
Elles devraient libérer les personnes détenues arbitrairement, garantir la liberté d’expression et réduire la violence.
La fermeture des frontières décidées par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) après le putsch militaire au Niger du 26 juillet a conduit au blocage de milliers de migrants, stoppés net sur leur route migratoire. Une attente qui suscite beaucoup d’angoisse et de désespoir chez les exilés, « coincés » dans le pays.
Plus de deux millions d’enfants ont « besoin d’une aide humanitaire » au Niger, pays déstabilisé par un récent coup d’État et miné par des violences jihadistes, a affirmé lundi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
RFI et France 24 ont été suspendues jeudi 3 août par la junte au Niger. Mais les médias français ou étrangers ne sont pas les seuls à être malmenés depuis le coup d’État. Les médias nigériens et leurs journalistes sont également sous pression, selon les organisations de protection des journalistes.
Huit jours après le coup d’État à Niamey, le collectif Tournons La Page International interpelle à la fois la junte nigérienne et la Cédéao, en appellant au dialogue et à la retenue au Niger. Brigitte Ameganvi, sa porte-parole à Paris, répond aux questions de Claire Fages.