En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain
Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel ànantes@ldh-france.org
Rassemblement le 25 octobre contre la fermeture des 5 domiciles collectifs pour personnes âgées
Dans le prolongement de celui du 17 octobre un nouveau rassemblement est appelé ce lundi 25 octobre 14h30 par l’intersyndicale devant le 29 bd François Mitterrand (bâtiment d’Harmonie Mutuelle) à Nantes. En effet, le Conseil d’Administration de VYV qui gère les 78 logements en question y a lieu à 15h. Ce rassemblement est soutenu par le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous dont la section LDH est partie prenante. Ci-dessous : tract d’appel de l’intersyndicale
Soirée Festisol « Penser les droits humains du futur, pour agir aujourd’hui » – Mardi 8 novembre à Cosmopolis
Penser les droits humains du futur
Pour agir aujourd’hui
Soirée organisée par la LDH, dans le cadre du
Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la soirée organisée par la section de Nantes et du pays nantais dans le cadre du Festival des solidarités (Festisol), organisé à Nantes par la Maison des citoyens du monde (MCM) dont la section est membre.
Cette soirée est organisée à l’occasion du centenaire de la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) avec son président honoraire, Patrick Baudouin, actuel président de la LDH.
18h : déambulation dans l’exposition des 100 ans de la FIDH, échanges avec les visiteurs.
L’exposition, visible du 3 au 12 novembre, présente un ensemble d’images iconiques des photographes de l’agence Magnum. Des photos d’archive illustrent dix droits proclamés par la DUDH (Déclaration Universelle des droits de l’Homme) choisis pour leur importance et parce qu’ils sont peu, mal ou pas appliqués. Des photos originales de Cristina de Middel Puch illustrent dix droits du futur pour relever les défis du présent en revendiquant l’universalité des droits humains.
Cette déambulation sera suivie par le verre de l’exposition offert par la section.
20h : conférence débat avec Patrick Baudouin « Comment les droits humains peuvent ils changer notre avenir ? »
Les 100 ans de la FIDH sont l’occasion d’affirmer l’impérieuse nécessité de la défense des droits et de leur effectivité partout dans le monde.
Mais comment affirmer l’universalité des droits dans un monde fragmenté ? Comment penser les droits humains du futur afin qu’ils puissent nous aider à affronter les nouveau défis, des bouleversements climatique et écologiques à l’utilisation des nouvelles technologies au fin de surveillance et de contrôle ? Autant de réflexions collectives nécessaires pour nourrir nos engagements pour un monde solidaire.
Retrouvez tout le programme du Festisol 2022 à Nantes ici.
Rassemblement le 17 octobre contre la fermeture des 5 domiciles collectifs pour personnes âgées
Nous relayons cet appel du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous (dont la LDH est membre) à participer au rassemblement le 17 octobre à 11h devant la Préfecture de Loire-Atlantique contre la fermeture des 5 domiciles collectifs pour personnes âgées gérées par le groupe VYV.
Voir ci-dessous le communiqué.
VYV, « premier opérateur privé solidaire en France » et « premier acteur mutualiste dans son secteur d’activité »1 se donne pour objectif de « proposer des solutions adaptées tout au long de la vie » mais il vide les 5 domiciles collectifs pour personnes âgées qu’il gère dans la métropole de Nantes, prévoyant de les affecter à d’autres usages. VYV propose aux résidents et aux personnels de ces 5 lieux de vie de les transférer dans d’autres structures du groupe.
Ce sont 78 places d’hébergement pour personnes âgées qui disparaissent.
Ces domiciles collectifs à taille humaine sont très appréciés : ils fonctionnent bien et les résident-e-s, leurs familles et les personnels se mobilisent donc contre cette mesure brutale, prise pour des raisons comptables, du fait notamment du non soutien de l’Etat. Leur mobilisation est soutenue par l’Intersyndicale des retraité-e-s de Loire Atlantique qui regroupe CFTC, CFE CGC, CGT UCR, FGR-FP, FSU, FO, LSR et Solidaires.
Le collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous soutient les résident-e-s, les familles et les salariées et appelle à participer au rassemblement du 17 octobre à 11h devant la Préfecture de Loire-Atlantique.
En effet les personnes âgées doivent pouvoir accéder à des structures intermédiaires entre le domicile et l’EHPAD. Alors que le nombre de places en logements collectifs et adaptés est insuffisant fermer ces domiciles collectifs est un non-sens.
Plus largement le collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous revendique un service public qui prenne la charge financière du vieillissement : à côté du maintien au domicile et des EHPAD des structures collectives intermédiaires non soumises aux intérêts du marché – foyers logement, domiciles partagés… – sont nécessaires.
1le groupe VYV regroupe des mutuelles comme Harmonie, MGEN, MMG, MNT, Chorum, Arcade …
Collectif nantais « Pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous »
ATTAC 44, CSF 44, Le Planning Familial 44, LDH (section de Nantes et pays nantais), Ni pauvres ni soumis 44, UD 44 CGT, FGR-FP 44, FSU 44, SMG 44, SUD Santé Sociaux 44, Association de Veille Écologique et Citoyenne Nantes, Ensemble !44, France Insoumise, santé 44, GDS44, Saint Herblain en Commun
La constitution d’une pensée et de motivations racistes repose sur une architecture psychologique.
Des mécanismes inconscients y sont présents (la projection, le clivage…) ainsi qu’une souffrance narcissique.
Le racisme s’ancre aussi dans la façon même dont se constitue la pensée. Celle-ci se bâtit sur des catégories, réunies autour d’analogies et partagées par le groupe. Les biais cognitifs nourrissent aussi le racisme.
Ces points seront illustrés par de nombreux exemples à la fois psychologiques, sociaux et historiques.
Michel Sanchez-Cardenas est l’auteur du livre Psychologie du racisme et de la haine de l’autre. Psychanalyse, pensée de groupe, sémiotique (Éditions Rue de Seine).
Non au Centre de Rétention Administratif : Rassemblement vendredi 14 octobre
Nous ne voulons pas d’un Centre de Rétention Administratifen Loire – Atlantique
Dans un communiqué du ministère de l’intérieur en date du 4 octobre 2022, faisant suite à la rencontre entre Gérald Darmanin et Johanna Rolland sur les questions d’insécurités à Nantes, nous pouvons lire en conclusion : « Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a décidé l’installation d’un centre de rétention administratif dans le département de la Loire-Atlantique dans les délais les plus rapides. »
Qu’est-ce qu’un centre de rétention administrative (CRA) ?
Le Centre de Rétention Administrative est une prison qui ne dit pas son nom.
Une prison pour étrangers et étrangères où l’on enferme des femmes, des hommes, des enfants, des personnes gravement malades et des demandeurs d’asile, au prétexte que la loi, sans cesse durcie, a fait d’eux des « sans-papiers ».
Ces personnes sont enfermées sur simple décision du préfet, sans même une défense juridique possible et sans jugement.
A neuf reprises déjà, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA.
Les associations intervenant dans les CRA comme la Cimade, dénoncent depuis de nombreuses années des atteintes aux droits humains. Conditions sanitaires déplorables, enfermement à durée indéfinie, traitement judiciaire défectueux et expéditif, cluster épidémique… c’est la triste réalité qui se cache derrière les barbelés des CRA.
L’annonce par le ministère de la construction d’un CRA à la suite d’une rencontre sur l’insécurité à Nantes est un raccourci scandaleux et inadmissible qui traduit une récupération politique répressive et réactionnaire de l’actualité.
En proposant la création de ce lieu d’enfermement comme une solution pour contrer l’insécurité, l’État préfère incriminer des personnes innocentes plutôt que de prendre en charge des hommes, des femmes et des familles qui se retrouvent en situation de vulnérabilité.
La ville de Nantes ne doit pas cautionner ce projet.
Nos organisations syndicales et associatives condamnent le choix politique du tout-sécuritaire et affirment leurs oppositions aux centres de rétentions administratives et à la construction de l’un d’entre eux en Loire-Atlantique.
Elles s’engagent à construire une large mobilisation contre un tel projet et appellent à un rassemblement devant la préfecture puis la mairie le vendredi 14 octobre 2022 à 12H.
Solidaires – CGT- FSU – ATTAC – DAL44 – GASPROM – La Maison du Peuple – La Prépa Solidaires des Enfants Nantais – LDH Nantes – La Libre Pensée 44 – Collectif Soutien Migrants Nantes /exilés 44 – Safe migrants- Association Diafrik – Collectif Afrik@Nantes – RESF – MRAP – RSF – Collectif Romeurope agglomération nantaise
Communiqué LDH, MRAP, SAF : Non aux boucs émissaires
Ligue des droits de l’Homme Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples Syndicat des Avocats de France
COMMUNIQUÉ
Nantes, le 6 octobre 2022
Non aux boucs émissaires
L’émotion est importante avec la répétition d’actes criminels ces derniers jours dans la métropole nantaise.
Dans les médias, des personnes dont des responsables politiques soulignent après ces actes la présence de migrants dans la métropole faisant ainsi un lien entre immigration et délinquance.
Nous répétons avec force que l’association des termes migrants et insécurité est infondée et dangereuse.
Infondée car les personnes commettant des délits qu’elles soient françaises ou étrangères sont poursuivies par la justice et condamnées si leur culpabilité est reconnue. À niveau économique, social et scolaire équivalent, français et étrangers qui commettent des délits sont traduits en justice sensiblement dans les mêmes proportions : l’insécurité n’est pas plus étrangère que française.
Dangereuse parce que ces propos conduisent à stigmatiser une catégorie de résident.e.s dans notre pays : les migrants. Et voilà que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin choisit délibérément ce moment pour annoncer la création d’un centre de rétention administrative (CRA) en Loire-Atlantique alimentant ainsi les discours visant les étrangers. Pourtant un CRA, et M. Darmanin le sait bien, est utilisé pour retenir les étrangers auxquels l’administration ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire français mais n’a pas pour fonction de recevoir des délinquants ou de lutter contre la délinquance. Ces propos contribuent aux divisions de notre société auxquelles participe la peur de l’autre.
L’association des termes migrants et insécurité génère confusion et amalgame. Désigner des résidents de notre pays comme responsables de la délinquance permet d’éviter de répondre aux problèmes clefs.
Par ailleurs, on entend que les étrangers condamnés doivent être expulsés. Nous sommes opposés à ce qui représenterait une double peine, sanction pénale et expulsion, car elle rompt l’égalité de tous devant la justice. Les personnes françaises et étrangères doivent pouvoir se réinsérer dans la société à l’issue de leur peine.
L’instrumentalisation, la récupération de ces actes criminels notamment pour désigner des boucs émissaires qui seraient responsables de tous nos maux, conduisent aux discriminations puis au rejet. Nous attendons, des élu.e.s et des pouvoirs publics particulièrement, une parole publique qui contribue à la cohésion de la société.
Dans le cadre d’une programmation » autour de Saint-Alban « , une projection débat des Heures Heureuses, documentaire de Martine Deyres aura lieu le 5 octobre à 20h30 au Cinématographe, rue des Carmélites à Nantes, en présence de la réalisatrice. Un débat sera proposé ensuite avec la participation de Sophie Blondel, coordinatrice santé mentale des Ceméa et Jean-Luc Landas, militant LDH, membre du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous. Autres séances: vendredi 30/09 18:15 – – dimanche 2/10 16:15 http://www.lecinematographe.com/Les-Heures-heureuses_a8370.html
Pour la régularisation de 3 jeunes majeurs : Rassemblement le 5/10/2022 à 13h30 Préfecture
Nous relayons ce message de l’intersyndicale départementale CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA.
La LDH soutient ce rassemblement et appelle à y être présent.
Vous trouverez par ailleurs en pied d’article l’histoire de l’un de ces 3 jeunes majeurs qui nous a été transférée par une adhérente de la LDH.
Bonjour à toutes et à tous,
L’intersyndicale départementale CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA et l’association Patrons Solidaires organisent un rassemblement le mercredi 5 octobre à 13h30 devant la Préfecture de Loire-Atlantique. Ce rassemblement a pour objectif d’obtenir la régularisation de 3 jeunes majeurs.
Bien cordialement
Bernard Valin pour l’intersyndicale
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Petit résumé sur la situation d’Ibrahim :
Il est né en Guinée en 2002, arrivé à Nantes en 2018, il a été reconnu mineur en 2019 et suivi par le Conseil départemental jusqu’au 31 août 2022 (appel en cours contre le non renouvellement du contrat jeune majeur jusqu’à 21 ans).
En novembre 2021, il a reçu une autorisation provisoire de séjour contre laquelle le Préfet a fait aussitôt appel. L’audience d’appel d’avril 2022 lui donne raison. Ibrahim n’a reçu ni obligation de quitter le territoire français (OQTF) ni titre de séjour depuis l’audience d’avril. Il est dans une zone grise qui risque de le priver du droit à l’allocation jeune mise en place en juillet par le département. Une nouvelle audience aura lieu fin novembre, devant trancher sur la valeur d’un jugement supplétif, nouvelle démarche tentée par l’avocate. Il est probable que la juge civile donne un titre de séjour à Ibrahim, mais le procureur peut faire appel : il le fait de plus en plus souvent et obtient très souvent gain de cause (c’est nouveau d’après l’avocate).
Il a de nombreux soutiens, qui se sont exprimés dans les 2700 signatures obtenues par la pétition https://www.change.org/p/etat-fran%C3%A7ais-un-titre-de-s%C3%A9jour-pour-ibrahim , et dont beaucoup se sont concrétisés en lettres adressées à la préfecture, mettant souvent en avant le fait qu’Ibrahim étudiait (et réussissait brillamment) dans un secteur en tension et que l’économie française ne pouvait pas se passer de telles compétences notamment :
des établissements scolaires qu’il a fréquentés :
direction et enseignants de l’ établissement où il a obtenu son CAP production électrique en 2019 (lettre de soutien + tentative de contact avec Elisabeth Borne alors ministre du travail) ;
lettre de soutien de la directrice et d’enseignants de l’établissement où il a suivi une première année de bac pro (il vient de faire sa 2e rentrée) ;
trois entreprises dans lesquelles il a fait des stages (lettre de soutien) ;
des élus : un élu du Conseil départemental (deux lettre au Préfet, un député de Mayenne (idem) + d’autres qui ont dit avoir écrit aussi (élus à la mairie de Nantes et de Saint-Herblain) ;
Patrons solidaires.
La situation a été médiatisée : en juin sur Télénantes et un mois après dans Presse Océan.
Rassemblement soutien iraniennes et peuple iranien 3 octobre 18h Nantes Miroir d’eau
Ce vendredi 30 septembre, un rassemblement de soutien avec les femmes en Iran a lieu à Paris (cf en bas d’article).
Le lundi 3 octobre à Nantes, un rassemblement de soutien aux iraniennes et au peuple iranien est organisé par un collectif de citoyennes à 18h au Miroir d’eau.
Nous relayons l’appel à ce rassemblement de soutien.
Depuis une semaine, en Iran, le courage est féminin, c’est celui des femmes qui se lèvent au nom de leur liberté. Elle sont des milliers, à risquer leur vie, à avancer, tête haute et tête nue pour hurler leur colère contre le fondamentalisme islamique qui les oppressent et les humilient. Elle sont des milliers à manifester, à se couper les cheveux, à braver ce régime qui pratique la censure, les arrestations arbitraires et la torture, en toute impunité. Elles sont des milliers, soutenues aussi par des hommes, à crier leur rage et leur tristesse parce qu’une jeune femme de 22 ans est morte au commissariat après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour « port du voile non conforme ». Nous, femmes de Nantes, peuple de Nantes, nous souhaitons exprimer notre soutien total, notre solidarité, notre sororité aux femmes iraniennes et à toutes celles et ceux qui se battent contre l’oppression d’un régime dictatorial. Nous, femmes de Nantes, peuple de Nantes, appelons à un rassemblement le 3 octobre à 18h au miroir d’eau pour envoyer un message de solidarité et de fraternité autour de ces trois mots qu’elles scandent : Femmes, Vie, Liberté. Aucune femme ne doit mourir dans le monde pour une mèche de cheveux ou un vêtement considéré comme indécent. Aucune.
Fari, Samira, Cécile, Caroline, Émilie, Valérie et toutes les autres
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Paris. Rassemblement de soutien avec les femmes en Iran
Appel à rassemblement le vendredi 30 septembre à 18h, place de la République à Paris (lieu à confirmer)
Femmes, vie, liberté !
Nous féministes, affirmons haut et fort notre solidarité avec les femmes en Iran qui manifestent dans de nombreuses villes depuis l’assassinat de Jina Masha Amini il y a 10 jours, suite à son arrestation due à « un mauvais port de voile ».
Nous dénonçons la répression féroce par le régime réactionnaire religieux iranien des manifestantes et manifestants qui descendent dans la rue pour l’égalité, la justice sociale et leur liberté. Liberté de ne pas porter le voile, liberté de s’exprimer, liberté de vivre.
Nous n’acceptons pas que les femmes subissent le contrôle de leur corps, notamment par l’obligation de se voiler et de se rendre invisibles en Iran, comme partout ailleurs dans le monde.
Nous saluons le courage de ces femmes qui continuent non seulement à manifester mais à se dévoiler publiquement, à se couper les cheveux en postant des vidéos, à exiger leur liberté.
Nous exigeons que Macron cesse son silence assourdissant et dénonce la répression sanguinaire en Iran. Le gouvernement français n’a pas hésité à user de la violence contre des manifestantes et manifestants dimanche 25 septembre à Paris lors d’une manifestation de protestation à proximité de l’ambassade d’Iran.
Nous appelons à développer massivement la solidarité internationale pour que cesse la répression en Iran.
Nous féministes appelons à un rassemblement de soutien aux mouvements de révolte en Iran, et en particulier celui des femmes, le vendredi 30 septembre à 18h, place de la République à Paris (lieu à confirmer).
A l’appel du CNDF, de la Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, de la maison des femmes de Paris, du mouvement des femmes kurdes : Ensemble! (Mages), Osez le féminisme.
MOBILISATION « Crise des métiers de l’humain, l’enjeu du prendre soin »
L’URIOPSS (dont la section LDH est partie prenante) appelle à une mobilisation ce 28 septembre, de 14 à 16h devant la préfecture.
Protection de l’enfance, centres de lutte contre le cancer, centres de santé, hôpitaux, soins de suite, psychiatrie, dialyse, personnes en situation de handicap, personnes âgées en perte d’autonomie, Hospitalisation A Domicile, domicile, crèches, insertion par l’activité économique, personnes en situation de précarité, demandeurs d’asile, protection juridique des majeurs… Le secteur Privé non Lucratif agit de façon désintéressée pour le bien commun, pour une société solidaire et pour une approche globale des enjeux de santé, d’accompagnement et de solidarité. La crise actuelle d’attractivité des métiers du soin et de l’accompagnement se traduit par des sous effectifs inquiétants (pouvant aller à plus de 30%) dans nos établissements et services et ont un impact très lourd pour les personnes soignées et accompagnées et leurs familles. Les institutions et associations qui œuvrent dans le soin et l’accompagnement sont par ailleurs durement impactées par l’inflation. Cette mobilisation, déclinaison ligérienne d’un mouvement national veut aussi pointer plus globalement le besoin d’un plan ambitieux concernant la Santé et l’Autonomie, abordant les sujets de la structuration de l’offre, la territorialité, la contractualisation, la formation, la réforme du financement, ….
Nos organisations sont au cœur de la vie des citoyens et sont pleinement actrices du service public. Ce qui nous guide est l’intérêt général. Nos métiers sont ceux de l’humain. Nous contribuons aux soins, à l’accompagnement, au lien social et à l’égalité des chances.
Modalités pratiques :
· 14H00 : Accueil des participants devant le monument aux morts du cours des 50 otages (en face de la préfecture).
· Chaque participant vient avec une clé en carton (visible, entre 80 et 100 cm), réalisée en amont.
· Distribution de stickers pour être collés sur les clés et sur les participants