Troyes: marche pour la Paix et le Climat


Comment ne pas comprendre que la Terre est en train de crever ?

Ce qui devait arriver arriva…

Quelques minutes après le départ de la Marche pour la Paix et le Climat de ce samedi 12 mars, le ballon géant représentant la planète éclate, à la grande surprise des porteurs et de la tête du cortège. On aurait voulu le faire qu’on n’y serait pas arrivé de façon aussi évidente…

Marche pour la Paix et le Climat

Troyes, 21/09/2019 – L’EST-ECLAIR


A TROYES, 14 H PLACE de l’hôtel de
ville

Le 12 mars, marchons pour la paix et le climat

Des militants de Greenpeace face au méthanier Boris Vilkitsk, pour rappeler que les énergies fossiles alimentent la guerre contre l’Ukraine, le 5 mars 2022. – © Jean Nicholas Guillo/Greenpeace


La guerre contre l’Ukraine rappelle la fragilité de nos États face aux crises et notre dépendance aux produits pétroliers, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils appellent ainsi à participer à la marche climat du 12 mars.

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A TROYES, 14 h place Jean-Jaurès

Communiqués

Les agrocarburants épinglés pour leur bilan environnemental



Les agrocarburants présentent «un bilan environnemental négatif et un bilan climatique décevant», a estimé la Cour des comptes dans un rapport consacré à la politique de développement des agrocarburants en France, mis en ligne le 20 décembre. L’administration explique notamment que «de nombreuses études scientifiques» mettent en évidence «les multiples atteintes à la biodiversité, à la qualité de l’eau, de l’air et des sols» des agrocarburants conventionnels.

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Le changement climatique créera plus de migration que n’importe quel autre événement dans les années à venir

National Geographic

Le changement climatique va transformer plus de 143 millions de personnes en réfugiés climatiques, cherchant à échapper aux mauvaises récoltes, à la pénurie d’eau et à la montée du niveau des mers.

La majeure partie de ce changement démographique aura lieu en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Amérique latine ; trois zones sensibles qui représentent 55 % de la population en voie de développement à travers le monde.

Ce scénario catastrophe est issu d’une étude inédite révélant les conséquences de la lente évolution du climat ; en opposition à des événements plus dramatiques tels que les ouragans et les inondations. Le rapport, Groundswell-Preparing for Interne Climate Migration, tente également de dédramatiser les conséquences de la migration transfrontalière, étant donné que la plupart des migrants fuient la guerre, la pauvreté et se mettent à la recherche d’un endroit stable pour y vivre. Les 143 millions de réfugiés climatiques ne représentent que 2,8% des populations d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud et d’Amérique latine.

La montée du niveau des mers provoque déjà la migration des populations des espaces insulaires du Pacifique et d’Océanie ainsi que des zones côtières de basse altitude régulièrement inondées. De la même façon, les habitants des régions souffrant de sécheresse extrême sont partis à la recherche de terres agricoles viables. Une grande partie de la migration à venir va initier un déplacement des populations des zones rurales vers les zones urbaines sur les 30 prochaines années. Sans surprise, les personnes les plus pauvres de ces régions seront les plus touchées, et pourront, selon le rapport, difficilement se déplacer.

Les auteurs de l’étude affirment qu’il y a encore des raisons d’être optimistes : si le monde réagit à temps pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’engage dans une « solide planification du développement », les déplacements de migrants pourraient être réduits de 80 % .

« Nous avons à présent une petite fenêtre pour préparer le terrain à cette nouvelle réalité avant que les effets du changement climatique ne s’aggravent » , a déclaré Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale, dans un communiqué. « Les mesures prises par les villes pour gérer l’affluence en provenance des zones rurales, augmenter les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi seront bénéfiques sur le long terme ».

ÉTUDES DE CAS

Le rapport distingue trois pays comme des études de cas : l’Éthiopie, le Bangladesh et le Mexique. Il souligne que les villes à croissance rapide devront se diversifier économiquement et créer des emplois indépendants du climat pour absorber correctement la croissance démographique. Le changement climatique devrait avoir des répercussions sur le Mexique en encourageant un plus grand nombre de personnes, en provenance de régions éloignées et qui risquent davantage de subir des changements, à déménager à Mexico.

Il y a cependant des exceptions. Par exemple, la baisse des précipitations dans les hauts-plateaux du nord de l’Éthiopie peut pousser les habitants à quitter le pays à la recherche de nouvelles zones où ils peuvent développer des cultures pluviales. De plus, l’absence de précipitations à Addis-Abeba, la plus grande ville d’Éthiopie, pourrait ralentir sa croissance.

En parallèle, la montée des eaux et des ondes de tempête entraîneront une croissance dans les principales villes du Bangladesh, y compris pour la capitale Dhaka. L’étude prévoit que le Bangladesh connaisse les plus grands changements et déplacements de populations de son histoire à cause du changement climatique.

Le Mexique, pays le plus riche des trois, est moins vulnérable aux changements climatiques et mieux préparé que l’Éthiopie et le Bangladesh. Mais « il faut prêter attention aux poches de pauvreté », alertent les auteurs de l’étude. La région centrale autour de Mexico et de Guatemala City, qui peut offrir de meilleures conditions climatiques, pourrait attirer de nombreux réfugiés climatiques. Il ne reste que très peu de temps pour agir. Les auteurs concluent que sans réduction des gaz à effet de serre et autres pollutions, la migration climatique va probablement croître jusqu’en 2050 puis s’accélérer.

Des habitants d' un village touché par les inondations transportent leurs biens importants par bateau à ...

Les famines liées au changement climatique se multiplient dans le monde



La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, «l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires».


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RAPPORT ANNUEL 2021 du Haut conseil pour le climat – RENFORCER L’ATTÉNUATION, ENGAGER L’ADAPTATION



Le rapport « Renforcer l’atténuation, engager l’adaptation » fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en œuvre des politiques et mesures pour les réduire, dans un contexte européen. Dans ce rapport, un regard est porté pour la première fois sur les impacts du réchauffement climatique et les politiques d’adaptation.


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Des statistiques mettent en évidence l’impact de l’urgence climatique sur les déplacements


Un homme marche dans une rue inondée de Tela, au Honduras, à l’approche de l’ouragan Eta (3 novembre 2020).   © REUTERS/Jorge Cabrera

Une nouvelle plateforme de visualisation de données montre comment l’urgence climatique converge avec d’autres menaces pour entraîner de nouveaux déplacements et augmenter la vulnérabilité des personnes contraintes de fuir leur foyer.


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Victoire historique : l’État condamné pour inaction climatique

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Un jeune écolo,  conseiller climat auprès de l’ONU, un espoir de changement ?

Un jeune Français de 21 ans, militant écolo, porte-parole  d’associations écologiques, étudiant en économie, fait partie d’un « conseil » de 7 jeunes lancé par Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.


2021, année cruciale dans la lutte contre le dérèglement climatique

2020 avait été présentée comme l’année charnière pour l’action climatique. La pandémie de Covid 19 a tout chamboulé. 2021 l’année du rattrapage ? Tous les espoirs sont permis. Laurent Fabius, président de la COP 21 a dit : « les États doivent se fixer un cap à long terme, la neutralité carbone en 2050, mais aussi accroître leurs efforts à moyen terme, en 2030, et à court terme, dans leurs plans de relance » et « 2021 sera une année de vérité pour le climat » (Le Monde du 5 janvier)


VACCINATION,  LE COLLECTIF DE CITOYENS, UNE BONNE IDEE ?



Un démarrage difficile. Convaincre les réticents. Que faire et comment faire contre cette défiance qui gangrène tout l’espace. Les politiques tétanisés par cette vague antivaccin de grande ampleur  peinent à trouver la réponse.

Un « collectif  de citoyens » , voulu par le président, sera chargé de fournir des recommandations sur cette campagne de vaccination. 35 citoyens tirés au sort, plus 5 suppléants, reflétant toute la diversité de la société française  vont donc faire remonter les préoccupations des Français pour nourrir le  pouvoir exécutif et législatif dans la conduite de cette vaccination.

Il faut rassurer les Français pour une plus grande adhésion. Mais cela va prendre du temps quand l’objectif principal est la rapidité et l’efficacité de la campagne vaccinale.

La dynamique de début de vaccination a été ratée. Cette lenteur inhérente à ce genre de pratique risque d’exaspérer et de frustrer encore plus  ceux qui souhaitent se faire vacciner.

Ce collectif citoyen  suscite nombre d’interrogations sur sa nature démocratique. Une démarche participative est souhaitable sur des sujets comme l’environnement, mais en cas de menace de santé publique, est-ce adéquat ?  De multiples instances sont déjà partie prenante.

Ce type de « montage, d’ingénierie » demande une  attention particulière sur sa composition, sa gouvernance, le statut de ses recommandations. Les expériences de ce genre, le grand débat après la fronde des gilets jaunes, la convention citoyenne  sur le climat, n’incitent pas à l’optimisme.

Cette « expérimentation » démocratique pouvait sans doute attendre la fin de l’urgence sanitaire.

Un  nouveau « comité Théodule » aurait dit le Général de Gaulle.

Émissions de gaz à effet de serre : le Gouvernement doit justifier sous 3 mois que la trajectoire de réduction à l’horizon 2030 pourra être respectée.

Pour la première fois, le Conseil d’État est amené à se prononcer sur une affaire portant sur le respect des engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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L’État sommé de s’expliquer sur ses engagements climatiques

Tribune collective signée par Malik Salemkour “Des “risques majeurs sur le climat” : des ONG réclament l’abandon de l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur”, publiée sur Franceinfo

En marche pour la paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire

Quel avenir pour notre liberté face à l’urgence climatique ?




Pour alimenter la conversation lors du repas familial dominical…

ENTRETIEN

Par Hugues Wattebled, publié le 21 août 2020 dans SOCIALTER
Un avion abandonné en Islande.

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Ecologie, que de bêtises on peut faire en ton nom!!!

par Gérard, lanceur d’alerte


Ecoutez cet ingénieur, il vous parle de l’éolien, du panneau photovoltaïque…

De là à se demander si nos politiques y ont compris quelque chose: c’est la grande question.


Faut-il encore rappeler que la France c’est 1% des émissions de CO2 mondiales et que prétendre avoir une économie décarbonée ne changera rien au problème du « semble t-il » réchauffement climatique, dû au CO2, n’est pas ridicule.


Néanmoins, on installe des éoliennes et des panneaux solaires à grands renforts de subventions payées par les contribuables…


Une petite leçon par Jean-Marc Jancovici

(ingénieur français, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat)