Palestine : Rassemblement mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes

Journée internationale de solidarité avec tous les prisonniers politiques dans le monde

Appel à Rassemblement
mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes
Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens !

La Journée de solidarité avec les prisonniers attire l’attention sur ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont derrière les barreaux, dans les prisons israéliennes ;
beaucoup d’entre eux depuis des années mais des milliers de plus depuis le 7 octobre.
Les effets de l‘incarcération de masse sur la population palestinienne ne se limitent pas au nombre de personnes arrêtées et détenues.
Pour les familles et les communautés de prisonniers, ce sont tous les domaines de leur vie qui sont touchés et toute la société palestinienne ciblée.

GAZA toujours sous les bombes ! Cessez-le-feu immédiat et permanent !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages civils israéliens détenus par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA stop à l’inhumain ! Stop aux massacres !

À l’appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine et d’organisations du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

« Centre de rétention administrative (C.R.A), ni ici, ni ailleurs » – Évènement ce samedi 13 avril – 10h-13h – place Royale – Nantes

La Coordination COLERE Nantes Centre de rétention administrative (C.R.A), ni ici, ni ailleurs, dont la LDH est partie prenante, organise un évènement ce samedi 13 avril de 10h à 13h place Royale – Nantes pour :

– échanger et informer sur les Centres de rétention administrative C.R.A ;

– exprimer notre opposition aux C.R.A !

Ci-dessous le visuel ainsi qu’un texte de présentation de la LDH expliquant pourquoi nous sommes opposés aux C.R.A.

Centres de Rétention Administrative : Enfermements aux frontières du droit

La LDH est une association généraliste qui agit pour les libertés et les droits de toutes et tous, tous les droits pour toutes et tous.

La LDH s’oppose aux Centres de Rétention Administrative (CRA). Pourquoi ? Pour des raisons de principe. Une personne ne peut être enfermée que si elle a été reconnue coupable par la justice d’avoir commis une faute. Les personnes sont mises en CRA par l’administration et non par la justice. Les personnes dans les CRA n’y sont pas parce qu’elles ont commis une faute mais au seul motif qu’elles sont migrantes. Le seul fait pour une personne de se voir refuser le séjour dans notre pays par l’administration n’est en rien une faute commise par cette personne.

Les CRA sont également emblématiques de la « double peine » puisque des personnes ayant purgé une peine de prison y sont enfermées puis sont obligées de quitter le territoire.

Les CRA sont alors des lieux de détention arbitraire et discriminatoire. On l’a vu lors de la dernière guerre dans notre pays, on le voit dans différents pays du monde aujourd’hui, il faut s’inquiéter pour les libertés quand l’État peut mettre une personne dans un centre d’enfermement sans décision de justice parce qu’elle est considérée comme « indésirable ».

Le droit de l’Union européenne a prévu que l’assignation à résidence devait être le principe pour éviter d’avoir recours à l’enfermement. Au contraire dans notre pays, la privation de liberté est devenue la norme. Les CRA alimentent un amalgame devenu de plus en plus courant entre « étranger » et « criminel », que le ministère de l’Intérieur, notamment, s’emploie à relayer. Les dispositions législatives et les pratiques administratives isolent toujours davantage les personnes migrantes pour mieux les invisibiliser, quitte à se jouer des limites de la légalité.

La loi Darmanin votée en janvier 2024 allonge les délais pour accéder au juge des libertés en zone d’attente et en CRA, allonge la durée exécutoire des obligations à quitter le territoire – OQTF – et donc la durée de l’enfermement, renforce la possibilité du placement en rétention des personnes avant l’enregistrement de leur demande d’asile.

La LDH dénonce cette criminalisation des personnes migrantes et l’utilisation de l’enfermement administratif comme variable d’ajustement de la politique migratoire.

Si la loi interdit désormais l’enfermement des mineurs en CRA, cette disposition ne s’appliquera sur le territoire de Mayotte que le 1er janvier 2027. Cette différence de traitement pour un département de notre pays est inadmissible. De plus, le ministre de l’Intérieur a déclaré que pour le reste du pays « l’un des parents peut être placé en rétention et l’autre [avec les enfants] assigné à résidence« . Cette séparation des familles dont l’enfant supporte les conséquences au motif du statut migratoire de ses parents est contraire au principe de l’intérêt supérieur de l’enfant et donc à la Convention des droits de l’enfant qui s’applique pour toutes les personnes de moins de 18 ans.

C’est pourquoi, la LDH demande depuis toujours la fermeture des CRA ici et ailleurs et participe à la Coordination contre le projet de CRA à Nantes.

Lettre ouverte aux élus concernant le 1% du budget contre le sans-abrisme – Appel à présence ce vendredi 12 avril – 8h30 – devant la Cité des congrès

Lettre ouverte aux élus métropolitains concernant le fond de soutien et de lutte contre le sans-abrisme : utilisation et mise en œuvre du 1% du budget métropolitain (ci-jointe).

L’intercollectif « Personne à la rue ! » dont la section LDH est partie prenante, appelle à être présent ce vendredi 12 avril à 8h30 à l’entrée du conseil métropolitain devant la Cité des congrès pour rencontrer les élu.es de la Métropole sur le 1% du budget métropolitain, fond de soutien et de lutte contre le sans-abrisme. La lettre ouverte ci-dessous sera distribuée.

Rassemblement « Un toit, c’est un droit ! » – Lundi 1er avril – 15h – Gare Maritime – Nantes

Le Collectif « Personne à la rue ! » dont la LDH section de Nantes et du pays nantais est partie prenante appelle à ce rassemblement « Un toit c’est un droit ! » – Gare Maritime (proximité ancienne école de Marine) – lundi 1er avril à partir de 15 h à l’occasion de la fin de la trêve hivernale.

Ci-dessous le texte du tract et le visuel d’appel.


LOCATAIRES DU PRIVÉS ET HLM, MAL-LOGÉES, SANS-LOGIS, JEUNES, MIGRANTES, DEMANDES HLM, RÉSIDENTES DE FOYER, HÉBERGÉES, ÉTUDIANTES, SALARIÉES…
FACE AUX ATTAQUES SUR NOS DROITS ET AUX EXPULSIONS, PARTOUT EN FRANCE ET EN EUROPE, MOBILISONS-NOUS CE 1ER AVRIL ET CHAQUE JOUR POUR :

• L’ARRÊT DES EXPULSIONS, DE LA SPÉCULATION ET DES DÉMOLITIONS HLM !
• LA BAISSE DES LOYERS ! LA RÉQUISITION DES LOGEMENTS VIDES !
• LA RÉALISATION MASSIVE DE LOGEMENTS SOCIAUX ! UN LOGEMENT POUR TOUTES !

UNE CRISE DU LOGEMENT HISTORIQUE

Jamais depuis 70 ans, notre pays n’a connu autant de mal logés, de sans-abris dont des milliers d’enfants, ni autant de demandeurs HLM, d’expulsions, de logements vacants… En 1973 les locataires consacraient 10% de leur revenus au loyer. Aujourd’hui, c’est trois fois plus en moyenne, et beaucoup mettent plus de la moitié de leur revenus dans le loyer !

G.KASBARIAN AU LOGEMENT, UNE ATTAQUE CONTRE LES LOCATAIRES ET LES SANS-TOIT

Macron nomme le populiste Kasbarian, allié de la finance, des grands bailleurs et de l’immobilier, pour relancer la spéculation, augmenter encore les loyers et précariser les locataires.

Il veut aussi remplacer les logements sociaux par des PLI à loyers plus élevés, céder aux maires l’attribution des HLM, renforcer la gentrification des quartiers populaires, invisibiliser les sans-abris, diminuer la construction de HLM et les normes des passoires thermiques.

Plutôt que de limiter les profits tirés de l’exploitation du besoin primordial de chacunE d’avoir un toit, la loi Kasbarian-Bergé condamne à 3 ans de prison les sans-abris occupant des logements vides et pénalise les locataires en difficulté. Un décret légalise les logements de marchands de sommeil, enterrés, de 1m80 sous plafond, de moins de 2 m de large, sans fenêtres…

UNISSONS-NOUS POUR FAIRE RESPECTER LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOUTES

Faire appliquer et améliorer les lois protégeant les habitantEs, les locataires, les mal-logéEs et les sans-toit : encadrement des loyers, logement décent, gel des loyers à la relocation, réquisition, droit à l’hébergement,
loi DALO, arrêt des démolitions HLM….

CE 1ER AVRIL 2024 ON SE RETROUVE À NANTES À GARE MARITIME, À PARTIR DE 15H

Depuis des mois et des mois, on réclame la réquisition de l’ancienne école de Marine : ces bâtiments pourraient facilement être utilisés pour héberger des personnes en galère et les loger dignement, au moins le temps que l’État démarre d’autres projets. Cet hiver, une petite salle a été ouverte quelques semaines.

Eté comme hiver, à Nantes comme ailleurs, des centaines de gens sont à la rue. Dans les semaines qui viennent les expulsions vont reprendre de plus belle : locataires précaires, travailleur.se.s pauvres, squatteurs, exilé.e.s… seront renvoyés plus que jamais à la misère et à l’exclusion. Mobilisons-nous pour nos droits et pour la solidarité !

NON AUX EXPULSIONS !

UN TOIT C’EST UN DROIT !

A l’appel de : DROIT AU LOGEMENT (DAL 44) – INTER-COLLECTIFS PERSONNE À LA RUE – LOGEMENT POUR TOUTES – EUROPEAN ACTION COALITION

Gaza : Rassemblement vendredi 29 mars à 17h – croisée des trams + Journée de la Terre samedi 30 mars – 14h30 – miroir d’eau

À l’appel du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dont la LDH est membre, rassemblement :

Vendredi 29 mars à 17h à la croisée des trams

GAZA : cessez-le-feu immédiat et permanent

Nous exigeons des actes !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA un génocide ça ne se regarde pas,

ça se combat et ça s’arrête !


Le collectif nantais « Pour une paix juste et durable » appelle aussi au rendez-vous du samedi 30 mars à 14h30 au miroir d’eau.

Commémorations du 30 mars 1976 : cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le samedi 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la «Journée de la Terre».

Mobilisation nationale :

Face au risque de génocide a Gaza, cessez-le-feu immédiat ! Sanctions contre l’État israélien !

Le 30 mars est chaque année une journée particulière en Palestine : c’est « la Journée de la Terre » commémorée depuis le 30 mars 1976. Cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la « Journée de la Terre ».

Cette année, nous commémorerons son 48ᵉ anniversaire qui prend évidemment un caractère particulier dans le contexte que nous connaissons et que la Cour internationale de justice (CIJ) caractérise de « risque de génocide ».

Nous exigeons que le pouvoir israélien applique les résolutions de l’Onu, les décisions de la CIJ qui imposent à Israël d’arrêter ses opérations assassines à Gaza et en Cisjordanie (où colons et soldats tuent chaque jour, pendant que tous les yeux sont tournés vers Gaza).

Nous nous félicitons que le Conseil de sécurité de l’Onu appelle à un cessez-le-feu. Netanyahou doit s’y conformer !

Le risque aujourd’hui est que, plus encore que les bombes, la famine et le manque de soin tuent demain encore plus de civils, d’enfants, de femmes ou de vieillards à Gaza.

Il faut que l’exigence du rétablissement de l’aide humanitaire, de l’arrivée de l’eau, des médicaments soit accompagnée de mesures contraignantes : si le gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou ne veut pas s’y plier, alors des sanctions fortes doivent être mises en place.

D’ores et déjà, la France doit cesser toute coopération militaire et sécuritaire et doit exiger de l’Union européenne (UE) interdiction de livraison d’armes vers l’Etat d’Israël). Le parlement canadien l’a voté, le gouvernement français doit le faire.

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

Pour contraindre le pouvoir israélien à respecter le droit international, il faut que des sanctions à son encontre soient mises en place par la France, par l’UE par l’Onu.

En Europe, il faut suspendre l’accord d’association Israël-UE tant que le gouvernement israélien ne se conforme pas au droit international.

La France et l’UE doivent reconnaître immédiatement l’État de Palestine, sur ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, au coté de l’État israélien, seul cadre, conforme aux résolutions de l’Onu, permettant, une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Nous appelons à manifester, se rassembler pour la « Journée de la Terre » partout en France sur les bases de cet appel.

Organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signant cet appel : Mrap, UAVJ, Mouvement de la Paix, Snes-FSU, PCF

Avec le soutien de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Paris, le 28 mars 2024

Manifestation Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Samedi 9 mars – 15h – place Royale – Nantes

De nombreuses organisations appellent à manifester ce samedi 9 mars à Nantes – 15h place Royale pour exiger :
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de populations.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNWRA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la ventes d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

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Ci-dessous :

– le communiqué national de la LDH appelant à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza ;

– le tract unitaire à Nantes : Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

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Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent !

Communiqué LDH

Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !

Stop à la guerre contre le peuple palestinien !

Alors que 30 000 Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par des bombardements israéliens, la famine s’installe à Gaza. Au moins 576 000 personnes – un quart de la population – souffriraient déjà de sous-alimentation tandis que la totalité des 2,2 millions d’habitants dépend d’une aide humanitaire qui ne parvient qu’au compte-goutte.
Selon l’ONU qui dénonce les entraves des autorités israéliennes, aucun convoi n’a pu se rendre dans le Nord de Gaza depuis fin janvier ; et le Sud du territoire, où sont entassées 1,5 million de personnes, n’est pas épargné avec le danger accru d’une nouvelle offensive terrestre à Rafah annoncée par Benyamin Netanyahou.
Pourtant cela fait plus d’un mois que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures pour protéger les Palestiniennes et les Palestiniens de la bande de Gaza contre le risque de génocide, et notamment pour permettre la fourniture des services de base et l’aide humanitaire requises de toute urgence. Loin de se plier à cette décision contraignante, Israël continue, dans sa logique destructrice, de bloquer l’acheminement des biens de première nécessité et de rendre impossible le fonctionnement des hôpitaux dans lesquels des enfants meurent de faim et de déshydratation.
Il s’agit ni plus ni moins d’une politique délibérée visant à affamer une population entière et à organiser le chaos. L’extrême gravité des crimes commis et la violation de toutes les règles élémentaires du droit international imposent une réaction immédiate et forte de la communauté internationale pour contraindre Israël à respecter les décisions de la CIJ et à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire massive dont a besoin la population de Gaza pour enrayer la famine.
La France et l’Union Européenne (UE) doivent empêcher le massacre en cours à Gaza. La France et l’UE ne doivent pas se rendre complice de la commission d’un génocide. La communauté internationale – dont la France – doit imposer sans délai à Israël le respect du droit international qui s’applique à tous les Etats.

La LDH exige des actes pour sauver la population palestinienne de Gaza.
Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie doivent cesser de livrer des équipements militaires à Israël.
La LDH appelle l’UE à suspendre l’accord d’association UE-Israël.
La LDH exige un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza, l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations, ainsi que la libération de tous les otages encore détenus.
La LDH exige l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire, le rétablissement des financements de l’UNWRA et la levée du blocus de Gaza.

La LDH appelle à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza.

A Paris, manifestation le samedi 9 mars, à 14h, place de la République.

Paris, le 7 mars 2024

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Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

57 ans d’occupation, de colonisation, d’annexion. Blocus inhumain de Gaza depuis 17 ans, nettoyage ethnique en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est… Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 Israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils.

Déjà 15O jours de bombardements israéliens contre la population de Gaza assiégée, déplacée de force, entassée, affamée, privée d’eau, d’électricité, d’abris, de soins.

Le bilan est effroyable : déjà 31.000 personnes tuées, 70% sont des femmes et des enfants (13 000 enfants tués !), des milliers de cadavres sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de victimes. 78000 blessés, les épidémies se répandent. Le 29 février l’armée israélienne a même tiré sur une foule d’affamés se ruant sur des vivres et tué 114 personnes. Immeubles pulvérisés avec des familles entières. Destruction massive de quartiers, d’infrastructures (hôpitaux, universités…), du patrimoine, des rues, champs, vergers…

La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur la population de la bande de Gaza et ordonné à Israël d’assurer la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire. En continuant à massacrer, à affamer et à déplacer de force la population Israël confirme et assume le génocide en cours.

Rien ne peut justifier cette agression génocidaire.

L’armée israélienne veut attaquer Rafah au Sud pour détruire le Hamas. L’objectif est aussi d’expulser un maximum de gazaouis vers l’Egypte au mépris du droit international. 1,5 million de personnes y sont entassées dans une précarité totale. Ce serait un carnage et une horreur absolue que la France doit empêcher

Il faut passer aux actes, suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État d’Israël. La France signataire de la convention contre le risque de génocide a le devoir de l’empêcher pour ne pas en être complice.

La France doit aussi soutenir l’UNWRA, diffamée et attaquée par les dirigeants israéliens, dont l’aide aux réfugiés palestiniens depuis 1948 est plus que jamais nécessaire (70% de réfugiés à Gaza)

En Cisjordanie occupée la colonisation, les attaques de l’armée et des colons s’accélèrent, 410 palestiniens tués depuis octobre, emprisonnements massifs, l’économie est asphyxiée. Le nettoyage ethnique s’accélère. La France doit s’y opposer. Interdire l’accès au territoire national à 24 colons extrémistes est ridicule.

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations : Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’homme, ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, Urgence Palestine, Comité Palestine, Le comité de Nantes du Mouvement de la paix, Le MNLE Pays de la Loire, … (Liste ouverte)

Syndicats : … (Liste ouverte)

Partis politiques : Ensemble!, PCF, Les Écologistes – EELV Nantes, … (Liste ouverte)

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org/

Annulation de concerts : le CLECED s’oppose aux intimidations haineuses et obscurantistes de repli sur soi

Deux concerts initialement programmés dans des églises, l’un, à Notre-Dame-d’Espérance à Saint-Nazaire, le 25 mai, l’autre à Sainte-Madeleine à Nantes, le 9 juin, ont été annulés et sont dans l’attente de nouveaux lieux.

Le diocèse de Nantes a fait savoir que « devant des réactions virulentes lors de précédentes représentations de ce concert […], il paraît utile pour le diocèse de prévenir les paroisses concernées en Loire-Atlantique. Ensuite, c’est chacune d’entre elles qui a pris la décision d’annuler ».

La Schola Cantorum de Nantes avec des chœurs et orchestres du département devaient interpréter L’Homme armé : une messe pour la paix, œuvre du compositeur gallois Karl Jenkins, écrite en 1999 et dédiée aux victimes de la crise du Kosovo.

Des milieux catholiques intégristes ont mené une campagne d’intimidations face à ce qui, selon eux, est « un acte profanatoire » au motif qu’à côté de psaumes bibliques et de textes profanes, cette « messe pour la paix » contient un « adhan », appel à la prière musulmane.

Ces menaces en suivent d’autres. Le 7 décembre 2021, des personnes empêchaient un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port à Nantes, jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». Le 6 avril 2023, une personne détériorait un boîtier électrique desservant la salle Paul Fort où avait lieu un spectacle intitulé « Fille ou Garçon »*.

Ces menaces se multiplient et sont de plus en plus violentes. « L’Homme armé », oeuvre pour la paix devient objet de haine alors qu’elle a déjà été chantée dans des églises sans que cela ne provoque de réaction. Ces annulations témoignent des pressions que sont capables d’exercer des groupuscules intégristes et des extrêmes droites et du pouvoir de nuisance qu’ils représentent.

Entraves à la liberté d’expression, intolérance, violences, ça suffit. Des personnes guidées par la haine contre celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, ici par la détestation de la religion musulmane, sont parvenues à faire annuler ces concerts. C’est grave.

Nous, CLECED dénonçons ces inadmissibles menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelons à ne pas céder face à ces actes destinés à faire peur et exigeons le respect de la liberté d’expression et, dans le cas présent, de la diffusion de la création artistique.

Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger et garantir les libertés.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

* Communiqué du CLECED le 13 avril 2023

Rassemblement « Voeux des sans-abris : on veut un toit ici ! » et commémoration de l’appel de l’Abbé Pierre – 1er février à 12h devant la préfecture !

L’inter collectif « Personne à la rue ! », dont notre association est partie prenante et animatrice, dans la suite du rassemblement du 13 janvier dans le cadre du plan grand froid, organise un rassemblement le

                                                         1er février à 12h devant la préfecture.

Le 1er février 2024 est le jour anniversaire de l’appel du 1er février 1954 de l’abbé Pierre.

Il s’agit, pour l’inter collectif de porter au préfet des formulaires de demande de réquisition des bâtiment vides signés par des personnes pas ou très mal logées.

Vous trouverez ci dessous la lettre ouverte adressée au préfet puis aux médias, et en PJ le tract d’appel.

Merci à celles et ceux qui le pourront de venir soutenir cette démarche.

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Monsieur le préfet,

Trop de personnes survivent encore à la rue alors que des bâtiments « prêts à l’emploi » sont vides.

Pourtant, le droit à l’hébergement d’urgence contenu dans l’article L345-2-2 du code de l’action sociale et des familles précise que « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». A tout moment et pas seulement en fonction des températures extérieures.

Par ailleurs, si vous ne disposez pas de suffisamment de lieux d’hébergement, la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018-article 33 dans son chapitre « Réquisition » (articles L641-1 à L641-14) vous autorise « après avis du maire, le représentant de l’État dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximale d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux vacants, en vue de les attribuer » aux personnes pas ou mal logées qui en font la demande.

Nos associations ont rencontré des personnes à la rue pas et/ou mal logées qui ont rempli des demandes de réquisition pour des bâtiments vides.

Nous vous apporterons ces documents le 1er février à 12h, jour anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre. 

Nous souhaitons être reçus à cette occasion.

Ce courrier est une lettre ouverte qui sera transmise ultérieurement aux médias.

Solidairement, 

l’inter collectif « Personne à la rue! »

Retrait de la loi Darmanin – Appel à rassemblement ce jeudi 25 janvier 18h30

Mobilisation contre la loi asile et immigration

Appel national

Alors que la décision du Conseil constitutionnel sur la loi asile et immigration est attendue le jeudi 25 janvier, associations, collectifs de personnes exilées, juristes et chercheur•ses se rassembleront près de cette juridiction aux côtés des personnes sans papiers en lutte, syndicats et grévistes dans plusieurs secteurs pour dénoncer ce texte et demander son retrait.

Même s’il est probable qu’elle soit en partie censurée par le Conseil constitutionnel, cette loi porte gravement atteinte aux droits des personnes exilées et remet en question les engagements internationaux de la France.

Nous, personnes concernées et actrices de la société civile, restons mobilisées contre ce texte et la propagation de discours xénophobes et racistes, ainsi que ceux à l’encontre des personnes en situation de précarité. Avec la loi Darmanin, l’extrême droite revendique la victoire de ses idées, auxquelles s’est honteusement ralliée une majorité de parlementaires. Depuis trop longtemps, les personnes exilées ne sont qu’une variable d’ajustement destinée à satisfaire des calculs politiques, vidant de son sens la devise « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Depuis des mois, le gouvernement et une partie de la classe politique se servent de la figure de l’étranger comme bouc-émissaire construite depuis de nombreuses années, alimentant des amalgames honteux et exploitant des événements tragiques pour justifier cette loi abjecte et dangereuse.

Après l’adoption du texte au Parlement, le Conseil constitutionnel a été saisi, notamment par le président de la République lui-même. Pourtant garants du respect des institutions et de la Constitution – et plutôt que d’examiner à nouveau le texte ou de le retirer- Emmanuel Macron, ainsi que Gérald Darmanin, ont sciemment encouragé l’adoption de mesures inconstitutionnelles, avant de les laisser entre les mains des Sages.

Même censuré de quelques dispositions jugées anticonstitutionnelles, ce texte, le plus hostile aux personnes étrangères depuis 1945, ne fera qu’aggraver la précarité de dizaines de milliers de personnes : il facilitera l’enfermement et l’expulsion de personnes parfois installées de longue date, rendra impossible le droit de mener une vie de famille et ne favorisera pas l’intégration des personnes.

Ces dernières sont déjà confrontées à un système administratif très complexe, qui limite leur accès à des droits fondamentaux déjà réduits au minimum. Pourtant, nous le savons bien : l’augmentation des inégalités sociales et le durcissement d’un système administratif discrétionnaire et judiciaire dégradé ne conduiront jamais à davantage de sérénité et de cohésion.

Nous, personnes concernées et acteur•rice•s de la société civile, exigeons le retrait de cette loi et l’adoption de dispositions législatives garantissant enfin le respect des droits des personnes étrangères et leur accueil digne en France.

Plutôt que de laisser nos responsables politiques diviser notre pays, construisons ensemble un destin positif, qui doit commencer par le retrait de cette loi de la honte que nous rejetons collectivement.

Rassemblement Nantes jeudi 25 janvier 18h30
devant la préfecture

Signataires locaux (liste non close) :

Attac, Cimade, Confédération Syndicale des Familles, Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Du Monde Dans la Classe,
Fédération Syndicale Unitaire, Union Pirate, Union syndicale Solidaires, …

Soutenu par :

Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Jeunes Insoumis, La France Insoumise, …