Bienvenue

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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film LA TSIGANE au Lutétia Saint Herblain mercredi 20 mars à 20h30

Une invitation du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont nous sommes partie prenante :

Dans le cadre des SECD (semaine d’éducation contre les discriminations) Romeurope 44 propose le film :

« La Tsigane, sur la route avec Tamèrantong ! » au cinéma LUTETIA à St Herblain le mercredi 20 mars à 20h30.

En présence du réalisateur Sébastien Lefèvre et d’un représentant de la compagnie Tamèrantong.

C’est l’épopée théâtrale d’une troupe d’enfants et d’adolescents de milieux populaires de St Denis. Pendant cinq ans, ils ont joué une comédie, façon Roméo et Juliette des temps modernes, contre le racisme anti-Roms. Une ode à la tolérance et à l’émancipation par le théâtre.

Les jeunes en service civique TineSol (CEMEA) proposeront des gourmandises.

Sans réservation au préalable

Chronique LDH de février sur JetFM : la loi asile et immigration

Alors que le 26 janvier, est promulguée la loi asile et immigration, nous faisons le point avec Christine Bernazeau qui a épluché le texte dans ses moindres détails. Elle nous parlera des graves atteintes sur le droit des étrangers qu’une telle loi représente. Nous aurons également la chance d’entendre Marie-Christine Vergiat, vice-présidente nationale de la LDH qui a fait le déplacement à Nantes pour notre journée Vive l’Égalité ! Précisons que cette chronique a été enregistrée juste avant les propos de M. Darmanin sur le droit du sol à Mayotte, c’est pourquoi il n’en est pas question ici.

Écouter cette chronique : https://www.jetfm.fr/depot/SAISON_23-24/La_Chronique_LDH/Chronique_LDH_fevrier2024_loi_immigration.mp3

Chronique LDH de janvier sur JetFM : la Palestine

L’an passé, au même mois de janvier, nous avons proposé une chronique sur la Palestine. Nous voulions en savoir d’avantage sur la situation au Proche Orient et nous rappeler que la situation y était très difficile. D’ailleurs dès le mois suivant, Jénine était le théâtre de nouveaux affrontements. Par contre nous ne pouvions pas prévoir ce qui se déroule actuellement. Cette chronique s’ajoute donc aux multiples tentatives de comprendre ce qui s’y passe et de relayer une parole de soutien au peuple palestinien, une parole destinée à agir pour arriver enfin à une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien.

Écouter cette chronique : https://urlz.fr/pqnw

Manifestation Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Samedi 9 mars – 15h – place Royale – Nantes

De nombreuses organisations appellent à manifester ce samedi 9 mars à Nantes – 15h place Royale pour exiger :
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de populations.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNWRA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la ventes d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

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Ci-dessous :

– le communiqué national de la LDH appelant à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza ;

– le tract unitaire à Nantes : Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

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Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent !

Communiqué LDH

Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !

Stop à la guerre contre le peuple palestinien !

Alors que 30 000 Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par des bombardements israéliens, la famine s’installe à Gaza. Au moins 576 000 personnes – un quart de la population – souffriraient déjà de sous-alimentation tandis que la totalité des 2,2 millions d’habitants dépend d’une aide humanitaire qui ne parvient qu’au compte-goutte.
Selon l’ONU qui dénonce les entraves des autorités israéliennes, aucun convoi n’a pu se rendre dans le Nord de Gaza depuis fin janvier ; et le Sud du territoire, où sont entassées 1,5 million de personnes, n’est pas épargné avec le danger accru d’une nouvelle offensive terrestre à Rafah annoncée par Benyamin Netanyahou.
Pourtant cela fait plus d’un mois que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures pour protéger les Palestiniennes et les Palestiniens de la bande de Gaza contre le risque de génocide, et notamment pour permettre la fourniture des services de base et l’aide humanitaire requises de toute urgence. Loin de se plier à cette décision contraignante, Israël continue, dans sa logique destructrice, de bloquer l’acheminement des biens de première nécessité et de rendre impossible le fonctionnement des hôpitaux dans lesquels des enfants meurent de faim et de déshydratation.
Il s’agit ni plus ni moins d’une politique délibérée visant à affamer une population entière et à organiser le chaos. L’extrême gravité des crimes commis et la violation de toutes les règles élémentaires du droit international imposent une réaction immédiate et forte de la communauté internationale pour contraindre Israël à respecter les décisions de la CIJ et à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire massive dont a besoin la population de Gaza pour enrayer la famine.
La France et l’Union Européenne (UE) doivent empêcher le massacre en cours à Gaza. La France et l’UE ne doivent pas se rendre complice de la commission d’un génocide. La communauté internationale – dont la France – doit imposer sans délai à Israël le respect du droit international qui s’applique à tous les Etats.

La LDH exige des actes pour sauver la population palestinienne de Gaza.
Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie doivent cesser de livrer des équipements militaires à Israël.
La LDH appelle l’UE à suspendre l’accord d’association UE-Israël.
La LDH exige un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza, l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations, ainsi que la libération de tous les otages encore détenus.
La LDH exige l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire, le rétablissement des financements de l’UNWRA et la levée du blocus de Gaza.

La LDH appelle à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza.

A Paris, manifestation le samedi 9 mars, à 14h, place de la République.

Paris, le 7 mars 2024

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Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

57 ans d’occupation, de colonisation, d’annexion. Blocus inhumain de Gaza depuis 17 ans, nettoyage ethnique en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est… Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 Israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils.

Déjà 15O jours de bombardements israéliens contre la population de Gaza assiégée, déplacée de force, entassée, affamée, privée d’eau, d’électricité, d’abris, de soins.

Le bilan est effroyable : déjà 31.000 personnes tuées, 70% sont des femmes et des enfants (13 000 enfants tués !), des milliers de cadavres sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de victimes. 78000 blessés, les épidémies se répandent. Le 29 février l’armée israélienne a même tiré sur une foule d’affamés se ruant sur des vivres et tué 114 personnes. Immeubles pulvérisés avec des familles entières. Destruction massive de quartiers, d’infrastructures (hôpitaux, universités…), du patrimoine, des rues, champs, vergers…

La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur la population de la bande de Gaza et ordonné à Israël d’assurer la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire. En continuant à massacrer, à affamer et à déplacer de force la population Israël confirme et assume le génocide en cours.

Rien ne peut justifier cette agression génocidaire.

L’armée israélienne veut attaquer Rafah au Sud pour détruire le Hamas. L’objectif est aussi d’expulser un maximum de gazaouis vers l’Egypte au mépris du droit international. 1,5 million de personnes y sont entassées dans une précarité totale. Ce serait un carnage et une horreur absolue que la France doit empêcher

Il faut passer aux actes, suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État d’Israël. La France signataire de la convention contre le risque de génocide a le devoir de l’empêcher pour ne pas en être complice.

La France doit aussi soutenir l’UNWRA, diffamée et attaquée par les dirigeants israéliens, dont l’aide aux réfugiés palestiniens depuis 1948 est plus que jamais nécessaire (70% de réfugiés à Gaza)

En Cisjordanie occupée la colonisation, les attaques de l’armée et des colons s’accélèrent, 410 palestiniens tués depuis octobre, emprisonnements massifs, l’économie est asphyxiée. Le nettoyage ethnique s’accélère. La France doit s’y opposer. Interdire l’accès au territoire national à 24 colons extrémistes est ridicule.

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations : Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’homme, ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, Urgence Palestine, Comité Palestine, Le comité de Nantes du Mouvement de la paix, Le MNLE Pays de la Loire, … (Liste ouverte)

Syndicats : … (Liste ouverte)

Partis politiques : Ensemble!, PCF, Les Écologistes – EELV Nantes, … (Liste ouverte)

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org/

« Quand l’espoir s’en mêle » – Spectacle SECD – jeudi 14 mars – CSC Bellevue – 20h

Pour ceux qui n’ont pas pu venir le jour de la première, le 10 février, nous vous invitons à assister au spectacle

« Quand l’espoir s’en mêle »

Jeudi 14 mars à 20h, au CSC Bellevue, 25 rue du Jamet à Nantes

Dans le cadre des SECD (Semaines d’éducation contre le racisme et toutes les formes de discrimination) organisées par la FAL – Ligue de l’enseignement

 Après « Porteurs d’espoir », la LDH met à nouveau l’espoir en scène.

Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant…

Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon.

La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… Partout, au marché, à la cantine, en manif !

Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde.

Venez nombreux voir le spectacle, rire et pleurer, et juste à la suite, discuter, débattre avec les comédiens et militants sur nos droits et libertés à toutes et tous.

Un spectacle créé et joué par des militantes et militants de la LDH, professionnelles et professionnels, amatrices et amateurs.

Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ».

Un spectacle libre et gratuit (le chapeau circulera pour aider à financer les frais)

Avec :

les pros : Cedric Cartier, Élodie Retière, Michel Hermouet, Kristine Maerel, Claudine Merceron, Emmanuel Siret

les amatrices et amateurs : Myriam Auger, Béatrice Bachelier, Sylvie Clabecq, Marc Depriester, Fabienne Froger, Jeanne Gantier

La LDH participe à la Journée des droits des femmes, le 8 mars. A Nantes, manifestations à 11h30 et 18h30

La section LDH Nantes et pays nantais appelle aux manifestations et rassemblements prévus à Nantes le vendredi 8 mars à l’occasion de la Journée des droits des femmes :

– à 11h30 au Miroir d’eau avec l’intersyndicale CGT – FSU – Solidaires – UNSA – CFDT : https://www.grevefeministe.fr/

– à partir de 13h aux Nefs sur la Zone d’Occupation Féministe (ZOF) et

– à 17h30 discours puis 18h30 manifestation au départ de la place du Bouffay : https://nantes.indymedia.org/events/115743/nantes-greve-zone-doccupation-et-manif-feministe/

         – à 18h30 place Graslin, les chorales féministes nantaises, en chœur « Simone et les chants rouges » invitent à chanter pour la journée internationale des droits des femmes.

     Ci-dessous l’appel national de la LDH :

Journée internationale des droits des femmes
8 mars 2024

Rien que l’égalité mais toute l’égalité !
Partout dans le monde, les femmes ont su, par leurs luttes, faire reculer les inégalités de genre et cette année encore, le 8 mars doit être l’occasion de le rappeler. 
Pour autant, le combat pour l’égalité est loin d’être fini. Nos sociétés, française comprise, restent porteuses dans les rapports sociaux, le langage et les pratiques quotidiennes, de l’héritage millénaire d’une vision patriarcale et genrée des rôles masculins et féminins. Partout, dans tous les milieux, des femmes continuent d’être confrontées à des injustices et à des discriminations, à subir des violences, à ne pas être traitées à l’égal de l’homme au sein de leur famille et dans l’emploi, à ne pas avoir le même accès aux ressources naturelles et économiques, aux fonctions de pouvoir. De tels constats n’empêchent pourtant pas certains courants conservateurs, le plus souvent proches de l’extrême droite, de continuer leurs croisades pour faire obstacle à toute avancée en matière d’égalité femmes-hommes. 
En ce qui concerne les violences sexuelles et sexistes, les derniers mois resteront incontestablement marqués par l’impact du mouvement #Metoo et la façon dont celui-ci a mis en lumière les violences physiques et psychiques dont des femmes, des jeunes filles, parfois même des fillettes, ont pu faire l’objet. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) salue le courage de toutes celles qui se sont élevées pour dénoncer l’omerta dont leurs agresseurs ont trop souvent bénéficié. L’ampleur du phénomène montre que seule une mobilisation de la société tout entière permettra que le corps des femmes cesse d’être maltraité, nié, exploité. L’école et l’ensemble des structures éducatives et sociales ont un rôle essentiel à jouer. Ce sont la prévention et l’éducation dès le plus jeune âge qui sont les meilleurs atouts pour changer les choses. Il faut en particulier promouvoir et rendre effectives la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedef ou Cedaw) adoptée en 1979 et la Convention n° 210 du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul, adoptée en 2011.
De même, il faut que l’ensemble des droits qui, en France, permettent l’égalité entre les femmes et les hommes soient rendus effectifs. Il est inadmissible qu’aujourd’hui encore les inégalités salariales persistent, que les femmes soient massivement présentes dans les secteurs les moins rémunérés, constituent la majorité des travailleuses à temps partiel et pauvres. Il revient aux pouvoirs publics de veiller à ce que les lois garantissant l’égalité professionnelle soient réellement appliquées et de conditionner, à cet effet, les aides publiques aux entreprises à un comportement vertueux en matière d’égalité.
Au moment où l’avortement est menacé dans de nombreux pays, y compris parmi les plus riches ou ceux qui se revendiquent comme des démocraties, la LDH se félicite de voir inscrite dans la Constitution la garantie de la liberté de recourir à l’avortement. Elle estime toutefois que cela implique nécessairement l’octroi de moyens ad hoc pour permettre à toutes les femmes qui le souhaitent d’avoir accès à l’IVG.
Parce qu’elle défend une société mixte dans laquelle les femmes et les hommes sont libres et égaux en droits et que ceux-ci sont indivisibles et universels, quel que soit le genre, la LDH appelle ses adhérentes et adhérents à participer massivement aux différentes initiatives qui auront lieu le 8 mars.

Communiqué de Presse « COLERE Nantes – CRA, ni ici, ni ailleurs » – Réunion publique au bar « Mon Oncle » ce mercredi 6 mars à 20h

Communiqué de la Coordination Opposée à L’Enfermement et à la Répression des Étranger.e.s de Nantes (COLERE Nantes – CRA ni ici, ni ailleurs) dont la section LDH est partie prenante.

Communiqué de presse

Réunion publique contre le projet de CRA à Nantes

Un CRA (Centre de Rétention Administrative), c’est une prison qui ne dit pas son nom. On y enferme, sur décision administrative du préfet, des hommes et femmes « sans papiers » en attendant d’être expulsé·e·s.

A onze reprises, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA, dont des nourrissons.

Les conditions d’enfermement sont largement décriées par tou·te·s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, soins médicaux inadaptés…

Ce mercredi 6 mars à 20h, COLERE Nantes vous invite à sa réunion publique de lancement au bar Mon Oncle (16 rue d’Alger).

COLERE Nantes (Coordination Opposée à L’Enfermement et à la Répression des Etranger·e·s) est née à la suite de l’annonce en 2022 par le ministre de l’Intérieur de sa volonté de construire un centre de rétention administrative dans le département de la Loire-Atlantique.

En réponse, nos organisations associatives, syndicales et politiques se sont réunies sous le nom de « COLERE Nantes », qui :

• S’oppose à la construction d’un CRA en Loire-Atlantique ;

• Refuse le principe même de l’enfermement administratif des personnes étranger.e.s et revendique la fermeture de tous les CRA ;

• Dénonce le traitement pénal discriminatoire réservé aux personnes étranger.e.s qui n’ont pas obtenu de régularisation administrative, et la double peine que les personnes sortant de prison exécutent pour le simple fait d’être étranger·e·s ;

• Combat tous les racismes ;

• Revendique la solidarité internationale entre les peuples.

Aussi, COLERE Nantes organisera le samedi 13 avril 2024, une action de sensibilisation place Royale ainsi qu’une grande journée festive le samedi 27 avril aux ateliers de Bitche (3 rue de bitche).

D’autres évènements dont des manifestations, projections, s’y ajouteront.

Membres de la coordination COLERE Nantes :Syndicats : Union Syndicale Solidaires, SAF, CGT 44, FSU 44.Associations : LDH, GASPROM, Soutien exiles 44, Cimade, ATTAC 44, Les Bienveilleurs 44, DAL44, MRAP, AVEC, AFPS.Organisations politiques : Les Écologistes–EELV Nantes, GDS, Ensemble!, La France Insoumise 44, Nantes en Commun

contact@colere-nantes.fr

Ciné débat « Avant que les flammes ne s’éteignent » mardi 20 février au Lutétia à Saint Herblain

« Avant que les flammes ne s’éteignent »

CINE DEBAT

La justice face aux violences policières

Animé parla LDH et le SAF

Mardi 20 février à 20h30

Cinéma Le Lutétia

18, rue des calvaires, St Herblain

Nous sommes dans la banlieue de Strasbourg. Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation policière, et après la douleur, l’abattement, Malika se lance dans un combat afin de faire éclater la vérité, d’exiger justice et de réparer le malheur en lui donnant un sens social – au péril de l’équilibre familial. Mais les autorités tentent de créer de l’opacité autour de cet homicide, pour que la famille ne pose pas de questions et que la société ne s’insurge pas contre des violences liées aux biais raciaux ancrés chez nombre de policiers. Dans le même temps, la victime est déconsidérée, ramenée à des faits de petite délinquance, qu’on lui a reprochés. Une pratique habituelle…

Ce film de Mehdi Fikri est une fiction, mais celle-ci est hélas, proche de la réalité. Pour autant, ce n’est pas un film manichéen, certains personnages peuvent exprimer des points de vue différents allant de la colère voire la violence à la désillusion ou au contraire à l’empathie.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) et le SAF (Syndicat des avocats de France) seront là pour débattre avec vous de la question des violences policières, de la gestion sécuritaire des quartiers et du besoin de justice

Gaza, Cessez-le-feu immédiat – Manifestation – samedi 17 février à Nantes

La section LDH de Nantes et du pays nantais appelle à la manifestation ce samedi 17 février à Nantes – 15h – place de la défense passive pour :

  • Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
  • Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
  • Levée complète et durable du blocus de Gaza.
  • Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
  • Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens
  • Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël
  • Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

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Ci-dessous la tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH et encore en-dessous l’appel local.

13 février 2024 – Tribune de Patrick Baudouin “Le respect du droit international doit être imposé à Israël” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

Le plan de partage de la Palestine adopté par l’ONU le 29 novembre 1947 prévoyait la création d’un État juif et d’un État arabe. Si l’État d’Israël a pris naissance le 14 mai 1948, il n’en est toujours pas de même d’un État de Palestine. Ce constat traduit à lui seul la faillite de la communauté internationale. Alors que l’État d’Israël dispose des mêmes droits mais aussi des mêmes obligations que tous les autres États, c’est en toute impunité qu’il a pu de façon quasi constante s’affranchir du respect du droit international. Ainsi en va-t-il de l’absence d’application des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-unies, exigeant le retrait des territoires occupés et prônant la mise en œuvre du droit de chacun des peuples de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues.

C’est en violation complète de ces résolutions qu’Israël a poursuivi et intensifié sa politique de colonisation, suscitant des mouvements de révolte des palestiniens et générant des deux côtés un cycle infernal de violences. Israël a passé outre un avis de la Cour internationale de justice (CIJ) du 8 juillet 2004 selon lequel la construction d’un mur de séparation par la puissance occupante dans le territoire palestinien occupé est « contraire au droit international ». Israël a refusé toute coopération avec la Cour pénale internationale (CPI), pourtant compétente pour instruire les crimes relevant de sa juridiction commis depuis le 13 juin 2014 sur le territoire palestinien occupé. Israël a rejeté l’application de la résolution 2334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de Sécurité exigeant qu’il soit mis un terme à l’expansion des colonies de peuplement pour préserver la solution de deux États.

A l’encontre de cette résolution, une nouvelle loi fondamentale du 19 juillet 2018 intitulée « Israël État nation du peuple juif », outre l’établissement d’un sous statut pour les citoyens non juifs, proclame que « l’État considère le développement de la colonisation juive comme un objectif national et agira en vue d’encourager et de promouvoir ses initiatives et son renforcement ». Cette politique d’humiliation et de négation des droits des palestiniens n’a pu qu’entretenir une stratégie de la terreur, en réalité favorable au mouvement fondamentaliste Hamas, amplifiée avec la constitution de l’actuel gouvernement d’extrême droite. L’inexorable explosion qui menaçait est survenue le 7 octobre 2023 dans des conditions aussi horribles qu’imprévues, à la stupéfaction du monde entier. Les milices terroristes du Hamas ont procédé au massacre d’environ 1300 hommes, femmes, enfants, bébés, et à la prise d’au moins 240 otages. Les auteurs de ces actes de barbarie ne sauraient rester impunis. Mais si l’inhumanité des atrocités imputables au Hamas peut justifier une riposte d’Israël traumatisé dans son existence, cela n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle. Or c’est pourtant, là encore en violation absolue du droit international, la voie choisie par les autorités israéliennes, celle d’une véritable punition collective d’une brutalité inouïe, frappant indistinctement les populations civiles, entraînant la mort ou les blessures de dizaines de milliers d’innocents dont beaucoup d’enfants. Chaque jour, depuis quatre mois, ce sont des centaines de victimes supplémentaires. Les destructions sont massives, n’épargnant pas même les hôpitaux et transformant la zone de Gaza en un champ de ruines. La population, dont deux millions de déplacés font craindre une épuration ethnique, est soumise aux privations d’eau, d’électricité, de carburants, et de nourriture jusqu’à la famine. La situation est décrite comme une catastrophe humanitaire sans précédent par les organisations humanitaires entravées dans les secours.

C’est dans ce contexte que la CIJ saisie par l’Afrique du Sud a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La CIJ estime, avant toute décision sur le fond, qu’il y a urgence à prendre des mesures conservatoires de protection au regard d’un risque réel et imminent de préjudice irréparable. Tout en soulignant aussi que toutes les parties sont liées par le droit international humanitaire, et en appelant donc à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus par le Hamas, la CIJ juge que L’État d’Israël doit prendre toutes les mesures effectives en son pouvoir pour prévenir et empêcher la commission de tout acte génocidaire, pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide, pour permettre sans délai la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire, et pour assurer la conservation des éléments de preuve relatifs aux allégations d’actes pouvant relever de la Convention sur le génocide.

Cette décision ayant une force contraignante s’impose à Israël. Elle s’impose aussi aux autres États parties à la Convention qui ont l’obligation d’apporter leur concours à la prévention du génocide, sous peine de s’en rendre complices. Plusieurs de ces États, dont sans surprise les États-Unis, au lieu de faire état de leur coopération, ont annoncé de façon choquante une décision précipitée de suspension du financement de l’UNRWA à la suite d’accusations d’Israël dénonçant la participation de 12 membres, sur les 30.000 que compte cette agence onusienne, aux attaques du Hamas du 7 octobre. Or la suppression du soutien financier à l’UNRWA, en contradiction avec la décision de la CIJ, ne peut qu’aggraver la catastrophe humanitaire. La communauté internationale, dont la France au sein de l’Europe s’honorerait d’être un élément moteur, doit exiger de l’État d’Israël la mise en œuvre au plus vite de toutes les mesures conservatoires ordonnées par la CIJ impliquant en réalité l’instauration d’un cessez le feu immédiat et durable. Seule cette démarche constructive peut permettre de parvenir à l’impérative libération concomitante de tous les otages, et à l’amorce d’un processus de paix devant permettre aux deux peuples, israélien et palestinien, de vivre à l’intérieur d’États aux frontières sûres et garanties. Il est temps enfin de ne plus fermer les yeux sur les violations réitérées du droit international par L’État d’Israël, et de mettre un terme à un deux poids deux mesures dévastateur. Israël doit cesser d’être un État exonéré de sanctions que ce soit pour la fourniture d’armements ou pour les poursuites pénales des responsables des crimes commis. Loin de garantir la sécurité de la population israélienne, la primauté donnée au droit de la force plutôt qu’à la force du droit ne fait qu’engendrer son insécurité. Il est grand temps d’exiger d’Israël une inversion de ce choix mortifère.

Patrick Baudouin
Avocat
Président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)
Président d’honneur de la Fédération internationale des droits humains (FIDH)

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Gaza : Stop au génocide ! Nous exigeons des actes !

APPEL à Manifestation samedi 17 février à Nantes à 15 h – Place des volontaires de la défense passive ( carrefour rue du Calvaire/ rue Boileau)

La population de Gaza, déjà réfugiée à 70%, est sous occupation depuis 1967 et sous blocus depuis 17 ans. Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils. Depuis l’armée israélienne commet un génocide à Gaza. La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur les 2,4 millions d’habitants, de la bande de Gaza (en moyenne 36Km de long sur 10 de large). Pour faire diversion, Israël a diffamé l’UNWRA, agence de l’ONU qui vient en aide aux réfugiés palestiniens.Après 4 mois d’attaques aériennes, terrestres, maritimes le bilan est effrayant :

– 28 000 tués ce qui ferait dont plus de 12 000 mineurs, des milliers de femmes, des centaines de journalistes (Israël interdit l’accès aux journalistes étrangers), médecins, professeurs, personnel de l’ONU…9000 disparus sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de tués et disparus ! 70 000 blessés, mutilés, brûlés…
– civils pris en étau, traumatisés, désespérés, épuisés physiquement et psychiquement, affamés, déplacés à 85% (et souvent plusieurs fois), entassés dans des zones elles aussi pilonnées. Eau introuvable ou non potable, pas d’électricité…
– destructions énormes : quartiers entiers, écoles, universités, hôpitaux, patrimoine, champs, vergers…

Le gouvernement israélien prémédite de nouveaux massacres sur le sud de Gaza où s’entassent dans des abris de fortune 1,3 million de personnes dont 600 000 enfants. En dépit des mises en garde et des appels au cessez-le-feu enfin exprimés par ses alliés occidentaux mais qui n’exercent aucune pression réelle sur Israël.

Ces alliés, dont la France, ne doivent pas être complices de ce génocide.

De plus les dirigeants israéliens veulent pousser les Palestiniens affamés et terrorisés vers l’Égypte, sans retour possible sur la terre de Palestine, comme ce fut le cas après la Nakba de 1948. En Cisjordanie occupée la colonisation et le nettoyage ethnique s’accélèrent, l’économie et l’agriculture sont asphyxiées. Depuis octobre 450 tués à Jénine, Naplouse, Tulkarem…par l’armée d’occupation et les colons de plus en plus violents. 4000 nouveaux prisonniers, les gens ne sortent plus et ont peur. Le 12 février un tribunal néerlandais saisi par des ONG de défense des droits humains a ordonné aux Pays-Bas de cesser la livraison des pièces d’avions de combat F-35 utilisés par Israël et qui frappent des civils.

Les dirigeants français doivent suivre cet exemple pour empêcher la poursuite du génocide prémédité par les dirigeants israéliens.

  • Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
  • Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
  • Levée complète et durable du blocus de Gaza.
  • Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
  • Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens 
  • Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël
  • Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens 

Plateforme44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne). Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).
Association politique : Rezé à gauche toute, liste ouverte
Syndicats : Union Pirate Nantes syndicat étudiant, FSU, liste ouverte
Partis politiques : LuttesFI44, Ensemble44, La Gauche démocratique et sociale (GDS44) POI 44, liste ouverte

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr Édité le 14 février 2024

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– Parcours envisagé le samedi 17 février à 15 h

  • Départ : Place des Volontaires de la Défense passive
  • Blvd des 50 Otages
  • Préfecture et rue de Strasbourg
  • Bouffay : passage devant Carrefour Feydeau
  • Fin : devant entrée de la Rue de la Paix qui sera renommée Rue du Cessez-le-Feu à Gaza

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