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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

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La liberté d’expression des idées est inaliénable

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Communiqué de presse du Comité régional Pays de la Loire de la Ligue des droits de l’Homme dont est membre la section Nantes et pays nantais – Le 4 mai 2016

La nouvelle majorité du Conseil régional a décidé de supprimer cette année la subvention accordée au centre LGBT (lesbien, gay, bi et trans) de Nantes et au cinéma Katorza pour la 13ème  édition du festival annuel Cinépride. Le Conseil régional justifie sa décision par le fait que le centre LGBT a organisé, le 27 novembre 2015, une réunion publique sur la GPA (Gestation pour autrui). Ainsi, tout se passe comme si le Conseil régional voulait décider des sujets de débats qui ont le droit d’exister et mettre à l’index l’expression libre de citoyen(ne)s. C’est en faisant pression sur les composantes de la société civile qu’il compte y parvenir. Les responsables du Conseil régional et de sa commission chargée de la culture semblent vouloir s’ériger en censeur des idées dont on peut débattre. Déjà, le Conseil régional avait supprimé sa subvention au festival de musique métal du Hellfest au motif que les organisateurs avaient refusé de déprogrammer un artiste. Pourtant la liberté de création implique naturellement à travers l’œuvre artistique une interprétation encore plus large de la liberté d’expression.

Faire vivre la liberté d’expression des idées, c’est permettre à tous les débats d’avoir lieu avec pour seule limite l’ordre public et les propos sous le coup de la loi comme le racisme par exemple. Si la pratique de la GPA est interdite en France, le débat sur celle-ci n’est aucunement interdit, ne peut pas et ne doit pas l’être. Dans une démocratie, aucun Etat, aucune collectivité territoriale ne peut s’arroger le droit de fixer le contenu des débats et de la culture.

Le Comité régional Pays de la Loire de la Ligue des droits de l’Homme s’inquiète de cette situation préjudiciable à l’exercice des libertés et demande au Conseil régional de revenir sur sa décision. Elle appelle à la vigilance sur la liberté de parole et d’expression.

Le droit de manifester doit être effectivement respecté

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence – Le 3 mai 2016

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence communiquait à la veille de la manifestation du jeudi 28 avril pour dire qu’il y serait présent – comme il l’a été aux précédentes. II a observé l’exercice des droits et libertés dont le droit de manifester, dans le contexte particulier de l’état d’urgence où la police voit ses pouvoirs renforcés.

Préfecture et police ont la double mission de protéger les personnes et les biens et de faire respecter les libertés publiques. Le droit de manifester en est une.

Personne ne nie que les manifestations sur le projet de loi travail voient une toute nouvelle amplitude des affrontements avec la police et des dégradations.

Dans ce cadre, que faut-il retenir de la manifestation du jeudi 28 avril ?

Le parcours a été annoncé dans la presse par les organisations syndicales et de jeunesse avec départ et arrivée esplanade des machines de l’île via CHU, R. Henri IV et Sully, Quai Ceineray, Cours des Cinquante Otages. L’ensemble qui composera la manifestation comptant entre dix et quinze mille manifestants est constitué en tête d’au moins un millier de personnes puis du cortège formé par les organisateurs.

A plusieurs reprises, on a assisté à la configuration suivante : gardes-mobiles ou policiers de la Brigade Anti Criminalité (BAC) présents de façon très ostensible, jets de projectiles par des manifestants, envois massifs de grenades lacrymogènes et lancers de grenades de désencerclement par la police, charges parfois et tentatives d’interpellations. Du mobilier urbain est brisé, des voitures sont abîmées dont une est incendiée.

Cours Saint-Pierre,  la BAC remonte d’un côté, les manifestants de l’autre : jets de projectiles, charge de la BAC suivie des gardes-mobiles avec un recours massif aux grenades lacrymogènes. Les jeunes manifestants éparpillés par les lacrymogènes et repoussés par les charges de police perdent un temps le parcours de la manifestation. A la suite, un cordon de police interdit l’accès à la rue Sully obligeant la manifestation à s’arrêter et les organisateurs à demander le retrait de ce cordon.

Place du Cirque, la police lance massivement des grenades lacrymogènes et intervient en coupant le cortège à plusieurs reprises Cours des Cinquante Otages mettant ainsi en danger des personnes souhaitant simplement manifester.

De nombreux manifestants ont dit ne pas comprendre certains mouvements des forces de l’ordre et s’en inquiéter. Les lycéens organisés ont signalé des propos à caractère insultant de la part de membres des forces de l’ordre à l’encontre de jeunes.

L’attitude de la police par sa présence démonstrative, ses charges en présence de manifestants paisibles a contribué à tendre des situations. Ces situations portent atteinte au droit de manifester.

L’action de la police ne doit pas avoir pour effet de dissuader les personnes qui veulent s’exprimer pacifiquement dans la rue, de participer aux manifestations.

Il convient de noter que les condamnations en comparution immédiate semblent montrer que beaucoup de personnes interpellées n’étaient pas à l’initiative des affrontements.

L’Observatoire met en garde contre les risques que font encourir pour toutes les personnes, l’escalade de la tension et des violences et l’enchaînement pression-réaction.

Le Préfet de Paris appelle les organisateurs « à être plus exigeants et plus rigoureux dans le service d’ordre ». Pour le Premier ministre, les manifestations ne sont « ni organisées, ni maîtrisées ». Des personnes à Nantes se sont exprimées dans le même sens. Non, les organisateurs ne peuvent être rendus responsables de tout ce qui se passe au cours des manifestations.

Si les organisateurs ont un rôle à jouer en la matière, l’Observatoire rappelle que la police a une mission de maintien de l’ordre public. Elle doit accomplir cette mission de service public de manière proportionnée et adaptée, en tant que force tenue aux respects des valeurs de la République.

Par ailleurs, l’Observatoire demande l’interdiction dans les manifestations de l’usage des flash-balls et lanceurs de balle de défense – comme l’avait d’ailleurs recommandé la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité -, susceptibles de blesser de manière irréversible.

Il rappelle sa fonction de recueil des faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

Notre Chronique du mois d’avril 2016 sur Jet FM

Comme promis, voici le lien avec l’enregistrement de notre chronique mensuelle d’avril 2016. Cette fois nos deux militants évoquent la situation des Roms dans l’agglomération nantaise. Retrouvez-les à l’adresse : http://urlz.fr/3tFD

Vigilance sur le droit de manifester

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence du 27 avril 2016

Comme dans tout le pays depuis le 9 mars dernier, et dans un contexte d’inquiétude des citoyen-nes pour leur avenir, des manifestations ont lieu à Nantes sur le projet de loi travail. Elles sont marquées à leur marge par des dégradations et des affrontements avec la police.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence met en garde sur les risques que font encourir, à toutes les personnes, l’escalade de la tension et l’enchaînement pression-réaction.

L’action de la préfecture et de la police ne doit pas avoir pour effet de dissuader les citoyen-nes, qui veulent s’’exprimer pacifiquement dans la rue, de participer aux manifestations. Les forces de l’ordre doivent maîtriser leurs interventions sans encourager, par leur propre violence celle que peuvent manifester certaines personnes.

Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Elle ne doit donc pas mener à une mise en danger.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence est présent dans chaque manifestation. Il le sera également lors de la manifestation de ce jeudi 28 avril. L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés dont l’application du droit de manifester et le respect par les forces de l’ordre du caractère adapté et proportionné de ses actions.

Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits :

observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais de l’état d’urgence, composé d’associations, syndicats et citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Soutien aux militant-e-s du collectif MIE qui passent au TGI pour avoir tenté de mettre à l’abri des jeunes migrants

Communiqué du Collectif MIE de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers

Soutien aux militant-e-s du collectif qui seront jugé-e-s lundi 25 avril à 14h pour avoir tenté de mettre à l’abri des jeunes que les pouvoirs publics laissent à la rue.

Le collectif de soutien aux Mineur-e-s Isolé-e-s Étranger-e-s souhaite témoigner de son total soutien aux militant-e-s du collectif qui passeront devant la justice le lundi 25 avril à 14h et appelle à un rassemblement en solidarité.

Le collectif dénonce le cynisme des pouvoirs publics de laisser comparaître des nantaises et nantais qui ont tenté de mettre à l’abri des mineurs que le conseil départemental laisse à la rue. En effet, ces militant-e-s ont tenté de réquisitionner un bâtiment public, vide depuis des années et pourtant toujours fonctionnel, pour abriter des jeunes exilé-e-s à la rue, que le conseil départemental devrait prendre en charge dans le cadre de sa mission de protection de l’enfance. Malgré les condamnations du conseil départemental par le tribunal administratif, les élu-e-s continuent leur politique excluante et ce sont celles et ceux qui tentent de mettre ces jeunes à l’abri qui se retrouvent inquiété-e-s par la Justice.

Ce procès est une fois de plus la preuve que le conseil départemental peut se soustraire aux décisions de justice tandis que les militant-e-s sont criminalisé-e-s pour leur solidarité.

Les délinquant-e-s sont celles et ceux, sous couvert d’un mandat, qui nient la solidarité nécessaire pour les populations en exil et notamment les mineur-e-s.

Lundi 25 avril 2016, à 14h soyons nombreu-ses-x devant le tribunal de grande instance de Nantes en solidarité avec les membres du collectif inquiétés et pour montrer notre détermination à mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour que les droits des MIE et des exilé-e-s, deviennent effectif.

Défendons nos libertés

Communiqué du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence

Le 5 avril, le Sénat procédera au vote sur le projet de loi « Urvoas » après des débats expédiés.

Mobilisés depuis plusieurs mois contre l’état d’urgence et les dérives sécuritaires, plus de 150 organisations, rassemblées, au plan national, dans les Collectifs « Nous ne céderons pas » et Stop état d’urgence » appellent à la mobilisation devant le Sénat le mardi 5 avril de 13 heures à 15 heures, pour porter les revendications suivantes :

  • NON À L’ETAT D’EXCEPTION PERMANENT
  • REJET DU PROJET DE LOI URVOAS
  • LEVEE DE L’ETAT D’URGENCE

Après l’obtention de l’abandon de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, poursuivons notre mobilisation contre l’état d’urgence et contre le projet de loi « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale ».

S’il est voté, ce texte donnera au ministre de l’intérieur et à la police des pouvoirs directement inspirés de l’état d’urgence (assignations à résidence, retenue administrative de 4 heures) mais aussi des pouvoirs exorbitants de fouilles dans l’espace public et de surveillance (poses de micros, IMSI catcher, captation de données informatiques archivées…) avec des garanties affaiblies.

La fuite en avant sécuritaire est massive : en modifiant le droit sur la légitime défense, le texte du Sénat élargit dangereusement les conditions dans lesquelles les policiers ont le droit de tirer. Le gouvernement cède au populisme pénal en reprenant à son compte la « perpétuité réelle », marotte de  la droite décomplexée.

Nos collectifs ne peuvent accepter que ces mesures soient votées sans réaction !

  • REFUSONS LA BANALISATION SECURITAIRE !
  • NON À L’ETAT D’URGENCE !
  • NON À L’ETAT D’URGENCE PERMANENT DE LA LOI URVOAS !

Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence

composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), Attac, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Confédération Générale du Travail (Cgt), Droit au logement (Dal), Fédération Syndicale Unitaire (Fsu), France Palestine Solidarité (Afps), Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques (Fal), Ligue des droits de l’Homme (Ldh), Maison des Citoyens du Monde (Mcm), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (Mnle), Syndicat de la Médecine Générale (Smg), Syndicat des Avocats de France (Saf), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, …

avec le soutien de : Association « Place au Peuple-Front de Gauche », Bouguenais Agir Solidaire, Ensemble, Europe Écologie Les Verts, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Rezé à gauche toute…

DOULON : MENACE D’EXPULSION POUR LES MIGRANTS

Communique de l’UCIJ – Uni(e)s contre l’immigration jetable

L’accord de méthode entrepris entre la préfecture, la mairie, l’évêché et les habitants du presbytère de Doulon en juillet 2015, se révèle un marché de dupes.
Déjà l’aide alimentaire a été arrêtée par le secours catholique le 16 mars. Or la préfecture n’a pas été capable à cette date de fournir les quelques solutions qu’elle prétendait avoir à proposer.
Le chantage se poursuit envers les habitants : tout le monde doit quitter le presbytère de Doulon au jour qui sera signifié par la préfecture (en fin mars nous annonce-t-on, probablement à la fin de la trêve hivernale). Avec ou sans propositions.
Or, il y a des places d’hébergement en Loire-Atlantique qui restent bloquées dans l’attente d’une hypothétique arrivée d’exilés, tandis que ceux qui sont sur Nantes depuis des années sont toujours sans aucune solution.
Donc, nous vous appelons à nous soutenir MERCREDI 23 MARS à 11h à la préfecture pour une marche qui ira de la préfecture à la cathédrale en passant par la mairie, et se terminera par un pique-nique sur le parvis de Saint-Pierre.

Les habitants de Doulon et leurs soutiens

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