
Côté pile, les Levavasseur (père et fils) sont des notables habitués des cérémonies officielles et bien intégrés dans la bourgeoisie catholique d’Angers. Côté face, ils fréquentent et financent l’extrême droite ultra radicale et violente.
Côté pile, les Levavasseur (père et fils) sont des notables habitués des cérémonies officielles et bien intégrés dans la bourgeoisie catholique d’Angers. Côté face, ils fréquentent et financent l’extrême droite ultra radicale et violente.
Ils sont 45 militants rassemblés contre « l’insécurité et l’immigration ».
Yanis, 26 ans, se définit comme un « italien fasciste » : « Je n’ai pas honte de le dire, le fascisme est une belle chose. Il n’a prôné aucune idéologie haineuse. »
Selon lui, le racisme est « une invention de la gauche, dont elle se sert pour justifier sa méconnaissance de l’histoire. »
(Yanis a été jugé pour « violences avec arme » pour avoir jeté des graviers sur des participants à la marche des fiertés)
Communiqué LDH
Invité le lundi 24 avril sur la chaîne Mayotte La 1ère, le vice-président du conseil départemental de Mayotte, Salime Mdere, a qualifié de « délinquants », « voyous » et « terroristes » les jeunes comoriens en ajoutant « Il faut peut-être en tuer ».
Ces propos scandaleux et dangereux reprennent l’amalgame entre l’immigration et la délinquance et tombent sous le coup de la loi.
La Ligue des droits de l’Homme dépose une plainte.
Cet appel au meurtre de la part d’un élu de la République en direct à la télévision publique en dit long sur la banalisation des discours de haine contre laquelle la LDH restera mobilisée.
Le portrait de l’immigration en France que dresse l’Insee témoigne d’une rapide ascension sociale et d’une forte mixité des unions chez les descendants d’immigrés, aux antipodes des discours caricaturaux qui servent à justifier la xénophobie.
Pierre Tevanian et Jean-Charles Stevens s’attaquent à la rhétorique aussi répandue que creuse qui se cache derrière le classique « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Les victimes, d’origine pakistanaise, afghane et turque, étaient à bord d’une embarcation qui a coulé proche des côtes de Calabre. Le bilan pourrait encore augmenter.
Contrôles d’identité au faciès, arrestations abusives, absence d’assistance juridique : une vague de répression vise, depuis début février, les migrants subsahariens en Tunisie, soit plusieurs dizaines milliers de personnes. Le climat de défiance est par ailleurs exacerbé par un discours xénophobe sur les réseaux sociaux, et de récents propos du président tunisien.