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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Hommage à Ousmane

Communiqué commun des collectifs Mineurs Isolés Etrangers (MIE), du collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ), des collectifs de soutien aux migrants et de Médecins du Monde

Les jeunes mineurs isolés étrangers (MIE), le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ), les collectifs de soutien aux migrants ainsi que Médecins du Monde invitent à rendre hommage à Ousmane, jeune migrant afghan décédé lundi 20 juin des suites d’un accident de la circulation alors qu’il se rendait à son lieu d’accueil,

le jeudi 30 juin de 16h à 18h devant le Conseil départemental, quai Ceineray à Nantes.

Manifester est un droit

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence – Le 22 juin 2016

La Préfecture de Loire-Atlantique a interdit des défilés à Nantes appelés dans des réseaux sociaux, les 19 et 26 mai, 9 et 14 juin. L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence avait communiqué pour dire qu’interdire les manifestations n’est pas une solution. L’interdiction porte le risque de décision arbitraire. Il faut toujours craindre pour la démocratie quand on commence à interdire de manifester.

Et voilà que ce jour après que le gouvernement et la Préfecture de Paris ont annoncé l’interdiction de défiler demain jeudi 23 à Paris contre la loi Travail, les organisations syndicales ont finalement obtenu de pouvoir manifester sur un parcours proposé par le ministre de l’Intérieur.

L’annonce d’interdiction qui a été faite est d’une extrême gravité pour les libertés publiques. Comment justifier qu’on interdise tel ou tel défilé alors que toutes les manifestations peuvent connaître, à leur marge, des violences ? Cela reviendrait à dire que tout défilé peut être interdit dès lors que l’autorité pense que des dégradations peuvent à sa marge être commises.

Les organisateurs des manifestations ne peuvent être rendus responsables de tout ce qui s’y passe. S’ils ont bien un rôle à jouer en la matière, rappelons aussi que Préfecture et police ont, elles, la double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et faire respecter les libertés dont le droit de manifester.

Les personnes qui veulent manifester doivent pouvoir le faire librement et en sécurité.

Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste est une liberté publique fondamentale.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Laissez passer l’aide humanitaire pour les réfugiés de Calais !

Communiqué du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence du 21 juin 2016

Le Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence relaie ce communiqué du Collectif national « Nous ne céderons pas ! « 

Le collectif « Nous ne céderons pas » vient d’apprendre l’interdiction d’accès à la France d’un convoi humanitaire destiné aux réfugiés en attente d’asile dans les environs de Calais, qui devait prendre le ferry à Douvres le samedi 18 juin.

Cette interdiction lui a été annoncée par la délégation à Douvres (Grande Bretagne) de la police des frontières française.

Pour justifier cette mesure inhumaine et inacceptable, les autorités ont cru bon, une fois de plus, d’invoquer, entre autres motifs, l’état d’urgence.

Nous exigeons que le gouvernement français lève cette interdiction immédiatement.
le 17 juin 2016

Vous pouvez retrouver ce communiqué sur le site
www.nousnecederonspas.org

Contre les publicités sexistes de Bagelstein à Nantes, agissons !

Communiqué de presse du RAFU (Réseau d’Actions Féministes Unies) le 07 juin 2016

L’actualité a été très récemment marquée par « l’affaire Denis Baupin », du nom de ce député accusé d’agressions et de harcèlements sexuels par 13 femmes. Le parquet de Paris a depuis ouvert une enquête, et 3 de ces femmes ont porté plainte. Pour annoncer l’ouverture prochaine à Nantes d’une de ses boutiques de restauration rapide, Bagelstein prête des propos fictifs à Denis Baupin. C’est une insulte envers les femmes victimes de harcèlement sexuel, et l’emploi du terme « trou » est dégradant et humiliant.

Alors que 83 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viol par an en France, que le harcèlement sexuel est répandu dans toutes les sphères de la société – monde du travail, monde politique, espace public et transports, … – il est inadmissible qu’une marque restauration rapide “surfe” au nom d’un prétendu humour de second degré sur cette affaire de violences sexuelles pour vendre.

Bagelstein entretient ainsi  la culture du viol et minimise le caractère extrêmement grave et massif des violences faites aux femmes en France.

Pour protester

  • contre l’utilisation, bien trop courante, de la violence sexiste dans la publicité
  • contre l’installation à Nantes d’une enseigne qui a fait du sexisme son principal outil de communication

RAFU, Réseau d’Actions Féministes Unies, appelle à un rassemblement

lundi 13 juin à 18h30
8 rue des Carmes à Nantes

Signataires de RAFU : collectif constitué d’associations et individuEs contre la banalisation des violences sexistes : ALFA, CIDFF Emulsion, Ensemble!, Femmes solidaires, Les filles, Gasprom La Ligue des droits de l’Homme, Osez le féminisme! 44, Le Planning familial, Solidarité femmes, SOS homophobie…
rafu.nantes@gmail.com

Le droit de manifester doit être respecté

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence – Le 7 juin 2016

Les manifestations contre la loi Travail à Nantes des jeudi 19 et 26 mai ont été interdites par la Préfecture. Pour l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence, interdire une manifestation d’une part et interdire d’être présent aux manifestations d’autre part – qui concernerait désormais 25 personnes pour la Loire-Atlantique – en s’appuyant sur les dispositions de la loi sur l’état d’urgence portent le risque de décisions arbitraires. L’Observatoire répète qu’il n’est pas tolérable que l’état d’urgence soit utilisé à des fins qui n’ont rien à voir avec la lutte contre le terrorisme.

Il faut toujours craindre pour les libertés quand on commence à interdire de manifester.

Les manifestations contre le projet de loi Travail ont vu une toute nouvelle amplitude des affrontements avec la police et des dégradations de biens privés et publics.

L’Observatoire relève qu’à la suite de l’interdiction des manifestations des 19 mai et 26 mai, des manifestants ont écopé en comparution immédiate de prison ferme avec mandat de dépôt alors que cela n’avait pas été le cas depuis le début des manifestations contre la loi Travail.

Le gouvernement porte une très grande responsabilité en faisant prévaloir des choix autoritaires sur le dialogue social et le débat parlementaire. Cette dérive ne peut être une méthode de gouvernement.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence réitère sa mise en garde contre les risques que font encourir, pour toutes les personnes, l’escalade de la tension et des violences et l’enchaînement pression-réaction.

Dans ce contexte, Préfecture et police ont la double mission de protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et de faire respecter les libertés publiques dont le droit de manifester.

Dans plusieurs villes du pays dont Nantes, la presse ainsi que différents observateurs se sont faits l’écho d’actes marquant un usage disproportionné de la force par des membres de la police et faisant l’objet d’enquêtes ou de demandes d’enquête. L’Observatoire demande que toute la lumière soit faite et que la justice soit rendue sur ces affaires.

Les personnes qui veulent manifester sur la loi Travail doivent pouvoir le faire en sécurité.

Dans un état de droit, la police doit accomplir ses missions de service public, de manière proportionnée et adaptée, en tant que force tenue au respect des valeurs de la République.

L’Observatoire renouvelle sa demande d’interdiction dans les manifestations de l’usage des flash-balls et lanceurs de balle de défense susceptibles de blesser de manière irréversible – comme l’avait d’ailleurs recommandé la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS). Il note également des soupçons d’abus dans l’usage des grenades de désencerclement, à propos desquelles la même CNDS avait recommandé de fortes restrictions d’emploi.

L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés. Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Contre le rejet de l’autre, pour l’égalité des droits

Communiqué de la Section Nantes et pays nantais de la LDH, le 31 mai 2016

Fin avril, la nouvelle majorité du Conseil régional supprimait la subvention au Centre LGBT (lesbien, gay, bi et transidentitaire) de Nantes et au cinéma Katorza qui organisent le festival annuel Cinépride.

Dans la nuit de dimanche à  lundi, alors que le festival débute ce mardi soir, le local du Centre LGBT a, une nouvelle fois, été dégradé. L’acte paraît dépasser une imbécillité et marquer l’intention de prendre à partie le Centre : la porte en verre a été détruite et une autre vitre derrière endommagée.

Agresser le local du Centre LGBT au motif qu’il est leur local, c’est à travers celui-ci s’en prendre aux personnes en raison de leur orientation ou identité sexuelle. Cela s’appelle de l’homophobie. C’est intolérable.

La section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme dénonce cet acte, exprime sa solidarité avec le Centre LGBT et attend que le ou les auteurs s’expliquent devant la justice.

La LDH appelle les citoyennes et les citoyens à agir face au rejet de l’autre, pour l’égalité des droits.

Interdire les manifestations n’est pas une solution

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence – Le 25 mai 2016


La manifestation contre la loi Travail à Nantes du jeudi 19 mai a été interdite par la Préfecture.  Dans un communiqué du 18 mai intitulé « Le droit de manifester doit être effectivement respecté », l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence soulignait qu’interdire une manifestation d’une part et interdire d’être présent aux manifestations d’autre part – qui concernerait désormais 26 personnes – en s’appuyant sur les dispositions de la loi sur l’état d’urgence portent le risque de décisions arbitraires.

Il faut toujours craindre pour les libertés quand on commence à vouloir interdire de manifester.

Lors de cette manifestation interdite qui a vu la présence d’un millier de personnes, la police a utilisé une quantité impressionnante de grenades lacrymogènes pour la dissoudre.

Dans ce cadre, un nuage de lacrymogène a touché l’école du Chêne d’Aron au moment de la récréation. Plus gravement, l’espace de jeux pour enfants de la place Canclaux  a été traversé par des policiers équipés pour les affrontements alors qu’une trentaine de parents et d’enfants s’y trouvaient et, à proximité, plusieurs grenades lacrymogènes sont tombées dans la cour de l’école maternelle Lamoricière. L’une d’elles a atterri au pied d’une élève de trois ans (Presse-Océan 20 mai et 21 mai). Dans les deux situations, des enfants ont été très marqués. Ces faits sont survenus alors que des membres des forces de l’ordre avaient été prévenus de la présence d’enfants sur la place et à l’école.

L’Observatoire demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui est choquante.
Les manifestations contre le projet de loi Travail ont vu une toute nouvelle amplitude des affrontements avec la police et des dégradations de biens privés et publics.

Dans ce contexte, Préfecture et police ont la double mission de protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et de faire respecter les libertés publiques dont le droit de manifester.

Les personnes qui veulent manifester sur la loi Travail doivent pouvoir le faire en sécurité.
Nous rappelons que la police doit accomplir ses missions de service public, de manière proportionnée et adaptée, en tant que force tenue au respect des valeurs de la République.

L’Observatoire relève qu’à la suite de l’interdiction de la manifestation du 19 mai, pour la première fois depuis le début des manifestations contre la loi Travail, un manifestant a écopé en comparution immédiate de prison ferme avec mandat de dépôt.

Le gouvernement fait prévaloir des choix autoritaires sur le dialogue social et le débat parlementaire. Cette dérive ne peut être une méthode de gouvernement.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence réitère sa mise en garde contre les risques que font encourir, pour toutes les personnes, l’escalade de la tension et des violences et l’enchaînement pression-réaction.

Il renouvelle sa demande d’interdiction dans les manifestations de l’usage des flash-balls et lanceurs de balle de défense susceptibles de blesser de manière irréversible – comme l’avait d’ailleurs recommandé la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité.

L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés. Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Le droit de manifester doit être effectivement respecté

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence –  Le 18 mai 2016

Les manifestations sur le projet de loi Travail ont vu une toute nouvelle amplitude des affrontements avec la police et des dégradations.

Ces situations peuvent avoir pour effet de dissuader les personnes de participer à des manifestations de rue.

Or, rappelons que dans ce contexte, Préfecture et police ont la double mission de protéger les personnes et les biens et de faire respecter les libertés publiques dont le droit de manifester.

Le ministre de l’Intérieur a déclaré que « si une manifestation violente venait à être annoncée, elle ferait l’objet d’une interdiction préfectorale ». Cette annonce porte le risque de décisions arbitraires. Comment l’autorité préfectorale peut-elle être certaine a priori de la tenue d’une manifestation violente ? Comment justifier qu’on interdise telle ou telle manifestation alors que toutes les manifestations sur la loi Travail à Nantes peuvent connaître, à leur marge, des violences ?

Le ministre de l’Intérieur vient de prendre une décision nouvelle, celle d’interdire à des personnes d’être présentes aux manifestations sur la loi Travail et ce jusqu’à la fin de l’état d’urgence. Il apparaît que ces interdictions individuelles ne reposent que sur la présence réelle ou supposée de ces personnes « à de nombreuses reprises dans des manifestations contre, notamment, les violences policières et le projet de [loi Travail] » sans que n’ait été retenu par la justice de fait répréhensible à leur encontre, lors de ces manifestations. En quoi avoir participé à des manifestations « contre les violences policières ou la loi Travail » justifierait-il d’être interdit de manifester ?

Ces interdictions à la liberté d’aller et venir et à celle de manifester s’appuient sur les dispositions de la loi sur l’état d’urgence. Il n’est pas tolérable que ce dernier soit utilisé à des fins qui n’ont rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. Le fait que le Tribunal administratif de Paris ait annulé dès le lendemain neuf des dix interdictions qui lui ont été soumises en référé, démontre leur caractère arbitraire. L’état d’urgence est utilisé pour porter atteinte au droit de manifester. Cette réduction du droit de manifester n’est pas acceptable.

Les personnes qui veulent manifester pacifiquement sur la loi Travail doivent pouvoir le faire en sécurité.

Quoiqu’en disent ministre de l’Intérieur et Premier ministre, l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence rappelle que les organisateurs des manifestations ne peuvent être rendus responsables de tout ce qui s’y passe. S’ils ont bien un rôle à jouer en la matière, rappelons aussi que la police a, elle, les missions de maintien de l’ordre public et de protection des personnes y compris celle des manifestants. Elle doit les accomplir de manière proportionnée et adaptée, en tant que force tenue aux respects des valeurs de la République.

Le gouvernement fait prévaloir l’autorité sur le dialogue social et le débat parlementaire. Cette dérive ne peut être une méthode de gouvernement.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence met en garde contre les risques que font encourir pour toutes les personnes, l’escalade de la tension et des violences et l’enchaînement pression-réaction.

Il renouvelle sa demande d’interdiction dans les manifestations de l’usage des flash-balls et lanceurs de balle de défense susceptibles de blesser de manière irréversible – comme l’avait d’ailleurs recommandé la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité.

L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés. Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

L’observatoire des Libertés dans l’état d’urgence poursuit sa vigilance sur le droit de manifester

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence du 13 mai 2016

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence est présent aux manifestation sur la loi Travail pour y observer l’exercice des droits et libertés dont le droit de manifester.

Préfecture et police ont la double mission de protéger les personnes et les biens et de faire respecter les libertés publiques. Le droit de manifester en est une.

Personne ne nie que les manifestations sur le projet de loi Travail voient une toute nouvelle amplitude des affrontements avec la police et des dégradations.

Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Elle ne doit donc pas mener à une mise en danger.

L’Observatoire rappelle que la police a une mission de maintien de l’ordre public. Elle doit accomplir cette mission de service public de manière proportionnée et adaptée, en tant que force tenue aux respects des valeurs de la République.

Par ailleurs, l’Observatoire demande l’interdiction dans les manifestations de l’usage des flash-balls et lanceurs de balle de défense – comme l’avait d’ailleurs recommandé la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité -, susceptibles de blesser de manière irréversible.

L’Observatoire met en garde contre les risques que font encourir pour toutes les personnes, l’escalade de la tension et des violences et l’enchaînement pression-réaction.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence sera présent à la manifestation de ce mardi 17 mai. L’Observatoire appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés. Il recueille les faits et témoignages relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations, syndicats et citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

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