Le rapport annuel de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) dénonce les biais racistes dans la prise en charge hospitalière en France.
Frantz Fanon, un psychiatre français originaire de la Martinique vient d’être nommé chef de service à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Ses méthodes contrastent avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation.
Un biopic au cœur de la guerre d’Algérie où se livre un combat au nom de l’Humanité.
Le MRAP en partenariat avec UTOPIA, vous propose un débat sur le thème colonisation/décolonisation à l’issue de la projection:
Avec la présence des Passeurs de Textes
Nous vous accueillerons avec un café !
« Nous ne sommes pas véritablement sortis du colonialisme, que ce soit dans la médecine ou dans l’ensemble de la société. L’œuvre de Frantz Fanon est unique car il a réussi à pointer du doigts les contradictions de la société française. Notamment sur le racisme systémique. Ce n’est pas l’individu qu’il remet en cause, mais les structures de la société qui conditionnent chacun à devenir raciste. « JC Barny
« J’espère avoir réussi à montrer de façon quasi pédagogique les rapports que les Français entretenaient avec leurs anciennes colonies. Et pour comprendre ce qui se joue actuellement en France, je devais aller à la source. » JC Barny
Les associations alertent contre la proposition de loi visant à mettre fin à plus de 40 ans de présence associative dans les Centres de Rétention Administrative (CRA)
Le Sénat a voté ce lundi 12 mai une loi visant à mettre fin à plus de 40 ans de présence associative dans les Centres de Rétention Administrative (CRA). Ce texte aurait de graves conséquences tant sur la capacité des personnes retenues à exercer leurs droits de manière effective, que sur l’existence dans les CRA d’un regard indépendant capable de jouer un rôle d’alerte, de vigie citoyenne, de dénonciation des nombreuses violations de droit qui s’y déploient. Nous alertons sur tout cela à travers cette tribune inter-associative parue dans Le Monde.
Partager la publication "«Il est hors de question pour nous de “trier” les malades» : plus de 5 000 médecins demandent à François Bayrou de ne pas toucher à l’AME"
Alors que les tractations ont commencé en vue de la formation d’un gouvernement en France, les dossiers brûlants s’accumulent sur les bureaux des ministères. La situation de l’hôpital public est particulièrement préoccupante.
Début septembre, les hôpitaux publics ont alerté sur leur situation financière : d’après la Fédération hospitalière de France leur déficit continue de s’aggraver et devrait dépasser 2 milliards d’euros en 2024. Dans le même temps, le manque de personnel soignant continue de provoquer des fermetures de lits. D’après les dernières estimations, 15 000 postes de praticiens hospitaliers sont toujours vacants et autant d’infirmiers ou d’infirmières. Deux chiffres d’apparence sans rapport, mais qui pourraient expliquer l’incertitude dans laquelle sont abandonnés les médecins étrangers.
Partager la publication "France: les médecins étrangers à l’hôpital public attendent toujours le décret censé régulariser leur situation"
Depuis 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à porter une loi pour le grand âge. Résultat: un tour de magie, un lapin sorti du chapeau.
« les chiens, les chats, les poissons rouges » autorisés en Ephad, s ‘est félicitée la ministre déléguée des personnes âgées et handicapées.
« vous trahissez sept année de promesses, vos mots ne valent plus rien. Vos phrases sont du vent. Plus personne ne vous croit » F. Ruffin de LFI.
« Ce n’est pas de chiens et de chats qu’on a besoin (….) , c’estd’infirmières(……) bon sang ! » J.Guedj député PS
Olivier Véran, ex ministre de la santé pendant le Covid 19.
Fini : de l’hôpital et de la neurologie, sa spécialité initiale, maintenant c’est la médecine esthétique, une journée par semaine en plus de son mandat de député.
«Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de bras en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ». « le symbole est terrible » O. Milleron, du collectif inter-hôpitaux.
« Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier . Quel message désastreux ».
Du côté de l’ordre des médecins, tout en se défendant de prendre position, on interroge la « cohérence » et « l’exemplarité ».
« Quand on connaît la crise sanitaire avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier », pour le président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre ».
Cette pratique encore utilisée dans une trentaine de pays touche environ 200 millions de femmes. Cette perpétuation s’explique par leur perception en tant que normes sociales avec un effet de contrainte et de prescription, ces résistances sont justifiées par des raisons traditionnelles, religieuses et même morales.
Depuis 1990, le risque pour une fille de subir ces mutilations a été divisé par trois selon l’ONU.
Le recul de cette pratique est menacé par la progression de sa « médicalisation » c’est à dire un recours aux professionnels de santé plutôt qu’aux praticiens « traditionnels » au nom de l’asepsie, de l’hygiène et de la suppression de la douleur. Ainsi, en Egypte, en Indonésie, plus de 80 % des mutilations sexuelles féminines sont « médicalisées », mais le nombre de victimes reste stable depuis des décennies- autour de 90% des femmes de ces pays.
Si les populations concernées voient cette l’implication de médecins comme un progrès, une meilleure maîtrise des risques, il n’empêche que les traumatismes et les difficultés sexuelles persistent. Sur le plan éthique avoir recours à des compétences et un statut de professionnels de la santé pour perpétuer une pratique considérée comme une violation des droits humains est inacceptable.
En France, environ 125 000 femmes ont subi des mutilations sexuelles. Elles ne sont pas pratiquées, pour autant les fillettes risquent d’y être confrontées lors d’un retour dans leur pays à l’occasion de vacances.
Il n’y a pas de fatalité, au Burkina Faso, près de trois quarts des femmes ont subi ces mutilations, moins de 10% de la population s’y déclarent encore favorables selon l’UNICEF.
Leur abandon passe donc par des campagnes de communication et de sensibilisation ambitieuses visant à provoquer des changements d’opinion.
D’après le Monde du mercredi 28 février 2024, d’«un collectif d’une centaine de responsables d’associations»