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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Mercredi 2 novembre : tous avec Yvette et Antoine Elfrich devant la mairie des Sorinières !

Communiqué de presse ADGVC 44 / LDH / MRAP / Services régionaux itinérants / ANGVC / FNASAT / Droit au logement / Collectif droit à la santé / Confédération syndicale des familles – le 31/10/16 –

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Montreuil-Bellay, samedi 29 octobre 2016. Rencontre entre Nelly Debart (présidente de l’ANGVC) et François Hollande. (Crédit photo : Marc Béziat)

La reconnaissance vient du plus haut sommet de l’Etat. Samedi 29 octobre 2016, François Hollande était à Montreuil-Bellay (49) pour admettre officiellement la responsabilité de la France dans l’internement de milliers de Tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale. Un long combat de mémoire, loin d’être terminé. Un combat qui touche directement Yvette et Antoine Elfrich. Fusillés dans les années 40, les parents d’Antoine l’ont laissé, lui et ses trois frères, seuls. Des enfants qui auraient dû être reconnus « pupilles de la Nation ». Ce qui n’a jamais été le cas. Alors même que François Hollande a souhaité, le samedi 29 octobre 2016, lors de sa visite au mémorial de Montreuil-Bellay, que « les gens du voyage soient [reconnus comme] des citoyens comme les autres, des Français et des Françaises à part entière ».

6 600 € d’astreinte à payer

Aujourd’hui malade, retraité et propriétaire de son terrain, Antoine se voit sommé de quitter sont mobile-homme avec son épouse Yvette, sous astreinte de 200 € par jour. Depuis le 29 septembre, date d’enclenchement de la peine, les époux Elfrich doivent donc payer 6 600 € à la mairie des Sorinières !

Depuis le départ de cette « affaire », le couple et ses soutiens invoquent des arguments sanitaires. Et demanderont, ce mercredi, à Christian Couturier et quatre de ses adjoints, la levée de cette sanction financière ainsi que la possibilité d’envisager, dans le cadre de la révision du Plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm), la requalification de la parcelle pour la rendre, non pas constructible, mais « urbanisable ».

Une pratique du « vivre-ensemble encadré » non seulement humainement souhaitable mais légalement possible !

Sur cette question, un arrêté métropolitain a récemment été voté à l’unanimité par les élus. Il permet, à chaque commune qui en fait la demande, la mise à disposition d’agents par le service pour l’égalité de Nantes métropole, pour établir un diagnostic en matière d’habitation.

Cela, dans la droite ligne de l’actuel document-cadre de la métropole nantaise, intitulé « Une métropole pour le plus grand nombre », et qui fixe comme son premier objectif « que l’agglomération nantaise doit être encore plus accueillante pour les familles et les ménages à revenus modestes ».

POUR TOUTES CES RAISONS, SOYONS NOMBREUX EN SOUTIEN A YVETTE ET ANTOINE, MERCERDI 2 NOVEMBRE, A PARTIR DE 17H, DEVANT LA MAIRIE DES SORINIERES !

Stop aux accord de libre-échange ( TAFTA et CETA) !

Communiqué de presse du collectif STOP-TAFTA 44

MOBILISONS-NOUS LE  15 OCTOBRE

 » Moins médiatisé que le TAFTA, l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les USA, le CETA ( accord UE-Canada) est sur le point d’être définitivement signé au nom des 28 membres de l’UE.

Les déclarations de l’Allemagne puis de la France qui assuraient que les négociations sur le TAFTA étaient au point mort, sont clairement une stratégie pour mieux adopter le CETA, qui n’est qu’un « clone » du TAFTA, et qui doit être ratifié par le Conseil des ministres européens le 18 Octobre.

En réalité, les négociations TAFTA ne sont pas arrêtées mais marquent seulement une pause, certainement en attendant la fin des échéances électorales, des 2 côtés de l’Atlantique
TAFTA et CETA, qui sont des frères jumeaux, constituent de nouvelles armes offertes par les Etats aux multinationales!

Si ces accords sont ratifiés, ils seront synonymes pour toutes et tous, salarié-es, citoyen-nes du Vieux continent comme du Nouveau monde :

  • d’abaissement des normes et lois qui protègent la santé publique, le droit du travail (déjà passablement écorné), les consommateurs et l’environnement, car elles sont considérées comme des  » obstacles au commerce ». Ce sera la fin du principe de précaution.
  • d’abaissement des barrières tarifaires agricoles, ce qui au final imposera le modèle agricole américain (qui autorise les OGM, les intrants chimiques, hormones, etc.) remettant en cause la souveraineté alimentaire.
  • de remise en cause des services publics : par le biais des tribunaux spéciaux créés suite à ces accords, les multinationales pourront attaquer les États pour des lois et réglementations protégeant la santé publique, l’environnement et le droit du travail, qui constitueraient pour ces multinationales une concurrence déloyale !

Ainsi, les intérêts lucratifs particuliers supplanteront de droit l’intérêt général. C’est encore une attaque en règle contre la démocratie!

Avec le CETA comme avec le TAFTA, il sera impossible de mettre en oeuvre une réelle politique au service de l’intérêt général, du plus grand nombre et pour répondre à la crise climatique!
Nous pouvons, nous devons empêcher leur ratification !

Le 17 septembre, plus de 300000 personnes défilaient en Allemagne contre l’adoption de ces traités de libre échange, TAFTA et CETA; à Bruxelles, ils-elles étaient plus de 15000 le 20 septembre.

Ces mobilisations font suite à celles déjà importantes qui ont eu lieu depuis le début des négociations secrètes de TAFTA en 2013. Il y a déjà 2000 collectivités qui se sont déclarées  » Hors TAFTA-CETA » en Europe!

En France, une journée nationale de mobilisation est organisée le samedi 15 octobre, par la coordination des collectifs Stop TAFTA-CETA.

Le collectif Stop-TAFTA 44, constitué d’une vingtaine d’associations, syndicats et partis, organise un rassemblement, avec distribution de tracts à la population , le Samedi 15 octobre, à 15h, à l’angle du Cours des 50 otages et de la rue de la Barillerie, contre ces accords de libre-échange, pour l’emploi, les services publics, l’environnement, la démocratie ! »

Vous trouverez ci-dessous le texte du tract qui sera distribué

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Famille Elfrich, le combat continue !

Communiqué de presse commun ADGVC 44 / LDH / MRAP / SRI / ANGVC / FNASAT / DAL / Collectif droit à la santé.Le 12/10/16

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Rendez-vous le jeudi 13 octobre 18h30, chemin des Landes, aux Sorinières, pour une soirée de soutien aux époux Elfrich. Au programme :

Concert solidaire avec Titi Robin
Prise de paroles des associations
Expression citoyenne et militante

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« Rien n’est plus urgent pour une collectivité que de prendre soin des plus fragiles. C’est comme cela qu’elle se grandit. »

Marc Prunier

« On n’expulse pas des gens malades. »

Jean-Marc Chambeaudie

« Je trouve cette situation scandaleuse et inhumaine. Il est avant tout nécessaire de préserver la bonne santé des personnes et de ne pas enfoncer celles-ci dans la précarité. »

Karine Julienne

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800 signatures. Comme ces trois messages, ce sont plus de 800 citoyens de Loire-Atlantique et de France qui ont manifesté leur émoi et leur indignation face à la situation que vivent actuellement les époux Elfrich. Face à un tel soutien, apporté grâce à la signature d’une pétition en ligne et papier, et au regard de la situation de santé d’Yvette et Antoine, qui ne cesse de se dégrader, nos huit associations ont demandé une rencontre officielle auprès de M. Christian Couturier, maire des Sorinières.

https://www.change.org/p/la-municipalit%C3%A9-des-sorini%C3%A8res-44-yvette-et-antoine-elfrich-retrait%C3%A9s-malades-et-condamn%C3%A9s-%C3%A0-quitter-leur-mobil-home

3000 € d’astreinte. Fortes de ce soutien populaire et face au montant de l’astreinte qui attendra ce jeudi 13 octobre les 3000 €, nos huit associations réaffirment « qu’un gel ou une levée totale de cette astreinte est possible. Pour raison d’urgence sanitaire ! »

Une demande qui s’appuie sur un récent arrêt de la Cour de cassation (Cass, Civ 3, 17.12.2015, F, 14-22.095) et qui réaffirme que « la vie familiale prime sur les règles d’urbanisme ».

https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000031651958

Atteinte disproportionnée. Cette même Cour de cassation explique dans son jugement que la commune peut avoir raison juridiquement  mais « que les conséquences de l’expulsion, de la démolition ou de la remise en état du terrain risquent de porter une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée et familiale et au respect du domicile (…) Ainsi, elles ne peuvent plus être ordonnées ».

Un jugement qui contredit la position de la mairie des Sorinières qui, par la voix de sa première adjointe, affirme d’abord sur France 3 qu’elle « n’a pas de solution » pour démêler cette affaire. Avant de nuancer dans Presse Océan « une possible révision de l’astreinte ».

Levée de l’astreinte. De notre côté, nous continuons d’affirmer qu’un gel ou une levée totale de l’astreinte est possible. Pour raison d’urgence sanitaire !

Une demande qui n’a pas pour objectif de créer une situation d’exception ou de « privilège » comme l’affirme la municipalité des Sorinières. Mais bien de permettre que l’état de santé d’Yvette et Antoine Elfrich ne se dégrade pas davantage. Et d’envisager sereinement un réexamen de leur situation dans le cadre de la révision du PLUm. Réexamen qui passe par un diagnostic conduit actuellement par Nantes métropole.

D’autant que, dans des situations humaines similaires, les municipalités de Couëron et de Thouaré ont déjà demandé et obtenu la levée d’une telle astreinte judiciaire.

Infos-contacts au 06 23 56 78 53

Égale dignité au regard de l’hébergement pour toutes et tous

Communiqué de presse de la Ligue des droits de l’Homme – Section de Nantes et du pays nantais et Section Saint-Nazaire

Le mardi 4 octobre en soirée, quatre coups de feu ont été tirés à St Brévin-l’Océan sur un centre de vacances qui a signé une convention avec l’Etat pour accueillir pendant quelques mois 60 réfugiés environ. La Ligue des droits de l’Homme dénonce cet acte extrêmement grave.

Des idées dangereuses pour notre avenir commun se déploient. Des discours veulent nous faire croire que la vie commune entre toutes les personnes et groupes divers ne serait plus possible. Des paroles de haine resurgissent.

Une ou des personnes en viennent à tirer sur un bâtiment d’accueil avec une arme à feu.

Nous refusons le rejet de l’autre. Les réfugiés, les migrants sont des hommes, des femmes et des enfants qui fuient leur pays pour vivre. Ils sont déplacés par les guerres, les famines ou les dérèglements climatiques. Tous les pays dont le nôtre doivent les accueillir. C’est le droit d’asile. Tous les êtres humains résidant sur notre territoire, français et étrangers, ont droit à une égale dignité au regard de l’hébergement. L’Etat doit en donner les moyens en concertation aves toutes les collectivités et personnes concernées.

Par delà, nous récusons le repli sur soi. Nous affirmons qu’aujourd’hui comme hier, il n’y pas d’autre solution que vouloir une société solidaire et ouverte sur le monde. Comme les autres peuples, le peuple français s’est enrichi de ses immigrations successives.

La Ligue des droits de l’Homme demande que le ou les auteurs de ces coups de feu soient recherchés et présentés à la justice.

La LDH invite les citoyennes, les citoyens, les résidents à agir pour vivre ensemble libres, égaux et solidaires.

Soirée d’échanges : Une Parole Juive Contre le Racisme

Communiqué de la plateforme des ONG pour la Palestine

La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine rappelle qu’elle organise une soirée d’échanges, en présence d’André Rosevègue, l’un des coordinateurs d’UNE PAROLE JUIVE CONTRE LE RACISME. Ce soir 6 octobre 2016 de 20h à 22h30 à l’Amphithéatre de la médiathèque centrale de la Ville de Nantes.

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Interdire les manifestations n’est pas une solution

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence Le 4 octobre 2016

Au cours des mobilisations contre la loi Travail, la Préfecture de Loire-Atlantique a interdit des défilés à Nantes appelés dans des réseaux sociaux, les 19 et 26 mai, 9 et 14 juin et ce 15 septembre.
A l’occasion de l’événement Climate Chance, la Préfecture a, de nouveau, interdit un défilé à Nantes appelé le 26 septembre.

Le lendemain 27 septembre, à l’occasion de la venue à Nantes du Premier ministre, le rassemblement appelé par des organisations syndicales a été empêché de se déplacer et tenu bloqué à une distance de 500m du Parc des expositions par un dispositif policier très important.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence s’est exprimé à différentes reprises pour dire qu’interdire les manifestations n’est pas une solution. Parce que l’interdiction porte le risque de décision arbitraire. Parce qu’il faut toujours craindre pour les libertés publiques et la démocratie quand on commence à interdire de manifester.

L’interdiction de manifester paraît s’instituer. Comment justifier qu’on interdise tel ou tel défilé alors que toutes les manifestations sont susceptibles de connaître, à leur marge, des violences ? Cela reviendrait à dire que tout défilé peut être interdit dès lors que l’autorité pense que des dégradations peuvent à sa marge être commises.

La Préfecture a une double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et faire respecter les libertés dont le droit de manifester. Les personnes qui veulent manifester doivent pouvoir le faire librement et en sécurité.

Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste est une liberté publique fondamentale.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés dont le droit de manifester.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Projection/Débat autours du documentaire « La Sociale » de Gilles Perret

Communiqué du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

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LA SOCIALE – DOCUMENTAIRE DE GILLES PERRET

PROJECTION-DÉBAT MARDI 11 OCTOBRE 20H45
AU CONCORDE, BD DE L’ÉGALITÉ À NANTES

Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous organise, en collaboration avec le cinéma Le Concorde, une projection-débat le mardi 11 octobre à 20h45 à Nantes autour du documentaire »La Sociale » en présence du réalisateur Gilles Perret.

Il s’agit d’un documentaire sur l’histoire de la sécurité sociale., voir la bande-annonce

A noter que la revue « Pratiques, les cahiers de la médecine utopique » sera présente, avec en particulier le dernier numéro sur la solidarité ainsi que la maison d’édition Vide-Cocagne avec une de ses dernières parution : « l’hôpital public » , BD reportage sur l’hôpital à travers le portrait de salarié-e-s du CHU de Nantes.

Le débat sera animé par Martine Leroy ( Planning Familial) et Pascal Caboret ( Syndicat de la médecine Générale ) du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous.

Prochain Cercle de Silence Mardi 27 Septembre 18h30 Place Royale

Le Comité des Cercles de Silence de Nantes, dont la LdH est membre, nous prie de rappeler que le prochain cercle de silence, manifestation destinée à protester contre l’enfermement systématique des sans-papiers dans les centres de rétention administrative en France, aura lieu Place Royale à Nantes le Mardi 27 septembre 2016 de 18h30 à 19h30.

Migrants : Nantes qui se dit « accueillante » doit passer des paroles aux actes

Communiqué de presse du collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks

A Nantes, des personnes migrantes n’ont que la rue ou les squats pour survivre. La ville qui se dit « accueillante » doit passer des paroles aux actes.

Cet été des personnes migrantes ont été à l’initiative de l’écriture et de la conception d’un projet de Centre d’accueil répondant à leurs  besoins. Avec elles, des associations qui agissent déjà sur le terrain et des citoyens solidaires ont décidé de signer un « Appel pour la création de centres d’accueil à Nantes », exprimant leur adhésion à ce projet et se déclarant  prêtes à unir leurs forces et compétences pour créer un groupe de travail multi-partenarial avec Nantes Métropole.

Ils présenteront à la presse la situation des migrants aujourd’hui à Nantes et leur appel à la Présidente de Nantes métropole pour que les élus s’engagent à répondre à cette crise.

Ils vous invitent pour la communication de l’Appel et présentation du projet,

le lundi 26 septembre à 11h

dans la salle paroissiale au squat du presbytère de St Médard de Doulon rue du Portereau, quartier du Vieux Doulon.

Le courrier de l’Appel a été envoyé après la réunion du 19 septembre à Mme Johanna Rolland et en information aux maires des communes de la métropole.

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