343 attaques en 2025 : Israël cible le journalisme palestinien



Un communiqué publié samedi 26 avril par le Syndicat des Journalistes Palestiniens (PJS) alerte à nouveau sur la persécution systématique de la presse à Gaza et en Cisjordanie, répertoriant plus de 343 attaques israéliennes à l’encontre de professionnel·les des médias, de leurs proches ou de leurs locaux en 2025 seulement.

Depuis la reprise fin mars des bombardements israéliens après le cessez-le-feu de deux mois, les journalistes sont à nouveau visé·es par la brutalité de l’armée israélienne. Comme tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à des déplacements massifs de populations, ainsi qu’à une famine et une situation sanitaire catastrophique du fait du blocage de l’aide humanitaire. L’électricité est également très rare, ce qui rend difficile pour les journalistes de recharger leur matériel et d’envoyer leur images et textes.

Mais outre les dangers encourus par tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à de plus grands dangers encore, car ils et elles sont directement visé·es par l’armée israélienne. Le gilet de presse à Gaza ne garanti en effet plus une protection internationale au nom de la liberté de la presse ; il semble même être devenu une cible.



Interdiction de l’UNRWA : la Cour internationale de justice examine un nouveau recours contre Israël


La Cour internationale de justice a été saisie d’une demande d’avis consultatif sur la légalité des attaques israéliennes contre l’ONU. Voici quelques explications sur cette affaire et son importance.

La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé lundi des audiences sur l’obligation d’Israël de garantir l’acheminement de l’aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée. Depuis mars, Israël bloque toute aide à destination de Gaza et, depuis huit semaines, ni nourriture, ni eau, ni médicaments ne parviennent à ses 2,3 millions d’habitants.



La conférence « Doit-on parler de génocide ? » se tient le 28 et le 29 avril à Bruxelles


Les eurodéputés Verts/ALE Jaume Asens, Benedetta Scuderi, Mounir Satouri et Ana Miranda sont à l’initiative d’une importante conférence, où des experts, des juristes et des représentant·es de la société civile se réuniront pour aborder la situation à Gaza et discuter d’actions concrètes en faveur de la justice.

Inspirée par les Tribunaux Russell, cette conférence vise à aborder la situation à Gaza, à sensibiliser la communauté internationale et à faire pression sur les institutions politiques et sociales afin qu’elles reconnaissent et agissent contre les violations des droits humains.

« Si l’UNRWA implose demain, il n’y a pas d’alternative »



Toujours en activité malgré l’interdiction d’Israël, le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, explique comment cette agence prépare le terrain pour les futures institutions palestiniennes.

À la fin du mois dernier, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) – la principale organisation humanitaire pour les réfugiés palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et dans tout le Moyen-Orient – s’est retrouvé en terrain inconnu. 

La Cour nationale du droit d’asile accorde le statut de réfugié à des ressortissants palestiniens initialement protégés par l’UNRWA



En septembre 2024, un couple de ressortissants palestiniens habitants de la bande de Gaza, Monsieur et Madame S., se sont vu reconnaître le statut de réfugiés en France par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Cette décision de la Cour ouvre la voie à la reconnaissance de la protection internationale aux Gazaouis arrivés en France qui dépendaient de la protection de l’UNRWA, cette agence étant considérée comme n’ayant plus la capacité de les protéger.



Nous demandons communication des plans nationaux d’action des États relatifs à la mise en œuvre du Pacte sur la migration et l’asile – Lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne


Lettre ouverte à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et à Magnus Brunner, Commissaire européen aux Affaires intérieures et à la Migration.

Gaza, au jour le jour : 14 222 portés disparus ajoutés au bilan



Alors que la première phase, qui devrait durer jusque début mars, de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier semble installée, les équipes de secours peuvent enfin atteindre des zones dont l’accès avait été empêché, parfois depuis des mois, par l’armée israélienne. Mais leurs chances de pouvoir réellement secourir sont inexistantes, comme l’explique le journaliste Tareq Abu Azzom, d’Al Jazeera : « Des centaines de maisons sont devenues des cimetières. Les équipes humanitaires et médicales sont passées de missions de sauvetage à des missions de récupération. »

Le directeur du bureau des médias de Gaza a déclaré hier dans un communiqué que 14 222 personnes portées disparues, dont les corps sont supposés enfouis sous les décombres, sont désormais estimées mortes. Ce chiffre porte le terrible bilan du génocide imposé par Israël aux Palestinien·nes de Gaza à 61 709 personnes assassinées depuis le 7 octobre 2023. Parmi elles et eux se trouvent 17 881 enfants, ajoute le chef du bureau des médias de Gaza, dont 214 nouveaux-nés.



« Tenir seuls dans le désert »

Journal de bord de Rami Abou Jamous


Dimanche 2 février 2025.

Le passage vers le nord est ouvert depuis plus de dix jours. Les piétons peuvent prendre la route côtière, et les véhicules la rue Salaheddine, la principale artère de Gaza.

À Deir el-Balah, il n’y a presque plus personne. Ma tente est maintenant la seule dans la parcelle entourée de murs, où je l’ai plantée. La famille de mon ami Hassoun, ses oncles et ses tantes, sont tous partis vers Gaza ville, là où ils habitaient avant. Autour de notre terrain, le camp informel qui s’étendait jusqu’à la mer s’est entièrement vidé.



Israël procède aux plus importantes démolitions depuis des années en Cisjordanie



L’armée israélienne étend son offensive dans le nord de la Cisjordanie et emploie des méthodes similaires à celles appliquées à Gaza au cours des 15 derniers mois, notamment l’expulsion massive d’habitants, les frappes aériennes et les démolitions à grande échelle.

Les forces israéliennes ont procédé à une escalade sans précédent en Cisjordanie au cours du week-end en faisant exploser 20 immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Selon certains observateurs, il s’agit de la plus grande opération de démolition menée en Cisjordanie depuis 1967.



Le camp de réfugiés palestiniens de Jénine « se dirige vers une catastrophe », alerte l’Unrwa


Le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, « se dirige vers une catastrophe », a déclaré mardi l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après une vaste opération de l’armée israélienne.

« Les résidents de ce camp en particulier ont enduré l’impossible », a déclaré Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa lors d’un briefing par visioconférence d’Amman. Elle a souligné qu’une grande partie du camp avait été « complètement détruite par une série d’explosions provoquées par les forces israéliennes ».

«Sans l’UNRWA et le droit au retour, il n’y a plus de Palestine»



La Knesset a adopté une loi qui interdit à L’UNRWA de travailler à Gaza en particulier, et en Palestine en général. Je peux dire que ce vote marque le passage du génocide humanitaire au génocide politique. L’objectif est d’en finir avec le Palestinien en tant qu’être humain.



Oliviers détruits, terres souillées pour des années… Au Liban, les bombardements israéliens ravagent vies et environnement


Depuis un an que la guerre sévit au Liban, les bombardements israéliens incessants ont tué près de 3 000 personnes et en ont conduit 1,3 million à l’exil forcé. Outre un lourd bilan humain, cette guerre a saccagé et souillé pour longtemps des espaces naturels et des terres agricoles. Reportage dans la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban.

Bloqués en Cisjordanie occupée, des Gazaouis de Jabaliya assistent à l’horreur à distance



Le nord de Gaza vit un siège dans un siège. Depuis plus de trois semaines, l’armée israélienne y mène une nouvelle phase de son offensive avec des conséquences d’ores et déjà épouvantables pour les civils qui y sont pris au piège et certains Gazaouis du nord sont bloqués depuis plus d’un an en Cisjordanie occupée. Ils travaillaient en Israël lorsque leur permis a été révoqué. Désormais, ils regardent impuissants ces scènes d’horreur en direct à la télévision.



Israël : le vote d’une loi interdisant les activités de l’Unrwa provoque un tollé international


Le patron de l’OMS, le Royaume-Uni, l’Irlande ou encore l’Allemagne ont dénoncé l’adoption d’une loi par le Parlement israélien visant à interdire les activités de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans le pays. 



L’assaut indigne d’Israël contre les Nations unies


La décision des députés israéliens d’interdire l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, alors que de nouvelles opérations dans la bande de Gaza menacent la vie de dizaines de milliers de civils, est une honte et un scandale.

En quête de coupables pour masquer les errances dramatiques auxquelles a conduit leur politique, les autorités israéliennes s’acharnent depuis des mois contre les Nations unies, et singulièrement contre l’agence chargée des réfugiés palestiniens, l’UNRWA.