En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain
Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel ànantes@ldh-france.org
JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT
Toutes et tous au monument aux 50 Otages à 18h le mercredi 28 septembre 2022 – Nantes
Ci-dessous l’appel national repris à Nantes.
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LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.
L’AVORTEMENT EST UN DROIT QUI EST TOUJOURS ATTAQUÉ!
En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger !
Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales » mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !
En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d’extrême droite, intégristes religieuses, s’acharnent à empêcher les femmes d’avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux !
L’AVORTEMENT EST UN DROIT FONDAMENTAL DONT CHAQUE FEMME DOIT POUVOIR BÉNÉFICIER!
Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité !
Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l’émancipation de toutes et tous !
La CGT, FSU, Solidaires, Solidarité Femmes Loire-Atlantique, Osez le Féminisme ! 44, l’Espace Simone de Beauvoir, 44 Vilaines Filles, Femmes Solidaires, la Ligue des Droits de l’Homme 44, Ensemble! 44, GDS et la France Insoumise relaient à Nantes l’appel national et donnent rendez- vous à
TOUTES ET TOUS AU MONUMENT AUX 50 OTAGES A 18H00 LE 28 SEPTEMBRE 2022,
JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT
Journée nationale d’action santé du 22 septembre – rassemblement à 14h00 devant l’ Hôtel-Dieu
Appel à participer à un rassemblement pour la santé ce jeudi 22 septembre du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale dont la section LDH est partie prenante:
Le collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous appelle à participer au rassemblement à 14h00 devant l’ Hôtel-Dieu organisé par le syndicat CGT du CHU dans le cadre de la journée nationale d’action à l’initiative de l’AMUF, la CGT santé et action sociale, du CIU, de la CFE-CGC, du Printemps de la Psychiatrie. ( télécharger l’appel de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité et l’appel intersyndical)
Protéger les populations, et construire une paix durable, mobilisons-nous !
Stop toutes les guerres !
Stop la guerre en Ukraine !
NON à la guerre nucléaire !
Stop la misère ! Non à une économie de guerre ! Justice sociale !
Respect de la vie et de de la planète !
Lorsque la guerre se développe tous azimuts, que les dépenses militaires augmentent comme jamais dans l’histoire de l’humanité (2013 milliards de dollars en 2021), que la menace d’utilisation possible des armes nucléaires réapparaît, et que la paix mondiale est menacée, il est urgent d’agir pour dire stop ça suffit !Alors qu’une nouvelle guerre, lancée par la Russie, se développe en plein cœur de l’Europe, avec comme protagonistes non seulement la Russie et l’Ukraine, mais aussi les Usa et l’Otan, une extension mondiale de la guerre n’est pas à exclure. Il est urgent d’affirmer notre solidarité car nos destins sont liés !Il est donc urgent de se mobiliser pour obtenir des politiques sociales, économiques, culturelles, nationales et internationales de paix s’inspirant de la Charte des Nations unies et respectueuses de tous les droits humains. L’enjeu c’est la construction d’une Europe et d’un monde de justice, de solidarité, de fraternité, de Paix et de sécurité commune, ce à quoi nous aspirons tous et toutes ! Partout dans le monde, des appels se développent pour faire de la journée internationale de la Paix du 21 septembre 2022 une grande journée de mobilisations pour la paix. Partout, en France, face aux défis auxquels nous sommes confrontés, c’est le moment de faire entendre nos exigences en faveur de la paix, du climat, du respect de la planète, du désarmement nucléaire, de la justice sociale, du vivre ensemble en paix, de l’amitié entre les peuples et les individus.
Non à une économie de guerre, oui à la satisfaction des besoins sociaux (santé, protection sociale, petite enfance, éducation et recherche, retraites, personnes âgées). Aucune de nos différences de conviction, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doivent faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune.
Osons la Paix ! Agissons pour la Paix ! Gagnons la Paix !
Soyons solidaires, nos destins sont liés !
Plus jamais la guerre, Plus jamais Hiroshima !
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Ci-dessous le communiqué adopté par le collectif de Nantes des marches pour la paix signé par :
Mouvement de la paix, CGT, FSU, Solidaires 44, LDH, COMITE DU SOUVENIR, ARAC, MRAP, AFPS, MNLE, SDNPN, UL CGT Carquefou, Amnesty international Nantes-nord, les Amis de la Commune
Communiqué : Journée internationale de la Paix – 21 septembre 2022 Lorsque la guerre se développe tous azimuts, que les dépenses militaires augmentent comme jamais dans l’histoire de l’humanité (2013 milliards de dollars en 2021), que la menace d’utilisation possible des armes nucléaires réapparaît, et que la paix mondiale est menacée, il est urgent d’agir pour dire stop, ça suffit ! C’est pourquoi les organisations locales du collectif national des marches pour la paix appellent la population à un rassemblement
le MERCREDI 21 SEPTEMBRE à 17h30 (journée internationale de la paix) au croisement rue de la barillerie/cours des 50 otages à Nantes, (un échange avec la population sera possible à partir de 16h30.
Des centaines d’initiatives en France et ailleurs dans le monde entier le 21/09/2022: la journée internationale de la PAIX
A NANTES, rassemblement à l’angle de la rue de la Barillerie et cours des 50 Otages à 17h30.
Nous invitons à participer à ce débat sur le nouveau carnet de santé numérique ce mardi 6 septembre – 20 h – salle Bottière, 147, route de Sainte Luce – Nantes.
Débat organisé par Attac avec des représentants du Syndicat de la Médecine Générale et de la Ligue des droits de l’Homme.
Ci-dessous en guise de contribution au débat, une note à ce sujet réalisée par la Ligue des droits de l’Homme.
Au terme d’une phase d’expérimentation menée de juillet à décembre 2021 dans trois départements pilotes le déploiement de Mon espace santé (MES) est en cours. Après l’échec du dossier médical partagé (DMP), le gouvernement a souhaité mettre en place un outil numérique au périmètre élargi et dont l’ouverture serait facilitée. L’objectif affiché avec cet espace numérique dédié à la santé, accessible par Internet (sur ordinateur, tablette ou même smartphone) pour l’ensemble des assurés sociaux est de simplifier l’accès aux informations sur la santé des patients, d’améliorer ainsi le parcours et la coordination des soins, d’éviter les prescriptions redondantes voire dangereuses, et plus globalement d’améliorer la santé publique.
Si l’outil présente d’indéniables potentialités, la LDH invite à la vigilance de toutes et tous au regard des risques liés à l’utilisation de cet outil alors que l’assurance maladie adresse actuellement les notifications sur son ouverture à chaque assuré social.
Conditions d’ouverture et de clôture
– L’ouverture de MES n’est pas obligatoire.
– Mais sans opposition, dans le délai de 6 semaines à compter de la réception du courrier électronique de l’assurance maladie (concernant le courrier postal, il n’est pas précisé si c’est la date du courrier ou la date de réception), le MES sera automatiquement ouvert.
– L’ouverture ou non ouverture n’a aucune incidence sur le remboursement des dépenses de santé par l’assurance maladie.
– La fermeture de MES est toujours possible mais les données recueillies seront conservées 10 ans.
– L’ouverture de MES après un refus initial est toujours possible ultérieurement.
Des avantages en termes de suivi médical
Mon espace santé offre en réalité plusieurs outils susceptibles de présenter une certaine utilité.
MES contient le dossier médical du patient ce qui peut être intéressant tant pour lui que pour les professionnels de santé y compris en situation d’urgence.
– Pour le patient : en lui permettant de stocker et d’accéder facilement à tout ce qui concerne sa santé (prescriptions, résultats d’analyses, de radios, rendez-vous, remboursements…), d’indiquer ses choix (personne de confiance, directives anticipées, prélèvements d’organes) et en autorisant le partage de certaines données choisies avec les professionnels de santé de son choix. Il peut aussi demander la notification automatique par messagerie de tout accès pour visualiser ces données ou en ajouter.
– Pour les professionnels de santé qui, en plus d’un gain de temps appréciable, auront une meilleure connaissance des antécédents médicaux du patient, de ses pathologies et de sa prise en charge.
En outre, MES se compose d’une messagerie sécurisée dans un premier temps ouverte simplement aux professionnels de santé à destination du patient mais à terme ouverte aussi en sens inverse
Il est à noter que MES est hébergé en France ce qui devrait garantir le respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) et son code source devrait prochainement être ouvert (cette mesure de transparence permettrait de vérifier qu’il n’y a pas d’autres fonctions que celles annoncées).
Des inconvénients dans la mise en œuvre
– L’absence d’analyse d’impact sur la protection des données personnelles après la période de tests sur 3 départements qui aurait permis de vérifier l’absence de risques pour la protection des données, malgré les demandes de la CNIL.
– La création sans consentement explicite (opt-out).
– Le manque d’information précise, claire et facile à lire et à comprendre.
– Les discriminations envers les personnes n’ayant pas accès à Internet ou n’ayant pas la maîtrise de ces outils.
– L’absence de remplacement de Doctolib (géré par une entreprise privée qui stocke les données sur des serveurs gérés par une filiale d’Amazon) par un outil dédié et public.
– La nécessaire vigilance du patient dans l’appropriation de l’outil notamment pour procéder aux masquages éventuels et à l’autorisation ou non des accès aux différents professionnels de santé.
– Le fait que l’ouvrant droit principal disposera d’un accès délégué à MES de la personne mineure.
Des risques liés aux données sensibles
– Risque de piratage et d’accès malveillants aux données. Une masse de données de santé sera collectée grâce à MES. Or ces données particulièrement sensibles étant très convoitées, leur centralisation engendre des risques accrus de piratage et d’utilisation dangereuse (par exemple de menaces de chantage en lien avec certains antécédents médicaux, de vente de données).
– L’utilisation du NIR (ou N° de sécurité sociale) pour lier toutes les bases de données donnera accès à de nombreuses données administratives etc. – Les données ne seront pas chiffrées de bout en bout ce qui implique que les responsables de l’hébergement (administrateurs des serveurs et autres…) pourront accéder aux données sans autorisation ;
– Il n’est pas prévu de déconnexion automatique en cas de sortie de MES sans déconnexion.
– L’hébergement n’est pas confié à un établissement public et, même si les données sont stockées en France, elles sont partagées entre 2 sociétés commerciales, filiales de grands groupes financiers multinationaux (ATOS et Worldline) ayant des liens nombreux avec des opérateurs privés pouvant être intéressés par ces données.
– Il n’est pas précisé si les fournisseurs et développeurs des applications associées annoncées auront accès aux données de santé ce qui présenterait un risque supplémentaire.
– Concernant le masquage d’informations géré par l’assuré : • le masquage des données à certains professionnels de santé n’est pas clairement précisé, notamment en cas de télé-consultation qui exigera une authentification forte permettant de passer outre ce masquage ; • pour les mineurs dont le MES sera intégré dans celui d’un parent (ouvrant droit), la possibilité de cacher des informations sera-t-elle connue du mineur et respectée par les professionnels de santé. Par exemple l’utilisation de la messagerie dédiée permettra-t-elle ce respect du secret médical ?
– Risque à terme de traitement différencié entre les personnes ayant ouvert MES et celles l’ayant refusé.
Cette note est destinée à répondre aux interrogations relatives à la protection des données personnelles mais également au droit à la protection de la santé et plus particulièrement aux assurés qui ont à accepter ou refuser la création de leur MES.
Communiqué dégradations centre Nosig : Un nouvel acte de haine intolérable
Un nouvel acte de haine intolérable
Nantes, le 29 juillet 2022
Nosig, le centre dédié aux personnes LGBTQIA+ (Lesbiennes, Gay, Bisexuel·les, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel·les & +) de Nantes a de nouveau été la cible de dégradations de ses locaux dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 juillet 2022. La devanture a été couverte de croix celtiques, symbole utilisé par des groupes d’extrême droite pour exprimer le rejet et la haine.
La Ligue des droits de l’Homme, parce qu’elle est profondément convaincue de la nécessité de faire valoir l’égalité des droits de toutes et tous sur le territoire, parce qu’elle lutte pour les libertés de toutes et tous,
– dénonce ces actes haineux, d’autant plus inquiétants qu’ils sont réitérés puisque le centre NOSIG de Nantes avait déjà été l’objet de détériorations ces dernières années et encore en février et que les couleurs des Marches des Fiertés à Nantes sont, de façon récurrente, volontairement endommagées ;
– réaffirme qu’au regard de la liberté d’expression, détériorer un local associatif n’est jamais tolérable ;
– rappelle la vigilance essentielle qu’elle continuera d’exercer sur toutes les menaces ciblant les personnes en raison de leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ;
– continuera à apporter soutien, conseil et assistance aux personnes discriminées ;
– demande que les moyens soient mis en œuvre pour que les auteurs de ces actes homophobes soient poursuivis en justice comme la loi le prévoit.
Ligue des droits de l’Homme – Communiqué de la Section de Nantes et du pays nantais
Nantes, le 27 juillet 2022
L’association Accompagnement migrants insertion (AMI) rend depuis 16 ans de nombreux services dans le pays nantais dans le domaine de l’accès à l’emploi, en permettant à des réfugiés qui ont obtenu le droit d’asile de trouver un emploi et à des employeurs du personnel, plus particulièrement dans des métiers où ils ont énormément de mal à recruter, comme le maraîchage, les vendanges ou la cueillette du muguet. L’AMI intervient également dans le domaine de l’insertion en proposant à ce public différents types d’ateliers, dont l’apprentissage du français.
La liquidation financière de l’association a été annoncée (Presse-Océan 18/07/2022). En effet, la convention qui la liait à l’État lui octroyant une subvention a été dénoncée par celui-ci. L’État reproche à l’association de trouver également des emplois pour les demandeurs d’asile qui ont pu avoir une autorisation de travailler.
Cette suppression des moyens menait l’association à la liquidation, mais grâce à une donation de dernier moment, elle a obtenu un sursis jusqu’au 6 septembre.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) fait deux observations sur cette situation.
D’une part, en retirant les moyens d’existence à une association qui remplit une forme de mission de service public en mettant en relation des réfugiés à la recherche d’un travail et des employeurs, l’État met en difficulté des demandeurs d’emploi, des employeurs qui ne trouvent pas de personnel pour effectuer certains travaux et les salariés de l’association elle-même. Ce n’est pas acceptable.
D’autre part, en permettant d’accéder temporairement à un emploi à ceux des demandeurs d’asile qui, au bout de 6 mois, peuvent obtenir une autorisation de travail, l’AMI met en œuvre les bases de l’acquisition de leur autonomie financière et augmente leur capacité à s’intégrer. Plutôt que de mettre en péril une association, nous demandonsà l’État et au gouvernement de déposer un projet de loi pour y inscrire l’accès effectif au marché de l’emploi des demandeurs d’asile dès le dépôt de la demande d’asile ou de donner suite à une proposition de loi faite récemment au Sénat dans ce sens.
Tout simplement au regard du principe d’égalité, toute personne présente sur notre territoire doit avoir accès aux droits économiques et sociaux que sont les droits au travail, au revenu, à un hébergement, la santé et l’éducation.
La LDH exprime, dans cette situation, sa solidarité avec l’association Accompagnement migrants insertion, association qui, dans son action réelle, permet que les droits de l’Homme, bases légales de notre constitution, soient véritablement effectifs et respectés.
Elle demande donc aux services de l’État de reconsidérer son retrait de subventions à l’association.
Rassemblement IVG USA samedi 2 juillet à 15h devant le monument des 50 otages (préfecture) à Nantes
La décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement est une atteinte historique aux droits des femmes. « Avortement aux USA, nous ne voulons pas perdre des droits, nous voulons en gagner ! Appel unitaire à mobilisation le 2 juillet »
Suite à cet appel du « Collectif avortement en Europe, les femmes décident »,
la section de Nantes de la LdH appelle à un rassemblement samedi 2 juillet à 15h devant le monument des 50 otages (préfecture) à Nantes.
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Communiqué commun dont la LDH est signataire
La décision de la Cour suprême des Etats-Unis sur l’avortement : le « Collectif avortement en Europe, les femmes décident » dénonce une atteinte historique aux droits des femmes !
Cette décision était certes attendue, elle n’en est pas moins terrible : la Cour suprême vient de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade qui reconnaissait depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement sur tout le territoire des Etats-Unis. Le droit des femmes à disposer de leurs corps est encore et toujours menacé !
Cette décision va permettre à de nombreux Etats d’interdire l’avortement sur leur territoire. Treize d’entre eux sont en mesure de le faire dès à présent avec effet immédiat tandis que d’autres pourraient légiférer en vue de restrictions. La moitié des Etats disent vouloir interdire l’IVG.
Cette considérable attaque contre les droits des femmes a été prise par une juridiction composée d’une majorité conservatrice et masculine. Elle aura, c’est évident, des répercussions néfastes au niveau international. A l’heure où grâce à la mobilisation des féministes des pays tels que l’Irlande, l’Argentine, la Colombie, obtiennent le droit à l’avortement, le risque est grand de voir cette impulsion s’inverser. Nous assistons déjà à de nombreuses restrictions contre les droits des femmes en Pologne, Hongrie, Slovaquie. Les femmes ukrainiennes, réfugiées en Pologne, se voient interdire le droit à l’avortement alors que celui-ci est légal dans leur pays !
En France, la montée de l’extrême droite et la présence de 89 député-e-s Rassemblement national à l’Assemblée nationale sont aussi une menace pour nos droits ! Les opposant-e-s à l’avortement n’ont jamais lâché prise en France !
Nous soutenons la demande de constitutionnalisation de l’avortement.
Nous dénonçons cette décision patriarcale inacceptable et appelons à une mobilisation nationale le samedi 2 juillet !
Plus que jamais, restons vigilantes pour que nos acquis ne soient pas détruits !
Le « Collectif avortement en Europe, les femmes décident » est composé d’associations féministes, de syndicats et de partis politiques. Les éléments actifs en sont : Association nationale des CIVG, Association nationale des sages-femmes orthogénistes, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Femmes solidaires, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes, Osez le féminisme, Planning familial, Fédération syndicale unitaire, Union syndicale Solidaires, Nouveau parti anticapitaliste.
Fête de la musique et de la solidarité – mardi 21 juin – 20h – Talensac
Pour une fête de la musique solidaire, mais néanmoins festive avec musique, bar, repas (concocté par l’autre cantine), stands d’info… l’inter-collectif « Personne à la rue! », le collectif soutien exilés 44 (deux collectifs dont notre association est partie prenante) organisent une « rue de la solidarité » le mardi 21 juin à partir de 20h à Talensac.
Journée nationale défense de l’Hôpital mardi 7 juin
Rassemblement Nantes mardi 7 juin 14h devant l’Hôtel Dieu dans le cadre de la journée nationale pour la défense de l’Hôpital.
Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous dont la section LDH de Nantes et du pays nantais est partie prenante appelle à ce rassemblement.
Écrits pour la fraternité : premier prix national pour la classe de 4e D Dispositif Monde du collège Hector Berlioz
Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels. En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.
L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.