’a exprimé dans la presse une mère de famille du quartier, la multiplication des contrôles d’identité est l’un des facteurs de cette tension : « ce n’est pas normal que les jeunes se fassent contrôler comme des chiens, mon fils subit ça régulièrement.. ». Ces contrôles, dont de nombreuses enquêtes ont pu établir qu’ils étaient souvent « au facies », est l’un des éléments de cet affrontement permanent qui signe la faillite d’un mode d’intervention policière, souvent plaqué de l’extérieur (les CRS qui sont intervenus faisaient partie d’une compagnie de Bergerac, tout le contraire d’une police de proximité). Par ailleurs, il est difficile de ne pas mettre en rapport ce tir mortel avec le constat de la hausse de 54 % entre 2016 et 2017 de l’usage des armes à feu par les policiers, constat réalisé par l’IGPN dans un rapport paru le 26 juin.

Nul doute qu’il faille relier ces tensions à la situation de nombreux jeunes, fortement touchés par le chômage, notamment du fait des discriminations à l’embauche. Ces jeunes tendent à rester enfermés dans leur quartier et se trouvent pris dans des processus de mise à l’écart qui se traduisent par un « repli sur soi ». Les dégradations qui ont essentiellement touché les équipements des quartiers où ils vivent et portent préjudice à tous les habitants sont pour partie l’expression de leur rejet d’un système qui les exclut.

La Ligue des droits de l’Homme demande que l’enquête judiciaire fasse au plus vite toute la lumière sur ce qui s’est passé, détermine les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de cet homme et, s’il y a lieu, conduise à des poursuites. Elle appelle à l’écoute et à l’apaisement. Elle appelle à ne pas banaliser un tel événement au prétexte de la lutte contre la délinquance mais à réorienter et adapter les modes d‘intervention de la police. Elle appelle enfin à des politiques ambitieuses de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits.

Obtenir transparence et vérité

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés, Nantes, le 6 juillet 2018

Lors ‘un contrôle, un CRS a tiré et tué un jeune homme de 22 ans le mardi 3 juillet au soir dans le quartier de Breil-Malville.

Le procureur a promis une « enquête approfondie » sur cette « affaire particulièrement grave ». Il est demandé que la justice fasse la transparence. L’Observatoire nantais des libertés n’en attend pas moins. Il entend qu’effectivement l’enquête judiciaire fasse au plus vite toute la lumière sur ce qui s’est passé, détermine les circonstances qui ont conduit à la mort de cet homme et, s’il y a lieu, conduise à des poursuites.

Ce tragique événement pose la question du respect de l’égalité sociale et des droits dans tous les territoires de la République. Elle doit être au centre des réflexions à conduire.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, ATTAC, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

Les Sorinières – Lettre ouverte à Madame la Maire

 

 

 

Nantes le 28 juin 2018

 

Madame la Maire des Sorinières

Vous avez appelé les habitants des Sorinières à se rassembler le jeudi 21 juin dernier devant la mairie pour exprimer leur mécontentement à la préfète sur les occupations de terrains par des caravanes de «gens du voyage » dans votre commune et réclamer l’aide de la police nationale afin de les évacuer.

Vous avez dit : « Plusieurs communes de Nantes Métropole ne respectent pas leurs obligations en matière d’aire d’accueil des gens, ce qui n’est pas notre cas… ». Pour autant, vous n’aviez nul besoin de solliciter vos administrés pour demander à ce que des solutions soient trouvées pour permettre un accueil des gens du voyage dans des conditions respectant la légalité. En effet, vous pouvez faire valoir votre point de vue dans le cadre des instances politiques locales auxquelles vous participez : la commune des Sorinières fait parte intégrante de Nantes Métropole qui a la responsabilité de la mise en œuvre de la politique d’accueil et d’habitat des gens du voyage sur son territoire, dans le cadre du Schéma Départemental pour l’accueil et l’habitat des gens du voyage (SDAHGV) dont la préfecture assure le pilotage.

En l’occurrence, le recours à un rassemblement organisé par vos soins, présenté comme moyen de pression, a surtout été l’occasion pour ceux qui ont répondu à votre appel d’exprimer leur rejet de la présence de « ces gens du voyage » dont on sait qu’ils sont régulièrement l’objet de racisme et victimes de discrimination. Votre responsabilité est de favoriser le vivre ensemble et l’égalité de tous devant la loi et non de flatter les tendances à penser que « ces gens-là » bénéficient de privilèges, ce qui est loin d’être le cas.

Ce rassemblement participe d’une tendance populiste à favoriser le rejet de l’autre au détriment d’une solution raisonnée et négociée des problèmes. Il est, à notre connaissance, une première de ce type organisé sur Nantes Métropole, voire sur le département et constitue pour nous un exemple à ne pas suivre.

Nous vous exhortons, Madame la Maire à renoncer à ce type de moyen de vous faire entendre, peu digne des valeurs que vous défendez.

Vous comprendrez qu’au regard de la portée de cette question, nous rendions publique cette lettre.

La présidente de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme

Stop au discours qui veut opposer les résidents de notre pays

Communiqué de la section Nantes et pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme, le 22 juin 2018

La loi de notre pays dit que « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence » (art. L345-2-2 du code de l’action sociale et des familles). Au delà de la loi, il est un principe de droit : toute personne humaine a droit à un toit.

Or, dans un communiqué (Ouest France – Loire-Atlantique – 22 juin), le Rassemblement National (RN), nouveau nom du Front National, veut faire croire que le « financement [des hébergements] des migrants […] met en péril nos finances ». C’est faux comme le démontre encore une fois une étude publiée le 20 juin sur l’effet positif des migrations sur l’économie. Le discours du RN est destiné à diviser les résidents de notre pays. Ce discours mène à la haine de l’Autre.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) affirme qu’il appartient à l’État de rendre effectif pour toutes les personnes présentes dans notre pays le droit à un hébergement d’urgence digne, à l’alimentation, à la santé et à l’éducation.

La LDH appelle les citoyennes et les citoyens à agir pour l’égalité d’accès aux droits pour toutes et tous.

 

Prochain Cercle de Silence, mardi 26 juin 2018 de 18h30 à 19h30, place Royale

Communiqué des Cercles de Silence, le 21 juin 2018

Vous êtes cordialement invité-e-s au prochain Cercle de silence mardi 26 juin 2018 de 18h30 à 19h30,  place Royale à Nantes.

Dans les cercles de silence, des hommes et des femmes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation. La participation, même un court instant, est la bienvenue pour soutenir cette action de défense des libertés.

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » art. 3 DUDH.

http://cercledesilencenantes.unblog.fr

https://www.facebook.com/cercledesilence.nantes/

Les Cercles de silence nantais ont lieu le dernier mardi de chaque mois de 18h30 à 19h30 Place Royale (ou Place Graslin durant le marché de Noël fin novembre).

La section LDH de Nantes et du pays nantais participe à cette action.

Soirée Dulcie September – le 13 juin 2018 à 18h45 – Cinéma Le Katorza

Mustapha Boutadjine, Portrait de Dulcie September, Graphisme – Collage, Paris 2004

Il y a 30 ans, le 29 mars 1988, Dulcie SEPTEMBER

était assassinée à Paris.

Militante anti-apartheid,elle était la représentante officielle pour la France, la Suisse et le Luxembourg, de L’A.N.C. (Congrès National Africain), alors principale organisation d’opposition au régime sud-africain de l’apartheid.

Cet assassinat politique reste non élucidé.

La Ligue des droits de l’Homme de Nantes et du pays nantais organise une

Soirée Dulcie SEPTEMBER,

le 13 Juin 2018, 18h45 – Cinéma Le Katorza. Nantes.

  • Court métrage:  Qui se souvient de Dulcie September ?  – Conception de Paskal Cholet-Roux et réalisation de François Gauducheau. En présence du réalisateur .
  • Interventions de :
    • Jacqueline Dérens, La France et le régime de l’apartheid : une relation trouble.
    • Bachir Ben Barka, Assassinats politiques en France et raison d’État(s)
  • Échanges, débats avec la salle.

Les intervenants :

Bachir Ben Barka,

Fils de Mehdi Ben Barka, enseignant retraité de l’université de Franche-Comté, Président de l’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, co-Président de Mémoire, Vérité, Justice sur les assassinats politiques en France, mem au TGI de Paris pour enlèvement, séquestration et assassinat.

Jacqueline Dérens,

Militante anti-apartheid, traductrice et auteure. Elle a écrit L’Année Mandela ; Nous avons combattu l’apartheid , Ed. Non-Lieu, Paris 2006 ; elle a contribué à l’ouvrage collectif The Road to Democracy in South Africa , publié par Unisa en Afrique du Sud ; elle a écrit la biographie de Dulcie September, Dulcie September, une vie pour la liberté, Paris 2013. Traductrice, elle a recueilli les témoignages des veuves des mineurs tués à Marikana, publiés dans Les Voix des Veuves de Marikana , éd. Clara Magazine, Paris. Elle a été secrétaire générale de Rencontre Nationale Contre l’Apartheid de 1986 à 1994 ; fondatrice de Rencontre nationale avec le Peuple d’Afrique du Sud en 1994. Elle contribue à diverses revues.

 

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