Prochaine conférence de l’UPOPAUBE

MARDI 7 MAI 2024 NOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE 
   
 DÉRIVES SECTAIRES À L’ÉCOLE Avec Stéphanie de Vanssay et Grégoire Perra, nous parlerons de l’école, en principe gratuite, laïque et obligatoire, mais qui est si malmenée par les politiques successives que beaucoup de parents choisissent des écoles privées ou alternatives. Ces écoles promettent beaucoup grâce, disent-elles, à des pédagogies adaptées. Elles parlent de méthodes modernes, bienveillantes, actives et même écocitoyenne !Elles permettent aussi de contourner la carte scolaire.Sans affirmer que l’école publique soit totalement à l’abri de ces dérives, l’ADFI* mène un combat nécessaire partout pour le respect les droits de l’homme, de la dignité humaine et des libertés individuelles.Union nationale des Associations de Défense des Familles et des Individus victimes des sectes.DEUX GRANDS SPÉCIALISTES

Stéphanie de Vanssay, conseillère nationale au syndicat Unsa-Éducation et militante contre les dérives sectaires ou pseudoscientifiques à l’École et Grégoire Perra, ex-anthroposophe et ex-professeur en école Steiner-Waldorf, devenu l’un des principaux critiques de l’anthroposophie en France et militant pour une reconnaissance et de l’endoctrinement sectaire qui serait dissimulé via les écoles Steiner. 
 LA RÉSISTIBLE ASCENSION DES SECTES  
  Un nombre important d’offensives sectaires s’est manifesté ces dernières années au sein de l’Éducation nationale afin d’en infiltrer les structures pour mieux approcher l’enfance. Outre les entreprises privées qui disposent d’un budget spécial pour la formation de leurs personnels, l’institution scolaire publique ou privée représente pour les sectes de tous ordres un enjeu économique considérable.Les enfants et les adolescent.e.s sont à un âge suggestible, les parents et les maîtres anxieux de réussite scolaire. L’institution, quant à elle, de plus en plus séduite par la privatisation et demandeuse de stages en tous genres, se montre prête à se décharger sur des organismes privés dès que ceux-ci se présentent comme « facilitateurs d’apprentissages, régulateurs comportementaux ou fluidifiants communicationnels ».Autant de raisons qui font de l’École au sens large un terrain de choix pour des sectes toujours désireuses d’augmenter à la fois le nombre de leurs adeptes et leurs sources de financement.

Laïcité à l’école : dans la majeure partie des cas « les situations compliquées sont résolues grâce au dialogue », estime un syndicat enseignant

Une affiche sur la laïcité à l’école lors du salon européen de l’éducation en 2019.  (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)


Le syndicat enseignant SE-Unsa demande des précisions après que le ministre de l’Éducation nationale a annoncé une « hausse des signalements » d’atteinte à la laïcité à l’école. 

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D’ici et d’ailleurs


Belgique: faut-il interdire ou encadrer les courses-poursuites par la police? La Ligue des droits humains réclame un débat.


Népal: près de 500 000 citoyens apatrides attendent la régularisation de leur situation


Maroc: les réseaux sociaux en deuil après la mort de Meriem, avortée clandestinement à la suite d’un viol


Somalie : le pays est au bord de la famine


Soudan : « Un enfant sur trois ne va pas à l’école », s’alarment des organisations humanitaires


L’Algérie expulse une nouvelle vague de 600 migrants africains vers le Niger


Gangs et pouvoir en Haïti, histoire d’une liaison dangereuse

Des lacunes importantes dans l’éducation des réfugiés : deux tiers des jeunes réfugiés risquent de ne jamais atteindre l’école secondaire


Des élèves assistent à un cours de sciences à l’école St. Michaels du camp de réfugiés de Tongogara à Chipinge, au Zimbabwe, le 26 avril 2021.  © HCR/Zinyange Auntony


Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, appelle la communauté internationale à garantir l’éducation secondaire des enfants et des jeunes réfugiés, alors que les taux d’inscription à l’école et à l’université restent sévèrement limités.

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De plus en plus d’enfants sortent du système scolaire


On assiste à une hausse importante du nombre d’élèves non scolarisés, étudiant à distance, souvent isolés. © Getty / Marko Geber / DigitalVision


Certains sont éduqués à domicile sans que cela ne pose problème. Mais d’autres sont sous l’emprise de sites salafistes, lorsqu’ils n’intègrent pas des écoles aux croyances douteuses.

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