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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Soirée-Analyse : Le projet de loi Santé

Le « Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous », auquel participe activement la section de Nantes et du pays nantaise de la Ligue des droits de l’Homme, vous invite à une soirée d’analyse et de discussions autour du projet de loi Santé.

Dès le printemps 2015, le gouvernement a prévu de déposer à l’Assemblée Nationale son « PROJET DE LOI SANTÉ ».

Alors bien sur, ce PROJET DE LOI SANTÉ était à l’ordre du jour des 23èmes Rencontres de la Coordination Nationale des collectifs de défense des hôpitaux et maternités de proximité auquel participait le Collectif Nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous.

Les représentants de trente cinq comités locaux ont participé à ces Rencontres Nationales qui se sont déroulées les 21 ; 22 et 23 Novembre 2014 à SARLAT. Elles ont permis une analyse approfondie de ce « projet de loi santé ».

Les premières constatations sont très inquiétantes…

Si les déclarations d’intentions sont louables, elles sont en totale opposition avec le contenu du projet de loi. L’application, en l’état, de ce projet signifierait une dégradation très nette de tout notre système de santé.

Le renforcement de l’autorité sans partage des Agences Régionales de Santé (A.R.S.) avec pour objectif, entre autre, le développement imposé de partenariats publics privés, la réorganisation de la médecine du travail et de la médecine scolaire si importantes en matière de prévention, sont inscrits très clairement dans ce projet.

Le COLLECTIF NANTAIS pour le droit à l’accès à la santé pour tousTES a participé à ces Rencontres.

Nous vous invitons le Mercredi 4 Février 2015 Salle de conférence de la MANUFACTURE de 20h00 à 23h00 à la présentation des conclusions issues des travaux de SARLAT en présence d’ Évelyne Deluze, membre du Bureau de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité

A la suite de cette présentation nous vous proposons d’échanger sur les actions à envisager et faire valoir nos propres propositions.

Le Collectif Nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour tousTES :
AGIR ENSEMBLE CONTRE LE CHÔMAGE, ATTAC, CSF, LDH, NI PAUVRES NI SOUMIS, PLANNING FAMILIAL, FSU, UD 44 CGT, SMG, SUD SANTÉ SOCIAUX , ENSEMBLE 44, PG44, PCF44, SAINT HERBLAIN A GAUCHE TOUTES.

Ciné-débat : Les messagers (2014)

Le « collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks » en partenariat avec le cinéma Concorde, vous invite à la projection du film documentaire. La section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme est partie prenante du « collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks ».

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LES MESSAGERS
D’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura
(réalisé en 2014/1h07)

Le mardi 3 février 2015 à 20h45, cinéma le Concorde
(ligne 1 arrêt égalité, 79 bd de l’Egalite 44100 Nantes)

<– toutes les informations en cliquant sur l’image.

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Halte à la banalisation des idées de haine et de racisme

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 19 janvier 2015.

Dans la nuit de samedi à dimanche, des inscriptions à caractère raciste ont été apposées sur le Mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes.

Face à cette souillure, la Ligue des droits de l’Homme rappelle la nécessité de lutter contre toutes les discriminations et toutes les formes de racisme.

Plus que jamais, il s’agit de rester vigilant face aux offensives contre les principes de la République qui s’accompagnent d’une instrumentalisation de la haine, du racisme et de la banalisation de certaines idées.

Faut-il rappeler qu’à Nantes samedi 10 janvier, nous étions plus de 80 000 à dire notre volonté de vivre ensemble libres, égaux et solidaires. Nous avons dit non à celles et ceux  qui veulent diviser les habitants de notre pays et portent atteinte à la paix civile.

C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme soutient l’initiative à se rassembler ce lundi 19 janvier à 18h30 sur l’Esplanade du Mémorial à Nantes.

Plus de cinquante poursuites au pénal sur le territoire pour apologie du terrorisme dont deux mineurs à Nantes

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 18 janvier 2015.

La loi antiterroriste, adoptée le 4 novembre 2014, a supprimé de la loi sur la presse l’apologie du terrorisme pour la transférer dans le Code pénal. Lors du débat parlementaire, la Ligue des droits de l’Homme avait démontré qu’il s’agissait d’une décision inefficace pour la sécurité, dangereuse pour les libertés et, pour tout dire, néfaste pour la crédibilité de la justice.

Les récentes poursuites à répétition sur la base de cette nouvelle disposition concernent plus d’une cinquantaine de personnes au niveau national et deux mineurs âgés de 14 et 16 ans à Nantes.

Elles donnent lieu à des condamnations parfois importantes, prononcées dans les conditions détestables de la comparution immédiate alors qu’il s’agit souvent d’actes d’ivrognes ou d’imbéciles sans même aucune publicité. Ces peines pour des faits grotesques montrent combien la LDH avait raison de mettre en garde contre la possibilité de dérives qui auraient des conséquences redoutables pour des personnes. Ainsi les auteurs de tels faits seront-ils passibles d’une inscription dans le futur fichier antiterroriste ?

Pour que l’incrimination d’apologie du terrorisme garde son sens et son efficacité, la LDH appelle à retrouver la raison et à réintégrer le délit dans la loi sur la presse pour redonner son intégrité à ses dispositions protectrices des libertés.

Les Rendez-Vous de L’Erdre, un voyage interculturel où tous les étrangers ne sont pas sur scène !

A l’occasion des Rendez-vous de l’Erdre, le « Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks », auquel participe notamment la Ligue des droits de l’Homme, diffuse un appel aux soutiens. Le 28 Août 2014.

Aux Rendez-vous de l’Erdre, des artistes issus de toutes cultures sont sur les scènes, tandis que dans les rues de Nantes nombreux sont les sans-abris d’origines étrangères pour qui le simple droit d’asile n’est pas respecté.
L’ Etat, dont c’est pourtant la mission, n’héberge pas tous les demandeurs d’asile !

Depuis fin juillet, des sans-abris, demandeurs d’asile ou non, ont été expulsés de leurs squats, sans aucune proposition de logement au mépris de la loi !

Nous citoyens, conseil des migrants, associations, syndicats et partis politiques, membres du « Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks »  dénonçons et crions notre indignation face à la brutalité des procédures d’expulsion demandées par la mairie de Nantes : arrivée de la police et d’engins de chantiers à 6h du matin, qui dans le quart d’heure réduisent les lieux d’habitation à un tas de gravats sous lequel sont ensevelis les effets personnels, dossiers administratifs, médicaments, souvenirs (photos…) !

Nous refusons cet état de fait ! C’est pourquoi nous sommes partie prenante de l’ouverture d’un nouveau squat, qui a permis dans l’urgence de mettre à l’abri une partie d’entre eux. Ceci ne peut être bien évidemment qu’une situation provisoire !

Nous exigeons que des solutions pérennes soient trouvées dans les plus brefs délais !
Les parcs immobiliers de l’ Etat et de la mairie le permettent. Il dépend de nos élu-e-s de mettre en œuvre les conditions d’un hébergement dû à toute personne. Un toit est un droit !

A ce jour, les groupes des élu-e-s de la municipalité de Nantes, Verts et Citoyens, PCF et UDB soutiennent l’action du collectif.

Vous aussi Citoyens, associations, vous pouvez le SOUTENIR et le REJOINDRE. (Contact :  case@gmail.com).
Vous pouvez agir par vos dons matériels (tout est nécessaire : linge de lit, oreillers, matelas, ustensiles de cuisines de collectivités, bancs etc…), dons financiers et par votre présence lors de nos prochaines actions relayées dans médias.

Conseil des Migrants, UD Solidaires 44, Culture en marche (Synavi, CGT spectacle), Afrique-Loire, CSF, GASPROM, MRAP, LDH, Un toit pour toutes et tous, Ensemble 44, NPA, PCF, PG, citoyens solidaires …

Gaza : levée du blocus !

Des sanctions pour mettre fin à l’impunité d’Israël et obtenir l’application du droit international

Expression et tract du Collectif 44 pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 21 Août 2014.

Plus de 2000 morts (dont 80 % sont des civils, plus de 400 enfants) quelque 10 000 blessés, parfois handicapés à vie, 400 000 personnes déplacées.

C’est le bilan macabre de la dernière agression israélienne sur Gaza qui est la plus lourde des trois agressions subies depuis 2009. Les destructions matérielles qui ont touché plus de 16 000 habitations, des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte ont également des conséquences graves : absence d’électricité, pénurie d’eau potable et rejet des eaux usées non traitées.

Les Palestiniens piégés dans ce petit territoire vivent sous la menace de reprise des tirs israéliens. Les habitants de Gaza sont-ils donc condamnés à recevoir tous les deux ans les bombes israéliennes ?

Nous ne pouvons accepter l’inacceptable, nous ne pouvons cautionner par notre silence ces atrocités. C’est le message qui a été porté par des millions de personnes qui ont manifesté en France, en Europe et partout dans le monde depuis un mois.

Le blocus de Gaza est inhumain et illégal en ce qu’il constitue une « punition collective ». Israël limite l’entrée de vivres au strict nécessaire et met des restrictions à l’entrée de matériaux.

La pêche, un des secteurs naguère florissant dans ces eaux poissonneuses a été réduite à néant par l’interdiction de la zone de pêche au delà de 6 Km alors que les accords d’Oslo prévoyaient 20 miles marins ( 37 Km). Le territoire agricole a été amputé de 30% par une “zone tampon“ et a été dévasté et pollué par les tirs d’obus. L’absence de port et d’aéroport (financé en partie par l’UE et détruit par les bombardements israéliens en 2001) rend la bande de Gaza totalement dépendante de l’occupant israélien et de l’Egypte pour ses échanges extérieurs et bride toute activité économique en la soumettant à la tutelle de l’occupant.

C’est ce siège qui provoque la pauvreté, le chômage et l’insécurité sanitaire et alimentaire. Dans cette situation l’aide humanitaire et l’aide à la reconstruction sont certes nécessaires, mais elles sont insuffisantes.

Il ne pourra y avoir de paix tant que ce blocus durera. Avec l’application du droit international ce sont les seules voies vers la paix.
Nous demandons au Président de la République et au gouvernement :
-de cesser immédiatement toute coopération militaire avec Israël et de mettre un embargo total sur les armes à destination d’Israël,
-d’agir de manière énergique et publique pour que soit décidé, dès le prochain Conseil Européen, la suspension sans délai de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël, en s’appuyant sur l’article 2 de cet accord, tant qu’Israël ne se conformera pas au droit international.

Signez la pétition sur http://www.france-palestine.org

Gaza : un territoire minuscule et surpeuplé sous le feu israélien.
La bande de Gaza a une surface de 360 km², à peine plus
d’un vingtième de la Loire-Atlantique.
Dedans s’entassent 1,8 millions d’habitant-es, dont 75 % sont des réfugiés-ées
depuis l’expulsion de 1948.
Avec une telle densité, il y aurait 33 millions d’habitants-es en Loire Atlantique…
L’eau est non-potable, l’électricité très souvent absente
et le blocus crée un enfermement par air, terre et mer.
Une prison à ciel ouvert, sous la menace permanente des armes israéliennes.
Cela dure depuis plus de 7 ans et la France et l’Europe laissent faire.

Collectif 44 pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens :
Artisans du Monde, Association France Palestine Solidarité, CCFD-Terre Solidaire, CIMADE, Démocratie et Socialisme, Ensemble 44, Gaza-Jérusalem, LDH, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, Solidaires, UD CGT …

Squat rue des Stocks à Nantes : une fois encore, l’expulsion comme réponse

Communiqué de presse de la section de Nantes et du pays nantais. Nantes, le 31 juillet 2014

Comment ne pas être indigné du sort réservé à Nantes pour cette centaine de personnes, précaires et sans logis,  qui depuis plus de 18 mois, occupent des locaux vides et subissent à répétition les expulsions ? Leur droit à l’hébergement, pourtant reconnu par la loi, est régulièrement bafoué sous prétexte d’un manque de places. Pire cette fois, ces personnes ont été expulsées sur ordonnance, donc sans être prévenues, très tôt hier matin. Les engins de démolition étaient là en même temps que la police. Elles ont eu 10 minutes pour « dégager » et tout de suite après les engins sont intervenus, cassant  et ensevelissant tout ce qu’elles n’avaient pas emporté. Certaines qui sont arrivées dans l’heure qui a suivi avaient toutes leurs affaires à l’intérieur et n’ont rien pu récupérer. Beaucoup d’entre elles avaient entre autre leur dossier de demande d’asile ou de recours recouvert maintenant par les gravats.

Une fois encore des personnes devront vivre, dormir et mourir dans la rue ; quelques-unes trouveront, peut-être par l’intermédiaire du 115, la possibilité d’un relogement éventuel d’une ou deux nuits, solution d’urgence, qui nous le savons par expérience restera vaine faute de places d’hébergement en suffisance.

La Ligue des droits de l’Homme rappelle qu’il convient « d’assurer un traitement égal et digne à toute personne en situation de détresse sociale », que pouvoir se loger et se maintenir dans un logement décent est une nécessité vitale pour chacun. Elle réitère ses demandes à l’attention des pouvoirs publics quant à la mise en place urgente de réponses adaptées et suffisantes pour le respect du droit à l’hébergement à Nantes et en Loire-Atlantique.

Halte à la « criminalisation » du mouvement social

Expression de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 5 juillet 2014.

– Sylvain Fresneau, paysan de Notre-Dame-des-Landes et Président de l’ADECA poursuivi pour « violences volontaires sur dépositaire de l’autorité publique avec arme (en l’occurrence son tracteur) » puis relaxé ;

– Des militants des « Conti » devant les tribunaux pour une action syndicale collective ;

– Cinq militants de la Confédération Paysanne arrêtés pour une action symbolique de démontage de pièces de la salle de traite de la ferme-usine dite « des 1000 vaches » ;

– Les manifestations des opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes fortement réprimées par les forces de police depuis l’été 2011. La Ligue des droits de l’Homme a dénoncé la disproportion des présences et interventions policières.

Depuis plusieurs années, dans une situation où des mobilisations larges et souvent unitaires se sont développées contre des politiques gouvernementales, des manifestations et faits survenus à leur occasion ou à leur issue ont donné lieu à une répression policière et judiciaire souvent sévère et disproportionnée. L’appareil sécuritaire institutionnel a tendance à réprimer toute pensée contestataire, en stigmatisant le mouvement social, rejetant toute opposition dans l’illégalité.

Par delà les points de vue divers sur les revendications, le droit de manifester doit être totalement respecté. L’action de la police ne doit pas avoir pour effet de dissuader les citoyen-nes de participer à des manifestations ou actions collectives.

En effet, c’est une liberté fondamentale que de pouvoir contester ce qu’on estime injuste ou injustifié et de pouvoir le manifester publiquement.

Et, pour obtenir des résultats, un conflit social et collectif peut impliquer de mettre en œuvre de véritables rapports de forces. C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme souligne que dans une manifestation, comme dans tout conflit collectif, les comportements individuels se situent, et doivent être restitués dans une implication collective. C’est la raison pour laquelle, la justice pénale qui, par nature, sanctionne les infractions individuelles est mal adaptée et ne peut être un mode de règlement naturel des conflits sociaux et collectifs.

L’exercice de la démocratie prend des formes multiples et complémentaires. L’Histoire est longue de ces conflits sociaux et collectifs qui ont modifié des décisions pourtant considérés comme irréversibles. Les résistances ont permis, en plusieurs occasions dans notre Histoire, de défendre et de faire progresser les droits de toutes et tous, les libertés et l’égalité.

Choisir de débattre, c’est choisir de remplacer les coups par les mots. Toutes les sociétés sont faites de conflits ; elles ne différent que par les moyens, violents ou non, rationnels ou non, de les régler.

La journée « Ce que soulève la jupe »

Communiqué de presse commun, dont la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme est signataire. Nantes, le 16 mai 2014.

La journée « Ce que soulève la jupe » dans les lycées est une journée de lutte contre le sexisme et les discriminations. Elle est née en 2006. Et, la journée précédente le 12 avril 2013 s’est très bien passée. Cette journée appartient aux lycéen-nes. Elle est à l’initiative des jeunes du Conseil Académique à la Vie Lycéenne.

Ces jeunes veulent travailler contre les discriminations. Ils veulent s’emparer de ces questions de société. Nous apportons notre soutien à leur initiative. Nous apportons notre soutien à cette liberté d’expression attendue par la jeunesse à l’intérieur des lycées.

Des groupes de personnes, « Les Nantais pour la famille » et « Les sentinelles », manifestent devant des lycées. Ces groupes instrumentalisent les faits.

En effet, agir contre les discriminations et le sexisme, ce n’est pas nier la différence physiologique entre fille et garçon, c’est au contraire agir contre les inégalités. C’est pourquoi, en parlant de jeunes qui « se griment », « Les Nantais pour la famille » et « Les sentinelles » nous disent refuser ce mouvement d’émancipation et refuser que ces jeunes agissent pour les droits. Ces groupes disent en fait qu’ils veulent maintenir un ordre patriarcal, cantonner hommes et femmes, filles et garçons à une place déterminée et perpétuer d’autres différenciations entre les hommes et les femmes que la différence physique. C’est refuser l’égalité de toutes et tous dans le champ politique, social et dans la vie privée et familiale. C’est participer à un mouvement qui attaque les droits des femmes et menace ce qui a été acquis après de longues luttes par les femmes et les associations féministes.

Pour nos organisations associatives et syndicales, c’est justement la mission du système éducatif de faire réussir filles et garçons, de la maternelle à l’enseignement supérieur. Cette réussite implique que les valeurs d’égalité et de respect entre les femmes et les hommes soient transmises, dans tous les espaces de la société.

Laissons aux jeunes la possibilité de construire la société de demain.

Signataires : Association de la Fondation Étudiante pour la Ville (AFEV), Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active, Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (Céméa), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Ligue de l’Enseignement, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Office Central de Coopération à l’École, Union Nationale des Étudiants de France (UNEF).

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