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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Débat participatif : « Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? » – dimanche 3 décembre

Débat participatif organisé par l’association Désir de Démocratie


« Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? »

Interviendront en début de débat :

Antony Torzec, rédacteur en chef de Médiacités Nantes

et Jean-Michel Ducomte, membre de la section de Nantes et du pays nantais

et du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme !

au café associatif du Pellerin, le Trois Francs Six Sous

dimanche 3 décembre de 10h30 à 12h30

(accueil à partir de 10h – entrée libre)

« Liberté d’expression et d’information : peut-on tout dire en démocratie ? »

La parole est-elle vraiment libre en France ?
Si on entend bien souvent « On ne peut plus rien dire ! », on constate aussi à l’inverse que tout se dit, parfois sans limites, par exemple sur les réseaux sociaux. Sans compter la tendance aux discours moralistes qui commentent ce qui pourrait se dire ou pas. Alors que permet réellement la liberté d’expression, principe fondateur des droits de l’Homme ? En tant que citoyens, a-t-on le droit de dire tout ce qu’on pense ? Partout ?
La liberté d’expression pose également la question du droit à l’information, que ce soit du point de vue de celui qui la délivre que de celui qui la reçoit.
La liberté des médias est-elle garantie en France ? Qui contrôle l’information ? À quelles fins peut-elle être utilisée ? Et qu’en est-il de la censure aujourd’hui ? Voire de l’autocensure ?

Voici les questions que nous souhaitons mettre au débat aujourd’hui avec vous, après avoir posé quelques points de repère avec nos invités : Antony Torzec, journaliste, rédacteur en chef de Médiacités Nantes et Jean-Michel Ducomte, membre de la section de Nantes et du pays nantais et du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme .

Contre le projet de loi « Asile et Immigration » : Manifestation Nantes 2 décembre – 16h

La LDH appelle à cette manifestation.

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Pour une politique migratoire d’accueil

Nous refusons le nouveau projet de loi asile et immigration

NON À LA LOİ DARMANİN !

Le Collectif national Uni.e.s Contre l’Immigration Jetable (UCIJ 2023) s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile.

Le projet de loi « asile et immigration » initial était déjà synonyme de précarité aggravée des étranger-e-s y compris celles et ceux ayant des papiers. Après son passage au Sénat, le projet s’inspire des pires idées d’extrême-droite sur les personnes étrangères.

Le projet attaque les droits fondamentaux des personnes étrangères à un niveau d’inhumanité jamais atteint auparavant, au mépris des textes internationaux dans un élan de surenchère xénophobe.

Il y a 40 ans, des marcheurs issus des quartiers populaires de grandes villes françaises arrivaient à Paris pour dénoncer le racisme et défendre l’égalité des droits. 40 ans après, ce combat est toujours d’actualité.

Si ce texte de loi était voté, les droits des étranger·es en général seraient fortement restreints :

– fin du renouvellement automatique de certains titres de séjour ;

– possibilité de supprimer le titre de séjour, voire d’expulser toute personne étrangère sur simple décision administrative, à la discrétion des préfets.

Les dispositifs pour précariser, réprimer et expulser les personnes étrangères seraient renforcés :

– Aide médicale d’Etat pour les sans papiers transformée en aide médicale d’urgence et donc supprimée pour l’immense majorité des soins ;

– Délit de séjour irrégulier rétabli alors qu’il a été aboli en 2012 ;

– Quotas migratoires votés par le Parlement tous les 3 ans fixant le nombre d’étranger-e-s admis-es à s’installer en France (hors demandeurs d’asile) ce qui est une façon d’exclure de toute possibilité de régularisation des milliers de personnes qui pourraient l’être ;

– Accès restreint aux cartes de séjour et de résident pour les conjoint-e-s de Français-es et les parents d’enfants français ;

– Droit aux allocations familiales et à l’aide personnalisée au logement (APL) conditionné à 5 ans de séjour régulier ;

– Acquisition automatique de la nationalité à leur majorité pour les enfants nés en France de parents étrangers serait supprimée ;

Et bien d’autres mesures toutes plus inhumaines et restrictives des droits les unes que les autres.

Les obligations de quitter le territoire Français (OQTF) seraient rendues encore plus faciles et même systématisés sans même vérifier que les personnes sont expulsables ce qui aggravera le nombre de personnes dites ni-ni, c’est à dire ni régularisables, ni expulsables, mais privées de tous leurs droits.

Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur veut construire des CRA (Centre de Rétention Administrative) dont un à Nantes pour enfermer et expulser les personnes étrangères.

Un CRA est un lieu de privation de liberté. Le placement en rétention est une décision administrative, prise par le Préfet, permettant d’enfermer une personne de nationalité étrangère sans titre de séjour dans l’attente de son éloignement forcé du territoire. Un CRA est une prison qui ne dit pas son nom ; on y enferme des hommes, des femmes et des enfants seulement parce que ces personnes sont « sans papiers ».

C’est pourquoi, nous ne voulons pas de CRA, ni à Nantes, ni ailleurs.

Concernant la régularisation des sans-papiers par le travail, l’article 3 qui prévoyait un titre de séjour de plein droit dans les métiers « en tension » a été supprimé. Aucun employeur n’aura intérêt à avouer à l’État qu’il utilise de la main-d’œuvre sans-papiers. 

Nous revendiquons une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits. C’est possible quand les responsables politiques le décident comme on l’a vu avec les réfugié-e-s ukrainien-ne-s.

Le Collectif UCİJ appelle à se mobiliser sur tout le territoire.

MANİFESTATİON

Nantes – Samedi 2 décembre – 16h – Miroir d’eau

Signataires locaux : Attac, Cimade, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Générale du Travail-UD, Confédération Syndicale des Familles, Égide Solidarités, Droit au Logement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, Isonomia, La Libre Pensée, Le Cercle du Marronnage, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques 44, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Nara, Pacco, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires

Soutenu par : Association de Veille Écologiste et Citoyenne, Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, La France Insoumise, Les Écologistes (EELV)

Gaza. La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat ! Chaîne humaine et rassemblement Nantes mercredi 29 novembre 17h30

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, ce mercredi 29 novembre Nantes à 17h30, début de la rue de la Barillerie : chaîne humaine vers la rue de Strasbourg puis rassemblement vers 18h au croisement Barillerie / 50 Otages.

Pendant ce rassemblement il sera proposé à celles et ceux qui le veulent d’allumer leur smartphone et de le lever.
Une façon symbolique de rappeler les conditions dans lesquelles les chirurgiens interviennent, de rappeler l’importance pour les Gazaoui.es de témoigner, de garder le contact, d’exister.
Ceci en absence de journalistes occidentaux…
Précision : un peu d’essence est conservée pour faire tourner le moteur et charger les portables, alors que les réseaux de téléphonie ont été coupés à diverses reprises. Une forme de blocus absolu !

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Nous réenvoyons ci-dessous la tribune datée du 21 novembre de Patrick Baudouin, président de la LDH.

21 novembre 2023 – Tribune de Patrick Baudouin “Mettre fin à l’insoutenable” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudoin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

La liste des victimes, parmi lesquelles des enfants, des femmes et des vieillards, s’allonge inexorablement chaque jour, à Gaza et aussi en Cisjordanie. Certes l’inhumanité des actes à caractère terroriste commis par le Hamas permet à Israël traumatisé dans son existence même d’invoquer la légitime défense. Mais cette notion, qui suppose une riposte proportionnée, n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle. Les bombardements à Gaza – « un déluge de fer, de feu, de sang » selon le journal Le Monde – frappent indistinctement les populations civiles, entraînant la mort de milliers d’innocents ; les hôpitaux ne peuvent plus fonctionner ; les infrastructures nécessaires à la vie quotidienne sont massivement détruites ; et malgré un début d’aide au compte-gouttes, les habitants demeurent privés d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture, de médicaments. La situation humanitaire est d’autant plus catastrophique que les organisations internationales sont entravées dans leur capacité d’apporter aide et secours. La tragédie gazaouie ne doit pas en outre occulter l’aggravation des tensions en Cisjordanie où la violence des colons, appuyés par l’armée d’occupation israélienne, a déjà provoqué la mort d’au moins deux cents Palestiniens, sans compter la multiplication des arrestations et internements arbitraires dont ceux-ci sont victimes.

La priorité absolue est de mettre un terme à cette accumulation d’horreurs insoutenables. Il est impératif de persister à réclamer sans relâche et avec une détermination accrue l’application pure et simple du droit humanitaire international supposant : la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas, un cessez-le-feu avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population, la protection de tous les civils en Israël, à Gaza, en Cisjordanie, la mise en place d’un corridor humanitaire largement ouvert pour les déplacements de personnes et le passage de tous les produits de première nécessité, la levée intégrale du blocus de Gaza. D’ores et déjà, il y a lieu aussi, comme cela s’est fait rapidement en Ukraine, d’exiger que les responsables des atrocités commises soient poursuivis en justice. L’impunité ne saurait continuer à prévaloir dans cette région du monde. La Cour pénale internationale (CPI), compétente pour juger les crimes de guerre voire les crimes contre l’humanité imputables à chacune des deux parties, est saisie de plusieurs plaintes déposées, et le Procureur Monsieur Karim Khan a affiché avec force son engagement en affirmant qu’au milieu de la fureur des règles d’humanité s’appliquent qui ne peuvent être transgressées.

Au-delà de l’urgence à obtenir la fin des hostilités, c’est dès maintenant le processus d’une paix future qu’il convient d’essayer de relancer. Le fondement doit en être le respect du droit international. Israël n’obtiendra jamais au mépris de ce droit et par le seul recours à la force la sécurité qui lui est due à l’intérieur d’un Etat aux frontières sûres et garanties. La violence des uns continuera d’engendrer la violence des autres. Ce sont bien plutôt les résolutions des Nations unies qui doivent enfin être appliquées, avec notamment l’arrêt de la colonisation et le retrait par Israël des territoires occupés. Afin d’y parvenir, compte tenu du caractère illusoire d’une paix négociée entre les seuls protagonistes du conflit eux-mêmes, il est indispensable de voir intervenir la communauté internationale. L’ONU semble commencer à sortir de son impuissance avec d’abord le vote d’une résolution de l’assemblée générale exigeant une trêve humanitaire, puis une décision du Conseil de Sécurité allant enfin dans le même sens, et aussi la volonté manifestée par le Secrétaire général António Guterres de peser sur les protagonistes en leur rappelant qu’ « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international ». L’Union européenne dispose également de divers moyens de pression pour enrayer une surenchère meurtrière. Toutefois, chacun sait que la puissance déterminante pour contraindre Israël à abandonner la seule logique de la force et à retrouver le chemin de la négociation demeure les Etats-Unis dont le président paraît infléchir ses prises de position initiales d’un soutien inconditionnel à Israël.

C’est cette même position unilatérale qu’a affichée dans un premier temps le président français, qui a ensuite multiplié les maladresses pour finalement rendre sa politique illisible et se trouver discrédité sur la scène internationale. Une telle absence de cohérence et d’équilibre s’est avérée d’autant plus dommageable que le conflit au Proche-Orient a, comme à chaque escalade de la violence, des répercussions sérieuses à l’intérieur même du territoire français sur lequel se trouvent la plus importante communauté juive après les Etats-Unis ainsi qu’une nombreuse population arabo-musulmane. Tout doit être mis en œuvre pour apaiser et non exacerber les tensions. A l’échelle internationale, cela suppose que la France fasse enfin entendre une voix claire et forte pour condamner sans sélectivité tous les crimes de masse commis, et en exiger la cessation, de même que de toutes les violations du droit international. La meilleure garantie pour l’existence et la sécurité d’Israël passe par la reconnaissance de droits équivalents pour les Palestiniens à disposer d’un Etat avec la cessation de l’occupation des territoires colonisés. A l’intérieur de notre pays, cette même recherche de pacification suppose pour les autorités françaises de combattre avec une fermeté égale toutes les formes d’antisémitisme et de racisme, toutes les discriminations et tous les fauteurs de haine. C’est dans ce contexte que la LDH, prônant le dialogue, soutient et initie toutes actions et manifestations tendant à l’union et non à la division, en revendiquant le respect de droits équivalents pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Juifs et les Arabes.

Patrick Baudouin, président de la LDH

La Gazette LDH Nantes et pays nantais – n°28 – Novembre 2023

Nous avons le plaisir de vous partager le dernier numéro de la Gazette.

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Retrouvez les gazettes des mois précédents


Le sommaire

Édito

Interview de Jeannine, autrice du livre « Invisible parmi nous »

Courrier LdH aux sénateurs du 44 : Projet de loi sur l’asile et l’immigration

La liberté d’expression sous pseudonymat sur internet fait débat

Atteinte au droit de manifester : en Loire-Atlantique aussi

Échanges autour de la guerre Israël – Hamas

Les écrits pour la Fraternité et Vive l’égalité !

Infos pratiques

Israël-Palestine – Marche contre la guerre – Cessez-le-feu immédiat – Samedi 18 novembre

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, marche contre la guerre pour un cessez-le-feu immédiat ce samedi 18 novembre – 15h – Miroir d’eau, Nantes.

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué LDH et appel à mobilisations

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à la mobilisation le samedi 18 novembre 2023, à 14h30, place de la République à Paris et partout en France. La LDH appelle également à participer le dimanche 19 novembre, à 14h, au départ de l’Institut du monde arabe, à la marche silencieuse initiée par le monde de la culture dans le respect des modalités annoncées par le collectif « Une autre voix ».

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.

D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 200 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage.

Puis la réaction du gouvernement israélien qui, par ses bombardements aveugles sur Gaza, frappe indistinctement les populations civiles, force les populations à fuir plus au sud et empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte. Une véritable catastrophe humanitaire est à l’œuvre à Gaza.

De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien ne connaît que la loi du Talion, c’est-à-dire une réponse à l’inhumain par l’inhumain.

L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.

Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU.

Un terme doit être mis aussi, en Cisjordanie, à la violence des colons, appuyés par l’armée d’occupation israélienne, mettant en péril toute possibilité de paix future.

Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un Etat viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.

C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.

Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

Nous ne lâcherons pas.

Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.

C’est pourquoi la LDH appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre.

Paris, le 17 novembre 2023

Sortie de prison : comment réussir L’APRÈS ? – Jeudi 16 novembre

La section LDH de Nantes et du pays nantais, partie prenante du Collectif nantais « Journées nationale Prison » appelle à participer à cette journée d’information publique.

30èmes Journées nationale Prison

Le 16 novembre de 18h30 à 21h30

Journée d’information publique : entrée gratuite

Sortie de prison : comment réussir L’APRÈS ?

18h30-19h45 : Accueil, Jeu de la réinsertion, Forum des associations

19h45-21h30 : Table ronde et débat autour de réinsertion

Salle des variétés, 20 Rue Frère Louis, Nantes (44200)

11 novembre – 11h. Dépôt gerbe – Réhabilitons les fusillés pour l’exemple !

Au lendemain de la Première Guerre mondiale on trouvait, dans toute la France, des familles de victimes d’abus des tribunaux militaires. Des soldats ont été jugés et fusillés pour « mutilation volontaire », « refus d’obéissance », « désertion » ou « abandon de poste ». Au terme de procédures expéditives, des juridictions militaires d’exception les ont condamnés à mort et très vite exécutés, sans possibilité d’appel ni même de recours en grâce. On les a appelés les « fusillés pour l’exemple ». Cette injustice entraînait des conséquences épouvantables pour leurs familles et descendants ; les épouses des « fusillés pour l’exemple » n’avaient pas droit à la pension de veuve de militaire, les noms des « fusillés pour l’exemple » n’ont pour la plupart pas été inscrits sur les monuments aux morts.

La LDH a demandé dès 1915 l’abandon des tribunaux militaires spéciaux. Après la guerre, un certain nombre de « fusillés pour l’exemple » ont été réhabilités. Pour autant, 639 hommes « fusillés pour l’exemple », dont 12 en Loire-Atlantique, n’ont toujours pas « réintégrés dans notre mémoire collective nationale ». Lors de son congrès de 2015, la LDH a déploré que le centenaire officiel n’ait pas été l’occasion d’un acte fort.

L’Assemblée nationale a adopté, en janvier 2022, une proposition de loi « visant à réhabiliter les militaires « fusillés pour l’exemple » durant la Première Guerre mondiale ». Malheureusement, cette proposition n’a pas été suivie par le Sénat.

Depuis de nombreuses années, un Collectif départemental agit pour la réhabilitation des « fusillés pour l’exemple ». Il est composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Collectif nazairien, Déportés, SAEL, Comité départemental du Souvenir des fusillés de Châteaubriant. Il organise des expositions, des débats, interpelle les élus et est présent chaque année le 11 novembre à Nantes, en marge de la cérémonie officielle, pour déposer une gerbe « Fusillés pour l’exemple 14-18 : Réhabilitation ».

Appel à présence pour accompagner ce dépôt de gerbe

11 novembre – 11h – devant le Monument aux morts – quai Ceineray – Nantes

Communiqué : Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Nous relayons ce communiqué national de la LDH.

Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Communiqué LDH

La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.

Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.

Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.

La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne particulièrement insupportable de la part des extrêmes droites.

La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.

Paris, le 10 novembre 2023

Communiqué CLECED : Dressons-nous contre les actes de haine racistes et xénophobes

Le local nantais de la Cimade, association de défense des droits des exilé.es a été maculé de tags haineux à connotation raciste et xénophobe au cours du dernier week-end d’octobre : « Stop immigration », « Arras complices ! »

Ces tags font suite d’une part à des inscriptions du même type ces derniers mois sur des locaux à Nantes d’autres associations défenseuses des droits ou abritant des familles sans hébergement et d’autre part à des dégradations de locaux associatifs en d’autres endroits du pays ces dernières semaines à la suite de l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras.

Plusieurs responsables politiques et médiatiques, d’extrême-droite ou non, des réseaux sociaux ont mis en cause les associations et les élu.e.s locaux mobilisé.e.s en 2014 contre l’expulsion de la famille du tueur présumé d’Arras. Le CLECED refuse de faire le lien entre ce drame et la mobilisation intervenue il y a 10 ans au nom du respect des droits d’une famille.

Nous dénonçons ces actes de violence, toujours plus nombreux, qui visent à intimider les associations, portent atteinte à la liberté d’association, à la liberté d’expression et à travers elles aux droits des personnes étrangères. Des locaux associatifs sont la cible de la haine envers les étranger·es. Les auteurs de ces actes montrent ainsi qu’ils s’opposent à l’égalité d’accès aux droits et à l’égalité des droits. Le rejet de l’autre mène à la haine ; la haine mène à la violence.

Nous demandons que les personnes responsables de ces menaces et intimidations soient identifiées et poursuivies en justice dans les délais les plus brefs.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Palestine : appel à sit-in vendredi 10 novembre à partir de 17h30, place du Bouffay, Nantes

La LDH partie prenante de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, appelle à ce sit-in vendredi 10 novembre à partir de 17h30, place du Bouffay, Nantes.

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GUERRE CONTRE LE PEUPLE PALESTINIEN !

  • Gaza près de 10000 morts – en très grande majorité civils dont plus de 4000 mineurs ( « un cimetière pour les enfants » selon l’ONU) et 3500 femmes – des dizaines de milliers de blessés, destructions de quartiers entiers, d’hôpitaux, d’écoles dans les villes et les camps de réfugiés par les bombardements, 1.500 000 personnes déplacées, dont beaucoup sont affamées, assoiffées…
  • Cisjordanie, depuis le 7 octobre, un nettoyage ethnique en cours : plus de 900 Palestinien.nes ont dû tout quitter, des colons protégés par l’armée tuent et torturent, des travailleurs de Gaza torturés puis expulsés, les récoltes des olives empêchées, des attaques sur les camps de réfugiés, 150 Palestiniens assassinés par l’armée ou des colons au 3 nov.
  • Beaucoup plus de 1000 Palestinien.nes nouvellement emprisonné.es…
  • « Chasse aux sorcières systématique » pour les Palestinien.nes d’Israël, interdit.es d’expression, menacé.es, licencié.es …

Appel à sit-in

A partir de 17h30 vendredi 10 novembre

Place du Bouffay à Nantes

  • Cessez-le feu immédiat ! Comme le demande l’ONU.
  • Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Sinon la trêve demandée par la France n’a pas de sens.
  • Levée immédiate du blocus !
  • Libération des civils détenus à Gaza
  • Protection du peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est !
  • Libération des prisonnier.es politiques palestinien.nes
  • Exigence d’égalité des droits pour tous, Palestinien.nes et Israélien.nes !
  • Intervention ferme de la France pour le respect de tous les droits du peuple palestinien et son droit à l’autodétermination !

Il n’y aura pas de solution à long terme sans le respect du droit international et l’application de toutes les résolutions de l’ONU pour une paix juste et durable.

Pour symboliser les victimes de Gaza : bougies ou draps blancs en linceuls

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Contact : afpsnantes@wanaddo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org

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