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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Communiqué CLECED : Appel marche – 24 mai – St Brévin

Le CLECED – Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites – appelle à se joindre à la marche qui aura lieu le mercredi 24 mai à Saint-Brévin – 17h place Henri Baslé.

Ci-dessous le communiqué du 12 mai du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s.
Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Invitation Conférence-débat avec Salah Hamouri – mercredi 24 mai

La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH fait partie, reçoit Salah Hamouri, avocat palestinien.
Salah vient apporter son témoignage sur l’univers carcéral de l’occupation israélienne et la situation d’apartheid imposée aux Palestiniens :

Nous vous invitons à la réunion publique du mercredi 24 mai 2023 à 20 heures

Salle de la Manufacture – 2 étage – 10, Bd de Stalingrad, 44000 Nantes

Lien vers l’invitation : https://partage.ldh-france.org/s/ZBcCypow3pwtcJt

Communiqué commun : Locaux associatifs dégradés, pas de renoncement face aux menaces

Amnesty International
Attac
Libre Pensée
Ligue des droits de l’Homme

A la suite de la dégradation des locaux associatifs situés au 4 place de la Manu à Nantes, nous envoyons ce communiqué de presse.

Après les dégradations ces derniers mois de plusieurs locaux d’associations nantaises défenseuses des droits, le local associatif abritant Amnesty International, Attac, La Libre Pensée et la Ligue des droits de l’Homme vient d’être tagué avec des croix celtiques dont personne ne peut ignorer la provenance car signe de reconnaissance fréquemment utilisé par les extrêmes droites.

Cet acte inqualifiable montre la vraie nature de l’extrême droite. S’en prendre à l’autre quand on n’est pas d’accord, dégrader un local associatif, c’est porter atteinte à la liberté d’association, c’est menacer les associations. La devanture d’un autre local au moins, celui de Nosig – LGBTQI + vient également d’être taguée.

Ces nouvelles dégradations de locaux associatifs ont lieu dans un contexte départemental où un maire démissionne et est contraint de déménager à la suite de la violence commise avec l’incendie de ses voitures et de la façade de sa maison et après que des habitant.e.s ont été l’objet de menaces et d’intimidations par des personnes porteuses des idées d’extrême droite. La haine conduit à la violence.

Nous dénonçons ces actes de violence. Nous déposons plainte et demandons que la ou les personnes responsable.s de ces actes soient poursuivies en justice.

Communiqué CLECED : En finir avec les menaces des extrêmes droites

CLECED

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué

Nantes, le 12 mai 2023

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s. 

Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Information sur la Nakba : l’expulsion des Palestiniens de leur terre – Samedi 13 mai à partir 14h30 – place Royale Nantes

Rassemblement samedi 13 mai, à 14h30 place Royale

Il y a 75 ans débutait l’expulsion des palestiniens de leur terre

La Plateforme des ONG pour la Palestine dont la section LDH de Nantes et du pays nantais est membre appelle à être présent ce samedi 13 mai à partir de 14h30 place Royale à un moment d’information sur la Nakba : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Commencée il y a plus de 75 ans, celle-ci se poursuit tous les jours…

Communiqué CLECED : Contre la banalisation de la haine

Le Collectif CLECED nous demande d’envoyer ce communiqué à la presse.

CLECED

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué

Nantes, le 10 mai 2023

Contre la banalisation de la haine véhiculée par le rappeur Millésime K, opposons les valeurs d’Égalité et de Solidarité

Ce samedi 13 mai, un concert du rappeur Millésime K est programmé ici à Nantes.

Alors qu’il intitule ses trois derniers albums « Liberté », « Égalité » et « Fraternité », cet artiste diffuse dans ses chansons des idées racistes, sexistes, homophobes et transphobes et vante l’exclusion et la violence.

Ainsi, il appelle régulièrement dans ses textes à défendre « les Français » et demande à ceux qui n’aiment par la France de « dégager ». « Je pars en croisade, appelle moi Jeanne d’Arc » (…) « On s’cache derrière le racisme, c’est devenu à la mode, à c’qu’il parait, j’suis un sale blanc, t’inquiète, j’viens casser les codes » (…) « Bientôt une guerre civile, on va finir par craquer » chante-t-il.

Les textes de ce chanteur ne font pas mystère d’une orientation politique à l’extrême droite.

Nous, CLECED (Attac, CGT, FAL-LE, FSU, AFPS, LDH, MRAP, SAF, Solidaires) dénonçons l’utilisation du rap par ce chanteur pour véhiculer des messages publics nauséabonds de haine et des incitations à la violence.

A cette volonté de diviser, d’exclure, nous opposons l’égalité des droits pour toutes et tous, la solidarité entre toutes et tous et la justice.

C’est pourquoi, nous appelons à un rassemblement de protestation et de dénonciation des idées d’extrême droite devant le lieu du concert de Millésime K.

Invitation réunion débat : Non au projet de loi Darmanin – jeudi 4 mai 2023 – 20h

Décidé à contrôler les frontières, à protéger l’ordre public et à lutter contre l’immigration irrégulière, G. Darmanin a présenté un projet mensongèrement équilibré entre humanité et fermeté.
Les sénateurs de la commission des lois l’ont trouvé « timoré » et ont adopté de multiples amendements « pour rectifier le tir ».
Après l’annonce présidentielle d’un découpage du projet en plusieurs textes le 22 mars, la Première ministre vient d’annoncer que « le gouvernement ne présentera qu’à l’automne un projet de loi sur l’immigration afin de se donner le temps d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, possiblement avec les Républicains ».

D’ores et déjà les enjeux contenus dans le projet de loi Darmanin :     

– portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes exilées

– multiplient les conditions restreignant l’accès au séjour et son renouvellement      

– renforcent les mesures répressives associant immigration et délinquance


Débattons-en :

– pour dénoncer toutes les mesures qui seront prises contre les personnes exilées 

– pour continuer à défendre l’accueil, la dignité et les droits de toutes celles et tous ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les dégâts environnementaux. »

Rendez-vous le jeudi 4 mai 2023 à 20h salle A (1er étage) de la Manufacture des tabacs – 10 bis bvd de Stalingrad 44000 Nantes.

Appel à manifester – lundi 1er Mai : Pour la démocratie, les libertés et les droits

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le lundi 1er Mai avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés :

– à Nantes : 10h30 aux Nefs (attention le parcours est inversé et le départ est fixé aux Nefs)

– à Ancenis : 10h, station Esso

– à Châteaubriant : 11h à la mairie

A Nantes, rendez-vous LDH : 10h30 entrée pont Anne de Bretagne côté Nefs

Ci-dessous, communiqué national de la LDH

Après les réformes du code du travail et de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, le président de la République et son gouvernement se sont entêtés, ces derniers mois à faire passer au forceps une réforme des retraites qui se heurte toujours à l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales et de l’immense majorité des citoyennes et citoyens de ce pays.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) a joint sa voix à celles qui demandent le retrait de cette nouvelle mesure de régression sociale, particulièrement injuste et pénalisante pour les personnes les plus défavorisées.

Cette séquence révèle et accélère une crise profonde de la démocratie à la fois politique, sociale et territoriale. A l’opposé des dérives autoritaires et liberticides qui s’aggravent, seule une désescalade de la violence permettra de protéger la liberté de manifester inscrite au cœur de notre contrat social.

Nous avons besoin d’une démocratie concrète et vivante pour faire face aux immenses chantiers qui sont devant nous : transition et justice écologiques, réduction des inégalités sociales et territoriales, accès de toutes et tous à des services publics de qualité (santé, éducation, logement…), égalité entre les femmes et les hommes, lutte contre toutes les formes de discriminations et de racisme, accueil de toutes les personnes exilées, quel que soit leur pays d’origine dans le respect du droit international…

La LDH sonne l’alarme et appelle à la mobilisation celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique afin de construire ensemble des perspectives concrètes pour réenchanter notre avenir commun.

C’est la seule réponse face à la montée des extrêmes droites et à la banalisation de leurs idées : désignation de boucs émissaires, inégalités et discriminations érigées en système, conduisant au racisme, à l’antisémitisme, à la haine de l’autre jusqu’au passage à l’acte.

Le 1er mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, journée de solidarité internationale, prend cette année une importance toute particulière. La LDH appelle les citoyennes et citoyens à manifester aux côtés de l’ensemble des organisations syndicales pour faire de cette journée un grand moment d’engagement citoyen pour la démocratie, les libertés et l’égalité des droits.

Paris, 28 avril 2023

Rassemblement Nantes 29 avril – 17h : Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation

Le collectif UCIJ national (Uni.es Contre Une Immigration Jetable) dont notre association est partie prenante appelle à un rassemblement le 29 avril sur tout le territoire, pour dire « Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation » et « Non à l’opération Wuambushu (à Mayotte)! » et  » Non aux mesures Darmanin ! « 

A Nantes, la LDH et d’autres associations et organisations, soutenues par des partis politiques, vous invitent à rejoindre le rassemblement prévu, le 29 avril à 17h au miroir d’eau.
En effet, même si Emmanuel Macron a affirmé que la loi immigration serait découpée en plusieurs textes et si Elizabeth Borne annonce le report de son examen à la rentrée prochaine, ne baissons pas la garde et continuons d’alerter comme nous l’avons fait le 18 février pour dénoncer les Centres de Rétention Administrative (CRA), et les 4 et 25 mars pour dénoncer le projet de loi immigration. Par ailleurs, les opérations d’expulsions qui ont lieu actuellement à Mayotte et qui sont la honte de la France exigent notre mobilisation pour alerter sur la situation et exiger leur arrêt immédiat. Merci de venir nombreuses et nombreux!

Dans le cadre de l’Appel national (image ci-dessus et téléchargeable ici), une nouvelle mobilisation nationale a lieu ce samedi 29 avril « Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation » auquel s’est ajouté « Non à l’opération Wuambushu ! Non aux mesures Darmanin ! »

RASSEMBLEMENT
samedi 29 avril 17h Miroir d’eau – Nantes
Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation
Non à l’opération Wuambushu ! Non aux mesures Darmanin !

Signataires locaux : Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Générale du Travail Spectacle, Confédération syndicale des Familles, Droit au Logement, Égide Solidarité, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, La Cimade, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Union syndicale Solidaires
Soutenu par : Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, La France Insoumise

Communiqué ONL : Stop aux Lanceurs de Balle de Défense dans les manifestations

Observatoire nantais des libertés (ONL)

Communiqué

Nantes, le 27 avril 2023

Stop aux Lanceurs de Balle de Défense dans les manifestations

A Nantes, ce lundi 24 avril 2023, un homme a subi l’ablation d’un testicule suite au tir d’un Lanceur de Balle de Défense (LBD) par un policier, lors de la dispersion d’une manifestation sans incidents dite « casserolade » et dans le cadre d’interpellations.

La société dans son ensemble, qu’elle soit manifestante ou non, a droit à la transparence sur ces faits au regard de leur gravité.

L’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) n’était pas présent au moment des faits rapportés dans la presse. Cependant, pour lui, force est de constater une banalisation et un abus de l’usage du LBD. En effet, si l’ONL avait noté une certaine discrétion des LBD lors des premières manifestations contre la réforme des retraites, il a observé très vite sa réapparition notoire. Ainsi, en mars, nous écrivions dans trois communiqués successifs avoir constaté l’utilisation des LBD dans les manifestations par les forces de l’ordre, dont la Brigade Anti Criminalité, et craindre des dommages irréversibles sur des manifestants.

S’agissant des manifestations, la loi dispose : « L’emploi de la force par les représentants de la force publique n’est possible que si les circonstances le rendent absolument nécessaire au maintien de l’ordre public […] La force déployée doit être proportionnée au trouble à faire cesser et son emploi doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé » (art. L.211-9 et R.211-13 du code de la sécurité intérieure). 

Le recours à la force est donc encadré par deux notions : l’absolue nécessité de son emploi et la proportionnalité. L’ONL estime que le LBD a été utilisé lors des dernières manifestations dans des situations qui ne correspondaient pas à ce cadre.

L’ONL rappelle qu’à Nantes, en novembre 2007, un jeune de 16 ans a été éborgné lors d’une manifestation par le tir d’un LBD 40. Ce 24 avril 2023, un homme de 37 ans est amputé d’un testicule du fait d’un tir de LBD lors d’une manifestation. A Rennes, en mars dernier, un homme de 22 ans a également subi une ablation d’un testicule suite à un tir de LBD. Ces quinze dernières années, plusieurs dizaines de personnes ont ainsi été victimes de blessures irréparables consécutives à des tirs de LBD. Le Défenseur des droits (DDD) a dénoncé cette arme « trop dangereuse » dès 2018. Il n’est pas acceptable que ce type d’armes dont le pouvoir mutilant est maintenant largement démontré soit utilisé lors de manifestations. La banalisation de l’usage du LBD forme l’une des dérives constitutives de violences policières, de même que celle des grenades de désencerclement souvent utilisées comme grenades offensives.

En conclusion de son rapport de mai 2019 « Exercice du maintien de l’ordre à Nantes et respect des droits », l’ONL demandait l’interdiction des Lanceurs de Balles de Défense. Cette interdiction est demandée par un grand nombre d’organisations et institutions. Sa suspension est réclamée par le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe. Dans les autres pays de l’Union européenne, les forces de l’ordre n’utilisent pas ce type d’équipements lors des manifestations.

La Défenseure des droits dit qu’« il va bien falloir une désescalade de la violence. C’est de la responsabilité de l’Etat ». L’ONL s’associe à cette déclaration. Le retrait du LBD est une condition essentielle à cette désescalade.

Après que ce manifestant a été mutilé suite à l’utilisation de cette arme par un policier, il revient à la justice de faire toute la clarté sur ces faits.

L’ONL demande une nouvelle fois l’interdiction du LBD lors des manifestations.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

ONL@rezocitoyen.net

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