En s’appuyant sur des statistiques de l’Insee, la newsletter féministe les Glorieuses dénonce la différence de salaire entre les femmes et les hommes, qui peine à se résorber, et réclame la mise en place de politique publique volontariste en s’appuyant sur des exemples étrangers.
Les descendants d’immigrés d’Afrique ou de parents nés en outremer sont nettement moins bien payés à caractéristiques équivalentes. Un travail de recherche inédit en France permet enfin de mesurer des écarts de salaires qui résultent pour partie de discriminations. L’analyse des sociologues Mathieu Ichou et Ugo Palheta.
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La LDH (Ligue des droits de l’Homme) était, il y a plus d’un an, aux côtés des syndicats contre une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejetaient.
Aujourd’hui, alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, dans un contexte de détérioration continue des services publics, nous restons extrêmement inquiets et fermement mobilisés. Les perspectives actuelles ne doivent pas s’inscrire dans la continuité des réformes des retraites, du Code du travail ou de l’assurance chômage. Ces choix participent d’une remise en cause de l’Etat social qui aggrave les injustices sociales. D’autant que les salaires, pensions, bourses et minimas sociaux régressent face à l’inflation, plongent de plus en plus de personnes dans la précarité et accentuant les inégalités.
Les politiques publiques dictées par l’agenda néolibéral conduisent à l’affaiblissement continu des services publics. L’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, la justice sont à bout de souffle. Non seulement par un manque chronique et aigu de moyens, mais aussi parce que notre vision des services publics à vocation universelle est largement remise en cause.
Conjuguées à des méthodes qui fragilisent la démocratie, cette situation et cette régression des droits sociaux accentuent la crise de confiance actuelle et favorisent les dérives vers l’extrême droite.
Des mesures d’urgence sont aujourd’hui indispensables : augmentation des salaires, pensions, bourses, minimas sociaux ; abrogation des réformes des retraites ; financement ambitieux des services publics, pour des conditions de vie dignes dans les territoires ultra-marins. Ces mesures d’urgence sociale et de renfort des services publics sont à prendre sans délai.
La mobilisation est indispensable pour faire obstacle à l’injustice sociale croissante et à la dégradation des écosystèmes, pour défendre notre projet d’une société qui garantisse l’accès effectif de toutes et tous à tous les droits.
C’est pourquoi la LDH appelle à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales et de jeunesse
le 1er octobre 2024 à Troyes à 13h30 place de la Libération.
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Les vendanges du Champagne s’achèvent sous haute surveillance, un an après les décès de cinq travailleurs. Dans ce secteur, les abus en matière de droit du travail sont légion. Les syndicats tentent d’y remédier. Reportage dans la Marne.
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Ce vendredi 13 octobre, trois manifestations étaient organisées dans l’Aube, pour lutter contre la précarité. Romilly-sur-Seine et Troyes sont réunis depuis 14 h ; Bar-sur-Aube de son côté a annulé son défilé, faute de participants.
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HBHB
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