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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Pour l’Ukraine, pour la Paix marche Nantes samedi 2 avril 15h Place Graslin

Nantes samedi 2 avril

15h Place Graslin

Marche pour la Paix

Marche pour l’Ukraine

Depuis bientôt six semaines, sur ordre de Poutine, l’armée russe a envahi et bombarde l’Ukraine. Des centaines d’enfants, des milliers de civils et de combattants ont déjà été tués ou blessés, des millions de personnes ont pris le chemin de l’exil, des quartiers d’habitation et des villes entières, comme Marioupol, sont totalement détruits.

Malgré des forces militaires totalement disproportionnées et la destruction de tous ses aéroports civils et militaires, l’Ukraine résiste. Régulièrement bombardée et en partie encerclée par l’armée russe, Kiev, la capitale, tient toujours. A l’évidence, le président russe a largement sous-estimé cette résistance populaire de tout un peuple attaché à sa liberté et à son indépendance.

Parce que nous sommes à leurs côtés, aux côtés des Ukrainiennes et des Ukrainiens qui résistent et se battent pour leur liberté, aux côtés de celles et ceux qui sont contraints de s’exiler pour fuir les bombes, aux côtés aussi des Russes qui, malgré la désinformation et la répression, se mobilisent pour la paix et que nous ne confondrons jamais avec leurs dirigeants, Aux côtés des peuples du monde qui luttent contre l’occupation et l’oppression.

Nous marcherons pour la Paix, nous marcherons pour l’Ukraine

Samedi prochain 2 avril à Nantes.

A 15h nous nous rassemblerons Place Graslin pour rejoindre le Mémorial aux 50-Otages.

Nous marcherons pour exiger un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes d’Ukraine.

Nous marcherons pour affirmer notre solidarité avec la résistance et le peuple ukrainien.

Nous marcherons pour que la communauté internationale impose la protection des populations civiles et garantisse l’accueil de tous les réfugié.e.s.

Nous marcherons pour que soient levées les menaces d’utilisation des armes nucléaires.

Nous marcherons pour la Paix, pour une solution négociée sous l’égide des Nations-Unies qui garantisse une paix durable et le droit de l’Ukraine au respect de ses frontières.

Nous marcherons et nous vous invitons à marcher avec nous, ensemble, pour arrêter

cette folie meurtrière et garantir une paix durable. Pour la Paix, pour l’Ukraine.

Ce nouveau rendez-vous de solidarité avec l’Ukraine à NANTES est appelé par les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants : AFPS, ALFA Appel Egalité, Amnesty International, ATTAC44, AVEC, Comité du Souvenir, Femmes Solidaires, France-Russie CEI Nantes, LDH, MNLE, Mouvement de la Paix, MRAP, Planning Familial,, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, EELV, FI/Union Populaire, GDS, GRS, Génération Ecologie 44, Nantes en commun, NPA, PCF, Place Publique, PS 44, UDB, etc…. (liste en cours)

Appel pour la justice climatique : Manifestation climat ce vendredi 25 à 14h

La LdH appelle à la manifestation Climat ce vendredi 25 mars – 14h Nantes – Miroir d’eau.

Ici l’appel.


Ci-dessous, une tribune de Malik Salemkour, président de la LDH.

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26 novembre 2021 – Tribune de Malik Salemkour “Le destin du monde reste entre nos mains” publiée sur Mediapart

Lire la tribune sur Mediapart

Les conclusions de la COP26, conférence internationale sur les changements climatiques, qui se tenait à Glasgow du 1er au 13 novembre 2021, étaient très attendues après la sortie en août dernier d’un sixième rapport du Giec (1), très alarmant. De façon très détaillée, il confirme une accélération du réchauffement global de la planète dont est responsable l’activité humaine, avec des phénomènes météorologiques extrêmes et des effets déjà irréversibles comme la fonte des glaces et une élévation du niveau de la mer. La nécessité de maintenir la hausse des températures en dessous de 1,5 °C à l’horizon 2100 est fortement réaffirmée par les experts, alors que la poursuite des tendances actuelles verrait ce niveau dépassé dès 2030, pour atteindre + 2,4 °C à la fin du siècle.

La déclaration finale de la COP26 est plus que décevante avec des gouvernements qui, par cyniques intérêts économiques de court terme ou sous l’influence de puissants lobbies conservateurs, ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’urgence d’agir. Les engagements pris en 2015 par les cent-quatre-vingt-seize Etats signataires de l’accord de Paris ont certes été formellement confirmés, particulièrement l’appel à réduire de 45 % les gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, mais les conditions précises pour y parvenir restent dans l’incantation, sans mesures plus ambitieuses pour faire face à une trajectoire constatée en dessous des objectifs fixés. La maîtrise de la déforestation ou la sortie des énergies carbonées (charbon, gaz et pétrole) demeurent sans calendrier cohérent ni moyens concrets pour gérer cette nécessaire transition énergétique. La promesse des pays riches de verser cent-milliards de dollars par an pour l’adaptation des pays en développement à partir de 2020 n’a pas été respectée, et aucun rattrapage n’est programmé. Pourtant, les besoins financiers des pays les plus vulnérables sont dès aujourd’hui nécessaires car ils subissent déjà à plein les effets des dérèglements climatiques. Ces Etats sont volontaires aux changements mais ils ne peuvent seuls, sans risques économiques et sociaux majeurs, s’engager dans les efforts attendus sans une solidarité mondiale effective. Les gouvernements réunis à Glasgow prennent ainsi le risque de jouer dangereusement avec l’avenir de toute l’humanité.

Balayant les arguments des derniers climato-sceptiques, toutes les études scientifiques sérieuses démontrent la responsabilité directe de l’activité humaine sur les dérèglements climatiques constatés, avec des conséquences largement visibles. Avec la multiplication de phénomènes météorologiques extrêmes, plus fréquents et plus violents, dans tous les pays, cyclones, ouragans, tempêtes, inondations, sècheresses, grand froid ou canicules, avec des températures record, la prise de conscience mondiale est acquise. Poursuivre dans la même voie sans agir fortement pour redresser la barre serait irresponsable pour les générations futures comme dès maintenant pour de nombreuses populations déjà fragilisées. Ce sont cinq-cent-millions de personnes supplémentaires qui souffriraient d’une réduction importante des ressources en eau, si le climat se réchauffait de 2 ˚C. Cela conduirait à des famines, à de la malnutrition et à des problèmes graves de santé sur de nombreux territoires. Les risques de conflits et de tensions sociales seraient croissants, avec des déplacements de populations de grande ampleur et de nouveaux exilés climatiques. Cette perspective apocalyptique est loin d’être irrémédiable si tous les gouvernements honorent les engagements pris à Paris en 2015 et si les entreprises prennent pleinement leur part.

Il s’agit d’un combat qui nous concerne toutes et tous, en tant qu’individu, consommateur et surtout comme citoyen. Le 8 octobre 2021, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a adopté deux résolutions majeures ; la première fait du droit à un environnement propre, sain et durable un droit internationalement reconnu, et fait pleinement entrer la protection de l’environnement dans le champ des droits fondamentaux ; la seconde crée un mandat de Rapporteur spécial (expert de l’ONU) sur la promotion et la protection des droits de l’Homme dans le contexte du changement climatique. Comme la LDH le considère avec de nombreuses ONG de défense des droits, protection de la planète et défense des droits fondamentaux de tous les êtres humains qui y vivent sont indissociablement liées. Le respect de l’une ne peut être effectif sans le respect de l’autre, dans une vision universelle et indivisible des droits.

La transition énergétique et la conversion économique et industrielle qu’elle oblige se doivent d’être partout socialement justes et de protéger les plus fragiles. Les mobilisations déjà fortes autour du climat, avec de très nombreux jeunes engagés, sont une base à élargir pour construire une société de demain, juste et durable. A nous encore et toujours de faire vivre ces droits, les rendre effectifs et concrets. Le destin du monde reste entre nos mains.

(1) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Malik Salemkour, président de la LDH

Rassemblement pour le logement, samedi 26 mars, Journée Européenne du Droit au Logement

La Ligue des droits de l’Homme appelle à ce rassemblement pour le logement samedi 26 mars – 15h – Nantes – Miroir d’eau.

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De : intercollectif personne à la rue !

A l’occasion de la Journée Européenne du Droit au Logement

Soyons nombreux pour tous les invisibles, les précaires, les oubliés de cette campagne électorale

Rassemblement samedi 26 mars – 15h00 – Miroir d’Eau – Nantes

Avec la fin de la trêve hivernale le 31 mars, 30 000 familles sont menacées d’expulsion, elles viendront s’ajouter aux 300 000 personnes déjà à la rue ou mal logées !

Aujourd’hui, et demain, nous marchons pour l’arrêt des expulsions locatives, pour l’installation d’un moratoire des expulsions des lieux de vie informels (squats, bidonvilles…) sans solution et pour l’arrêt des coupures d’énergie.


Aujourd’hui et demain, nous marchons pour un logement pour toutes et tous, abordable, stable, décent et écologique.

Aujourd’hui et demain, nous marchons pour une baisse des loyers et des prix de l’énergie, l’encadrement des loyers et du foncier, pour la hausse des APL, pour l’arrêt de la vente et de la destruction des logements sociaux.

Aujourd’hui et demain,  nous marchons pour l’arrêt de la gentrification des centres villes, pour l’encadrement des « Airbnb », pour une taxation des plus-values de la spéculation, pour une sanction des bailleurs fraudeurs.


Parce que sans logement, pas de santé, pas de travail, pas de vie sociale, pas de citoyenneté… Nous continuerons de marcher et de clamer :  » UN TOIT, C’EST UN DROIT »

Nantes. Une mobilisation pour le droit au logement, samedi 26 mars #Nantes #Logement @OuestFrance

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-une-mobilisation-pour-le-droit-au-logement-samedi-26-mars-256a395e-a784-11ec-95bd-846f9f6707ea

Esclavage des Roms dans les Balkans : exposition – débat – spectacle !

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, dont la LdH fait partie, présente au Château des ducs de Bretagne, tour du Fer à cheval :

– une exposition intitulée : « L’esclavage des Roms dans les principautés roumaines : cinq siècles d’esclavage oublié », les samedi 26 et dimanche 27 mars de 10h à 18h.

D’autres initiatives sont prévues à cette occasion :

– une conférence-débat : « Roms : cinq siècles d’esclavage et leurs conséquences contemporaines«  du sociologue Olivier Peyroux le mercredi 23 mars de 18 h à 19h30 avec l’expression des habitants des bidonvilles ;

– un spectacle de conte : « Chez nous les roms… » avec Nouka Maximoff le dimanche 27 mars matin de 11 h à 12h.

Le débat doit contribuer à changer notre regard sur ces populations, sans faire non plus d’anachronisme.

Vous trouverez un flyer récapitulatif ainsi que le programme en pièces jointes.

Ce projet correspond à une volonté de partage des Mémoires et une meilleure compréhension de l’histoire des populations tsiganes venues d’Europe de l’Est.

L’humain d’abord en un temps fort organisé par le Château des ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes et de nombreuses associations partenaires, dans le cadre de l’exposition L’abîme. Nantes dans la traite atlantique et l’esclavage colonial, 1707-1830, des Semaines d’éducation contre le racisme et les discriminations (SECD) et des 10 ans du Mémorial de l’abolition de l’esclavage.

Tous les liens de réservation ici

Au plaisir de vous y retrouver !

Chronique JetFM de mars : les droits des Roms

Notre chronique du mois de mars sur JetFM nous propose une immersion dans un monde peu connu, pourtant très largement catégorisé et bien vite oublié. Cette rencontre avec le peuple rom, bien que brève, nous permet aussi d’appréhender une question d’actualité : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Cliquez ici pour l’écouter

L’occasion aussi d’évoquer l’exposition du collectif Romeurope au château des ducs de Bretagne dans le cadre des SECD : https://www.facebook.com/events/1103926640386331

Communiqué commun : La paix a besoin de vous. L’Ukraine a besoin de vous

La Paix a besoin de vous

L’Ukraine a besoin de vous

Appel

Depuis plus de trois semaines maintenant, l’Ukraine est envahie et bombardée par l’armée russe. Des dizaines d’enfants, des centaines de civils ont déjà été tués, le théâtre de Marioupol qui accueillait des centaines de familles a été bombardé comme de nombreuses infrastructures publiques. Des quartiers, des villes entières même ont été détruites, les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, se comptent par millions, des armes non conventionnelles auraient été utilisées par l’armée russe, les dossiers l’attestant sont en cours d’instruction….

Depuis plus de trois semaines, l’Ukraine résiste malgré des forces armées totalement disproportionnées et la destruction de tous les aéroports ukrainiens, civils et militaires, par l’armée russe. Les autorités ukrainiennes démocratiquement élues résistent. La population ukrainienne résiste… Mais pour combien de temps ?

En Ukraine, sous les bombes et dans des conditions que chacun.e peut imaginer abominables, la solidarité est en permanence au rendez-vous pour aider autant que faire se peut celles et ceux qui ont tout perdu.

En Russie, malgré la désinformation institutionnalisée et la répression renforcée, des milliers de citoyen.ne.s se mobilisent contre cette guerre.

Nous sommes à leurs côtés, et comme des millions de citoyen.ne.s de par le monde, notamment en Europe, nous appelons à renforcer, à démultiplier la solidarité avec la résistance ukrainienne, avec le peuple ukrainien, contre la guerre impérialiste décidée par Poutine, pour l’arrêt de l’invasion russe. Nous appelons au cessez-le-feu immédiat, au retrait des troupes russes d’Ukraine et à une solution négociée. Notre boussole commune est le respect du droit à l’autodétermination de chaque peuple et la solidarité avec tous ceux qui sont occupés ou annexés.

Dans notre département, plusieurs associations, et en premier lieu l’association franco-ukrainienne TRYZUB, des ONG, de nombreuses collectivités locales se mobilisent pour accueillir les réfugié.e.s et aider l’Ukraine. Nous appelons chacune et chacun de vous à se joindre dans la mesure de ses moyens à ces initiatives solidaires.

Nous demandons aussi que soient réellement traqués les oligarques russes officiellement sanctionnés en faisant la transparence sur leurs avoirs et en s’attaquant notamment aux paradis fiscaux dans lesquels ils se sont domiciliés.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui refusent le dépeçage et la destruction de l’Ukraine à se mobiliser pour arrêter cette guerre, pour la paix.

Faites connaître et participez aux initiatives de solidarité qui s’organisent près de chez-vous, aidez l’Ukraine sous les bombes. Soutenez aussi les Russes qui, comme la courageuse journaliste Marina Ovsiannikova,  s’opposent à cette guerre.

Ces trois dernières semaines, trois manifestations de soutien à l’Ukraine ont été organisées à Nantes, avec de très nombreux participant.e.s. Ces manifestations massives sont utiles, nécessaires, indispensables même, pour renforcer l’opposition à la guerre et isoler Poutine, pour construire la paix.

Aujourd’hui la priorité c’est la solidarité concrète à tout le peuple Ukrainien et à l’accueil des réfugié.e.s. 

Mais,  si la guerre contre l’Ukraine se poursuit, nécessitant la construction d’une solidarité s’inscrivant dans la durée , nous vous appellerons à un nouveau rassemblement, les 2 ou 3 avril prochain, pour l’Ukraine, pour la Paix, en soutien à la résistance et au peuple ukrainien. Nous avons besoin de vous.

La Paix a besoin de vous.

L’Ukraine a besoin de vous.

Nantes le 18 mars 2022

Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association Locale des Femmes Algériennes Appel Egalité (ALFA), Amnesty International, ATTAC, Association de Veille Ecologiste et Citoyenne (AVEC), France-Russie CEI Nantes, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE), Mouvement de la Paix, Mouvement contre le Racisme pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Planning Familial, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts (EELV), FI/Union Populaire, Gauche Démocratique et Sociale (GDS), Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), Nantes en commun, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF),  Place Publique, Parti Socialiste (PS 44) , Union Démocratique Bretonne (UDB),….

 (liste en cours)

Rassemblement et Marche pour l’Ukraine à Nantes ce samedi 12 mars à 15h30 Place Graslin

Nantes Samedi 12 mars – Rassemblement 15h30 Place Graslin (prises de parole)

Suivi d’une

Marche pour l’Ukraine


Marche pour la Paix

Contre la guerre décidée par Poutine.

Pour l’arrêt de l’invasion russe.

Pour le retrait des troupes russes d’Ukraine.

Marche pour la solidarité

Solidarité avec la résistance et le peuple ukrainien.

Pour l’accueil de tou.te.s les réfugiée.e.s.

Solidarité aussi avec celles et ceux qui en Russie même dénoncent cette guerre que Poutine interdit même de nommer.

Ce nouveau rendez-vous de solidarité avec l’Ukraine à NANTES est appelé par les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants :

AFPS, ALFA Appel Egalité, ARAC, ATTAC, AVEC, Alternatiba-Nantes, Comité du Souvenir, Culture en Lutte, Droit Au Logement 44, Femmes Solidaires, France-Russie CEI Nantes, GIGNV, LDH, MNLE, Mouvement de la Paix, MRAP, Planning Familial, Russie étonNantes, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, EELV, FI/Union Populaire, GDS, GRS, Génération Ecologie 44, Nantes en commun, NPA, PCF, Place Publique, PS 44, UDB, etc….(liste en cours)

La marche partira de la Place Graslin, puis rue Racine, rue Franklin, rue du Calvaire, bd des 50-Otages jusqu’au monument mémorial où des prises de parole auront lieu.

Marche Climat samedi 12 mars à Nantes, 14h au Miroir d’eau

La LdH appelle à participer à la marche Climat Look Up à Nantes ce samedi 12 mars à 14h au miroir d’eau.

Marche climat Look Up le 12 mars à Nantes

Déjà 134 évènements “Look Up” sont annoncées pour le samedi 12 mars partout en France : https://marcheclimat.fr/12mars/

Signataires à Nantes : Alternatiba Nantes, Amis de la Terre Loire-Atlantique, Amnesty International Nantes, Attac 44, UD CGT44, Cimade Nantes, Extinction Rebellion Nantes, FSU 44, GIGNV, Greenpeace Nantes, L214, Ligue des droits de l’homme Nantes, Maison des citoyens du monde (porteur du programme Génération Climat – Pays de Loire), NAPCE, Plus jamais ça 44, Solidaires 44, Together for Earth Nantes, Virage énergie climat Pays de la Loire, Youth for climate Nantes, Zéro Waste Nantes.

Look up, pour le climat et la justice sociale

Marches pour le climat le samedi 12 mars partout en France

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique, le refus de la prise en compte des alertes scientifiques, l’inaction des élites en place et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : l’urgence climatique est indéniable et cette crise affecte le quotidien de millions de personnes ici et à travers le monde ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeant-e-s politiques et les multinationales refusent toute action ambitieuse et sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

#MarcheLookUp

Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée au second plan en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain-e-s candidat-e-s.

Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.

Les seul-e-s à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul-e-s à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.

Nous pouvons agir si nous en avons la volonté.

Nous pouvons changer nos vies maintenant.

Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.

Nous pouvons faire payer les responsables.

Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.

8 mars Grève féministe – Appel Nantes place Royale 15h40 puis rassemblement 17h

La LdH appelle à être présent.e ce mardi 8 mars, place Royale à 15h40, heure symbolique pour dénoncer le fait d’être payées un quart en moins puis, à 17h pour un rassemblement.

Voir ci-dessous le communiqué national LdH et l’appel local, ainsi que l’appel national ici.

Droits des femmes : un combat universel
Communiqué LDH appelant notamment à la manifestation parisienne, à 14 heures de Gare du Nord à l’hôpital Tenon
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à manifester le 8 mars pour l’universalité des droits des femmes dans le monde. Nous manifesterons également notre opposition, ferme, à l’antiféminisme totalement décomplexé des populismes masculinistes. Car nous le constatons : la montée des partis d’extrême droite, en particulier en Europe et en France, ou « populistes » (Etats-Unis, Brésil, etc.), le triomphe de régimes totalitaires (Syrie, Afghanistan), l’écrasement des mouvements démocratiques (Algérie…) et le recours à la guerre sont des phénomènes politiques marqués par l’affirmation de valeurs virilistes et sexistes. Les idéologies totalitaires, intégristes religieuses ou nationalistes sont par nature guerrières, et ont toutes pour corollaires le déni des crimes commis contre les femmes, parce que femmes, et la négation des inégalités qui les frappent.Or, ces inégalités se creusent. Avec la pandémie mondiale, le Forum économique mondial estimait en 2021 que le temps nécessaire pour combler ces inégalités dans le monde était passé de 99,5 ans en 2020 à 135,6 ans, faisant reculer d’une génération supplémentaire l’atteinte de l’égalité. En France, un rapport du Cese a souligné que la crise sanitaire avait, sur bien des plans, accentué les inégalités de genre. Un tableau très partiel montre que dans de nombreux pays, les indicateurs sont encore au rouge : mariages précoces des petites filles (encore 16 % : selon l’Unicef, 650 millions de filles et de femmes en vie actuellement ont été mariées pendant leur enfance), remise en cause aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe du droit à l’avortement, violences conjugales (une femme sur trois dans le monde), inégalités professionnelles dans tous les pays mais aussi, dans la moitié des pays, interdiction de certains métiers aux femmes. Dans 24 pays, les femmes sont encore des mineures à vie,  soumises au mari ou à des tuteurs.A un moment où le désespoir lance tant de personnes sur les routes de l’exil, la condition spécifique des femmes demandeuses d’asile est encore trop peu reconnue. Nombre d’entre elles se voient encore refuser le statut de réfugiées lorsqu’elles s’enfuient pour échapper à des persécutions en raison de leur sexe (mutilations sexuelles, mariages forcés, etc.). Les violences sexuelles subies sur les chemins de l’exil peinent aussi à être reconnues.Alors que l’esclavage a été enfin reconnu comme un crime contre l’humanité, l’absence d’une politique publique d’ampleur suffisante pour lutter contre la traite des femmes dans le monde et leur réduction en prostitution est lourde de conséquences. Ainsi, la moitié des prostituées sont des mineures, leur taux de mortalité est de 10 à 40 % supérieur à la population moyenne, et ce commerce représente 66 % des profits issus de la traite d’êtres humains. Un des trois crimes les plus lucratifs au monde a pour victimes principales des femmes.Enfin, partout dans le monde et dans tous les milieux, les femmes subissent harcèlements, viols et violences.Face à l’ampleur des dénis des droits des femmes, la LDH continuera de participer à toutes les mobilisations. Son université d’automne du mois de novembre 2022 sera consacrée aux luttes des femmes dans le monde. Car loin de s’enfermer dans un statut de victimes, les femmes sont sur tous les fronts, dans tous les mouvements de libération et les luttes pour leurs droits. Saluons aussi leurs victoires comme l’obtention tout récemment du droit à l’avortement en Argentine et, plus généralement, la prise de conscience mondiale dont témoigne le mouvement #MeToo.
Paris, le 7 mars 2022
Rappel : départ de la manifestation parisienne du 8 mars 2022, à 14h, de la Gare du Nord en direction de l’hôpital Tenon.

A toutes et à tous,

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour :
– Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier
– Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles
– Exiger l’égalité salariale et professionnelle
– Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés
– Développer une éducation féministe et égalitaire
– Exiger l’allongement des délais pour l’IVG
Et bien plus encore !

Le 8 mars, on s’arrête toutes. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain ; des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge !
A Nantes, rejoignez-nous place Royale à 15h40, heure symbolique pour dénoncer le fait d’être payées un quart en moins, et à 17h, pour un rassemblement. Apportez vos pancartes et vos slogans !

Projection-débat « Le village de Bamboula » le 16 mars à 20h

Crédit photo: Yves Forestier, Sygma via Getty images

Projection-débat mercredi 16 mars – 20 h
salle de conférence Manufacture des tabacs, 10bis Bd de Stalingrad, Nantes
(tram 1, arrêt Manufacture)

Avec la participation de personnes qui étaient à l’époque dans le groupe artistique ivoirien dans le Safari Africain, et deresponsables associatifs et syndicaux, acteurs de cette affaire.

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France Télévision a diffusé en janvier le film de 52 minutes intitulé « Le Village de Bamboula ».

Ce film revient sur les événements de 1994 au sein du Safari Africain de Port-Saint-Père à côté de Nantes.

Nous nous réjouissons de voir cette histoire enfin écrite, 28 ans après les faits. De nombreuses organisations associatives ou syndicales nantaises s’étaient mobilisées contre une initiative condamnable dans sa nature comme dans sa réalisation concrète.

C’est d’ailleurs ainsi qu’en avait finalement jugé le Tribunal de Grande Instance de Nantes, estimant qu’exposer des êtres humains aux côtés d’animaux, dans un zoo, au surplus en refusant aux personnes l’accès à un certain nombre de droits fondamentaux (liberté de circuler, repos, salaires minimums, scolarisation des enfants…), constituait une atteinte à la dignité humaine. Nos organisations avaient d’ailleurs obtenu à l’époque le franc symbolique de dédommagement qu’elles demandaient à la Justice.

Cette affaire et ce film résonnent avec les débats qui traversent la société française : le racisme, la condition sociale des personnes immigrées, l’égalité réelle, les rapports entre l’ex-puissance colonisatrice et les personnes qui en ont été victimes, l’image des personnes racisées, dans une société qui peine tant à refléter la diversité d’origine de ses membres, …

Autant de questions brûlantes que ce retour sur ce qui s’est passé, dans les environs de Nantes, il y a 28 ans, permettra d’évoquer.

La LDH, en partenariat avec la Snam-CGT, le Gasprom et le MRAP organise cette projection-débat le mercredi 16 mars à 20 h.

La projection sera précédée de la représentation des Ouvreuses et ouvreurs d’espoir, par la Ligue des droits de l’Homme.

Le film-documentaire « Le Village de Bamboula », porté par la voix de Jean-Pascal Zidi, a été réalisé par Yoann de Montgrand et François Tchernia.

Snam-CGT (Syndicat des musiciens et musiciennes Confédération Générale du Travail)
Gasprom (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés de Nantes)
LDH (Ligue des droits de l’Homme)
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

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