Thierry touche l’allocation adulte handicapé. Depuis mars, la Caf lui réclame plus de 30 000 euros et le qualifie de fraudeur parce qu’il est en couple. Pourtant, les revenus des conjoints ne sont plus pris en compte pour l’AAH depuis 2023.
Thierry touche l’allocation adulte handicapé. Depuis mars, la Caf lui réclame plus de 30 000 euros et le qualifie de fraudeur parce qu’il est en couple. Pourtant, les revenus des conjoints ne sont plus pris en compte pour l’AAH depuis 2023.
Créée en 1975, l’AAH est destinée à compenser l’incapacité de travailler. D’un montant maximal de 956,65 euros mensuels, elle compte aujourd’hui plus de 1,2 million de bénéficiaires, dont 270 000 en couple.
Réclamée par les oppositions au nom de la « justice sociale », la mesure a été repoussée par la majorité, qui a évoqué des visées électoralistes.
L’Assemblée nationale a de nouveau dit non, jeudi 2 décembre dans la soirée, à une individualisation de l’allocation adultes handicapés (AAH), réclamée par les oppositions au nom de la « justice sociale », mais repoussée par la majorité, qui a évoqué des visées électoralistes.
En juin, le gouvernement avait privilégié un abattement forfaitaire de 5 000 euros sur les revenus du conjoint, soit un gain moyen estimé à 110 euros mensuels à partir du 1er janvier 2022.
Entre accusations de « sectarisme », « froideur technocratique » ou « cynisme » électoraliste, l’Assemblée nationale a rejeté une nouvelle fois ce jeudi 7 octobre « l’individualisation » de l’allocation adultes handicapés (AAH) des personnes en couple, au terme d’un débat mouvementé.
Après les députés, les sénateurs ont voté la fin de la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH. Mais ce texte doit maintenant repasser à l’Assemblée, à majorité LREM. Or Sophie Cluzel se dit contre ce principe. Quelle issue ?
• Par L’AFP pour Handicap.fr
On pourra également lire avec intérêt les arguments de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées pour s’opposer à cette mesure