Les associations britanniques révèlent que des migrants se déclarant mineurs ont été sélectionnés par les autorités pour être envoyés au Rwanda. Londres a en effet signé un accord avec Kigali pour que le pays d’Afrique de l’Est traite les demandes d’asile des personnes venues illégalement au Royaume-Uni.
Rwanda
Royaume-Uni : des tentatives de suicide chez des migrants menacés d’expulsion vers le Rwanda
Les associations britanniques s’alarment de plusieurs tentatives de suicide chez des migrants qui pourraient être envoyés au Rwanda pour le traitement de leur demande d’asile. Londres et Kigali ont en effet signé le mois dernier un accord prévoyant d’externaliser l’asile sur le continent africain. Un premier vol est prévu le 14 juin, selon le Home Office. Les associations britanniques multiplient les recours en justice pour annuler ces expulsions.
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Communiqués
Génocide au Rwanda : un ancien préfet rwandais, habitant dans l’Aube depuis 20 ans, jugé à partir du 9 mai
Laurent Bucyibaruta était préfet de Gikongoro en 1994, l’une des plus grandes préfectures du Rwanda. Il est accusé de génocide et de complicité de génocide. La cour d’assises de Paris l’entendra pendant plus de deux mois. Cet habitant de Saint-André-les-Vergers dans l’Aube devra répondre de la mort de plus de 100.000 Tutsi.
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« Si on va au Rwanda, on va y rester pour toujours ? » : à Calais, les migrants en plein doute après l’accord entre Londres et Kigali
Le Royaume-Uni et le Rwanda ont signé mi-avril un accord pour envoyer les migrants arrivés illégalement sur le sol anglais vers Kigali. Le texte a provoqué une vague d’angoisse et d’interrogation pour les exilés qui attendent à Calais de pouvoir franchir la Manche et construire une vie côté britannique. Reportage.
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Accord entre Londres et Kigali : « Le Royaume-Uni ouvre la voie » aux autres pays tentés d’externaliser l’asile
Quelques jours après la signature d’un accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda sur l’envoi des demandeurs d’asile à Kigali, le Danemark a lui aussi repris ses discussions avec le gouvernement de Paul Kagamé, dans l’espoir de conclure le même genre de partenariat. Quelles conséquences cet accord peut-il avoir sur les États membres de l’Union européenne ? Entretien avec Camille Le Coz, chercheure au Migration Policy Institute Europe, à Bruxelles.
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Boris Johnson « semble engagé dans une logique de ‘quoi qu’il en coûte' » contre l’immigration
L’accord conclu jeudi 14 avril par le Royaume-Uni pour envoyer au Rwanda ses demandeurs d’asile est décrié par plusieurs ONG et par l’ONU, qui lui reprochent sa cruauté et son illégalité. France 24 fait le point avec François Gemenne, chercheur spécialiste des flux migratoires à Sciences Po.
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Plus de 1 000 migrants arrivés au Royaume-Uni ces derniers jours : « Tous pourraient se retrouver au Rwanda »
Avec l’accord passé avec le Rwanda pour envoyer dans ce pays d’Afrique de l’Est les demandeurs d’asile arrivés par la Manche, Londres espère décourager les migrants de se rendre au Royaume-Uni. Pourtant, les passages d’embarcations n’ont pas faibli ces derniers jours. Selon des ONG, cet accord risquerait d’ailleurs davantage d’enrichir les passeurs. Entretien.
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Immigration : l’accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda est-il compatible avec le droit international ?
Le 14 avril, le Royaume-Uni annonce vouloir envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement dans le pays. Des organisations de défense des droits humains dénoncent son « inhumanité. » Cet accord est-il applicable selon les dispositions du droit international ?
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Migrants illégaux en Grande-Bretagne : « un aller simple pour le Rwanda »
À la une de la presse, ce vendredi 15 avril, le message de fermeté adressé par le Premier ministre britannique aux migrants illégaux avec l’annonce de la signature d’un accord pour les envoyer au Rwanda. Un projet qui suscite de vives critiques.
Après un accord avec Kigali, Londres veut envoyer ses demandeurs d’asile par billet simple au Rwanda
Des demandeurs d’asile arrivant illégalement au Royaume-Uni via la Manche vont être envoyés au Rwanda, selon un accord controversé annoncé jeudi par Londres et Kigali. Le gouvernement de Boris Johnson espère ainsi dissuader les traversées illégales de la Manche qui ont atteint des records.
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Grande-Bretagne : un accord controversé sur un camp de migrants au Rwanda
Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 14 avril, qu’il allait envoyer les migrants qui seraient interceptés dans la Manche au Rwanda. Un accord a été conclu avec ce pays africain pour qu’il accueille tous les migrants repêchés par la Royal Navy. Les explications depuis Londres de Matthieu Boisseau, correspondant pour France Télévisions.
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Rwanda : Vague de poursuites visant la liberté d’expression
Les autorités devraient libérer les journalistes, commentateurs et membres des partis d’opposition injustement emprisonnés
(Nairobi) – Les autorités judiciaires au Rwanda poursuivent des membres de l’opposition, journalistes et commentateurs pour leurs discours et opinions, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. En 2020 et 2021, Human Rights Watch a suivi plusieurs procès lors desquels les autorités judiciaires ont engagé des poursuites pour des motifs politiques et entretenu un climat d’intolérance à l’égard de la dissidence.
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Au Rwanda, une youtubeuse critique du pouvoir condamnée à quinze ans de prison
Yvonne Idamange, qui avait accusé le président Paul Kagame et son gouvernement d’avoir mis en place une dictature, a été jugée coupable d’« incitation à la violence ».
Jeudi 30 septembre, un tribunal rwandais a condamné à quinze ans de prison une youtubeuse critique du pouvoir du président Paul Kagame. Yvonne Idamange, 42 ans et mère de quatre enfants, n’était pas présente au tribunal de Kigali à la lecture du verdict la déclarant coupable de six chefs, notamment « incitation à la violence et à l’insurrection », « dénigrement des mémoriaux du génocide », « propagation de rumeurs » et « agression ».
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7 avril 1994 : début du génocide au Rwanda
Par Rémy Dufaut
Le 6 avril 1994, les présidents rwandais et burundais, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, meurent, lorsque leur avion est abattu par un missile, au moment d’atterrir à Kigali.
Du lendemain 7 avril au 17 juillet 1994, entre 800000 et 1 million de Tutsis sont sauvagement massacrés. La France, a pris mi-juin sous mandat de l’ONU le commandement d’une force multinationale. Sa responsabilité est clairement engagée, dans sa peu glorieuse mission « Turquoise », semblant n’avoir pas plus réagi que les forces de la « Minuar » , présentes sur le terrain dès le début du génocide.
À la demande du chef de l’État, une commission d’historiens a examiné l’implication militaire et politique de la France dans ce conflit qui a conduit à l’extermination d’un peuple par son gouvernement avec le soutien et l’aide active de l’autre partie de sa population.
Trente ans plus tôt, le journal Le Monde rapportait déjà dans son édition du 4 février 1964, le massacre de décembre 1963 au cours duquel on estime qu’entre 8 000 et 12 000 Tutsis, y compris des femmes et des enfants, avaient été assassinés.
Le rapport « Duclert », du nom du directeur de ladite commission, a été remis à Emmanuel Macron le 26 mars dernier. Outre la bonne trentaine d’ouvrages en français publiés sur cette guerre débutée officiellement en 1990, on peut donc s’y référer, même s’il ne prétend pas lever toutes les zones d’ombre.
Ce rapport pointe des « responsabilités accablantes » pour la France mais souligne l’absence de complicité de génocide.
N.B. : Les conclusions du rapport sont en page 966 (et plus précisément 973)