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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Tous, le 24 octobre, sous les Nefs à la Fête de la solidarité

Oui, elle est là et bien là, nous en faisons le pari… cette solidarité parfois cachée derrière le consumérisme, les préjugés, l’intolérance, et il suffit souvent de presque rien pour la réveiller… Nous croyons à l’énergie collective, à la liberté d’expression, nous savons qu’il n’y a pas de droits individuels sans droits collectifs, et nous souhaitons réaffirmer les liens entre les peuples et la nécessité de donner à chacune et chacun un toit, un emploi, des papiers, un avenir solidaire. Solidarité, tu nous tiens ! Tu nous lies, nous relies.

Face à la montée des idées d’intolérance et de rejet de l’autre, nous avons choisi d’organiser un événement culturel  et festif qui permette de faire partager nos valeurs  à un public large et diversifié et de prolonger l’élan citoyen qui a présidé aux manifestations des 10 et 11 janvier. Ce projet associe à  sa réalisation de nombreuses organisations œuvrant dans des domaines très divers (éducation populaire, économie sociale et solidaire,  lutte contre le racisme et les discriminations,  écologie, solidarité internationale…).

Cette fête s’appuie sur le spectacle vivant, la musique, la chanson, les paroles, qui sont partage de plaisir, d’émotions, d’idées. Il a pour ambition de contribuer à semer des graines d’utopie et à créer le désir d’un avenir solidaire.

Des artistes venus d’horizons divers  permettront d’attirer des publics variés :

  • Musique bretonne avec le quintet Hamon-Martin
  • Jazz avec La Belle Vie
  • Chanson française avec Karimouche
  • Electrorock avec Leila Bounous
  • Hip Hop avec Collectif 1.5
  • Chansons en chœur avec Les voix de garage et Babel Canto
  • Fanfare avec Le grand machin chose
  • Spectacle mouvant avec Feu non bulle

Retrouvez toute la programmation sur cette page dédiée

Deux créations originales, un chœur des droits de l’Homme et un spectacle monté avec un groupe de migrants permettront d’affirmer, de façon festive, les valeurs que nous portons.

Des espaces de partage, conçus et animés en commun par l’ensemble des associations partenaires de cette fête pour sensibiliser, échanger, débattre autour de 3 à 5 thèmes. Quelques pistes ont été lancées : accès au droits, lutte contre les discriminations de toutes sortes, lutte contre le racisme et la xénophobie, accueil des migrants, préservation de l’environnement, économie solidaire… La conception de ces espaces est en cours

Le public pourra se promener, s’arrêter, discuter… Un ou plusieurs espaces de convivialité, et de restauration (cuisine du monde réalisée par des associations locales) permettront de prolonger les rencontres, le brassage d’idées.

Un partenariat avec les collectivités locales et les organismes publics permet d’affirmer notre volonté de promouvoir une citoyenneté active.

L’événement se déroulera de 16 h à minuit le 24 octobre 2015, sous les Nefs, sur l’île de Nantes (lieu ouvert à tous, facilement accessible, central, déjà adopté par la population de Nantes et de sa région) et sera gratuit.
Pour que la fête soit réussie, il faut que nous nous mobilisions rapidement, alors, n’hésitez pas à nous contacter pour participer à sa préparation et sa réalisation.

La solidarité, ça donne envie de faire la fête !

Les associations partenaires :

– Afrique Loire, Amnesty International, Amis de la Terre, Artisans du Monde, Association départementale des Francas de Loire-Atlantique, Association Départementale des Gens du Voyage Citoyens (Adgvc), Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (Afev), Association France Palestine Solidarité (Afps), Association Nationale des Visiteurs de Prisons (Anvp), Association des Paralysés de France (Apf), Association Sol’Rom, Attac 44, Auxilia Territoire 44, Cercle Condorcet, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre culturel Kurde de Nantes, Cimade, Collectif Enfants étrangers- Citoyens solidaires (RESF 44), Collectif Roosevelt, Confédération Syndicale des Familles (Csf), Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les Gens du voyage (FNASAT), Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées (Genepi), Ligue Contre le Racisme et l’Antisémitisme (Licra), Ligue des droits de l’Homme (LdH), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (Fal44), Logis St Jean, Médecins du Monde, Mémoire de l’Outre-Mer, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), PinG, Services Régionaux Itinérants, Terre de Liens, Tissé Métisse, Virage Energie Climat, …

– Collectif Ni Pauvre – Ni Soumis, Collectif Climat 44, Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks, Collectif Romeurope agglomération nantaise, Maison des Citoyens du Monde, Plateforme des ONG pour la Palestine, …

Ont donné une subvention :

Ville de Nantes, Ville de La Montagne, Département de Loire Atlantique, Région des Pays de la Loire
– MACIF Centre-Ouest Atlantique

Suite à l’audience à la Prefecture du collectif de soutien aux expulsés de le rue des Stocks

Communiqué de presse du Collectif de soutien aux expulsés de le rue des Stocks formés de personnes migrantes et d’associations dont la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Nantes, le 12 juin 2015.

Une délégation de personnes migrantes – mises à l’abri dans des squats à Nantes ouverts après leur expulsion brutale de la rue des Stocks en juillet 2014 – et de leur collectif de soutien a rencontré ce jour les représentants du préfet de Loire Atlantique, de la mairie et du diocèse de Nantes.

Les personnes migrantes et le collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks demandent depuis le début de l’occupation de ce bâtiment la tenue d’une table-ronde visant à définir des solutions pour l’hébergement ou le relogement des personnes migrantes contraintes de vivre à la rue ou en squat.

A été proposé ce vendredi – après 10 mois d’attente – la signature d’un « accord de méthode visant à trouver une issue à l’occupation illégale du presbytère de Doulon à Nantes», pour que « la paroisse de Doulon redevienne maîtresse de l’usage du presbytère de Doulon »,  pourtant inoccupé depuis 2007.

L’ « accord de méthode » engagerait chacune des parties dans une discussion de deux mois. Les engagements ne sont cependant pas symétriques. En échange d’une étude au cas par cas de leur situation par la préfecture, les personnes migrantes devraient s’engager à quitter le bâtiment, sans garantie d’obtenir une proposition de relogement.

Comme récemment à Paris cette position aboutirait à la remise rapide à la rue de nombreuses personnes migrantes, à la destruction de leurs biens et des réseaux de solidarité mis en place depuis juillet 2014 qui leur permettent de survivre dans des conditions précaires après leur périlleuse traversée de la Méditerranée.

Nous n’y souscrivons pas.

Déterminés que leur soit au contraire réservé un accueil respectant à la fois leur dignité humaine, leurs droits et un hébergement pérenne, nous avons fait part de nos propositions permettant une amélioration concrète de la situation :

– Ouverture de nouveaux lieux d’hébergement collectifs par la mise à disposition ou la réquisition d’immeubles inoccupés par la mairie de Nantes et l’État.
– Augmentation des moyens et du nombre de travailleurs sociaux.
– Une prise en compte de la réalité des migrations : les entraves à la venue et à l’installation des personnes migrantes constituent une maltraitance massive (mort, misère, précarité), une politique d’accueil est nécessaire.

Nous rendrons compte de cette entrevue  lors de la réunion hebdomadaire de notre collectif de soutien avec les personnes migrantes et déciderons des modalités de la poursuite de l’action menée depuis Juillet 2014.

Les personnes migrantes et le Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks.

Agir face aux discriminations

Communiqué de la Ligue des des droits de l’Homme, section de Nantes et du pays nantais. A Nantes, le 03 juin 2015.

La Ligue des droits de l’Homme se félicite du jugement qui vient d’être prononcé par le Conseil de Prud’hommes de Nantes dans une affaire qui opposait un salarié à son ex-employeur, l’association ACCOORD. Les discriminations subies en raison de son état de santé et de son handicap ainsi que de ses activités syndicales ont été reconnues et l’indemnisation du salarié qui en était victime a été ordonnée.

L’ »intervention volontaire » de notre association dans une affaire de discrimination a été jugée recevable par le Conseil de Prud’hommes.

La LDH n’a bien entendu pas vocation à se substituer aux organisations syndicales dont l’objet est de représenter les salariés et de défendre leurs intérêts ; mais la LDH souhaite aussi faire comprendre que le monde du travail n’est pas en dehors de la société et que l’exigence de respect des droits et libertés ne s’arrête pas à la porte des entreprises.

Cette affaire montre également que les différentes organisations de lutte contre les discriminations peuvent agir de manière convergente pour saisir les autorités compétentes et exiger des mesures concrètes contre toutes les formes de discrimination.

Débat « Situation des Roms à Nantes »

Titre: Débat « Situation des Roms à Nantes »
Lieu: Manufacture des tabacs, salle B 1er étage
Description: Parce que la garantie des droits pour toutes et tous est au cœur du combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme, nous sommes engagés aux côtés des plus précaires dont les « Roms », citoyens roumains, européens, migrants.
Heure début: 20:30

Date: 2015-06-04

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Romeurope : conférence débat d’Olivier Peyroux


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« Roms, sortir de la catégorisation
délinquants ou victimes »

Débat avec Olivier Peyroux
le jeudi 11 juin 2015 à 20 h
salle de conférence de la médiathèque Jacques Demy

Organisée par le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise,
cette soirée a pour objectifs,

en évitant aussi bien l’angélisme que la stigmatisation,
et en s’appuyant sur les réalités locales,

– de déconstruire certaines idées reçues concernant ces habitants des bidonvilles désignés comme Roms,
– d’aborder les questions de délinquance qui prospèrent avec le pourrissement des situations sur certains terrains, véritables zones de non-droit,

– de replacer les migrations de ces familles dans le contexte de l’évolution des pays d’Europe de l’Est,
– et de proposer des perspectives dans le respect des Droits de l’Homme et des valeurs républicaines.

Olivier Peyroux est sociologue, spécialisé sur les migrations des populations roms et sur la question de la traite des êtres humains qu’il a étudiée en Roumanie et en France.

Il est notamment l’auteur de « Délinquants et Victimes,
la traite des enfants d’Europe de l’Est en France. » Ed.Non Lieu, 2013, préface de Robert Badinter.

Chronique du 21 mai sur Jet FM

Comme chaque 3e jeudi du mois, la section LDH de Nantes du pays nantais a tenu jeudi 21 mai sa chronique sur Jet FM. Il était question ce jour-là de la situation des migrants, roumains pour la plupart, presque toujours d’origine rom, qui vivent dans des bidonvilles dans l’agglo nantaise. Pour en parler, Pascal Massiot accueillait deux militantes de la section, Annie et Annick.

Pour réécouter l’émission, il suffit de suivre ce lien :

http://urlz.fr/20tL

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