L’assassinat du député Giacomo Matteotti, particulièrement clairvoyant sur les dangers du fascisme et opposant acharné à Mussolini, marque le basculement de l’Italie dans la dictature. C’était il y a tout juste 100 ans…
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Les enfants de parents qui s’opposent à la guerre en Ukraine encourent le risque d’être placés en orphelinat. Voici l’une des méthodes de représailles des autorités russes pour écraser la dissidence. Une forme de répression peu documentée que nous mettons en lumière dans notre nouvelle recherche.
La condamnation de ce rappeur de 33 ans, emprisonné depuis octobre 2022, est « inacceptable », a dénoncé jeudi le ministère des affaires étrangères français.
Un tribunal iranien a condamné à mort un célèbre rappeur iranien, emprisonné depuis plus d’un an et demi pour son soutien au mouvement de contestation de 2022 déclenché par la mort de Mahsa Amini, a rapporté mercredi 25 avril un média local. « Le tribunal révolutionnaire d’Ispahan (…) a condamné Toomaj Salehi à la peine de mort pour corruption sur Terre », l’un des chefs d’accusation les plus graves en Iran, a fait savoir l’avocat du chanteur, Amir Raisian, cité par le quotidien Shargh.
Toomaj Salehi : un artiste condamné à mort pour son audace
C’est évident qu’une transformation révolutionnaire est incontournable pour rétablir pleinement la dignité et les droits fondamentaux de l’être humain dans le contexte actuel de l’Iran, où la condamnation à mort d’un chanteur n’est qu’un témoignage parmi d’autres de l’étendue de l’oppression.
Toomaj Salehi, le vaillant artiste iranien, se retrouve aujourd’hui confronté à une sentence des plus grotesques : la condamnation à mort de la part d’un régime répressif qui redoute sa voix dissidente et sa plume accusatrice.
Le 18 mars 2024, Moscou célèbre le dixième anniversaire du « jour de la réunification de la Crimée avec la Russie ». Quelques jours après la révolution pro-européenne à Kiev, les troupes russes se déployaient dans la péninsule ukrainienne. Dans la foulée d’un référendum non reconnu par la communauté internationale, le gouvernement russe, au mépris du droit international, faisait de la péninsule ukrainienne et de la ville de Sébastopol deux nouveaux sujets de la fédération de Russie.
Pancarte avec écrit « Désolé pour l’Ukraine », publication d’un post sur les réseaux sociaux dénonçant la guerre, création d’une radio contestataire… pour ces actions, c’est direction la prison en Russie. Portraits d’artistes, journalistes, commerçants, militants russes qui sont emprisonnés pour avoir dit non à la guerre.
Plusieurs milliers de partisans d’Alexeï Navalny se sont rassemblés vendredi 1er mars pour rendre un dernier hommage à l’opposant russe devant une église de Moscou avant ses obsèques, malgré le risque d’arrestation. Venus en nombre avec des fleurs, les soutiens de l’opposant présents ont scandé « non à la guerre! », « nous ne t’oublierons pas ! » ou encore « nous ne pardonnerons pas ». Selon une ONG, au moins 45 personnes en été arrêtées partout dans le pays.
Action d’interpellation pour demander la libération d’Oleg Orlov
Oleg Orlov, coprésident du Centre de défense des droits humains Memorial, une organisation membre de la FIDH, a été condamné à deux ans et six mois d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire pour avoir « discrédité de manière répétée » l’armée russe. Nous vous invitons à solliciter par courrier les autorités russes.
« J’aime l’idée que ceux qui votent contre Poutine se rendent aux urnes à la même heure, à midi. Midi contre Poutine »
L’opposant principal à Vladimir Poutine, qui purgeait une peine de 19 ans de prison pour « extrémisme » , était incarcéré dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique.