Le rappeur iranien Toomaj Salehi condamné à mort pour son soutien aux manifestations après la mort de Mahsa Amini


La condamnation de ce rappeur de 33 ans, emprisonné depuis octobre 2022, est « inacceptable », a dénoncé jeudi le ministère des affaires étrangères français.

Un tribunal iranien a condamné à mort un célèbre rappeur iranien, emprisonné depuis plus d’un an et demi pour son soutien au mouvement de contestation de 2022 déclenché par la mort de Mahsa Amini, a rapporté mercredi 25 avril un média local. « Le tribunal révolutionnaire d’Ispahan (…) a condamné Toomaj Salehi à la peine de mort pour corruption sur Terre », l’un des chefs d’accusation les plus graves en Iran, a fait savoir l’avocat du chanteur, Amir Raisian, cité par le quotidien Shargh.



Toomaj Salehi : un artiste condamné à mort pour son audace


C’est évident qu’une transformation révolutionnaire est incontournable pour rétablir pleinement la dignité et les droits fondamentaux de l’être humain dans le contexte actuel de l’Iran, où la condamnation à mort d’un chanteur n’est qu’un témoignage parmi d’autres de l’étendue de l’oppression.

Toomaj Salehi, le vaillant artiste iranien, se retrouve aujourd’hui confronté à une sentence des plus grotesques : la condamnation à mort de la part d’un régime répressif qui redoute sa voix dissidente et sa plume accusatrice.

Son crime aux yeux des autorités : oser défier l’ordre établi, dénoncer les injustices et mettre en lumière les abus de pouvoir.

Dissolution des Soulèvements de la Terre : des organisations à leurs côtés pour l’audience du 8 août


Les Soulèvements de la Terre ont demandé au Conseil d’Etat la suspension du décret du 21 juin 2023 portant dissolution de leur mouvement. L’audience est programmée le mardi 8 août.

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Iran : grève générale de trois jours contre les autorités religieuses du pays


Des commerces iraniens ont fermé leurs portes lundi dans plusieurs villes après que des manifestants ont appelé à une grève de trois jours contre les autorités religieuses du pays, confrontées à la vague de contestation la plus importante depuis la révolution islamique de 1979. Les précisions de Farhad Khosrokhavar, sociologue et directeur d’études émérite à l’EHESS.

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Trop loin, trop proches: les Iraniens face aux difficultés de se mobiliser et de communiquer

Des femmes crient des slogans de soutien aux femmes iraniennes, à Barcelone, le 4 octobre 2022. REUTERS – NACHO DOCE


Depuis presque trois semaines, malgré la répression, des Iraniennes et Iraniens contestent le régime, faisant du port du voile obligatoire pour les femmes un symbole de l’oppression. À l’étranger, des Iraniens expatriés ou en exil se mobilisent aussi : manifestations, présence sur les réseaux sociaux. Entre engagement en faveur d’un changement et obstacles liés à la distance.

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Au Maroc, quatre ans de prison pour un militant et journaliste citoyen accusé d’avoir critiqué le roi


Journaliste citoyen, Rabie Al-Ablaq est poursuivi pour avoir publié « des vidéos critiquant les disparités sociales et la corruption ».

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Soirée électorale sur France 2 : l’invisible contestation


Au soir de la réélection d’Emmanuel Macron, des rassemblements et manifestations se sont déroulés à Strasbourg, Marseille, Paris, Lyon, Nantes, Caen, Toulouse, Rennes, Montpellier, etc. Aucune image, aucune mention n’ont percé les écrans de France 2.

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