8 mars, Journée internationale des droits des femmes: à travail égal, salaire égal ?



Dans le secteur privé, les femmes gagnent 23,5 % de moins que les hommes en moyenne. Elles travaillent plus souvent à temps partiel et dans des métiers moins bien payés que les hommes. À temps de travail et poste équivalents, l’écart de salaire est de 4 %.



INSEE: Écart de salaire entre femmes et hommes en 2023 


En 2023, dans le secteur privé, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 22,2 % à celui des hommes. Cet écart s’explique en partie par le moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année, et davantage à temps partiel. Cependant, même à temps de travail identique, le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes de 14,2 %. 

L’évolution des inégalités de salaires entre hommes et femmes


Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent. Mais l’égalité salariale entre femmes et hommes est encore loin. Au rythme actuel, il faudrait encore 30 ans pour annuler l’écart.



« Sur 15 ans, ça m’a fait perdre 150 000 euros » : comment les inégalités salariales pèsent sur la carrière des femmes cadres


Injonctions contradictoires, sacrifices sur la vie personnelle, « ségrégation professionnelle »… Nombreux sont les obstacles que rencontrent les femmes sur la question salariale, notamment parmi les cadres. Des inégalités qui se creusent au fil de leur carrière et qui sont très mal vécues.



Les mères sont les principales perdantes des inégalités salariales entre hommes et femmes


Selon l’Insee, les mères ont, quel que soit leur volume de travail, des salaires nettement inférieurs aux pères. Et les écarts s’accentuent avec le nombre d’enfants.



Les Inégalités justifiées

Comment moins payer les femmes en toute bonne conscience




Pourquoi un ingénieur gagne-t-il plus qu’une aide-soignante ? Comment se fait-il que l’ancienneté profite d’abord aux hommes ? Les femmes seraient-elles incapables de négocier des augmentations salariales ? Et le télétravail est-il vraiment une bonne affaire pour les femmes ? Peut-on sérieusement dire que l’égalité professionnelle progresse alors que, selon l’Insee, le revenu salarial moyen des femmes est encore inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé ?

Dans ce court essai, Marie Donzel déconstruit les origines et mécanismes des inégalités salariales : où elles se fabriquent, comment elles se perpétuent, quels sont les principaux arguments pour les justifier. Car ce sont les biais inconscients et les mentalités collectives – alimentés par les stéréotypes de genre et un certain sexisme – qui entretiennent ces inégalités.

La clé pour atteindre une réelle égalité est claire : il faut changer les règles du jeu dans le monde du travail, jusque-là conçues par et pour les hommes.

  • ISBN : 978-2-37425-465-4
  • EAN : 9782374254654
  • Genre : Essai
  • Format : 110 x 190 mm
  • Nombre de pages : 112
  • Date de parution : 08/11/2024

13,00 € TTC

Disponible en version numérique

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A partir de ce 8 novembre à 16h48, les femmes travaillent gratuitement



En s’appuyant sur des statistiques de l’Insee, la newsletter féministe les Glorieuses dénonce la différence de salaire entre les femmes et les hommes, qui peine à se résorber, et réclame la mise en place de politique publique volontariste en s’appuyant sur des exemples étrangers.

Le 8 novembre, à très précisément 16h48. En 2024, c’est à partir de cette date et cette heure que les femmes qui travaillent en France le font «bénévolement», du fait des inégalités salariales entre hommes et femmes. Comme chaque année depuis neuf ans, c’est la newsletter féministe les Glorieuses qui dénonce cette injustice par le biais d’un hashtag dédié

Salaires : les descendants d’immigrés africains et de parents nés outre-mer lourdement pénalisés



Les descendants d’immigrés d’Afrique ou de parents nés en outremer sont nettement moins bien payés à caractéristiques équivalentes. Un travail de recherche inédit en France permet enfin de mesurer des écarts de salaires qui résultent pour partie de discriminations. L’analyse des sociologues Mathieu Ichou et Ugo Palheta.

Troyes: la manifestation du 1er octobre

Troyes: manifestation demain 1er octobre



La LDH (Ligue des droits de l’Homme) était, il y a plus d’un an, aux côtés des syndicats contre une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejetaient.

Aujourd’hui, alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, dans un contexte de détérioration continue des services publics, nous restons extrêmement inquiets et fermement mobilisés. Les perspectives actuelles ne doivent pas s’inscrire dans la continuité des réformes des retraites, du Code du travail ou de l’assurance chômage. Ces choix participent d’une remise en cause de l’Etat social qui aggrave les injustices sociales. D’autant que les salaires, pensions, bourses et minimas sociaux régressent face à l’inflation, plongent de plus en plus de personnes dans la précarité et accentuant les inégalités. 

Les politiques publiques dictées par l’agenda néolibéral conduisent à l’affaiblissement continu des services publics. L’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, la justice sont à bout de souffle. Non seulement par un manque chronique et aigu de moyens, mais aussi parce que notre vision des services publics à vocation universelle est largement remise en cause. 

Conjuguées à des méthodes qui fragilisent la démocratie, cette situation et cette régression des droits sociaux accentuent la crise de confiance actuelle et favorisent les dérives vers l’extrême droite. 

Des mesures d’urgence sont aujourd’hui indispensables : augmentation des salaires, pensions, bourses, minimas sociaux ; abrogation des réformes des retraites ; financement ambitieux des services publics, pour des conditions de vie dignes dans les territoires ultra-marins. Ces mesures d’urgence sociale et de renfort des services publics sont à prendre sans délai. 

La mobilisation est indispensable pour faire obstacle à l’injustice sociale croissante et à la dégradation des écosystèmes, pour défendre notre projet d’une société qui garantisse l’accès effectif de toutes et tous à tous les droits. 

C’est pourquoi la LDH appelle à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales et de jeunesse  

le 1er octobre 2024 à Troyes à 13h30 place de la Libération.

La LDH appelle à manifester le 1er octobre

Dans les vignobles de Champagne, des saisonniers payés sous le Smic avec des horaires à rallonge



Les vendanges du Champagne s’achèvent sous haute surveillance, un an après les décès de cinq travailleurs. Dans ce secteur, les abus en matière de droit du travail sont légion. Les syndicats tentent d’y remédier. Reportage dans la Marne.

Les manifestants contre l’austérité ont défilé à Troyes et Romilly-sur-Seine


Ce vendredi 13 octobre, trois manifestations étaient organisées dans l’Aube, pour lutter contre la précarité. Romilly-sur-Seine et Troyes sont réunis depuis 14 h ; Bar-sur-Aube de son côté a annulé son défilé, faute de participants.

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HB
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INÉGALITÉS SALARIALES : AUX GRANDES ENTREPRISES LES GROS ÉCARTS