Jour du dépassement 2024 : dès ce 1er août, l’humanité vit à crédit



Comme tous les ans, l’ONG Global Footprint Network a estimé la date à laquelle l’humanité aurait épuisé son quota de ressources planétaires pour l’année. Pour 2024, ce sera le cas dès le 1ᵉʳ août, soit un jour plus tôt qu’en 2023Vert fait le point sur cette date, symbole de notre surconsommation.



Mainmise sur les semences

https://theconversation.com/quel-avenir-pour-les-semences-paysannes-entre-partage-informel-changement-des-lois-et-utilisation-du-numerique

Quel avenir pour les semences paysannes ?

Moins de 3 % des graines traditionnellement cultivées par l’homme sont aujourd’hui utilisées pour la production alimentaire mondiale. Et pour cause, celles-ci sont, dans de nombreux pays, tenues hors des circuits commerciaux. Si les semences dites « de ferme » continuent ainsi d’occuper une place importante dans les agricultures vivrières des pays du Sud, ce sont les semences industrielles qui assurent les volumes massifs de production à l’échelle globale.

Face à la mainmise marchande, certains acteurs entrent en résistance en continuant de pratiquer la culture et l’échange de semences dites paysannes. Ils s’interrogent quant aux façons les plus adéquates de mettre en commun ces semences et les connaissances qui leur sont liées, pour promouvoir un autre rapport au vivant dans notre relation à l’agriculture et l’alimentation.

 En France, le Réseau Semences Paysannes et Kokopelli font partie des acteurs qui revendiquent un rapport aux semences en tant que communs, et qui considèrent l’autonomie semencière paysanne comme un élément central d’une agriculture respectueuse du vivant.

Ils dénoncent un système de propriété et d’usage des semences qui se fonde sur des réglementations complexes, opaques, peu accessibles et difficilement lisibles pour les paysans. Ils refusent de voir les paysans devenir dépendants de fournisseurs industriels pour une ressource essentielle à leur activité.