L’annonce de la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs, marquait le début du mouvement « Femme, vie, liberté ». Plus de 500 manifestants ont été tués lors de ces contestations, des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées. Certains des contestataires ont même été condamnées à mort par les tribunaux révolutionnaires d’Iran. Deux ans après, le régime iranien continue à menacer la population, laquelle bien qu’éprouvée, ne s’avoue pas vaincue.
Mahsa Amini
«Femme, vie, liberté»: «La société civile iranienne marque une victoire notable contre le régime»
Le 13 septembre 2022 à Téhéran, Mahsa Amini, jeune Kurde de 22 ans, est arrêtée par la police pour « port de vêtements inappropriés ». Elle décède trois jours plus tard. De ce drame nait un mouvement d’une ampleur sans précédent, porté par le slogan « Femme, vie, liberté », qui depuis un an ne faiblit pas malgré la répression sanglante du régime iranien.
Lire ICI
L’Iran accusé d’intimider les familles de victimes avant l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini
Les autorités iraniennes s’en prennent aux tombeaux des victimes de la répression en Iran, dénonce Amnesty international. L’ONG alerte sur la multiplication des cas d’intimidation et de harcèlement des familles de victimes pour « les faire taire » à l’approche de l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini en septembre.