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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

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On marche pour une vraie loi climat ! Dimanche 28 mars, 13h, miroir d’eau à Nantes

Appel à la mobilisation le 28 mars pour une vraie loi climat
Appel commun dont la LDH est signataire
Texte d’appel national et liste des plus de 470 organisations signataires : https://vraieloiclimat.fr/28mars/appel

Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée. De nombreuses organisations, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental l’ont affirmé à de nombreuses reprises.

Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.

Les député.es, qui débattront du projet de loi en séance plénière à partir du 29 mars, doivent à présent prendre leurs responsabilités, notamment :

  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, notamment s’agissant de la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises.
  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à toutes et tous

Le 19 mars, dernier jour de l’examen du texte en commission, les jeunes pour le climat se mobiliseront. Le 28 mars, veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

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A Nantes, ainsi que dans d’autres villes comme Paris, Marseille ou Lyon, des rassemblements sont prévus le dimanche 28 mars, à la veille de l’examen du texte du projet de loi climat et résilience dans l’hémicycle (1). Un rassemblement est prévu à 13h au miroir d’eau, la marche traversera le centre-ville jusqu’au théâtre Graslin, avec des prises de parole tout au long du parcours (des membres de la convention citoyenne, experts, citoyennes et citoyens engagés). Ce dimanche, toutes les citoyennes et tous les citoyens de Nantes et des environs sont invités à prendre part à cette importante mobilisation apartisane et non-violente.

La marche pour le climat du 28 mars 2021 est une mobilisation citoyenne nationale, qui manifeste la volonté de ré-hausser l’ambition du projet de loi Climat et Résilience. Celui-ci sera débattu à l’Assemblée Nationale à partir du 29 mars. En l’état actuel la loi est insuffisante pour permettre à la France de tenir ses engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, soit une diminution inférieur à 40% à l’horizon 2030 (2). Or malheureusement cet objectif loupé est déjà insuffisant pour contenir le dérèglement climatique en dessous des +2°C. Les citoyens membres de la convention pour le climat ont d’ailleurs sévèrement noté le gouvernement dans la prise en compte de leurs travaux, avec seulement 3,3/10.

De nombreuses organisations, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental ont exprimé le manque d’ambition du projet de loi. Plus de 470 organisations ont signé un appel national pour une vraie loi climat.

Lien de l’évènement facebook : https://www.facebook.com/events/778652022788792

Lieu de rassemblement : Miroir d’eau, 13h, à Nantes

(1) Texte d’appel national et liste des plus de 470 organisations signataires : https://vraieloiclimat.fr/28mars/appel

2) Avis du Haut Conseil Pour le Climat portant sur le projet de loi climat et résilience proposé par le gouvernement : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/avis-portant-sur-le-projet-de-loi-climat-et-resilience/

La culture aussi est un droit

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 dans son article 27, précise que « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent ». Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC – adopté en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies), par son nom même, met au même niveau les droits économiques, sociaux et culturels. Ce Pacte requiert des États qu’ils agissent en vue d’assurer le plein exercice des droits économiques, sociaux et culturels.

Ainsi, la culture est un droit essentiel reconnu comme tel.

Face à la pandémie avec le Covid 19, pour préserver le droit à la santé, il appartient aux exécutifs au niveau national, européen et mondial de maintenir le plus possible l’effectivité de tous les droits et d’arbitrer de manière adaptée et équilibrée les contradictions pouvant apparaître entre les différents droits.

Force est de constater qu’avec l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a fait des choix. Il privilégie le fonctionnement des entreprises en permettant aux salariés d’aller au travail laissant ainsi s’agglutiner les personnes dans les transports en commun ; il permet l’ouverture des lieux de culte avec une jauge proportionnelle à la grandeur de l’édifice. Il ferme les lieux culturels, les cinémas et musées, les cafés-restaurants, les salles de sport et les cours en amphithéâtre pour les étudiants.

Les artistes ont le droit de créer et de diffuser leurs œuvres ; les citoyennes et les citoyens ont le droit d’avoir accès à la culture dont le spectacle vivant.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) demande que le droit à la culture puisse s’exercer avec la réouverture des endroits de rencontre artistiques – espace public et lieux culturels – dans des modalités permettant de concilier la liberté de la culture et les mesures sanitaires à définir en concertation avec les professionnels concernés.

Dans ce cadre, la LdH exprime sa solidarité avec le mouvement actuel des professionnels du spectacle.

COMMUNIQUÉ UNITAIRE RASSEMBLEMENT – MARDI 16 MARS – RETRAIT DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Abrogation des décrets sur le fichage généralisé

Avec les associations : Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, Droit au Logement, GIGNV, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques,Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Survie 44, Tissé Métisse l’Association (liste en cours…)

Profitant des pouvoirs exceptionnels que lui confère l’état d’urgence « sanitaire », le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause nos libertés fondamentales.

La proposition de loi « Sécurité globale », adoptée par une majorité de député.e.s à l’Assemblée nationale le 24 novembre dernier, s’inscrit ainsi dans un continuum« sécuritaire » inacceptable et dangereux.

Malgré le succès des mobilisations et les alertes de la Défenseure des droits, de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), de cinq rapporteurs spéciaux des Nations Unies ou encore de la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, le texte est arrivé le 3 mars dernier en commission des lois au Sénat.

Non seulement ces alertes sont ignorées mais l’article 24, punissant la diffusion d’images d’un policier ou gendarme, a été réécrit en pire avec la notion de « provocation à l’identification » et une peine aggravée.

Pas moins de 256 amendements ont été déposés, tandis que les débats en séance plénière se tiendront les 16, 17 et 18 mars prochains.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales CGT, FO, FSU, SAF et Solidaires, avec les associations signataires (1), réaffirment leur attachement indéfectible à la défense des libertés individuelles et collectives.

Elles exigent le retrait total de la proposition de loi relative à la « sécurité globale », ainsi quel’abrogation des décrets du 2 décembre 2020 sur le fichage généralisé de la population.

Elles appellent à une nouvelle mobilisation :

Mardi 16 mars 2021
Rassemblement* devant la Préfecture de Nantes
A partir de 16h30

* suivi, si nous sommes nombreux et nombreuses, d’une manifestation jusqu’au Miroir d’eau, dans le respect des gestes barrières

Nantes, le 10 mars 2021

Appel à manifester. Pour un 8 mars de combat

A l’occasion de ce 8 mars 2021, la Ligue des droits de l’Homme appelle à rejoindre le rendez-vous prévu pour manifester à partir de 15h40 place Royale.

Ci-dessous le communiqué national de la La Ligue des droits de l’Homme (LdH).

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH

Pour un 8 mars de combat
Communiqué LDH
La pandémie qui affecte le monde depuis un an a fait sortir de l’ombre de nombreux emplois essentiellement occupés par des femmes et ceux-ci ont été enfin valorisés, au moins dans les discours officiels. En réalité, beaucoup de celles qui ont permis que notre société tienne bon face à la crise sanitaire sont toujours confrontées à la précarité et aux faibles rémunérations, et dans bon nombre de secteurs, l’égalité salariale et professionnelle reste encore à conquérir. Cette pandémie a aussi amplifié les violences intrafamiliales. Dans tous les pays du monde, le confinement exacerbe les tensions et les violences envers les femmes et les enfants alors que les victimes confinées n’ont jamais eu aussi peu de marges de manœuvre pour se défendre. Cela n’a pourtant pas empêché le gouvernement actuel de projeter de livrer au marché privé le 39 19 et seule une large mobilisation de la société civile a permis de mettre ce projet en échec. Si les chiffres concernant les violences sexuelles et sexistes restent dramatiques, nous devons cependant nous réjouir que des prises de parole, parfois très médiatisées, permettent que notre société sorte enfin d’une forme de déni dans lequel elle s’est trop longtemps enfermée. Parce que toute atteinte à l’intégrité du corps, tout abus sexuel – qu’il concerne un adulte ou un enfant – est insupportable, cette prise de conscience doit offrir à toutes les victimes la possibilité de se faire entendre et de trouver réparation. D’une manière générale, lutter contre les violences sexuelles et sexistes implique des mesures concrètes de la part des pouvoirs publics et celles qui sont prises aujourd’hui ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux. Ceux-ci nécessitent des moyens, mais aussi une remise en cause profonde du fonctionnement de notre société. L’histoire montre que toutes les crises (économique, sociale, climatique…) frappent en priorité les plus vulnérables et donc les femmes. Le risque est grand que cette crise sanitaire s’inscrive dans cette même logique. Pourtant, partout dans le monde, les femmes continuent de combattre avec courage les effets d’un système patriarcal qui entend les maintenir dans un état de subordination et réduire au silence leurs aspirations à l’égalité des droits. Le combat mené par les femmes en Argentine mais aussi en Pologne, la part importante qu’elles prennent dans les luttes pour davantage de justice ou de démocratie montrent qu’elles sont aujourd’hui une force avec laquelle tous les pouvoirs doivent compter. A l’occasion de ce 8 mars 2021, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) entend réaffirmer son engagement féministe et appelle toutes à tous à participer aux initiatives visant à construire une société conjuguant dans tous les domaines mixité et égalité.
Paris, le 5 mars 2021
Télécharger le communiqué en format PDF

Communiqué unitaire rassemblement – Samedi 30 janvier – retrait de la loi sécurité globale

Avec les associations : Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba-Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, Droit au Logement, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, GIGNV, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Tissé Métisse l’Association (liste en cours…)

Retrait de la loi « Sécurité globale »

Depuis le mois de novembre nos organisations, aux côtés de la coordination nationale « stop loi-sécurité globale » se sont fortement mobilisées en Loire-Atlantique pour demander l’abandon du projet de loi dite de « sécurité globale » qui entend instaurer un continuum « sécuritaire ». Ce continuum apparaît pour l’ensemble de nos organisations comme l’instauration pérenne de mesures liberticides pour les salariés, retraités et jeunes et plus largement pour tous les citoyens et les citoyennes de notre pays.

Après l’interdiction faites aux journalistes de rester sur les lieux d’une manifestation à caractère revendicatif après les sommations, l’interdiction et la pénalisation de filmer et de diffuser des images des pratiques policières n’est qu’un des articles d’une loi qui entend instaurer l’autoritarisme comme un prérequis à la vie de la société. Dans le projet de loi sur le séparatisme, rebaptisé « confortant le respect des principes de la République », l’article 24 de la proposition de loi « sécurité globale » réapparaît avec possibilité d’arrestations sommaires de journalistes (article 18).

Le projet de loi « sécurité globale » prévoit l’utilisation des drones pour permettre une surveillance étendue et particulièrement intrusive. Il prévoit également de faire des économies en déléguant aux agences de sécurité privées des droits d’intervention jusqu’alors réservé aux corps militaires. Il marque non seulement la privatisation des missions de défense de l’État mais aussi leurs transferts et l’élargissement des pouvoirs relatifs confiés aux forces de sécurité en France. Il étend les pouvoirs de la police municipale et renforcerait l’armement de celle-ci. Ce projet souscrit à la logique d’ouverture du « maintien de l’ordre » aux entreprises privées de sécurité qui pourront procéder à la verbalisation et aux contrôles d’identités.

Un amendement sur une autre loi pénalise les manifestations sur un campus universitaire.

Enfin les décrets parus en date du 4 décembre 2020, sans débats publics, prévoient de ficher les personnes selon leurs opinions politiques, convictions philosophiques et religieuses, leurs données de santé, leurs déplacements ou encore leurs appartenances à des associations ou des organisations syndicales.

Face aux licenciements massifs, aux fermetures d’emplois et d’entreprises, aux restructurations et réduction des services ; face à la croissance des inégalités et de la pauvreté, l’ensemble de cette loi « sécurité globale » signe la volonté de nos gouvernants d’étouffer la liberté d’expression et toute forme de contestation sociale.

Dans ce contexte et dans le cadre de la journée initiée par la coordination « Stop Loi Sécurité Globale », les organisations syndicales de Loire-Atlantique (CGT, FO, FSU, Solidaires, Syndicat des Avocats de France) et les associations appellent à une nouvelle journée de mobilisation pour exiger la suppression de la loi dans son intégralité !

Samedi 30 janvier 2021 à 14H30 à Nantes

Prises de paroles sur le parvis des Nefs

Suivi si nous sommes nombreux et nombreuses d’une manifestation jusqu’à la préfecture de Loire-Atlantique

Retrait de la proposition de loi « sécurité globale » et des décrets sur le fichage

Communiqué d’un ensemble de syndicats et d’associations dont la LdH (voir la liste plus bas), Nantes le 14/01/2021

En ce début d’année, la proposition de loi « sécurité globale » reste à l’ordre du jour du Parlement.

Nous réaffirmons notre attachement à la défense de nos libertés individuelles et collectives et exigeons toujours le retrait total de la proposition de loi relative à la « sécurité globale » et des décrets sur le fichage.

Dans ces conditions, nos organisations syndicales FO / CGT / Solidaires / FSU / SAFavec les associations (1)Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, GIGNV, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Tissé Métisse l’Association, …

appellent à se rassembler puis à manifester le :

Samedi 16 janvier 2021 à

Nantes à 14h30

RDV devant la Préfecture de Nantes(2)

Nos organisations appellent également à diffuser largement le tract commun expliquant le contenu de la proposition de loi et des mesures prises dans le cadre de la remise en cause des libertés (en pièce jointe).

Nantes, le 14 janvier 2021

Lire le tract intersyndical et inter associatif

(1) Signatures en cours,
(2) A St Nazaire, le rassemblement a lieu Place de l’Amérique latine à 16h.

Marche d’une délégation des Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire

Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la Rue ! » dont la LdH est partie prenante, Nantes le 09/01/202

Il y a urgence !


Cela fait depuis trop longtemps que les habitant.e.s de « l’Orangeraie » vivent sans électricité et sans chauffage dans leur lieu de vie ! Là où la situation se dégrade de jour en jour, là où les nuits nantaises descendent dans les températures négatives, les pouvoirs publics doivent agir, et vite !

L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise mardi 12 janvier une Marche de soutien aux Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire. Une délégation forte de plusieurs représentant.e.s de l’inter-collectif aura pour mission de porter haut les besoins élémentaires des laissé.e.s-pour-compte, à savoir de pouvoir dormir au chaud et en sécurité dans cet abri.

La Marche de cette délégation partira de « l’Orangeraie », au croisement entre rue Daubenton et rue Babonneau. Rendez-vous y est donné à 11h pour marcher vers la mairie puis vers la préfecture. Le cortège passera à la Maison du Peuple à 12h, où il sera possible de le rejoindre. Enfin, il sera aussi possible de rejoindre la Marche directement devant la mairie de Nantes à 12h30.

Diffusez cet appel autour de vous, rencontrez celles et ceux que l’État a placé dans ce bâtiment par son inaction, aidez l’inter-collectif à faire pression sur les institutions qui sont elles bien au chaud ! Rejoignez-nous !
Rendez-vous :

  • à 11h devant l’Orangeraie, au croisement des rue Daubenton et Babonneau
  • à 12h devant la Maison du Peuple, 2 rue du Chapeau Rouge
  • à 12h30 devant la mairie centrale de Nantes, 29 rue de Strasbourg
  • à 13h30 devant la préfecture, place du Port Communeau

Suite à l’évacuation du squat de Talensac le 21 décembre par la police municipale.

Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la rue » dont la LdH est partie prenante, Nantes, le 02/01/21

L’inter collectif « Personne à la rue ! » regroupant une quarantaine d’organisations avait proposé à la mairie d’utiliser l’Auberge de jeunesse pour les personnes sans-abris dont les exilés, en impliquant les associations et notamment celles qui prennent en charge les personnes SDF du quartier.

L’inter collectif tient à faire part de sa totale surprise et de son incompréhension par rapport à l’évacuation des locaux occupés à Talensac, où les conditions minimum de vie étaient assurées (électricité, chauffage, sanitaires). Les militants et bénévoles se sentent méprisés par la mairie qui a rompu de fait tout dialogue avec l’Autre Cantine et qui a ignoré les associations impliquées dans le devenir de l’Auberge de jeunesse. 

L’inter-collectif observe ainsi, que la Mairie et la préfecture sous la pression d’un propriétaire foncier, au patrimoine estimé à plus de 23 milliards d’euros et dans l’ignorance du jugement rendu considérant qu’il n’y avait pas urgence, ont ainsi supprimé 130 places destinées à l’hébergement des personnes sans-abris.

L’inter-collectif alerte à nouveau la mairie et la préfecture sur l’urgence de proposer des solutions dignes et en concertation pour les résidents du bâtiment de l’Orangeraie (rue Daubenton) qui souffrent de promiscuité, de froid, d’insécurité ainsi qu’à toutes les personnes qui appellent le 115 sans proposition et pour lesquels l’Auberge de jeunesse constituait une des solutions.

Cette situation inquiète les associations et collectifs mobilisés dans l’accueil et l’accompagnement qui réaffirment aujourd’hui la nécessité d’intervenir en urgence et en réelle concertation. 

Une lettre ouverte à Madame la Maire et Présidente de Nantes Métropole et au Préfet sera envoyée début 2021 pour renouveler les propositions de l’inter collectif « Personne à la rue ! »

Signataires :

ATD Quart Monde, Afrique Loire, ASAMLA, ATTAC44, CIMADE, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, Collectif Urgence jeunes migrants 44, CSF, Cent pour Un Nantes Agglo, DAL44, Du Monde dans la classe, Ecole Hors les Murs, Egide Solidarité, Emmaüs 44, GASPROM, GREF, Habitat & Humanisme, Hom’less, JRS Loire-Atlantique, L’Autre Cantine, L’Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’Enseignement – FAL 44,  Maison du Peuple, Maison des Citoyens du Monde, Médecins du Monde, MRAP, Nosig, Prépa Solidaire, RESF 44, Romeurope, Secours Catholique, SOS Famille Emmaüs 44, Tamo/ Cemea PDLL, UJM44 – L’Intersyndicale 44 (UD CGT – CFDT – FSU – UNSA – SOLIDAIRES 44)

Marché Solidaire des 19 et 20 décembre à la Maison du Peuple

Communiqué du Collectif soutien migrants/ exilés 44, Nantes le 19/12/20

Le marché Solidaire des 19 et 20 décembre à la Maison du Peuple
présence d’une dizaine d’artisans, artistes petite modification d’horaire :  de 14 h à 19H
Les gâteaux maisons sont les bienvenus, ils seront mise en vente avec le vin chaud

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