Soudan: comment vivre malgré tout, après un an de guerre


La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et celles de Mohamed Hamdane Dogolo « Hemedti », son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide. Les Soudanais ont dû apprendre à composer avec cette nouvelle tragédie, après 12 mois de violents combats, des crimes de guerre, des milliers de victimes et des millions de déplacés.


«Je n’aurais jamais cru être encore vivante après un an de guerre»


 « Tout le monde est un peu déprimé. Les gens ont le visage blafard, triste. Personne ne pensait que cette guerre allait durer toute une année. Les gens ont perdu leur maison, leurs biens, des proches. Si cette guerre pouvait juste s’arrêter quelques mois, qu’on puisse reprendre nos esprits, recommencer à vivre, retrouver du travail… Une année entière s’est écoulée et rien n’a changé ! C’est un vrai gâchis ! J’ai deux frères. L’un venait de finir ses études et l’autre commençait à peine, quand la guerre a éclaté. Leur vie s’est arrêtée. Aujourd’hui ils ne font rien. Ils regardent dans le vide. »
Témoignages


«Une plus grande couverture médiatique occidentale pourrait contribuer à réduire les souffrances humanitaires»


Le nombre de victimes des conflits en Afrique a tendance à être aussi élevé en partie parce que, contrairement à leurs homologues en Europe notamment, ils ne parviennent pas à susciter des niveaux d’aide humanitaire proportionnels à l’ampleur des souffrances, et parce que la grande majorité des décès sont liés à des causes non-violentes évitables. Une plus grande couverture médiatique occidentale du conflit au Soudan, par exemple, pourrait bien contribuer à réduire les souffrances humanitaires qui en résultent.


Un an après le début de la guerre, une conférence à Paris pour remobiliser sur le Soudan


Paris accueille ce lundi une conférence internationale pour le Soudan et les pays voisins, un an jour pour jour après le début du conflit. Elle vise à récolter plus d’un milliard d’euros de dons et à coordonner les médiations pour mettre fin à cette guerre qui a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l’ONU.

« Il est essentiel que cette conférence ait lieu, mais il ne faut surtout pas que ce soit une excuse » pour « oublier le Soudan de nouveau. »

Soudan, Kurdistan: populations en danger


Au Soudan, la guerre et le choléra

Soudan : l’Unicef alerte sur la plus grave crise de déplacements d’enfants au monde


Au Soudan, cela fait depuis le 15 décembre que les combats entre l’armée du général Al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemetti, ont gagné l’État de Gezira, au sud de Khartoum. Les FSR poursuivent leur percée vers le sud et seraient désormais proches de la ville de Sennar. Cette offensive des paramilitaires dans une région jusqu’alors épargnée par les combats a provoqué un déplacement massif de population. 

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Soudan: «90% des victimes de la guerre aujourd’hui sont des civils, pas des soldats»


Au Soudan, les paramilitaires en guerre contre l’armée depuis le 15 avril, ont annoncé ce mardi s’être emparés de la ville de Wad Madani chef-lieu de l’état d’al-Jazira situé, à seulement 180 km de Khartoum. Sa prise par les FSR ouvre un nouveau front et réalise un gain stratégique qui pourrait leur permettre de contrôler tout l’est du Soudan. Entretien avec David Miliband, président-directeur général de l’IRC.

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Plus d’un million de personnes ont fui le Soudan en raison du conflit, indique l’OIM



L’Organisation internationale pour les migrations a déclaré mardi que plus d’un million de personnes vivant au Soudan ont été contraintes à l’exil depuis le début du conflit qui a éclaté il y a près de quatre mois, entre des factions militaires rivales.

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AU SOUDAN, LA POPULATION CONFRONTÉE À DES HORREURS INIMAGINABLES 



Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est en proie à un violent conflit opposant les deux principales forces armées du pays. Attaques délibérées et aveugles, pillages systématiques, violences sexuelles… Nous publions un nouveau rapport pour dénoncer l’ampleur des violations et des crimes de guerre commis à travers le pays.

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À la frontière tchadienne, les témoignages glaçants de rescapés soudanais des massacres au Darfour


À Adré, ville tchadienne située à la frontière avec un Soudan en guerre depuis le 15 avril, des rescapés livrent des témoignages glaçants des massacres commis au Darfour. Reportage.

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Victimes civiles

« Les deux forces armées qui s’affrontent au Soudan font preuve d’un mépris total pour la vie des civils en utilisant des armes imprécises dans les zones urbaines peuplées », a déclaré Mohamed Osman chercheur sur le Soudan à Human Rights Watch. « Des roquettes, des bombes et d’autres types d’armes explosives tuent et blessent des civils et endommagent des infrastructures essentielles pour l’accès à l’eau et aux soins médicaux. »

Il s’agit d’attaques indiscriminées en violation des lois de la guerre, entre autres contre des établissements de santé et une usine de traitement de l’eau.

L’ONU a rapporté qu’au moins 528 personnes avaient été tuées et 4 599 blessées (les chiffres fournis ne concernent que les personnes décédées dans les hôpitaux ou dont les corps y ont été amenés ; le nombre réel de décès est dont probablement beaucoup plus élevé).

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Soudan: l’exode continue, le cessez-le-feu globalement respecté à Khartoum


Un cessez-le-feu de 72 heures conclu au Soudan entre les belligérants sous l’égide des Etats-Unis est globalement respecté mardi à Khartoum, tandis que les pays étrangers intensifient leurs efforts pour évacuer leurs ressortissants de ce pays d’Afrique du Nord-Est en proie au chaos.

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Soudan: une crise au cœur d’enjeux internationaux stratégiques


Depuis le déclenchement du conflit au Soudan, les yeux de la communauté internationale sont rivés sur Khartoum. D’autant que les deux camps rivaux, celui de l’armée officielle commandée par général Abdel Fattah al-Burhan et celui des Forces de soutien rapide menées par le général Hemedti, ont tissé des liens importants avec plusieurs pays étrangers.

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Soudan: un tiers des enfants toujours privés d’éducation

Enfants de l’école du camp de déplacés de Kassab, au nord du Darfour, au Soudan, le 15 février 2021 (image d’illustration). © Abdulmonam Eassa / RFI


Au Soudan, deux millions de dollars ont été débloqués pour aider les enfants à retrouver le chemin de l’école. Subvention d’urgence annoncée par Education cannot wait (ECW), le fonds mondial des Nations unies pour l’éducation. Alors qu’un tiers des enfants ne sont pas scolarisés dans le pays, ils sont 200 000 de plus à avoir été privés d’école cette année à cause des inondations. Une situation inquiétante pour les organisations humanitaires.

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D’ici et d’ailleurs


La macronie n’aime pas la démocratie


Le Parisien : une interview de Philippe Martinez déprogrammée


Algérie : Ryma, brûlée vive par un fiancé éconduit


Détresse au Soudan du Sud après une quatrième année d’inondations record

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Belgique: faut-il interdire ou encadrer les courses-poursuites par la police? La Ligue des droits humains réclame un débat.


Népal: près de 500 000 citoyens apatrides attendent la régularisation de leur situation


Maroc: les réseaux sociaux en deuil après la mort de Meriem, avortée clandestinement à la suite d’un viol


Somalie : le pays est au bord de la famine


Soudan : « Un enfant sur trois ne va pas à l’école », s’alarment des organisations humanitaires


L’Algérie expulse une nouvelle vague de 600 migrants africains vers le Niger


Gangs et pouvoir en Haïti, histoire d’une liaison dangereuse

Afrique : violences policières

Au Soudan, deux manifestants tués dans des défilés contre le pouvoir militaire

Manifestation appelant à un gouvernement civil et dénonçant l’administration militaire, à Omdurman, la ville jumelle de Khartoum, la capitale du Soudan, le 14 février 2022. AFP


La 81e victime a été tuée lundi 14 février à Khartoum d’une « balle réelle dans la poitrine » tirée par « les forces de sécurité soudanaises ».

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SÉNÉGAL : DES MANIFESTANTS TUÉS PAR LA POLICE

Un manifestant fait un geste vers la police lors d’une manifestation à Dakar le 8 mars 2021 / © John Wessels – AFP


Il y a un an, le Sénégal traversait la pire crise de son histoire récente. Suite à l’arrestation de l’opposant politique Ousmane Sonko, la jeunesse sénégalaise est descendue dans la rue : jour après jour, les manifestations ont gagné plusieurs villes du pays. Les autorités les ont réprimées dans la violence : usage excessif de la force, tirs de grenades lacrymogènes, tirs à balles réelles. 14 personnes ont été tuées. Un an après, ces crimes restent impunis. Les familles des victimes attendent justice et vous pouvez agir !

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Une semaine après le putsch, les Soudanais toujours sur leurs barricades


30/10/2021/AFP.com


Les Soudanais hostiles au coup d’État du général Abdel Fattah al-Burhane maintiennent dimanche la pression dans la rue malgré douze morts dans leurs rangs, déterminés à relancer la transition vers la démocratie dans un pays où des figures de la dictature déchue refont surface.

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« Les militaires ne nous dirigeront pas » : les opposants au coup d’État au Soudan restent déterminés


Des personnes protestent à Khartoum, au Soudan, après un coup d’Etat militaire survenu en début de semaine, jeudi 29 octobre 2021. MARWAN ALI / AP


La rue a décidé de dire non au général Burhane, qui a dissous le 25 octobre les institutions du Soudan et arrêté la plupart des dirigeants civils. Samedi matin, les autorités ont coupé l’accès à Internet à Khartoum.

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Bruits de bottes autour de l’accès aux eaux du Nil


Manifestation contre le barrage éthiopien à Khartoum le mois dernier. © AFP / Mahmoud Hjaj / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP


L’Éthiopie a informé le Soudan et l’Égypte du début de remplissage de son barrage géant sur le Nil, provoquant la colère des deux pays en aval sur le fleuve. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit demain.


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