Bienvenue

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Shereen Abu Akleh assassinée. Rassemblement samedi 14 mai à Nantes à 15h

L’armée israélienne a tué de sang froid une journaliste palestinienne, Shirin Abu Akleh alors qu’elle couvrait pour Al Jazeera un des nombreux raids de l’armée israélienne dans le camp de Jénine.

Un autre journaliste, Ali Samoudi également du camp de Jénine a reçu une balle dans le dos et est soigné à l’hôpital. Cet assassinat intervient après que 20 jeunes Palestiniens et Palestiniennes ont été tués par Israël à Jénine et dans les environs durant le seul mois d’avril.

Cette armée d’occupation ne tolère aucun témoin de ses crimes.

Samedi 14 mai, nous nous rassemblerons à 15 heures -sur le cours des 50 otages ( carrefour rue de la Barillerie)

– En solidarité avec nos partenaires et amis du camp de Jénine.

– Pour exiger

– que cesse cette violente occupation de la Palestine par Israël

– qu’enfin des sanctions de l’Union européenne et de la France soient appliquées envers l’Etat israélien agresseur qui se moque de toutes les lois internationales.- que le gouvernement français facilite l’enquête engagée par la Cour Pénale Internationale sur les crimes de guerre en Palestine
Soyons nombreux pour affirmer notre solidarité et ces exigences.

Plate-forme des ONG pour la Palestine

Rassemblement pour le droit à l’IVG samedi 7 mai à Nantes

Nous relayons cet appel à un rassemblement pour le droit à l’IVG ce samedi 7 mai 14h Nantes – place Graslin.

Menaces sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis :
le collectif Avortement Europe dénonce une énième tentative de restreindre le droit des femmes à disposer de leur corps !

Nous le savons, nos droits ne sont jamais acquis. L’appropriation du corps des femmes par le patriarcat a la peau dure comme le démontrent les révélations du journal Politico. Les effets délétères des politiques réactionnaires du gouvernement républicain de Donald Trump et des mouvements anti-avortement se poursuivent malgré le changement politique démocrate à la présidence des USA.

Le journal Politico (1) a révélé le 2 mai 2022 que des menaces pèsent sur la jurisprudence dite « Roe vs Wade ». D’après cette jurisprudence, le droit à l’avortement est garanti par la Constitution au titre du respect de la vie privée. Le journal affirme cela en s’appuyant sur l’avant-projet d’une décision majoritaire de la Cour Suprême américaine le 10 février dernier (2) rédigée par le juge conservateur Samuel Alito. Le texte prétend que l’arrêt Roe vs Wade serait « infondé » et doit faire l’objet de négociations jusqu’au 30 juin de cette année (3).

Comment une telle régression a-t-elle été rendue possible ?

Donald Trump, adversaire déclaré du droit à l’avortement, avait à l’époque de son mandat œuvré contre celui-ci en nommant à la Cour Suprême trois magistrats conservateurs. Ils confortaient ainsi sa majorité antichoix comptant 6 juges sur les 9 que dénombre la Cour Suprême. C’est cette même cour voulue par Trump qui n’a pas empêché la promulgation d’une loi texane limitant le droit à l’avortement aux 6 premières semaines de grossesse et c’est en délibérant au sujet d’une loi de l’état du Mississipi, qui remet en question le délai légal pour recourir à un avortement qu’une majorité des juges de la Cour Suprême s’est dite prête à annuler purement et simplement l’arrêt Roe vs Wade.
Le document publié par Politico concerne ces délibérations. (3)

Si cette décision entre en vigueur, le droit à l’avortement aux USA ne sera plus garanti par la Constitution, la décision de maintenir l’accès à l’avortement pour les femmes sera donc laissée à l’appréciation de chaque Etat. Ce serait près de 26 États qui pourraient décider d’interdire l’avortement, ce qui affecterait 36 millions de femmes selon Planned Parenthood action Fund.
Par ailleurs, interdire l’avortement ne signifie pas qu’il en y aura moins. Les femmes qui ont besoin d’avorter trouveront un moyen de le faire et beaucoup seront obligées de se tourner vers des méthodes dangereuses qui pourraient causer des dommages graves, voire entraîner la mort.
Les femmes précaires et marginalisées qui ont déjà des difficultés d’accès aux soins, seraient d’autant plus impactées. Cela constituerait une immense régression en termes de droits des femmes dans le pays et un symbole effroyable pour le monde entier ! (2)

Nous, collectif avortement Europe, dénonçons une menace inadmissible au droit à disposer de notre corps !

Les membres du Collectif Avortement Europe dont notamment :

ANCIC, ANSFO, Collectif CIVG Tenon, Democracy, FSU, Fédération SUD Santé Sociaux , Collectif National pour le Droit des Femmes, CADAC, Osez Le Féminisme, Parti Communiste, le Planning Familial, Union syndicale Solidaires Marche Mondiale des Femmes France

Références :

1.     https://www.politico.com/news/2022/05/02/supreme-court-abortion-draft-opinion-00029473

2.     https://www.publicsenat.fr/article/societe/droit-a-l-avortement-menace-les-etats-unis-sont-ramenes-au-moyen-age-alerte-nicole

3.     https://www.lepoint.fr/justice/le-droit-a-l-avortement-bientot-annule-par-la-cour-supreme-des-etats-unis-03-05-2022-2474040_2386.php

La Maison des Familles bientôt fermée ! Appel à mobilisation

Appel à mobilisation ! Un toit, c’est un droit !

Jeudi 5 mai à 9h00 au Tribunal Judiciaire de Nantes.

La Maison des Familles bientôt fermée !

Qui accueillera les familles et les femmes seules qui dorment dans les rues de Nantes ?

Jeudi 5 mai, les habitants de la Maison des Familles de la Fraternité sont convoqués au tribunal judiciaire. Mobilisons nous à leurs côtés et rendons la réalité des sans abris visibles ! Les occasions sont rares pour se regrouper et dénoncer ensemble la politique gouvernementale de non-accueil des exilé.e.s et la non-politique d’hébergement d’urgence ; mais ceci en est une !

En juillet 2020, la réquisition citoyenne de ce lieu vide, inhabité depuis plusieurs mois, a répondu à un besoin urgent d’accueil de nombreuses familles et femmes seules dormant dans les rues de Nantes. Les associations et collectifs de terrain étaient alors débordés par l’urgence.

Depuis, cette maison surnommée « La Maison des Familles de la Fraternité » a toujours eu pour but d’accueillir familles et femmes seules laissées à la rue sans aucune solution d’hébergement apportée par les services de l’État.

Aujourd’hui, ce sont près de 400 personnes, adultes et enfants, qui y ont trouvé un toit temporaire en attente d’une réponse d’hébergement. Elles y ont aussi trouvé la présence de bénévoles pour leur apporter une aide humaine, alimentaire, sociale, administrative ou même juridique.

Cette maison a prouvé la nécessité de son existence à Nantes. Quelles seront les conséquences d’un expulsion pour les habitants ? Qui accueillera les prochaines familles et femmes seules laissées à la rue sans réponse des services de l’État ?

À l’heure où l’État durcit toujours plus sa répression anti-occupation ET manque toujours à son devoir de mise à l’abri, ne laissons pas cette réalité invisible aux yeux de tous comme elle l’est encore trop, rassemblons nous pour porter la voix des habitants d’aujourd’hui, des habitants de demain et celles de ceux qui n’ont toujours pas de toit !

Les habitants et bénévoles de la Maison des familles seront au tribunal pour l’heure de la convocation à 9h, l’appel à mobilisation commence à partir de 9h. Les journalistes seront présents à 10h30.

Lien vers l’événement : 

https://facebook.com/events/s/contre-lexpulsion-de-la-maison/2780658552242091/

Soirée débat sur la souffrance au travail mercredi 11 mai à Nantes

Le Syndicat de la Magistrature (SM), le Syndicat des Avocats de France (SAF) et le Syndicat de la Médecine Générale (SMG), en partenariat avec le collectif « droit à la santé » dont nous sommes partie prenante organisent une soirée débat sur la souffrance au travail, le 11 mai à 18h30, à La Conciergerie, 24 Mail des Chantiers, île de Nantes.
Vous pouvez y participer en vous inscrivant via le lien suivant :
https://framaforms.org/soiree-debat-deconstuire-la-souffrance-au-travail-11-mai-2022-18h30-1649272619

Collectif Ukraine nantais présent 1er Mai aux initiatives syndicales

Nous transférons ce message du Collectif Ukraine nantais dont la LDH est partie prenante.
Le Collectif Ukraine nantais sera présent ce 1er Mai aux initiatives syndicales.

Depuis plus de deux mois, sur ordre de Poutine, l’armée russe a envahi et bombarde l’Ukraine. Des centaines d’enfants, des milliers de civils et de combattants ont déjà été tués ou blessés, des millions de personnes ont pris le chemin de l’exil, des quartiers d’habitation et des villes entières, comme Marioupol, sont totalement détruits.

Malgré des forces militaires disproportionnées, l’Ukraine résiste. Malgré les bombes et l’encerclement, malgré les massacres et les viols, Kiev, la capitale, a tenu. A l’évidence, le président russe a sous-estimé cette résistance populaire de tout un peuple attaché à sa liberté et à son indépendance.

Nous sommes aux côtés des Ukrainiennes et des Ukrainiens qui résistent et se battent pour leur liberté, aux côtés de celles et ceux qui sont contraints de s’exiler pour fuir les bombes, aux côtés aussi des Russes et Belarusses qui, malgré la désinformation et la répression, se mobilisent pour la paix et que nous ne confondrons jamais avec leurs dirigeants.

En ce 1er Mai, journée de lutte et de solidarité internationale, nous appelons au cessez-le-feu immédiat et au retrait des troupes russes d’Ukraine. Les menaces d’utilisation des armes nucléaires et de généralisation de la guerre sont terriblement inquiétantes. Seule une solution négociée sous l’égide des Nations-Unies peut et doit garantir une paix durable et le droit de l’Ukraine au respect de ses frontières.

L’urgence est de renforcer la solidarité avec la résistance et le peuple ukrainien. C’est ce que met concrètement en oeuvre l’intersyndicale de tous les syndicats de France en organisant, en lien avec les syndicats ukrainiens, un premier convoi syndical va rejoindre l’Ukraine dans les prochains jours. D’autres suivront.

« Dans ce contexte alarmant, écrivent les huit syndicats, nos organisations affirment leur solidarité :

  • avec la population d’Ukraine qui résiste à l’agression, avec les travailleurs et travailleuses et les organisations syndicales ukrainiennes. 
  • avec les réfugié·e·s qui par centaines de milliers fuient le conflit. Les frontières européennes doivent être ouvertes et l’assistance garantie pour l’ensemble des réfugié·e·s, quelle que soit leur nationalité ou leur couleur de peau.
  • avec celles et ceux qui en Russie et au Bélarus s’opposent à la guerre, bravant la répression politique.

Nos organisations rappellent leur opposition à toute escalade militaire dont les conséquences, imprévisibles, peuvent conduire à un engrenage et à une confrontation des impérialismes au détriment des peuples ».

Maudite soit la guerre. Pour la Paix. Pour l’Ukraine. Vive la solidarité internationale.

Et comme le disent nos ami.e.s ukrainien.ne.s, Slava Oukraïni

Chronique LDH du mois d’avril sur JetFM : la démocratie

Voici le lien vers notre chronique du mois d’avril sur JetFM, consacrée à la démocratie :

https://partage.ldh-france.org/s/Cxys6oP9S8Q4ijy

La démocratie est-elle un acquis, ou un statu quo à renouveler sans cesse ? 

La tentative démocratique n’est pas d’aujourd’hui. L’histoire nous montre qu’elle a succombé, souvent, mais qu’elle est revenue à chaque fois. Certain·e·s diraient que c’est un idéal et non un état de fait, nécessitant de perpétuels ajustements et confrontations. 

Quels en sont les enjeux aujourd’hui ?

Bonne écoute !

Pour la justice, l’égalité, les libertés et la démocratie… le 1er Mai

Pour la justice, l’égalité, les libertés et la démocratie… le 1er Mai

Communiqué LDH

Paris, le 29 avril 2022

Le 1er Mai est un moment particulier pour réaffirmer l’exigence de voir un monde des droits de toutes et tous, de tous les droits.

Ce 1er Mai se trouve au lendemain d’une élection présidentielle avec l’extrême droite présente au second tour. C’est alors un moment important pour dire avec force qu’il s’agit de battre les idées des extrêmes droites, idées dangereuses qui désignent des boucs émissaires, érigent en système inégalités et discriminations, conduisent au racisme, à l’antisémitisme, au rejet puis à la haine de l’autre et finalement à des actions violentes.

Ce 1er Mai est, en même temps, un moment pour affirmer qu’il faut s’attaquer aux injustices, aux inégalités sociales et territoriales, à la paupérisation et la précarité face aux logiques ultralibérales qui les entretiennent, permettre un accès égal aux soins, à l’éducation ou au logement notamment avec les services publics, garantir l’égalité entre les femmes et les hommes ; exiger l’arrêt des états d’exception de ces dernières années, la remise en place d’un Etat de droit et le respect des libertés ; stopper l’autoritarisme et construire un fonctionnement démocratique dans notre pays.

Rappelons que démocratie sociale et démocratie représentative sont complémentaires et que de manière générale, un véritable dialogue social et civil est nécessaire. L’avenir solidaire que nous voulons suppose une opposition résolue à la dégradation sociale et l’action pour rendre effectif le droit au travail et à un revenu décent pour toutes et tous.

Il s’agit au final de rendre effective la promesse d’une République sociale, laïque, démocratique et indivisible, de construire un avenir commun avec une rupture écologique accompagnée par la justice sociale et environnementale et l’égalité des droits.

Ce 1er Mai, Journée internationale des travailleurs et de solidarité internationale, est également un moment pour la paix, pour demander le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et dire notre soutien au peuple ukrainien, un moment aussi pour demander que tous les exilés, quel que soit le pays d’où ils viennent, soient accueillis dans le respect du droit dû à toutes les personnes.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser ce 1er Mai, à soutenir et participer aux initiatives prises par les organisations syndicales et à faire de cette journée une grande journée d’affirmation des valeurs de solidarité et d’égalité.

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Manifestations CGT-FSU-Solidaires-UNSA : 10h30 Nantes Préfecture ; Ancenis, jardin de l’Éperon ; Châteaubriant, place de la Mairie

Rassemblement CFDT : 10h30 Nantes Maison des Hommes et des Techniques

Non à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité – Rassemblement jeudi 21 avril

Les organisations Association France Palestine Solidarité, ATTAC, Collectif Idéeelles, Comité du Souvenir, Confédération Générale du Travail, Fédération Syndicale Unitaire, La Cimade, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Nosig Centre LGBTQI, Osez le féminisme 44, Planning Familial, Solidaires, Syndicat des Avocats de France, Youth For Climate (liste en cours) de Loire Atlantique appellent à un

rassemblement ce jeudi 21 avril à 17h30 au pont Tabarly à Nantes (côté Malakoff), pour dire Non à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité.

Appel national unitaire Non à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.

Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.

L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.

En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.

Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée».

Signataires au niveau national :

Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Action non-violente COP21, Alternatiba, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie, Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association des Marocains de France (AMF), Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid), Centre de recherches et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim), La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin, Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Confédération nationale du logement (CNL), Coordination nationale Pas sans nous, Droit au logement (Dal), Emmaüs France, Extinction Rebellion, Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Fédération nationale des Francas, Fédération nationale Solidarité femmes, Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Festival Femmes en résistance, Fondation Copernic, France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Mouvement Utopia, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Ruptures, Solidarité Laïque, SOS Racisme, Syndicat national des arts vivants (SYNAVI), Tous Migrants, Union des femmes socialistes (SKB) – Belgique, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale Retraités et personnes âgées fédération de Paris (UNRPA), Uniopss, La Voix lycéenne, 350.org.

Appel unitaire « Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée »

« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !

Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Paris à 14h place de la Nation (A Nantes, l’action aura lieu le jeudi 21 avril à 17h30 au pont Tabarly, côté Malakoff)

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.  

Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. 

L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. 

En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères. 

Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. 

C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Parisle samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :

« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée ». 

Premiers signataires :

Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie, Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid), La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin,  Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Confédération nationale du logement (CNL), Droit au logement (Dal), Extinction Rebellion, Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Mouvement Utopia, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Ruptures, Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union des femmes socialistes (SKB) – Belgique, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.

Paris, le 14 avril 2022

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