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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Vigilance sur le droit de manifester

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence du 27 avril 2016

Comme dans tout le pays depuis le 9 mars dernier, et dans un contexte d’inquiétude des citoyen-nes pour leur avenir, des manifestations ont lieu à Nantes sur le projet de loi travail. Elles sont marquées à leur marge par des dégradations et des affrontements avec la police.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence met en garde sur les risques que font encourir, à toutes les personnes, l’escalade de la tension et l’enchaînement pression-réaction.

L’action de la préfecture et de la police ne doit pas avoir pour effet de dissuader les citoyen-nes, qui veulent s’’exprimer pacifiquement dans la rue, de participer aux manifestations. Les forces de l’ordre doivent maîtriser leurs interventions sans encourager, par leur propre violence celle que peuvent manifester certaines personnes.

Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Elle ne doit donc pas mener à une mise en danger.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence est présent dans chaque manifestation. Il le sera également lors de la manifestation de ce jeudi 28 avril. L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés dont l’application du droit de manifester et le respect par les forces de l’ordre du caractère adapté et proportionné de ses actions.

Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits :

observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais de l’état d’urgence, composé d’associations, syndicats et citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Soutien aux militant-e-s du collectif MIE qui passent au TGI pour avoir tenté de mettre à l’abri des jeunes migrants

Communiqué du Collectif MIE de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers

Soutien aux militant-e-s du collectif qui seront jugé-e-s lundi 25 avril à 14h pour avoir tenté de mettre à l’abri des jeunes que les pouvoirs publics laissent à la rue.

Le collectif de soutien aux Mineur-e-s Isolé-e-s Étranger-e-s souhaite témoigner de son total soutien aux militant-e-s du collectif qui passeront devant la justice le lundi 25 avril à 14h et appelle à un rassemblement en solidarité.

Le collectif dénonce le cynisme des pouvoirs publics de laisser comparaître des nantaises et nantais qui ont tenté de mettre à l’abri des mineurs que le conseil départemental laisse à la rue. En effet, ces militant-e-s ont tenté de réquisitionner un bâtiment public, vide depuis des années et pourtant toujours fonctionnel, pour abriter des jeunes exilé-e-s à la rue, que le conseil départemental devrait prendre en charge dans le cadre de sa mission de protection de l’enfance. Malgré les condamnations du conseil départemental par le tribunal administratif, les élu-e-s continuent leur politique excluante et ce sont celles et ceux qui tentent de mettre ces jeunes à l’abri qui se retrouvent inquiété-e-s par la Justice.

Ce procès est une fois de plus la preuve que le conseil départemental peut se soustraire aux décisions de justice tandis que les militant-e-s sont criminalisé-e-s pour leur solidarité.

Les délinquant-e-s sont celles et ceux, sous couvert d’un mandat, qui nient la solidarité nécessaire pour les populations en exil et notamment les mineur-e-s.

Lundi 25 avril 2016, à 14h soyons nombreu-ses-x devant le tribunal de grande instance de Nantes en solidarité avec les membres du collectif inquiétés et pour montrer notre détermination à mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour que les droits des MIE et des exilé-e-s, deviennent effectif.

Défendons nos libertés

Communiqué du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence

Le 5 avril, le Sénat procédera au vote sur le projet de loi « Urvoas » après des débats expédiés.

Mobilisés depuis plusieurs mois contre l’état d’urgence et les dérives sécuritaires, plus de 150 organisations, rassemblées, au plan national, dans les Collectifs « Nous ne céderons pas » et Stop état d’urgence » appellent à la mobilisation devant le Sénat le mardi 5 avril de 13 heures à 15 heures, pour porter les revendications suivantes :

  • NON À L’ETAT D’EXCEPTION PERMANENT
  • REJET DU PROJET DE LOI URVOAS
  • LEVEE DE L’ETAT D’URGENCE

Après l’obtention de l’abandon de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, poursuivons notre mobilisation contre l’état d’urgence et contre le projet de loi « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale ».

S’il est voté, ce texte donnera au ministre de l’intérieur et à la police des pouvoirs directement inspirés de l’état d’urgence (assignations à résidence, retenue administrative de 4 heures) mais aussi des pouvoirs exorbitants de fouilles dans l’espace public et de surveillance (poses de micros, IMSI catcher, captation de données informatiques archivées…) avec des garanties affaiblies.

La fuite en avant sécuritaire est massive : en modifiant le droit sur la légitime défense, le texte du Sénat élargit dangereusement les conditions dans lesquelles les policiers ont le droit de tirer. Le gouvernement cède au populisme pénal en reprenant à son compte la « perpétuité réelle », marotte de  la droite décomplexée.

Nos collectifs ne peuvent accepter que ces mesures soient votées sans réaction !

  • REFUSONS LA BANALISATION SECURITAIRE !
  • NON À L’ETAT D’URGENCE !
  • NON À L’ETAT D’URGENCE PERMANENT DE LA LOI URVOAS !

Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence

composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), Attac, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Confédération Générale du Travail (Cgt), Droit au logement (Dal), Fédération Syndicale Unitaire (Fsu), France Palestine Solidarité (Afps), Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques (Fal), Ligue des droits de l’Homme (Ldh), Maison des Citoyens du Monde (Mcm), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (Mnle), Syndicat de la Médecine Générale (Smg), Syndicat des Avocats de France (Saf), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, …

avec le soutien de : Association « Place au Peuple-Front de Gauche », Bouguenais Agir Solidaire, Ensemble, Europe Écologie Les Verts, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Rezé à gauche toute…

DOULON : MENACE D’EXPULSION POUR LES MIGRANTS

Communique de l’UCIJ – Uni(e)s contre l’immigration jetable

L’accord de méthode entrepris entre la préfecture, la mairie, l’évêché et les habitants du presbytère de Doulon en juillet 2015, se révèle un marché de dupes.
Déjà l’aide alimentaire a été arrêtée par le secours catholique le 16 mars. Or la préfecture n’a pas été capable à cette date de fournir les quelques solutions qu’elle prétendait avoir à proposer.
Le chantage se poursuit envers les habitants : tout le monde doit quitter le presbytère de Doulon au jour qui sera signifié par la préfecture (en fin mars nous annonce-t-on, probablement à la fin de la trêve hivernale). Avec ou sans propositions.
Or, il y a des places d’hébergement en Loire-Atlantique qui restent bloquées dans l’attente d’une hypothétique arrivée d’exilés, tandis que ceux qui sont sur Nantes depuis des années sont toujours sans aucune solution.
Donc, nous vous appelons à nous soutenir MERCREDI 23 MARS à 11h à la préfecture pour une marche qui ira de la préfecture à la cathédrale en passant par la mairie, et se terminera par un pique-nique sur le parvis de Saint-Pierre.

Les habitants de Doulon et leurs soutiens

Défendons nos libertés ! Samedi 12 mars

Le collectif nantais « Sortir de l’État d’urgence », dans lequel est impliqué la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme, relaie le communiqué du collectif national « Nous ne céderons pas » dont la Ligue des droits de l’Homme est aussi partie prenante et propose deux actions contre l’État d’urgence.

Journée nationale d’action
Samedi 12 mars
Nantes : Rassemblement
de 15h à 17h
à la rencontre des passant.e.s
Place Royale

Le Président de la République et le gouvernement demandent aux députés et sénateurs d’introduire l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la Constitution.

Non à l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution

En quoi, l’état d’urgence a-t-il servi à s’attaquer au terrorisme ? 5 poursuites judiciaires pour terrorisme à l’issue des 3397 perquisitions administratives menées. Ces inculpations nécessitaient-elles un état d’urgence qui élimine le contrôle du juge sur la procédure ?

Et, on ne peut que constater les dérives d’un pouvoir donné à l’administration sans contrôle réel et immédiat. Combien d’assignations à résidence ne reposant sur aucun fait, mais sur des rumeurs et des dénonciations, qui se révèlent sans preuve au point que l’administration les lève à la veille des procédures d’appel formulées par les assignés à résidence ? Inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, donc dans la loi fondamentale, donnerait une légitimité à un système dont on voit combien il repose sur l’arbitraire et l’absence de contrôle et de garantie normaux dans un état de droit. Refuser l’inscription dans la Constitution, c’est maintenir le principe de la séparation des pouvoirs – exécutif, législatif, judiciaire – fondement de notre démocratie.

Non à l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution

Au-delà de formulations en trompe-œil (le projet ne parle plus directement des bi nationaux), la déchéance de nationalité proposée créerait deux types de citoyens français, remettant en cause le fondement d’égalité inscrit dans la Constitution depuis la Révolution française.

Même le gouvernement ne croit pas à l’efficacité d’une telle mesure pour lutter contre le terrorisme puisqu’il parle de « mesure symbolique ». C’est bien une telle stigmatisation qu’entendent les millions de jeunes « issus de l’immigration ». C’est cette idée même de mesure symbolique discriminatoire qui n’a pas sa place dans une Constitution.

Parlementaires qui faites la loi de révision constitutionnelle, rejetez ces mesures

Le 16 mars, le Sénat entame la discussion sur la révision constitutionnelle qu’a adopté l’Assemblée Nationale. Le 12 mars, par nos mobilisations, demandons à nos élus de la rejeter.

Il est possible et il est nécessaire de protéger du terrorisme sans remettre en cause les droits et les libertés, en redonnant toute sa place la justice. Seul ce modèle de société répond au fond au défi qui est posé.

Non à l’état d’exception permanent
Levée de l’état d’urgence
Non à la déchéance de nationalité

Collectif national « Nous ne céderons pas »
www.etatdurgence.fr & www.nousnecederonspas.org

Nous invitons à signer, faire signer et diffuser la pétition nationale initiée par le Collectif regroupant plus d’une centaine d’associations et syndicats : « Pour nous, c’est définitivement non ! » : http://www.nousnecederonspas.org/petition/

Le Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence a mis en place un Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations, syndicats et citoyen-ne-s – destiné à recueillir plaintes, témoignages et faits relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence
composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), Attac, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Confédération Générale du Travail (Cgt), Droit au logement (Dal), Fédération Syndicale Unitaire (Fsu), France Palestine Solidarité (Afps), Les Amoureux au ban public, Libre Pensée, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques (Fal), Ligue des droits de l’Homme (Ldh), Maison des Citoyens du Monde (Mcm), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (Mnle), Syndicat de la Médecine Générale (Smg), Syndicat des Avocats de France (Saf), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, …
avec le soutien de : Association « Place au Peuple-Front de Gauche », Bouguenais Agir Solidaire, Ensemble, Europe Écologie Les Verts, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Rezé à gauche toute…

Grande manifestation  » SOLIDARITÉ, URGENCE! « 

Communiqué de la coordination Ni Pauvre Ni Soumis – Nantes – 10 mars 2016

Le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis appelle à une grande manifestation sur la dynamique   » SOLIDARITÉ, URGENCE!   »

JEUDI 24 MARS 2016
Rassemblement de 16h30 à 18h30
Place Royale à Nantes

Des possibilités de co-voiturage sont prévus sur l’ensemble du département.

Alors que le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis  fête son 8ème anniversaire, il est fondamental que nos revendications d’un accès à l’emploi pour tous et d’un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap ou de la maladie soient prises en compte dans les politiques publiques:

Nous faisons un appel aux citoyens pour le vivre-ensemble, pour une solidarité en actes.
Nous faisons un appel aux politiques car la solidarité est un enjeu majeur.
Nous entendons nous faire entendre dans la rue lors de cette grande manifestation.

Nous comptons sur votre mobilisation !
Il est donc nécessaire que nous y soyons nombreux!

Salutations associatives

La coordination Ni Pauvre Ni Soumis 44
02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45
nipauvrenisoumis44@free.fr

Migra’son, un week-end d’échange et de fête dédié aux migrant-e-s

Communiqué du Collectif MEI et de l’association Les Maillés, organisateurs du Festival

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Dans un contexte d’arrivée importante de migrants dans la ville de Nantes, nous proposons un évènement festif et convivial afin de mettre en relation les associations locales et le public sensibilisé mais ne sachant pas comment s’orienter pour apporter du soutien en faveur des migrant-e-s.

On estime à une cinquantaine le nombre de mineurs se retrouvant isolés sur le territoire de Nantes métropole. Ces mineurs étrangers isolés (MEI) sont sans représentant légal dans notre pays. En tant que tels, la loi française prévoit leur droit à être pris en charge pour l’hébergement, l’alimentation ainsi que l’accès à l’éducation et à la santé. Cet accompagnement est de la responsabilité du Conseil Départemental via l’aide sociale à l’enfance (ASE) qui doit assurer notamment l’hébergement en foyer ou, à défaut, à l’hôtel. Or, devant le manque de moyens prévus pour les accueillir, ces jeunes se retrouvent à la rue, sans revenus donc sans moyen de se nourrir correctement, de se vêtir, de se soigner, de prendre les transports.

Pour faire face à cette situation et ainsi tenter de leur venir en aide, le Collectif MEI a vu le jour à l’été 2015. Il s’est donné plusieurs missions : ouverture de squats pour l’hébergement, dons de nourriture, et de vêtements, mais aussi cours de français, aide administrative…).

Afin d’assurer une fourniture alimentaire régulière pendant 12 mois à la trentaine de jeunes hébergé-e-s dans les squats sur Nantes, un contrat va être signé avec la Banque alimentaire. C’est donc dans le but de le financer que nous avons décidé d’organiser Migra’son, un week-end de fête qui sera aussi l’occasion d’échanges et de rencontres.

Migra’Son a ainsi pour objectifs de faire connaitre à un large public les associations nantaises qui travaillent avec les migrant-e-s, et de le sensibiliser à la situation des migrants en général et à celle des mineurs isolés en particulier.

Ce festival est organisé conjointement par le Collectif MEI et l’association Les Maillés, avec le soutien des associations travaillant avec les migrant-e-s : Gasprom, Ligues des Droits de l’Homme, Droit Au Logement, GREF, Amnesty International, Nantes en résistances, Médecins du Monde, Solingua, UCIJ, MRAP, La Cimade…

Samedi 19 Mars 2016
14h00 : Ouverture du festival, présentation des associations présentes et Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
14h30 : En aparté (Quator classique)
15h30 : Sentimensonges (Conte musical)
16h30 : Vocal Les Mouettes (Fanfare)
17h30 : Les Moussaillons (Théâtre d’improvisation)
19h : Wassa Sainte Nébuleuse (Musique cosmopolite)
20h : Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
20h30 : Charly Blues (Blues festif)
22h : Just playing (Tropical funk)
23h30 : Soul 7 Ven (Deep house – Electro house – Minimal)
Dimanche 20 mars 2016
10 h : Accueil du public – café de Bienvenue
11h : Projections de films et documentaires
13h : Agora, débat et discussion libre sur le thème des migrations suite aux projections
15h30 : Contes, spectacle pour petits et grands
16h30 : Les Voix de garage (Chorale)
17h30 : Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
19h : Faya T (Reggae Ragga Dub hip hop)
20h : L’étrange Mirroir (Concert-lecture poétique)
21h : Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
22h : Guiz & le Bal’Kan Boxon (Balkan – Swing – Cumbia – Gyspsy Punk – Klezmer – Ska)

Tous les artistes (musicien-ne-s, comédien-ne-s, danseur-euses, conteur-euses) ainsi que les technicien(ne)s participent de façon bénévole. Tous les fonds récoltés seront reversés pour le financement de la nourriture des jeunes hébergés.

Contact et informations : www.festival-migrason.com
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Pourquoi un évènement festif ?
Face à l’arrivée en France et en Europe d’un nombre important de migrant-e-s, il nous semble nécessaire de rendre visibles ces personnes ainsi que les situations complexes dans lesquelles elles se trouvent une fois sur notre territoire.
En effet, l’accès aux moyens de subsistance, mais aussi aux droits et à l’information relèvent du parcours du combattant, parcours que de nombreuses associations tentent de rendre moins chaotique. De même, les migrants et celles et ceux qui les soutiennent sont confrontés au renforcement des crispations, discours et actions xénophobes, que ce soit dans le monde politique que dans la société dite « civile ». D’autre part, la réponse des autorités face à ces hommes et ces femmes se traduit par un renforcement des lois et des moyens policiers (caméras de surveillance, frontières ultra-sécurisées, détecteurs de mouvements, de chaleur, camps grillagés à accès biométrique sans sanitaires à Calais…).
Par ailleurs, les migrations nous amènent à réfléchir sur leurs causes et les défis qu’elles posent à nos sociétés dans un contexte de crise économique, politique et environnementale. Des millions de personnes sont aujourd’hui sur les routes de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie, chassés de chez elles car, soit à cause de la raréfaction de leurs ressources agricoles, soit à cause de conflits armés, soit à cause des problèmes économiques, sociaux et politiques, mais souvent à cause de tous ces facteurs combinés, il leur est impossible de continuer à vivre chez eux.
Dans ce contexte, Comment construire une société ouverte, accueillante, à la fois curieuse et respectueuse de l’autre et de ses différences ? Comment permettre la rencontre et le dialogue entre êtres humains qui doivent, malgré ces différences préserver et partager les ressources de la planète?

Si nous voulons changer quelque chose à ces discours qui se radicalisent, nous pensons que c’est en rétablissant les liens fragiles entre les personnes, mais aussi en mettant l’accent sur les actions et les énergies positives développées par les groupes et les individus que nous y parviendrons.

Défendons nos libertés ! Rassemblement le 12 mars, à Nantes

Communiqué du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence du 26 févier 2016

Alors que le Sénat s’apprête à examiner le projet de réforme constitutionnelle concernant l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, plus de 150 organisations, rassemblées dans les collectifs « Nous ne céderons pas ! » et « Stop état d’urgence », appellent à une journée nationale de mobilisation (manifestations, rassemblements, réunions…) le samedi 12 mars, partout en France, pour porter les revendications suivantes :

Défendons nos libertés !

Non à l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution

Non à l’inscription de la déchéance de nationalité dans la constitution

Parlementaires, rejetez ces mesures

À Nantes, Samedi 12 mars, rassemblement place Royale à 15h, à la rencontre des passants.

www.etatdurgence.fr
www.nousnecederonspas.org
www.stopetatdurgence.org

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