Haïti s’enfonce toujours plus dans le chaos et les violences des gangs. Alors que le Conseil présidentiel peine à se mettre en place, hier lundi 18 mars, les attaques de groupes armés se sont poursuivies, notamment dans la commune aisée de Pétion-Ville, dans la banlieue sud de Port-au-Prince. À cela s’ajoute des attaques contre des installations électriques, provoquant d’importantes pannes dans la capitale.
« Beaucoup de personnes souffrent gravement de la faim et de la malnutrition, et nous ne parvenons pas à leur apporter suffisamment d’aide », s’inquiète la directrice exécutive de l’agence.
Le projet de loi sur l’immigration voté par le Sénat rassemble toutes les obsessions anti-immigrés de la droite et de l’extrême droite. Jusqu’où ira cette surenchère ? Débat dans « À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart.
Un bombardement sur le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza a fait des dizaines de morts mardi. L’armée israélienne a confirmé la frappe, précisant qu’elle visait l’un des responsables de l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas. Pendant ce temps, l’enclave est de nouveau coupée du monde, sans Internet ni téléphone.
Kidnappings, viols, meurtres, tirs au milieu des habitations, etc, les Haïtiens font face à « une violence cauchemardesque » de la part de gangs armés qui contrôlent quasiment la totalité de Port-au-Prince, selon le Haut Commissaire des Nations unies aux droits humains, Volker Türk. Au moins 60 personnes ont été tuées la semaine dernière dans des affrontements entre des gangs rivaux dans la capitale, selon le Réseau national de défense des droits humains, une ONG haïtienne. Il faut éviter « un massacre à la Rwanda(ise) », a déclaré en début de semaine le Dr Jean William Pape, membre du comité scientifique de l’OMS, professeur de médecine à l’université Cornell à New York, directeur et fondateur des centres GHESKIO en Haïti.