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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Soutien aux Mineurs Isolés Étrangers

Communiqué de presse commun du Collectif MIE (collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers), de l’ AJS (Association Jeunesse Scolarisation) et du Collectif SJMMIE (Soutien Jeunes Mineurs/Majeurs Isolés Etrangers)- Nantes – le 7 juillet 2016.

Mesdames, Messieurs, les rédactrices-teurs en chef, et journalistes,

Nos associations qui œuvrent au quotidien auprès des jeunes mineurs isolés étrangers dont la minorité est contestée et qui sont exclus des services de protection de l’enfance, ont décidé d’investir un nouveau lieu pour les mettre à l’abri. Nous vous invitons cordialement à un  point presse qui se tiendra  le Vendredi 8 Juillet 2016 à partir de 11h au 150 boulevard des Poilus 44100 Nantes.

Nous vous demandons de bien vouloir relayer dans vos éditions, journaux, sites, émissions, cet événement qui sera à la fois festif et militant.

Nous présenterons nos luttes, nos revendications, et comment nous agissons au quotidien.
Nous comptons sur votre présence.

Veuillez accepter nos meilleures salutations.
Collectif MIE (collectif de soutien aux Mineurs Isolés Étrangers)
AJS (Association Jeunesse Scolarisation)
SJMMIE (Soutien Jeunes Mineurs/Majeurs Isolés Étrangers)

Non à la censure de l’Histoire !

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais – le 7 juillet 2016

Pour faire suite à l’interdiction par le Secrétariat d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire de la Chanson de Craonne lors d’une commémoration de la Grande Guerre en Picardie , nous reproduisons le communiqué de la section LDH Picardie et nous associons à sa demande d’excuses.

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Habitat 44 veut vider le village de la Bernardière de ses habitants sans délais.

Communique de Presse du Comité de Défense du Village de la Bernardière – Le 29 Juin 2016

Avec les plus démunis, nous revendiquons le droit à la ville.

Les Elus (es)de Nantes Métropole et de la commune de Saint Herblain qui se situe au 2ème rang dans le département pour le nombre de contribuables ISF (Impôts sur la fortune) derrière Nantes et devant Vertou et Orvault s’emploient à « gentrifier » ce quartier au détriment des plus démunis.

Les habitants de ce village historique apprécient leurs maisons et le quartier auquel ils sont attachés. Mais le bailleur et les élus (es) n’ont qu’une préoccupation : faire payer aux habitants leur histoire, celle d’un quartier populaire qui a vécu des problèmes sociaux liés à l’enclavement et aux difficultés économiques mais aussi des heures heureuses. Sans concertation avec les habitants, sans attendre le résultat des études, le bailleur et la collectivité, au mépris de leurs engagements d’une « mutation en douceur », ont fait pression sur les habitants pour que ceux-ci déposent des demandes de relogement en leur affirmant que le destruction était inéluctable et qu’il fallait qu’ils profitent des propositions qu’on allait leur faire, sinon…

De plus, non seulement ils murent les maisons, mais encore détruisent leurs équipements intérieurs, dans une logique d’une violence symbolique implacable. Ils ont maintenant beau jeu d’affirmer que la majorité des habitants veulent partir. Comment résister à une telle pression, à une telle violence, dans un environnement que l’on ne cesse de dégrader ! (tout en mettant en place, pour faire bonne figure, en ce mois de juin et jusqu’à la fin de l’année,, un nettoyage des abords).

Les bailleurs impliqués ont fait signer aux associations de locataire une charte de relogement, qui, au-delà des garanties qu’elle peut offrir, a surtout pour but de faire que l’ANRU cautionne le choix de la démolition sans voir que les règles relatives à la concertation, qu’elle a elle-même édictées, ne sont pas respectées.

Mais, alors que la « fée relogement » passe chaque semaine pour faire rêver le peuple, le pire est que les bailleurs sociaux et la MOUS organisent leur départ à la périphérie voir à la campagne, alors même que l’on sait qu’un tel éloignement ne peut être qu’une source de fragilisation supplémentaire…….

De fait, les premiers « relogements », principalement, hors agglomération, sont un échec au plan de l’égalité des droits, au plan social et de l’emploi. Ils renforcent la certitude que les habitants sont les victimes d’un mépris fondamental de leurs droits.

Les élus (es) et les bailleurs sociaux ont refusé l’idée d’un double relogement (relogement provisoire en attendant que l’on puisse leur proposer un logement dans le quartier rénové) laissant croire aux habitants que deux déménagements « c’est des soucis » et que  si les familles quittent le quartier, c’est pour ne pas y revenir.

Quant aux propositions de relogement, en voici 4 exemples significatifs,  : toutes prévoient une augmentation significative du loyer, ou des charges en contradiction la charte de relogement :

  • Un ménage accepte une mutation à Orvault Grand Val, le garçon bénéficie d’un emploi précaire proche du quartier de Bellevue. Sans permis ni voiture, il a décidé de demander une mutation pour revenir à Bellevue, d’où l’utilité du double relogement …..
  • Un ménage âgé avec une personne très handicapée accepte une mutation à Cordemais, après un premier refus à Saint Père en Retz, le chauffage tout électrique augmentera les charges à payer ;
  • Un ménage et deux enfants s’est vue proposer, 9 mois après la demande de mutation, un logement au Tillay de type T5 avec un loyer à 700€, les ressources du foyer ne le permette pas. Le loyer actuel d’une maison avec jardin est de 550€ avec un résiduel de 220€ – refus de la proposition ;
  • Un ménage, à très faibles ressources, avec un enfant a reçu deux offres pour deux appartements T2, à la Changeterie à St Herblain, similaires et dans le même immeuble. Il a refusé en raison de l’état dégradé de l’immeuble et de l’environnement social, mais comme il a refusé 2 propositions (alors que c’étaient les mêmes) le risque est qu’on ne lui permette pas de refuser la troisième proposition, qui pourrait être encore similaire. Ou est la possibilité de choix ?

Les propositions inadaptées à leur situation ne sont pas l’exception. Nombreux sont encore les habitants qui, malgré les pressions, refusent les propositions de la Fée relogement lorsqu’ils ont la possibilité d’en mesurer les risques et la réalité.

Nous soutenons que la destruction n’est pas une solution et que la rénovation du village est une réponse pour mettre en échec ces pratiques ségrégationnistes sources d’éloignement et d’exclusion.
Les habitants ont droit à la justice sociale, à la ville et ne pas être contraints à l’éloignement du quartier de Bellevue dont les fonctionnalités répondent à leurs besoins.

Alors que des logements en accession existent déjà à la périphérie du village comme les activités économiques et que des espaces existent pour réussir une rénovation et favoriser la création d’emplois adaptés, les décideurs persistent.

Le comité de défense va saisir le défenseur des droits et engager les procédures judiciaires nécessaires.

Hommage à Ousmane

Communiqué commun des collectifs Mineurs Isolés Etrangers (MIE), du collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ), des collectifs de soutien aux migrants et de Médecins du Monde

Les jeunes mineurs isolés étrangers (MIE), le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ), les collectifs de soutien aux migrants ainsi que Médecins du Monde invitent à rendre hommage à Ousmane, jeune migrant afghan décédé lundi 20 juin des suites d’un accident de la circulation alors qu’il se rendait à son lieu d’accueil,

le jeudi 30 juin de 16h à 18h devant le Conseil départemental, quai Ceineray à Nantes.

Manifester est un droit

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence – Le 22 juin 2016

La Préfecture de Loire-Atlantique a interdit des défilés à Nantes appelés dans des réseaux sociaux, les 19 et 26 mai, 9 et 14 juin. L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence avait communiqué pour dire qu’interdire les manifestations n’est pas une solution. L’interdiction porte le risque de décision arbitraire. Il faut toujours craindre pour la démocratie quand on commence à interdire de manifester.

Et voilà que ce jour après que le gouvernement et la Préfecture de Paris ont annoncé l’interdiction de défiler demain jeudi 23 à Paris contre la loi Travail, les organisations syndicales ont finalement obtenu de pouvoir manifester sur un parcours proposé par le ministre de l’Intérieur.

L’annonce d’interdiction qui a été faite est d’une extrême gravité pour les libertés publiques. Comment justifier qu’on interdise tel ou tel défilé alors que toutes les manifestations peuvent connaître, à leur marge, des violences ? Cela reviendrait à dire que tout défilé peut être interdit dès lors que l’autorité pense que des dégradations peuvent à sa marge être commises.

Les organisateurs des manifestations ne peuvent être rendus responsables de tout ce qui s’y passe. S’ils ont bien un rôle à jouer en la matière, rappelons aussi que Préfecture et police ont, elles, la double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et faire respecter les libertés dont le droit de manifester.

Les personnes qui veulent manifester doivent pouvoir le faire librement et en sécurité.

Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste est une liberté publique fondamentale.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Laissez passer l’aide humanitaire pour les réfugiés de Calais !

Communiqué du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence du 21 juin 2016

Le Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence relaie ce communiqué du Collectif national « Nous ne céderons pas ! « 

Le collectif « Nous ne céderons pas » vient d’apprendre l’interdiction d’accès à la France d’un convoi humanitaire destiné aux réfugiés en attente d’asile dans les environs de Calais, qui devait prendre le ferry à Douvres le samedi 18 juin.

Cette interdiction lui a été annoncée par la délégation à Douvres (Grande Bretagne) de la police des frontières française.

Pour justifier cette mesure inhumaine et inacceptable, les autorités ont cru bon, une fois de plus, d’invoquer, entre autres motifs, l’état d’urgence.

Nous exigeons que le gouvernement français lève cette interdiction immédiatement.
le 17 juin 2016

Vous pouvez retrouver ce communiqué sur le site
www.nousnecederonspas.org

Contre les publicités sexistes de Bagelstein à Nantes, agissons !

Communiqué de presse du RAFU (Réseau d’Actions Féministes Unies) le 07 juin 2016

L’actualité a été très récemment marquée par « l’affaire Denis Baupin », du nom de ce député accusé d’agressions et de harcèlements sexuels par 13 femmes. Le parquet de Paris a depuis ouvert une enquête, et 3 de ces femmes ont porté plainte. Pour annoncer l’ouverture prochaine à Nantes d’une de ses boutiques de restauration rapide, Bagelstein prête des propos fictifs à Denis Baupin. C’est une insulte envers les femmes victimes de harcèlement sexuel, et l’emploi du terme « trou » est dégradant et humiliant.

Alors que 83 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viol par an en France, que le harcèlement sexuel est répandu dans toutes les sphères de la société – monde du travail, monde politique, espace public et transports, … – il est inadmissible qu’une marque restauration rapide “surfe” au nom d’un prétendu humour de second degré sur cette affaire de violences sexuelles pour vendre.

Bagelstein entretient ainsi  la culture du viol et minimise le caractère extrêmement grave et massif des violences faites aux femmes en France.

Pour protester

  • contre l’utilisation, bien trop courante, de la violence sexiste dans la publicité
  • contre l’installation à Nantes d’une enseigne qui a fait du sexisme son principal outil de communication

RAFU, Réseau d’Actions Féministes Unies, appelle à un rassemblement

lundi 13 juin à 18h30
8 rue des Carmes à Nantes

Signataires de RAFU : collectif constitué d’associations et individuEs contre la banalisation des violences sexistes : ALFA, CIDFF Emulsion, Ensemble!, Femmes solidaires, Les filles, Gasprom La Ligue des droits de l’Homme, Osez le féminisme! 44, Le Planning familial, Solidarité femmes, SOS homophobie…
rafu.nantes@gmail.com

Le droit de manifester doit être respecté

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence – Le 7 juin 2016

Les manifestations contre la loi Travail à Nantes des jeudi 19 et 26 mai ont été interdites par la Préfecture. Pour l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence, interdire une manifestation d’une part et interdire d’être présent aux manifestations d’autre part – qui concernerait désormais 25 personnes pour la Loire-Atlantique – en s’appuyant sur les dispositions de la loi sur l’état d’urgence portent le risque de décisions arbitraires. L’Observatoire répète qu’il n’est pas tolérable que l’état d’urgence soit utilisé à des fins qui n’ont rien à voir avec la lutte contre le terrorisme.

Il faut toujours craindre pour les libertés quand on commence à interdire de manifester.

Les manifestations contre le projet de loi Travail ont vu une toute nouvelle amplitude des affrontements avec la police et des dégradations de biens privés et publics.

L’Observatoire relève qu’à la suite de l’interdiction des manifestations des 19 mai et 26 mai, des manifestants ont écopé en comparution immédiate de prison ferme avec mandat de dépôt alors que cela n’avait pas été le cas depuis le début des manifestations contre la loi Travail.

Le gouvernement porte une très grande responsabilité en faisant prévaloir des choix autoritaires sur le dialogue social et le débat parlementaire. Cette dérive ne peut être une méthode de gouvernement.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence réitère sa mise en garde contre les risques que font encourir, pour toutes les personnes, l’escalade de la tension et des violences et l’enchaînement pression-réaction.

Dans ce contexte, Préfecture et police ont la double mission de protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et de faire respecter les libertés publiques dont le droit de manifester.

Dans plusieurs villes du pays dont Nantes, la presse ainsi que différents observateurs se sont faits l’écho d’actes marquant un usage disproportionné de la force par des membres de la police et faisant l’objet d’enquêtes ou de demandes d’enquête. L’Observatoire demande que toute la lumière soit faite et que la justice soit rendue sur ces affaires.

Les personnes qui veulent manifester sur la loi Travail doivent pouvoir le faire en sécurité.

Dans un état de droit, la police doit accomplir ses missions de service public, de manière proportionnée et adaptée, en tant que force tenue au respect des valeurs de la République.

L’Observatoire renouvelle sa demande d’interdiction dans les manifestations de l’usage des flash-balls et lanceurs de balle de défense susceptibles de blesser de manière irréversible – comme l’avait d’ailleurs recommandé la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS). Il note également des soupçons d’abus dans l’usage des grenades de désencerclement, à propos desquelles la même CNDS avait recommandé de fortes restrictions d’emploi.

L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés. Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

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