GENÈVE – Selon un important rapport international publié aujourd’hui, la réponse mondiale à la pandémie de Covid-19 n’a pas suffisamment tenu compte des droits des réfugiés, et ce malgré les efforts extraordinaires des acteurs locaux et de la communauté internationale.
Psychologue à Nancy, spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire, Alexandra Tubiana explique que “les personnes obèses ont eu très peur; on est arrivé à des stress dépassés, qui aggravent les problèmes alimentaires”. S’est aussi ajoutée “l’inquiétude de mourir”. OZGURDONMAZ VIA GETTY IMAGES
COVID-19 – Isolées, craignant d’être davantage stigmatisées, et avec un plus fort risque de se retrouver en réanimation si elles sont infectées par le coronavirus: les personnes obèses subissent douloureusement les effets de la pandémie de Covid-19.
SONGYUTH UNKONG / EYEEM VIA GETTY IMAGES Je glisse alors vers un état inconnu et étrange où tout devient terne. Je perds pied avec la réalité. Je me réfugie dans le noir car les journées se ralentissent et je dors pour les raccourcir. Je dors aussi pour ne pas être tourmenté, et pour fermer les yeux sur mon quotidien morne.
La crise sanitaire a plongé Vianney dans la dépression. Il tente de sortir la tête de l’eau, alors qu’une nouvelle vague déferle sur le pays.
La hausse de la pauvreté et de la faim met en lumière la nécessité de renforcer la protection sociale.
(Nairobi) – La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la nécessité pour les gouvernements africains de renforcer les systèmes de protection sociale et de respecter les droits des personnes à une sécurité sociale et à un niveau de vie suffisant, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. De nombreux gouvernements africains ont introduit des mesures, comme des transferts monétaires et une aide alimentaire, pour faire face à la pauvreté et la faim croissantes occasionnées par la pandémie, mais la plupart des familles n’ont reçu aucun soutien. La Banque mondiale estime que la crise du Covid-19 aura fait basculer 29 millions d’Africain·e·s supplémentaires dans l’extrême pauvreté d’ici la fin de l’année 2021.
« Je ne sais pas combien de personnes sont vaccinées, ou antivax« , dans ces cortèges, dit Laurent-Henri Vignaud, « mais je crois qu’on ne peut pas se tromper en disant que 99% d’entre eux sont hostiles à la politique du gouvernement, n’acceptent pas la manière dont la crise est gérée« .
A Mateur, au nord de la Tunisie, le directeur de l’hôpital s’effondre. Confronté à un dramatique manque d’oxygène pour ses patients atteints du Covid, il doit sortir de l’établissement pour pleurer. Alors que la Tunisie a le plus fort taux de mortalité dû à la pandémie, le pays manque cruellement de matériel. Les appels à l’aide se multiplient et les collectes de solidarité s’organisent.
Durant les mois de mars et avril 2020, la surmortalité a été particulièrement forte chez les Africains et les Asiatiques. Crédit : Reuters
Un rapport de l’Institut national des statistiques, Insee, met en lumière la surmortalité qui a été « 2,1 fois plus forte » chez les personnes nées à l’étranger que celles nées en France en 2020, notamment pendant la première vague de la pandémie de coronavirus. Les Africains et les Asiatiques sont particulièrement concernés.
Hypocrites, les médecins ? Certains semblent l’être en tout cas : pile, ils publient des tribunes anxiogènes sur la situation de l’épidémie de Covid en France ; face, ils militent pour la suppression des lits en réanimation.
La pandémie de Covid-19 a mis à jour le terrible bilan de politiques destructrices, délibérément créatrices de divisions et qui perpétuent les inégalités, la discrimination et l’oppression. Des mesures qui ont représenté un terreau fertile favorisant les ravages causés par le Covid-19.
Les mesures anti-Covid agissent, depuis plus d’un an, comme le puissant révélateur d’un conflit générationnel. Une tribune de Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, éducateurs.
Au moins 17 000 professionnels de santé sont morts du COVID-19 en 2020. Il faut agir sans attendre pour accélérer la vaccination de millions de soignants dans le monde qui se trouvent en première ligne face au virus.
Des travailleurs de la santé portant des équipements de protection, applaudissent au foyer pour personnes âgées de San Candido, le 17 avril 2020, à Santander, en Espagne. Crédit : Juan Manuel Serrano Arce / Getty Images
Alors que la Covid-19 continue de se répandre dans le monde entier, Amnesty International a demandé à des travailleurs et des travailleuses de la santé de revenir sur leur expérience face à cette crise sans précédent. Voici 7 choses capitales à retenir.
Les restrictions qui freinent l’accès à l’asile, exacerbent les violences sexistes, poussent à des retours dangereux et entraînent la perte des moyens d’existence, comptent parmi les rudes et profondes répercussions que la pandémie de coronavirus a infligées aux réfugiés, a indiqué ce jour la Haut Commissaire assistante du HCR chargée de la protection internationale, Mme Gillian Triggs.
À l’annonce des mesures ce mercredi soir par le président, un tel scénario est confirmé, pour tenter d’endiguer la progression du Covid-19 et risque donc d’accentuer la fragilité psychologique des Français, la situation ayant effectivement perdu son « caractère exceptionnel » par rapport au premier confinement, malgré les quelques nuances apportées cette fois-ci.
Si cette menace concerne davantage les personnes seules n’ayant pas un entourage sur lequel s’appuyer ou précarisées par cette situation ou bien encore fragiles psychologiquement, tout le monde risque évidemment d’en souffrir à plus ou moins long terme.
Le premier confinement a eu des effets psychologiques importants au sein de la population. (Photo d’illustration.) (PATRICK GELY/SIPA)
Pendant ce temps, les nombreux enfants restés dans les nouveaux camps de tentes à Lesbos ou dans les autres îles « hotspot » après l’incendie du camp de Moria (tous n’ont pu être déplacés) risquent de développer à long terme certains troubles mentaux, comme l’a déclaré à InfoMigrants Greg Kavarnos, psychologue de Médecins sans frontières (MSF) qui porte de son mieux assistance aux demandeurs d’asile.
Ces enfants, y compris les plus jeunes, bénéficient déjà, comme leurs parents, de traitements médicamenteux et psychothérapiques, censés les aider à mieux supporter leur situation traumatique permanente.
Le RIC de Lesbos inondé après la première pluie d’octobre 2020 | Photo: privée
Il n’est pas question de hiérarchiser les niveaux de souffrance, mais il me semble que les enfants de Lesbos se trouvent dans une situation présentant un autre caractère d’urgence que le malheureux Français condamné à prendre pendant quelques semaines l’air sur son balcon, en sortant son chien ou en quête de papier hygiénique au supermarché, quand bien même il aura hélas perdu temporairement, voire durablement, son emploi. La solidarité, malgré les apparences, fonctionne toujours mieux sous nos latitudes qu’ailleurs… Elle en a encore les moyens.
Et c’est précisément pour cette raison qu’il faut l’entretenir et l’appliquer autant au Français confiné qu’à tous ceux qui en ont besoin, ici ou ailleurs, qu’ils soient nés « chez nous » ou autre part…