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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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URGENT, MOBILISATION POUR UN ACCUEIL DIGNE DES MIGRANTS

Nous relayons avec plaisir cet appel à un rassemblement festif le 26 novembre 2016.

Notre association se mobilise depuis plusieurs années, au sein de collectifs (UCIJ : Unis Contre Une Immigration Jetable, collectif de soutien aux sans abris, collectif de soutiens aux Mineurs Isolés Etrangers), pour l’accès aux droits des étrangers et pour un accueil digne. Elle a largement contribué à l’appel à rassemblement pour exiger un accueil digne pour les migrants le 26 novembre à 15H au miroir d’eau à Nantes.

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Venez nombreuses et nombreux, et diffusez largement autour de vous cet appel.

Marche du 25/11/2016 contre les violences faites aux Femmes – Nantes

Manifestation organisée à Nantes par un collectif d’associations composé de : Espace Simone de Beauvoir, Autre Cercle, Amnesty International, CIDFF (Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles), FSU (Fédération Syndicale Unitaire), Jolis Mômes, LdH (Ligue des Droits de l’Homme), Les Filles, Mouvement Le Nid, Osez le féminisme, RAFU (Réseau d’Actions Féministes Unises, Solidatité Femmes, Toit et Moi, UNEF.

La Marche partira de la Place du Commerce le 25/11/2016 à 17h30

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RAFU appelle à se rassembler pour protester contre les violences sexistes

Communiqué du Réseau d’Actions Féministes Unis (RAFU)

Le mardi 8 novembre 2016, à Nantes, rue de Crucy, une femme de 48 ans est retrouvée morte, le corps tuméfié et le visage couvert de lésions.

Un homme l’a battue à mort et laissée sans vie, il a fallu plusieurs jours avant que son corps ne soit découvert. Il est son ancien compagnon, condamné en 2015 pour des violences conjugales.

La nuit du 20 au 21 octobre 2016, une femme de 33 ans a été frappée à coup de pioche, étranglée par un homme de 50 ans, à son domicile à St-Molf (44). Son corps est retrouvé brûlé dans un champ juste à côté.

Les deux hommes ont été arrêtés.

Ces actes nous rappellent que chaque jour, dans le monde, des milliers de femmes sont tuées parce qu’elles sont femmes. La première cause mondiale de mortalité des femmes entre 15 et 44 ans, c’est la violence sexiste.

Ils ne sont ni des « drames passionnels », ni des drames relevant de la seule sphère privée. Ils sont l’expression d’une idéologie de haine, menant souvent au meurtre. La société, dans son ensemble, au même titre que le racisme, l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et toutes les formes d’ostracisme, doit reconnaître et condamner unanimement les féminicides.

Pour cette femme morte sous les coups de cet homme,
Pour cette femme meurtrie puis brûlée par un homme,
Pour toutes les autres,
Pour dire stop aux féminicides,
Stop à la sidération, stop au déni et stop à la banalisation,
Pour alerter, informer, interpeller sur les violences faites aux femmes, sur les féminicides, sur leur prise en charge, leur traitement judiciaire…,

Notre réaction doit être immédiate. Aussi, nous appelons toutes celles et tous ceux qui comme nous sont indigné.e.s devant cette violence meurtrière et la banalisation de la violence sexiste à un rassemblement devant les lieux du crime :

RAFU , Réseau d’Actions Féministes Unies,
appelle à un rassemblement
Jeudi 17 novembre 2016 à 18h30
6 rue Crucy à Nantes

Signataires de RAFU, collectif constitué d’associations et individuEs contre la banalisation des violences sexistes : ALFA, CIDFF, Ensemble! 44, Féministes Plurielles, Gasprom, Les filles, Ligue des droits de l’homme, Osez le féminisme 44 !, Le Planning familial, Solidarité Femmes Loire-Atlantique, SOS homophobie

20 Novembre – Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant

Communiqué du collectif nantais de soutien aux mineurs isolés étrangers – 17/11/16

Le 20 novembre prochain, c’est la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant ». Il y a 10 ans, le parlement décidait de consacrer ce jour de novembre pour mettre en lumière les injustices que subissent les enfants partout dans le monde. Cette initiative fait écho à la convention internationale du droit de l’enfant de 1989.

Ce jour commémoratif est en effet aujourd’hui un bon moyen de rappeler que les droits de l’enfant sont menacés chaque jour, à l’intérieur même des pays qui ont ratifié la convention.

Néanmoins il ne suffit pas de commémorer tous les ans le droit à l’enfance pour assurer la protection et la dignité des enfants sur le sol français.

En 2015, 10 000 MIE ont disparus en Europe. A Calais, suite aux démantèlements, ce sont près de 100 jeunes qui se retrouvent sans abri, laissées pour compte. Les autres, éparpillés contre leur gré au quatre coins du pays. Certains entament en ce moment même une grève de la faim pour contester leur situation.

A Nantes, depuis plus d’un an, le collectif de soutien aux MIE accompagne des mineur-e- s en exil dans leur combat pour la reconnaissance de leur minorité et pour leur mise à l’abri par le conseil départemental. Hébergé-e- s dans des lieux de vie précaires, plus d’une centaine vivent tous les jours l’effroyable ennui de l’attente. Cette situation d’abandon des jeunes exilé-e-s ne concernent pas uniquement celles et ceux qui ne sont pas reconnu-e-s mineur-e-s mais également celles et ceux pris-e- s en charge qui dorment dans les hôtels sans un accompagnement adéquat.

Pourtant, sans complexe, le magazine du Département consacre son numéro ce mois-ci, à la protection de l’enfance et vante les mérites de son dispositif. Bien sûr, pas un mot sur les mineurs isolés étrangers.

Et la ville de Nantes fait partie du réseau « Ville amie des enfants » de l’Unicef. Vraiment ?

Cette journée dédiée aux droits de l’enfant est donc l’occasion de mettre en avant les obstacles que rencontrent ces adolescents à qui la minorité est niée et qui sont laissé-e- s sur les bords de notre cité.

A cette occasion le collectif de MIE appelle à partager un goûter dimanche 20 novembre à 15h sous les Nefs afin de rencontrer les MIE nantais et d’échanger sur la situation de l’enfance en exil.

Venez nombreux-ses et ramenez de quoi partager le goûter (gâteaux, bonbons, jus de fruits…) ! 😐

Faites tournez l’info !
Le collectif de soutien aux mineurs isolés étrangers

Notre Santé en Danger

Communiqué du Collectif Nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous – Le 4 novembre 2016

Le Collectif Nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous, auquel appartient la LdH Section Nantes pays Nantais s’inscrit dans la Déclaration de l’Assemblée générale de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité du 23 octobre 2016 (voir ci-dessous) et invite à participer à la Manifestation du mardi 8 novembre organisée par les unions départementales santé FO, CGT et SUD, pour un service public de santé de qualité et de proximité répondant aux besoins de la population. Rassemblement à 10h00 devant le CHU.

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Aujourd’hui, à Nantes, plus de 300 personnes migrantes vivent dans des squats ou dans la rue : les bénévoles déçus de la réponse de Nantes Métropole !

Communiqué de presse du collectif de soutien aux sans abris

Plusieurs associations, collectifs, personnalités ainsi que l’intersyndicale ont adressé, il y a quelques semaines, un appel à Mme Johanna ROLLAND, Présidente de Nantes Métropole pour la création de centres d’accueil et ont été reçus par Madame Aïcha BASSAL, Adjointe au Maire de Nantes.
Ils demandent des centres d’accueil humanitaires adaptés à chaque public (familles, mineurs étrangers isolés, femmes et hommes seuls) où l’accueil y est inconditionnel comme la loi française l’oblige.

En réponse, la mairie de Nantes a précisé qu’elle avait transmis à la Préfecture une liste de logements disponibles, pouvant être réquisitionnés et a conseillé aux associations de solliciter un entretien auprès du Préfet (ce qui a été fait et en attente réponse).

Les solutions présentées par la Mairie ne sont pas à la hauteur de la situation d’urgence humanitaire et les bénévoles sont déçus de la frilosité de la Mairie de Nantes. La Métropole nantaise parle beaucoup de dialogue citoyen et de co-construction mais oublie de placer concrètement la lutte contre l’exclusion au coeur de son combat politique.

Les bénévoles des associations et citoyens solidaires font déjà beaucoup, mais ne peuvent pas se substituer aux autorités en ouvrant des squats destinés à mettre les personnes à l’abri et en prenant le risque d’être dans l’illégalité. Ils assurent déjà au quotidien un accompagnement social et humain suivant leurs compétences. Les personnes migrantes comme tout être humain en situation de détresse, doivent être traitées avec tout le respect qui leur est dû. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de leur assurer un accueil digne.

L’accès à un hébergement digne est un droit indispensable à chacun. En 2016 à Nantes, des hommes, des femmes, des enfants vont encore dormir dans la rue ou dans des squats cet hiver alors que des logements pouvant être réquisitionnés sont vides ! Les associations et collectifs appellent tous les citoyens de la métropole à un grand rassemblement de soutien pour un accueil digne

Grand Rassemblement pour un accueil digne :

samedi 26 novembre à 15h à Nantes au miroir d’eau près du Château.

« QUAND LA DIGNITÉ D’UNE PERSONNE EST ALTÉRÉE, C’EST NOTRE DIGNITÉ A TOUS QUI EST ATTEINTE »….

Le Collectif de soutien aux sans abri est composé des associations et collectifs suivants : Gref, Logis St Jean, Emmaus44, Anade, Asamla, DAL, LDH, AC, CSF, Gasprom, RESF, Le Gout des autres, MRAP, ADT, Collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks, Collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers, Collectif Accueil des Réfugiés de la Montagne.

Mercredi 2 novembre : tous avec Yvette et Antoine Elfrich devant la mairie des Sorinières !

Communiqué de presse ADGVC 44 / LDH / MRAP / Services régionaux itinérants / ANGVC / FNASAT / Droit au logement / Collectif droit à la santé / Confédération syndicale des familles – le 31/10/16 –

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Montreuil-Bellay, samedi 29 octobre 2016. Rencontre entre Nelly Debart (présidente de l’ANGVC) et François Hollande. (Crédit photo : Marc Béziat)

La reconnaissance vient du plus haut sommet de l’Etat. Samedi 29 octobre 2016, François Hollande était à Montreuil-Bellay (49) pour admettre officiellement la responsabilité de la France dans l’internement de milliers de Tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale. Un long combat de mémoire, loin d’être terminé. Un combat qui touche directement Yvette et Antoine Elfrich. Fusillés dans les années 40, les parents d’Antoine l’ont laissé, lui et ses trois frères, seuls. Des enfants qui auraient dû être reconnus « pupilles de la Nation ». Ce qui n’a jamais été le cas. Alors même que François Hollande a souhaité, le samedi 29 octobre 2016, lors de sa visite au mémorial de Montreuil-Bellay, que « les gens du voyage soient [reconnus comme] des citoyens comme les autres, des Français et des Françaises à part entière ».

6 600 € d’astreinte à payer

Aujourd’hui malade, retraité et propriétaire de son terrain, Antoine se voit sommé de quitter sont mobile-homme avec son épouse Yvette, sous astreinte de 200 € par jour. Depuis le 29 septembre, date d’enclenchement de la peine, les époux Elfrich doivent donc payer 6 600 € à la mairie des Sorinières !

Depuis le départ de cette « affaire », le couple et ses soutiens invoquent des arguments sanitaires. Et demanderont, ce mercredi, à Christian Couturier et quatre de ses adjoints, la levée de cette sanction financière ainsi que la possibilité d’envisager, dans le cadre de la révision du Plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm), la requalification de la parcelle pour la rendre, non pas constructible, mais « urbanisable ».

Une pratique du « vivre-ensemble encadré » non seulement humainement souhaitable mais légalement possible !

Sur cette question, un arrêté métropolitain a récemment été voté à l’unanimité par les élus. Il permet, à chaque commune qui en fait la demande, la mise à disposition d’agents par le service pour l’égalité de Nantes métropole, pour établir un diagnostic en matière d’habitation.

Cela, dans la droite ligne de l’actuel document-cadre de la métropole nantaise, intitulé « Une métropole pour le plus grand nombre », et qui fixe comme son premier objectif « que l’agglomération nantaise doit être encore plus accueillante pour les familles et les ménages à revenus modestes ».

POUR TOUTES CES RAISONS, SOYONS NOMBREUX EN SOUTIEN A YVETTE ET ANTOINE, MERCERDI 2 NOVEMBRE, A PARTIR DE 17H, DEVANT LA MAIRIE DES SORINIERES !

Stop aux accord de libre-échange ( TAFTA et CETA) !

Communiqué de presse du collectif STOP-TAFTA 44

MOBILISONS-NOUS LE  15 OCTOBRE

 » Moins médiatisé que le TAFTA, l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les USA, le CETA ( accord UE-Canada) est sur le point d’être définitivement signé au nom des 28 membres de l’UE.

Les déclarations de l’Allemagne puis de la France qui assuraient que les négociations sur le TAFTA étaient au point mort, sont clairement une stratégie pour mieux adopter le CETA, qui n’est qu’un « clone » du TAFTA, et qui doit être ratifié par le Conseil des ministres européens le 18 Octobre.

En réalité, les négociations TAFTA ne sont pas arrêtées mais marquent seulement une pause, certainement en attendant la fin des échéances électorales, des 2 côtés de l’Atlantique
TAFTA et CETA, qui sont des frères jumeaux, constituent de nouvelles armes offertes par les Etats aux multinationales!

Si ces accords sont ratifiés, ils seront synonymes pour toutes et tous, salarié-es, citoyen-nes du Vieux continent comme du Nouveau monde :

  • d’abaissement des normes et lois qui protègent la santé publique, le droit du travail (déjà passablement écorné), les consommateurs et l’environnement, car elles sont considérées comme des  » obstacles au commerce ». Ce sera la fin du principe de précaution.
  • d’abaissement des barrières tarifaires agricoles, ce qui au final imposera le modèle agricole américain (qui autorise les OGM, les intrants chimiques, hormones, etc.) remettant en cause la souveraineté alimentaire.
  • de remise en cause des services publics : par le biais des tribunaux spéciaux créés suite à ces accords, les multinationales pourront attaquer les États pour des lois et réglementations protégeant la santé publique, l’environnement et le droit du travail, qui constitueraient pour ces multinationales une concurrence déloyale !

Ainsi, les intérêts lucratifs particuliers supplanteront de droit l’intérêt général. C’est encore une attaque en règle contre la démocratie!

Avec le CETA comme avec le TAFTA, il sera impossible de mettre en oeuvre une réelle politique au service de l’intérêt général, du plus grand nombre et pour répondre à la crise climatique!
Nous pouvons, nous devons empêcher leur ratification !

Le 17 septembre, plus de 300000 personnes défilaient en Allemagne contre l’adoption de ces traités de libre échange, TAFTA et CETA; à Bruxelles, ils-elles étaient plus de 15000 le 20 septembre.

Ces mobilisations font suite à celles déjà importantes qui ont eu lieu depuis le début des négociations secrètes de TAFTA en 2013. Il y a déjà 2000 collectivités qui se sont déclarées  » Hors TAFTA-CETA » en Europe!

En France, une journée nationale de mobilisation est organisée le samedi 15 octobre, par la coordination des collectifs Stop TAFTA-CETA.

Le collectif Stop-TAFTA 44, constitué d’une vingtaine d’associations, syndicats et partis, organise un rassemblement, avec distribution de tracts à la population , le Samedi 15 octobre, à 15h, à l’angle du Cours des 50 otages et de la rue de la Barillerie, contre ces accords de libre-échange, pour l’emploi, les services publics, l’environnement, la démocratie ! »

Vous trouverez ci-dessous le texte du tract qui sera distribué

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Famille Elfrich, le combat continue !

Communiqué de presse commun ADGVC 44 / LDH / MRAP / SRI / ANGVC / FNASAT / DAL / Collectif droit à la santé.Le 12/10/16

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Rendez-vous le jeudi 13 octobre 18h30, chemin des Landes, aux Sorinières, pour une soirée de soutien aux époux Elfrich. Au programme :

Concert solidaire avec Titi Robin
Prise de paroles des associations
Expression citoyenne et militante

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« Rien n’est plus urgent pour une collectivité que de prendre soin des plus fragiles. C’est comme cela qu’elle se grandit. »

Marc Prunier

« On n’expulse pas des gens malades. »

Jean-Marc Chambeaudie

« Je trouve cette situation scandaleuse et inhumaine. Il est avant tout nécessaire de préserver la bonne santé des personnes et de ne pas enfoncer celles-ci dans la précarité. »

Karine Julienne

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800 signatures. Comme ces trois messages, ce sont plus de 800 citoyens de Loire-Atlantique et de France qui ont manifesté leur émoi et leur indignation face à la situation que vivent actuellement les époux Elfrich. Face à un tel soutien, apporté grâce à la signature d’une pétition en ligne et papier, et au regard de la situation de santé d’Yvette et Antoine, qui ne cesse de se dégrader, nos huit associations ont demandé une rencontre officielle auprès de M. Christian Couturier, maire des Sorinières.

https://www.change.org/p/la-municipalit%C3%A9-des-sorini%C3%A8res-44-yvette-et-antoine-elfrich-retrait%C3%A9s-malades-et-condamn%C3%A9s-%C3%A0-quitter-leur-mobil-home

3000 € d’astreinte. Fortes de ce soutien populaire et face au montant de l’astreinte qui attendra ce jeudi 13 octobre les 3000 €, nos huit associations réaffirment « qu’un gel ou une levée totale de cette astreinte est possible. Pour raison d’urgence sanitaire ! »

Une demande qui s’appuie sur un récent arrêt de la Cour de cassation (Cass, Civ 3, 17.12.2015, F, 14-22.095) et qui réaffirme que « la vie familiale prime sur les règles d’urbanisme ».

https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000031651958

Atteinte disproportionnée. Cette même Cour de cassation explique dans son jugement que la commune peut avoir raison juridiquement  mais « que les conséquences de l’expulsion, de la démolition ou de la remise en état du terrain risquent de porter une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée et familiale et au respect du domicile (…) Ainsi, elles ne peuvent plus être ordonnées ».

Un jugement qui contredit la position de la mairie des Sorinières qui, par la voix de sa première adjointe, affirme d’abord sur France 3 qu’elle « n’a pas de solution » pour démêler cette affaire. Avant de nuancer dans Presse Océan « une possible révision de l’astreinte ».

Levée de l’astreinte. De notre côté, nous continuons d’affirmer qu’un gel ou une levée totale de l’astreinte est possible. Pour raison d’urgence sanitaire !

Une demande qui n’a pas pour objectif de créer une situation d’exception ou de « privilège » comme l’affirme la municipalité des Sorinières. Mais bien de permettre que l’état de santé d’Yvette et Antoine Elfrich ne se dégrade pas davantage. Et d’envisager sereinement un réexamen de leur situation dans le cadre de la révision du PLUm. Réexamen qui passe par un diagnostic conduit actuellement par Nantes métropole.

D’autant que, dans des situations humaines similaires, les municipalités de Couëron et de Thouaré ont déjà demandé et obtenu la levée d’une telle astreinte judiciaire.

Infos-contacts au 06 23 56 78 53

Égale dignité au regard de l’hébergement pour toutes et tous

Communiqué de presse de la Ligue des droits de l’Homme – Section de Nantes et du pays nantais et Section Saint-Nazaire

Le mardi 4 octobre en soirée, quatre coups de feu ont été tirés à St Brévin-l’Océan sur un centre de vacances qui a signé une convention avec l’Etat pour accueillir pendant quelques mois 60 réfugiés environ. La Ligue des droits de l’Homme dénonce cet acte extrêmement grave.

Des idées dangereuses pour notre avenir commun se déploient. Des discours veulent nous faire croire que la vie commune entre toutes les personnes et groupes divers ne serait plus possible. Des paroles de haine resurgissent.

Une ou des personnes en viennent à tirer sur un bâtiment d’accueil avec une arme à feu.

Nous refusons le rejet de l’autre. Les réfugiés, les migrants sont des hommes, des femmes et des enfants qui fuient leur pays pour vivre. Ils sont déplacés par les guerres, les famines ou les dérèglements climatiques. Tous les pays dont le nôtre doivent les accueillir. C’est le droit d’asile. Tous les êtres humains résidant sur notre territoire, français et étrangers, ont droit à une égale dignité au regard de l’hébergement. L’Etat doit en donner les moyens en concertation aves toutes les collectivités et personnes concernées.

Par delà, nous récusons le repli sur soi. Nous affirmons qu’aujourd’hui comme hier, il n’y pas d’autre solution que vouloir une société solidaire et ouverte sur le monde. Comme les autres peuples, le peuple français s’est enrichi de ses immigrations successives.

La Ligue des droits de l’Homme demande que le ou les auteurs de ces coups de feu soient recherchés et présentés à la justice.

La LDH invite les citoyennes, les citoyens, les résidents à agir pour vivre ensemble libres, égaux et solidaires.

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