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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Rassemblement Pour un monde sans arme nucléaire mardi 26 septembre

Dans le cadre de la Journée internationale de la Paix (21 septembre) et de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires (26 septembre), la LDH appelle à participer aux initiatives prévues sur le territoire Pour un monde sans arme nucléaire à l’initiative du Mouvement pour une Alternative Non-violente, du Mouvement de la Paix et de l’Observatoire des armements.

A Nantes, du fait notamment de la déambulation de Royal de Luxe, le rassemblement envisagé le 23 septembre a été reporté à ce mardi 26 septembre.

Rassemblement mardi 26 septembre17h30 – Nantes – angle rue de la Barillerie et cours des 50 Otages

Ci-dessous, le texte de l’appel national :

Le 23 Septembre, nous marchons pour un monde sans arme nucléaire

Communiqué de ICAN dont la LDH est membre

Dans le cadre de la Journée internationale de la Paix (21 septembre) et de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires (26 septembre) ICAN France, le Mouvement pour une Alternative Non-violente, le Mouvement de la Paix et l’Observatoire des armements appellent la population à participer le samedi 23 septembre aux différents événements qui seront réalisés à Lyon, Dijon, Paris, Quimper et d’autres villes pour porter le message : la France doit rejoindre le Traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), en vigueur depuis le 22 janvier 2021.

Ces actions sont organisées dans le cadre de la résolution 68/32 de l’Assemblée générale de l’ONU qui consacre la date du 26 septembre comme la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires et qui « invite la société civile, y compris les organisations non gouvernementales, (…) les parlementaires, les médias et les particuliers, à marquer et à promouvoir la Journée par toutes sortes d’activités d’information et de sensibilisation du public ». Ainsi une grande marche nationale va se dérouler de Lyon au Mont Verdun, ainsi que plusieurs rassemblements dans différentes villes, pour promouvoir le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN).

Une action nationale qui résonne avec les mots issus des dernières déclarations des chefs d’État et de gouvernement du G20 de New Delhi et de Bali (en 2022) où ils affirment tous – y compris M. Macron – que « l’emploi d’armes nucléaires ou la menace de leur emploi sont inacceptables». Cette affirmation, à la base du TIAN, doit désormais être transformée en action !

État observateur, un premier pas

Le TIAN est signé aujourd’hui par 92 États, dont 68 États parties, malgré les pressions diplomatiques de la France, seule ou en commun accord avec les puissances nucléaires.

En France, la région Bourgogne Franche-Comté et soixante douze villes, dont Paris et des villes de différentes couleurs politiques (EELV, LR, PC, PS) soutiennent ce traité, tout comme des dizaines de parlementaires (60 en 2023) et de nombreux citoyen·ne.s. Ils appellent à ce que la France participe, a minima, comme État observateur à la seconde réunion (2MSP) du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires qui se déroulera au siège des Nations Unies à New York (27 novembre – 2 décembre 2023). Si la France veut continuer de se revendiquer comme « un État nucléaire responsable », alors le président Macron doit agir en ce sens !

Nous observons que le débat démocratique sur tout ce qui concerne la politique de Défense, et les moyens de contrôle des parlementaires sont limités, voire inexistants. Ce constat est encore plus significatif depuis que les parlementaires de la majorité ont adopté, en juillet 2023, la LPM, Loi de programmation militaire 2024-2030. Pour la première fois elle n’indique pas le montant prévu pour les armes nucléaires alors qu’elle prévoit un renouvellement complet de l’arsenal. Seul un pourcentage (13%) a été évoqué par le ministre des Armées lors des débats, soit l’équivalent de 53,69 milliards € pour les forces nucléaires. Une moyenne annuelle de 7,67 Mds €, bien loin des 5 Mds € annuels de la LPM 2019-2023. De plus, le gouvernement et les parlementaires de la majorité ont refusé les très rares amendements concernant le contrôle citoyen et parlementaire sur la dissuasion nucléaire déposés lors du débat.

Mobilisation citoyenne

Devant ces constats, et alors que la France est censée agir de bonne foi en faveur du désarmement nucléaire, ICAN France, le Mouvement pour une Alternative Non-violente, le Mouvement de la Paix et l’Observatoire des armements appellent toutes et tous (familles, jeunes, grands-parents, …) à interpeller les promoteurs de la bombe pour leur signifier notre refus que nos générations actuelles et futures continuent d’être soumises aux périls des armes nucléaires. Nous appelons à ce que la France ne laisse pas encore son siège de l’ONU vide et participe comme État observateur, à la seconde réunion du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires qui se tiendra en novembre 2023.

Pour une grande mobilisation citoyenne et joyeuse, nous donnons rendez-vous le 23 septembre à

  • Lyon, théâtre de notre action nationale. Nous appelons les Lyonnais et Lyonnaises à se rassembler à 9H devant l’hôtel de ville de Lyon – prise de parole d’élu.e.s – puis de rejoindre par une marche la base aérienne n°942 de Lyon Mont Verdun. Un site militaire qui abrite un centre d’opération et de contrôle des Forces aériennes et sous-marines stratégiques permettant le relais de l’ordre présidentiel en cas d’emploi de l’arme nucléaire ;
  • Dijon, réunion publique 18h, puis soirée « folk-désarmement » à la salle des fêtes de la Mairie des Grésilles en présence d’intervenants politiques et de la société civile ;
  • Paris, rassemblement sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro, à partir de 12h ;
  • Quimper, rassemblement le jeudi 21 septembre, place Terre au Duc à 18h, pour une marche en direction du jardin de la Paix ;
  • Vandoeuvre-Les-Nancy, à 11h30 au parc du Charmois, devant l’arbre de la Paix – avec prises de paroles, lectures de textes, chants,…– puis départ de la marche en direction de la médiathèque ;
  • Montélimar, à 10H, un rassemblement est organisé devant la mairie par des associations locales – dont la CANVA pour Construire et alerter par la non-violence active – de la Drôme et de l’Ardèche.

Le détail des manifestations est disponible ici.

Paris, le 15 septembre 2023

Manifestation Nantes – vendredi 22/09 18h – La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, manifestation à Nantes vendredi 22 septembre – 18h – départ devant la Préfecture.

La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales
Communiqué LDH

La nouvelle séquence de violences policières consécutive au décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, confirme l’impérieuse nécessité d’agir. La mort de Mohamed à Marseille, tué par un tir de LBD 40, l’éborgnement de son propre cousin, Abdelkarim, les mutilations de Virgil, Medhi, Nathaniel, Hedi, Jalil et de tant d’autres jeunes gens dans toute la France génèrent des drames irréparables pour leurs familles et leur entourage.La seule rencontre avec un policier peut aujourd’hui entraîner des abus et violences, qui s’intègrent à un dispositif politique de contrôle intrinsèquement lié à la situation économique et sociale.Toutes les catégories de la population française peuvent en être victimes ; les violences ont explosé sur les lieux de rassemblement et de manifestation, entravant les possibilités d’expression politique ou festive. L’usage des LBD 40, des grenades explosives et lacrymogènes et le recours à des forces de police non formée au maintien de l’ordre ont conduit à restreindre démesurément la liberté associative, l’expression collective et le périmètre démocratique. Ce dispositif de contrôle s’exerce plus intensément sur les populations vivant dans les quartiers populaires, qui font face à une précarité économique croissante, en raison de l’accélération sans précédent des inégalités, et à une relégation sociale, territoriale et ethnoculturelle qui se pérennise depuis la fin de la période coloniale. Au surplus, l’exercice continu d’une pression policière liée à la présence de brigades spéciales, comme les brigades anti-criminalité (BAC) et les compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI), spécifiquement créées, vise à contrôler socialement et sanctionner ces populations, y compris dans leur sphère privée, et notamment lors de contrôles au faciès.Phénomène récent, le nombre de personnes tuées au volant de leur véhicule par armes à feu de policiers connaît une croissance sans précédent, en lien avec l’adoption en 2017 de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) assouplissant les règles en matière d’usage des armes, sans améliorer la sécurité des interventions des agents. Ce texte, imposé par le mouvement de « policiers en colère », puis relayé par la grande majorité des syndicats de police, a fait apparaître une relation de dépendance du pouvoir politique soumis aux desiderata de la corporation policière. La force publique, garante de la paix civile, exerce une pression allant jusqu’à la menace de sédition contre les institutions de la République, avec le soutien du directeur général de la Police nationale, du préfet de police de Paris et du ministre de l’Intérieur lui-même, après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans les terribles violences subies par Hedi, à Marseille.Les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression de cette situation, qui reste taboue pour une large partie de la classe politique, alors que de nombreuses voix du monde associatif et syndical ont appelé à revoir les modes d’intervention de la police et à lutter contre le racisme qui s’y manifeste trop souvent. La lourde répression judiciaire exigée notamment par le ministre de la Justice a souligné et réitéré la profonde injustice sociale vécue par les habitantes et habitants des quartiers populaires, dans un contexte d’affaiblissement des médiations locales et des services publics.La LDH (Ligue des droits de l’Homme), refusant de se résigner à un statu quo figé, appelle à participer aux mobilisations qui auront lieu le samedi 23 septembre 2023, dans plusieurs villes de France, contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Paris, le 5 septembre 2023

Communiqué CBAS, LDH, MRAP, Caritas : Saint-Brevin terre d’accueil, « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? »

Nous relayons ce communiqué du CBAS, LDH, MRAP, Caritas : Saint-Brévin terre d’accueil annonçant le colloque « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? » du samedi 23 septembre (10h – 19h), à Saint-Brevin, salle de l’Étoile de Jade (cf article précédent pour les infos pratiques)

Colloque national Saint-Brévin terre d’accueil « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? »

Étoile de Jade à Saint-Brévin

Samedi 23 septembre 2023 de 10 à 19h : Inscription en ligne obligatoire (10 € => celle-ci était à prix libre jusqu’à présent mais les organisateurs ont dû ouvrir une nouvelle billetterie suite au parasitage de la première par des opposants cherchant à limiter le nombre de participants) : https://cbas44.home.blog/colloque-23-septembre-2023-saint-brevin-les-exile-ees-pourquoi-comment/

avec possibilité de restauration.

Programme ci-dessous et dans ce lien : https://partage.ldh-france.org/s/Ws9icwaPJoDtZRF

Soutenons le peuple iranien : Rassemblement « Femme Vie Liberté – 1 an après » – Samedi 16 septembre

Nous vous invitons à venir nombreuses et nombreux au rassemblement organisé le samedi 16 septembre à 16h au Miroir d’eau par l’association « Femme, Vie, Liberté » que la LDH soutient depuis sa création.

Vous trouverez ci-dessous le message d’appel.

Chers amis du Collectif Femme Vie Liberté – Nantes,

Bonjour.

Cela fera bientôt un an depuis la mort de Mahsa (Jina) Amini et le début du mouvement « Femme Vie Liberté ». L’Iran est toujours abasourdi par la violence et l’injustice et le pain des bourreaux est encore taché du sang des plus beaux et courageux des jeunes iraniens.

A cette occasion, notre collectif a décidé d’organiser un rassemblement à la mémoire des personnes victimes du régime lors des protestations. Nous vous donnons rendez-vous à Nantes au miroir d’eau le samedi 16 septembre à 16h, aux côtés de nombreux autres collectifs à travers le monde.

Nous vous demandons à tous, quelles que soient vos différentes orientations (politiques, religieuses, personnelles, etc…), de nous rejoindre pour cet hommage aux manifestants assassinés ou emprisonnés car notre participation à ces rassemblements aux quatre coins du monde encourage les manifestants en Iran.

Nous vous remercions par avance pour votre soutien et votre solidarité et nous espérons que les souffrances de notre cher Iran ne dureront pas plus longtemps.

Rassemblement contre le projet de loi Darmanin – samedi 26 août à Nantes

Communiqué
Le 25 août 2023

Dans le cadre d’un appel du Collectif national Uni.es contre une immigration jetable (ici l’Appel), une journée de mobilisation partout en France a lieu ce samedi 26 août contre le projet de loi Asile et immigration dit loi Darmanin. Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration.
Non à la loi Darmanin !

RASSEMBLEMENT

samedi 26 août – 17h – Miroir d’eau – Nantes

Signataires locaux : Attac, Amnesty International, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Générale du Travail-Union Locale, Droit au Logement, Égide Solidarités, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, Les Bienveilleurs, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple en colère, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, (liste en cours)

Soutenu par : Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Gauche Démocratique et Sociale

Le collectif Uni.e.s Contre l’Immigration Jetable (UCIJ 2023) s’oppose
à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.



Le 26 août 2023, commémoration de l’expulsion de l’église Saint-Bernard à Paris en 1996 !
Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration. 
Non à la loi Darmanin ! 

Saint-Brévin terre d’accueil : Colloque 23 septembre + Journée festive 24 septembre

Colloque national

Saint-Brévin terre d’accueil

Accueillir les exilé.es

Pourquoi ? Comment ?

Etoile de Jade à Saint-Brévin

23 septembre 2023 de 10 à 19h

Entrée libre – réservation en ligne : https://www.cbas44.home.blog

Le colloque permettra de faire un état des lieux des migrations et de l’accueil des exilé.es en France et en Europe et de préciser ce que devrait être un accueil digne, respectueux des droits humains. Alors que se déchaînent la haine de l’étranger et les discours d’extrême droite, que les effets des politiques migratoires sont catastrophiques, la solidarité avec les exilés est plus que jamais indispensable.

au programme :

9h30 : Ouverture

10h : Accueil et mot de bienvenue de D. Pacaud, Maire de Saint-Brévin

10h30-12h30 : Les raisons de l’exil et les réalités économiques et démographiques)
Catherine Wihtol de Wenden (politologue)
François Héran (sociologue, anthropologue, démographe)

14h-16h30 :

– Politiques européennes et migrations

Damien Carême (député européen)

– Évolution du discours politique sur les migrations et fabrique de l’opinion

Journaliste (Mediapart), Louis Imbert (sociologue, journalise)

17h-19h : Droit au séjour et loi “Darmanin”
Vanina Rochiccioli, co-présidente du GISTI

Cimade (juriste à préciser)

19h : Synthèse nationale par Marie-Christine Vergiat (UCIJ 2023)

Conclusion du colloque par les organisateurs

Entrée libre

inscription obligatoire (prix libre) sur https://www.cbas44.home.blog/
avec possibilité de restauration

Organisateurs :
Collectif de Brévinois Attentifs et Solidaires (CBAS)
Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
Caritas-Secours catholique

Soutiens :
Anvita, CCFD-Terre Solidaire, Amnesty International, Fédération des Acteurs de la Solidarité (liste en cours)

Journée festive et musicale

Saint-Brévin terre d’accueil

Pic-Nic partagé, musiques, chants et danses du Monde

Parc du Pointeau à Saint-Brévin

24 septembre 2023 de 14 à 18h

Entrée libre

Communiqué sur Rapport des observatoires : « Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût »

Nous partageons le communiqué et le rapport des Observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sur la mobilisation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline (24-26 mars 2023)

Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain

Communiqué et rapport des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sur la mobilisation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline (24-26 mars 2023)
Cliquez-ici pour télécharger le rapport
Cliquez-ici pour télécharger la synthèse
Le samedi 25 mars 2023, en dépit d’intimidations de la part des autorités publiques, 18 observateur·ice·s indépendant·e·s étaient présent·e·s à la manifestation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline.Après un travail de plusieurs mois fondé sur des observations de terrain, recoupées à l’aide de témoignages et d’éléments matériels, les observateur·ice·s versent au débat public un rapport minutieux relatif à la stratégie de maintien de l’ordre déployée ainsi que le récit précis du déroulement de la manifestation.Dès le 24 mars 2023, le ministre de l’Intérieur avait averti que l’on verrait « […] des images extrêmement dures, parce qu’il y a une très grande mobilisation de l’extrême gauche et de ceux qui veulent s’en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions ». Les autorités publiques ont alors mis en scène un maintien de l’ordre spectaculaire d’une très grande violence. Derrière une muraille de camions, 3000 gendarmes armés étaient rassemblés autour du chantier de la méga-bassine. Ces derniers ont attendu que les manifestant·e·s arrivent à proximité du chantier transformé en fortin et ont alors déchaîné une violence immodérée, donnant lieu à des images brutales. Face à un ennemi de l’intérieur “éco-terroriste”, construit depuis plusieurs mois par les autorités publiques, l’Etat devait réussir sa démonstration de force. En moins de deux heures, plus de 5000 grenades ont été tirées, occasionnant au moins 200 blessé·e·s.Interrogées sur cet usage indiscriminé et disproportionné de la force, les autorités publiques ont persisté dans la confrontation et se sont livrées, de manière alarmante, à une réécriture des événements. Deux rapports commandés par le ministère de l’Intérieur ont été rédigés et publiés à la hâte dès le 27 mars 2023, visant à accréditer cette version officielle. Contrairement à ce qui a été affirmé, nos observations de terrains démontrent que ce sont bien les gendarmes, montés sur les quads, qui ont effectué une sortie en se rendant en premier au contact des manifestant·e·s à 12h35 ; que les gendarmes ont bien attaqué les cortèges sans sommation ; que des blessé·e·s et les élu·e·s qui les protégeaient ont bien été pris·e·s pour cibles par des tirs de grenades et que la trêve a bien commencé à 14h08, laissant place au calme durant une heure.Emportées par leur récit guerrier, les autorités publiques ont choisi de ne pas secourir des blessé·e·s en détresse vitale. Ne pouvant ignorer qu’un déploiement de forces aussi démesuré et l’utilisation de matériels de guerre occasionneraient immanquablement des blessé·e·s, les autorités ont entravé les secours au mépris de la vie humaine.Pour Patrick Baudouin, président de la LDH : « Depuis Sainte-Soline et malgré de nombreuses alertes, notamment des rapporteurs spéciaux des Nations unies, le gouvernement persiste dans une logique liberticide et autoritaire de criminalisation et de répression des mobilisations sociales. »
Paris, le 10 juillet 2023

Rassemblement Palestine, soutien à Jénine – vendredi 7 juillet

APPEL AU RASSEMBLEMENT par LA PLATEFORME44 des ONG pour la PALESTINE

Bonjour à toutes et à tous,

La situation à Jenine est terrible. Comme se fut le cas ces derniers mois dans d’autres camps, d’autres villes.
La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre, vous invite à un rassemblement de soutien aux Palestinien.ne.s de Jénine

Vendredi 7 juillet à 17h

au Croisement Barillerie/50 Otages à NANTES

« Plus que jamais, dans ces mois d’été, nous devons rester vigilants, et nous continuerons à porter auprès du gouvernement français comme des autorités européennes l’exigence de la protection du peuple palestinien, de la fin de l’occupation militaire et de la colonisation » extrait du communiqué de l’AFPS du 05/07/2023

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