À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent et le harcèlement continue
À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent. Alors que l’État pointe du doigt les passeurs et met en scène son action dans les médias, la réalité vécue par les personnes exilées à la frontière, réalité que l’État tente d’invisibiliser et que l’association Human Rights Observers s’efforce de publiciser, rappelle la responsabilité de l’État dans ces prises de risques et ces décès.
Lorsqu’on évoque des violences au sein de ce milieu, chacun pense naturellement aux détenus. Dans l’imaginaire carcéral, la violence n’émanerait que d’eux. Rarement de ceux qui les encadrent ou alors seulement dans le cadre d’une légitime défense. Et pourtant de nombreuses femmes qui travaillent dans les prisons françaises déclarent se sentir plus en sécurité avec les détenus qu’avec leur propre collègue. Viols, agressions, harcèlements sexuels. Une dizaine de femmes, surveillantes pénitentiaires, agent administratif, assistantes sociale ou conseillères d’insertion et de probation nous ont confié leur témoignage, leur histoire. Toutes racontent une mécanique infernale, une atmosphère de travail machiste et hyper sexualisée au sein de laquelle elles ne sont pas protégées. Une partie d’entre elles a accepté de témoigner face caméra dans l’espoir de faire changer les choses.
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Le RN craque et montre une nouvelle fois son vrai visage. C’est une nouvelle casserole qui s’ajoute à la collection des cadres et élus du Rassemblement National. La collaboratrice parlementaire de Julien Odoul, Julie Gahinet, a été accusée d’avoir tenu des propos racistes dans un bar, racontent StreetPress et Médiapart. “Vous n’êtes pas de vrais Français”, aurait-elle lancé à destination de trois clients d’origine marocaine.
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La maire de Besançon harcelée après avoir dénoncé des propos anti-migrants
La maire de Besançon, dans l’est de la France, Anne Vignot, a annoncé avoir porté plainte pour harcèlement. Elle avait dénoncé la présence de pancartes anti-migrants brandies par un groupuscule d’extrême droite lors du Carnaval de la ville, le week-end dernier.
C’est une pratique habituelle de l’extrême droite française. Lorsqu’une personnalité politique s’oppose publiquement à la haine anti-migrants, elle est violemment attaquée en retour, notamment sur les réseaux sociaux.
C’est ce qu’a vécu la maire de Besançon (est de la France), Anne Vignot, ces derniers jours, après avoir dénoncé la présence de pancartes faisant l’amalgame entre migrants et violeurs, brandies il y a une semaine lors du carnaval de sa ville par des membres du collectif « féministe identitaire » Nemesis.
Élections européennes : «L’écologie positive» du RN, une menace pour le climat et la justice sociale
Coudées rances. Le parti de Marine Le Pen a fait de l’écologie l’un de ses axes de campagne pour les élections européennes. Favori des sondages avec sa vision «positive», le Rassemblement national a pourtant un triste bilan au Parlement européen où il a toujours défendu des positions anti-climat et anti-sociales.
Une militante néofasciste chargée de communication de la Garde Nationale
Après un passage par l’Armée de l’Air, Shauna M. est aujourd’hui chargée de communication pour la Garde Nationale. Elle est surtout l’une des militantes du collectif Némésis et fréquente des néofascistes aux évènements d’Academia Christiana.
Le rapport de la Cour des comptes pointe une pratique « massive » qui pose de nombreux problèmes. Il formule huit recommandations et étrille notamment la police nationale pour sa pratique du tutoiement et de la palpation de sécurité.
La répression contre la communauté LGBT+ au Liban a commencé après la crise économique de 2019 et s’est accentuée ces dernières semaines. Menaces de mort, harcèlement, actes d’intimidation : les membres de cette communauté se sentent cernés de toutes parts et voient leur espace de liberté de plus en plus réduit.
Les autorités iraniennes s’en prennent aux tombeaux des victimes de la répression en Iran, dénonce Amnesty international. L’ONG alerte sur la multiplication des cas d’intimidation et de harcèlement des familles de victimes pour « les faire taire » à l’approche de l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini en septembre.
Poursuites judiciaires pour « offense au sentiment religieux », procès pour diffamation… En Pologne, les défenseurs des droits des minorités sexuelles subissent pressions judiciaires et intimidations des autorités. Amnesty international dénonce un « harcèlement ». Les militants, eux, s’inquiètent d’une recrudescence des discours haineux à l’approche des élections législatives de l’automne.
Des centaines de rochers ont été déposés, mercredi matin, dans le centre-ville de Calais, autour d’un point de distribution. Les exilés venaient quotidiennement à cet endroit y trouver l’eau potable acheminée par Calais Food Collective, ainsi que de la nourriture le week-end. Certains dormaient sous le pont voisin, désormais bloqué lui aussi par des rochers.
C’est un fléau qui n’est plus tabou. Le harcèlement scolaire. Parmi les élèves âgés de 13 à 15 ans, un sur trois déclare avoir été victime de harcèlement ou de violence. Les pouvoirs publics mènent désormais des campagnes ou adoptent des lois pour punir les agresseurs. C’est le cas en Suède. Car c’est dans les pays nordiques que la question a été abordée pour la première fois par des chercheurs dans les années 70 avec le terme « bullying » en anglais.
Il y a Ahmed et ses frères dont les tentes ont été détruites et gazées, Mustapha, réveillé à coup de pompes au visage ou Anila, victime de harcèlement sexuel. Ces sans domicile fixe et sans-papiers racontent des violences policières répétées.
C’est un témoignage fort. Amir a, pendant ses dix ans de gendarmerie, subi un racisme frontal. Il raconte les mots de ses collègues « bougnoules », « singes »… Mais aussi les fantasmes de radicalisation et l’inertie de sa hiérarchie.
Mercredi 14 septembre, de gros rochers ont commencé à être installés quai de la Meuse, à Calais. Crédit : Twitter @AubergeMigrants
De gros rochers ont été installés mercredi sur un terrain en bord de route, dans le centre-ville de Calais. Sur ces lieux vivaient auparavant une centaine de migrants, principalement syriens, explique l’association Human Rights Observers qui dénonce une logique de harcèlement absurde.
Le 1er Mai, un exilé de 16 ans a été agressé sous un pont voisin des puces des Saint-Ouen. Comme une centaine d’autres mineurs isolés, il campait là depuis plus d’un mois. Une présence mal vue par les riverains et les commerçants.
Appel de plusieurs associations européennes, dont la Ligue des Droits de l’Homme, à l’attention des parlementaires européens et des représentants des États membres de l’Union européenne
Appel pour mettre en place un cadre juridique contraignant qui pourra inciter les plateformes à mieux protéger les utilisateurs des discours haineux, théories du complot, incitation publique à la violence ou à la haine visant un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe, défini par référence à la couleur, la religion, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique »…