Rassemblement « Un toit, c’est un droit ! » – Lundi 1er avril – 15h – Gare Maritime – Nantes

Le Collectif « Personne à la rue ! » dont la LDH section de Nantes et du pays nantais est partie prenante appelle à ce rassemblement « Un toit c’est un droit ! » – Gare Maritime (proximité ancienne école de Marine) – lundi 1er avril à partir de 15 h à l’occasion de la fin de la trêve hivernale.

Ci-dessous le texte du tract et le visuel d’appel.


LOCATAIRES DU PRIVÉS ET HLM, MAL-LOGÉES, SANS-LOGIS, JEUNES, MIGRANTES, DEMANDES HLM, RÉSIDENTES DE FOYER, HÉBERGÉES, ÉTUDIANTES, SALARIÉES…
FACE AUX ATTAQUES SUR NOS DROITS ET AUX EXPULSIONS, PARTOUT EN FRANCE ET EN EUROPE, MOBILISONS-NOUS CE 1ER AVRIL ET CHAQUE JOUR POUR :

• L’ARRÊT DES EXPULSIONS, DE LA SPÉCULATION ET DES DÉMOLITIONS HLM !
• LA BAISSE DES LOYERS ! LA RÉQUISITION DES LOGEMENTS VIDES !
• LA RÉALISATION MASSIVE DE LOGEMENTS SOCIAUX ! UN LOGEMENT POUR TOUTES !

UNE CRISE DU LOGEMENT HISTORIQUE

Jamais depuis 70 ans, notre pays n’a connu autant de mal logés, de sans-abris dont des milliers d’enfants, ni autant de demandeurs HLM, d’expulsions, de logements vacants… En 1973 les locataires consacraient 10% de leur revenus au loyer. Aujourd’hui, c’est trois fois plus en moyenne, et beaucoup mettent plus de la moitié de leur revenus dans le loyer !

G.KASBARIAN AU LOGEMENT, UNE ATTAQUE CONTRE LES LOCATAIRES ET LES SANS-TOIT

Macron nomme le populiste Kasbarian, allié de la finance, des grands bailleurs et de l’immobilier, pour relancer la spéculation, augmenter encore les loyers et précariser les locataires.

Il veut aussi remplacer les logements sociaux par des PLI à loyers plus élevés, céder aux maires l’attribution des HLM, renforcer la gentrification des quartiers populaires, invisibiliser les sans-abris, diminuer la construction de HLM et les normes des passoires thermiques.

Plutôt que de limiter les profits tirés de l’exploitation du besoin primordial de chacunE d’avoir un toit, la loi Kasbarian-Bergé condamne à 3 ans de prison les sans-abris occupant des logements vides et pénalise les locataires en difficulté. Un décret légalise les logements de marchands de sommeil, enterrés, de 1m80 sous plafond, de moins de 2 m de large, sans fenêtres…

UNISSONS-NOUS POUR FAIRE RESPECTER LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOUTES

Faire appliquer et améliorer les lois protégeant les habitantEs, les locataires, les mal-logéEs et les sans-toit : encadrement des loyers, logement décent, gel des loyers à la relocation, réquisition, droit à l’hébergement,
loi DALO, arrêt des démolitions HLM….

CE 1ER AVRIL 2024 ON SE RETROUVE À NANTES À GARE MARITIME, À PARTIR DE 15H

Depuis des mois et des mois, on réclame la réquisition de l’ancienne école de Marine : ces bâtiments pourraient facilement être utilisés pour héberger des personnes en galère et les loger dignement, au moins le temps que l’État démarre d’autres projets. Cet hiver, une petite salle a été ouverte quelques semaines.

Eté comme hiver, à Nantes comme ailleurs, des centaines de gens sont à la rue. Dans les semaines qui viennent les expulsions vont reprendre de plus belle : locataires précaires, travailleur.se.s pauvres, squatteurs, exilé.e.s… seront renvoyés plus que jamais à la misère et à l’exclusion. Mobilisons-nous pour nos droits et pour la solidarité !

NON AUX EXPULSIONS !

UN TOIT C’EST UN DROIT !

A l’appel de : DROIT AU LOGEMENT (DAL 44) – INTER-COLLECTIFS PERSONNE À LA RUE – LOGEMENT POUR TOUTES – EUROPEAN ACTION COALITION

Gaza : Rassemblement vendredi 29 mars à 17h – croisée des trams + Journée de la Terre samedi 30 mars – 14h30 – miroir d’eau

À l’appel du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dont la LDH est membre, rassemblement :

Vendredi 29 mars à 17h à la croisée des trams

GAZA : cessez-le-feu immédiat et permanent

Nous exigeons des actes !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA un génocide ça ne se regarde pas,

ça se combat et ça s’arrête !


Le collectif nantais « Pour une paix juste et durable » appelle aussi au rendez-vous du samedi 30 mars à 14h30 au miroir d’eau.

Commémorations du 30 mars 1976 : cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le samedi 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la «Journée de la Terre».

Mobilisation nationale :

Face au risque de génocide a Gaza, cessez-le-feu immédiat ! Sanctions contre l’État israélien !

Le 30 mars est chaque année une journée particulière en Palestine : c’est « la Journée de la Terre » commémorée depuis le 30 mars 1976. Cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la « Journée de la Terre ».

Cette année, nous commémorerons son 48ᵉ anniversaire qui prend évidemment un caractère particulier dans le contexte que nous connaissons et que la Cour internationale de justice (CIJ) caractérise de « risque de génocide ».

Nous exigeons que le pouvoir israélien applique les résolutions de l’Onu, les décisions de la CIJ qui imposent à Israël d’arrêter ses opérations assassines à Gaza et en Cisjordanie (où colons et soldats tuent chaque jour, pendant que tous les yeux sont tournés vers Gaza).

Nous nous félicitons que le Conseil de sécurité de l’Onu appelle à un cessez-le-feu. Netanyahou doit s’y conformer !

Le risque aujourd’hui est que, plus encore que les bombes, la famine et le manque de soin tuent demain encore plus de civils, d’enfants, de femmes ou de vieillards à Gaza.

Il faut que l’exigence du rétablissement de l’aide humanitaire, de l’arrivée de l’eau, des médicaments soit accompagnée de mesures contraignantes : si le gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou ne veut pas s’y plier, alors des sanctions fortes doivent être mises en place.

D’ores et déjà, la France doit cesser toute coopération militaire et sécuritaire et doit exiger de l’Union européenne (UE) interdiction de livraison d’armes vers l’Etat d’Israël). Le parlement canadien l’a voté, le gouvernement français doit le faire.

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

Pour contraindre le pouvoir israélien à respecter le droit international, il faut que des sanctions à son encontre soient mises en place par la France, par l’UE par l’Onu.

En Europe, il faut suspendre l’accord d’association Israël-UE tant que le gouvernement israélien ne se conforme pas au droit international.

La France et l’UE doivent reconnaître immédiatement l’État de Palestine, sur ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, au coté de l’État israélien, seul cadre, conforme aux résolutions de l’Onu, permettant, une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Nous appelons à manifester, se rassembler pour la « Journée de la Terre » partout en France sur les bases de cet appel.

Organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signant cet appel : Mrap, UAVJ, Mouvement de la Paix, Snes-FSU, PCF

Avec le soutien de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Paris, le 28 mars 2024

Manifestation Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Samedi 9 mars – 15h – place Royale – Nantes

De nombreuses organisations appellent à manifester ce samedi 9 mars à Nantes – 15h place Royale pour exiger :
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de populations.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNWRA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la ventes d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

———————————-

Ci-dessous :

– le communiqué national de la LDH appelant à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza ;

– le tract unitaire à Nantes : Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

————————————
Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent !

Communiqué LDH

Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !

Stop à la guerre contre le peuple palestinien !

Alors que 30 000 Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par des bombardements israéliens, la famine s’installe à Gaza. Au moins 576 000 personnes – un quart de la population – souffriraient déjà de sous-alimentation tandis que la totalité des 2,2 millions d’habitants dépend d’une aide humanitaire qui ne parvient qu’au compte-goutte.
Selon l’ONU qui dénonce les entraves des autorités israéliennes, aucun convoi n’a pu se rendre dans le Nord de Gaza depuis fin janvier ; et le Sud du territoire, où sont entassées 1,5 million de personnes, n’est pas épargné avec le danger accru d’une nouvelle offensive terrestre à Rafah annoncée par Benyamin Netanyahou.
Pourtant cela fait plus d’un mois que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures pour protéger les Palestiniennes et les Palestiniens de la bande de Gaza contre le risque de génocide, et notamment pour permettre la fourniture des services de base et l’aide humanitaire requises de toute urgence. Loin de se plier à cette décision contraignante, Israël continue, dans sa logique destructrice, de bloquer l’acheminement des biens de première nécessité et de rendre impossible le fonctionnement des hôpitaux dans lesquels des enfants meurent de faim et de déshydratation.
Il s’agit ni plus ni moins d’une politique délibérée visant à affamer une population entière et à organiser le chaos. L’extrême gravité des crimes commis et la violation de toutes les règles élémentaires du droit international imposent une réaction immédiate et forte de la communauté internationale pour contraindre Israël à respecter les décisions de la CIJ et à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire massive dont a besoin la population de Gaza pour enrayer la famine.
La France et l’Union Européenne (UE) doivent empêcher le massacre en cours à Gaza. La France et l’UE ne doivent pas se rendre complice de la commission d’un génocide. La communauté internationale – dont la France – doit imposer sans délai à Israël le respect du droit international qui s’applique à tous les Etats.

La LDH exige des actes pour sauver la population palestinienne de Gaza.
Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie doivent cesser de livrer des équipements militaires à Israël.
La LDH appelle l’UE à suspendre l’accord d’association UE-Israël.
La LDH exige un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza, l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations, ainsi que la libération de tous les otages encore détenus.
La LDH exige l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire, le rétablissement des financements de l’UNWRA et la levée du blocus de Gaza.

La LDH appelle à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza.

A Paris, manifestation le samedi 9 mars, à 14h, place de la République.

Paris, le 7 mars 2024

————————————————-

Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

57 ans d’occupation, de colonisation, d’annexion. Blocus inhumain de Gaza depuis 17 ans, nettoyage ethnique en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est… Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 Israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils.

Déjà 15O jours de bombardements israéliens contre la population de Gaza assiégée, déplacée de force, entassée, affamée, privée d’eau, d’électricité, d’abris, de soins.

Le bilan est effroyable : déjà 31.000 personnes tuées, 70% sont des femmes et des enfants (13 000 enfants tués !), des milliers de cadavres sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de victimes. 78000 blessés, les épidémies se répandent. Le 29 février l’armée israélienne a même tiré sur une foule d’affamés se ruant sur des vivres et tué 114 personnes. Immeubles pulvérisés avec des familles entières. Destruction massive de quartiers, d’infrastructures (hôpitaux, universités…), du patrimoine, des rues, champs, vergers…

La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur la population de la bande de Gaza et ordonné à Israël d’assurer la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire. En continuant à massacrer, à affamer et à déplacer de force la population Israël confirme et assume le génocide en cours.

Rien ne peut justifier cette agression génocidaire.

L’armée israélienne veut attaquer Rafah au Sud pour détruire le Hamas. L’objectif est aussi d’expulser un maximum de gazaouis vers l’Egypte au mépris du droit international. 1,5 million de personnes y sont entassées dans une précarité totale. Ce serait un carnage et une horreur absolue que la France doit empêcher

Il faut passer aux actes, suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État d’Israël. La France signataire de la convention contre le risque de génocide a le devoir de l’empêcher pour ne pas en être complice.

La France doit aussi soutenir l’UNWRA, diffamée et attaquée par les dirigeants israéliens, dont l’aide aux réfugiés palestiniens depuis 1948 est plus que jamais nécessaire (70% de réfugiés à Gaza)

En Cisjordanie occupée la colonisation, les attaques de l’armée et des colons s’accélèrent, 410 palestiniens tués depuis octobre, emprisonnements massifs, l’économie est asphyxiée. Le nettoyage ethnique s’accélère. La France doit s’y opposer. Interdire l’accès au territoire national à 24 colons extrémistes est ridicule.

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations : Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’homme, ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, Urgence Palestine, Comité Palestine, Le comité de Nantes du Mouvement de la paix, Le MNLE Pays de la Loire, … (Liste ouverte)

Syndicats : … (Liste ouverte)

Partis politiques : Ensemble!, PCF, Les Écologistes – EELV Nantes, … (Liste ouverte)

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org/

Annulation de concerts : le CLECED s’oppose aux intimidations haineuses et obscurantistes de repli sur soi

Deux concerts initialement programmés dans des églises, l’un, à Notre-Dame-d’Espérance à Saint-Nazaire, le 25 mai, l’autre à Sainte-Madeleine à Nantes, le 9 juin, ont été annulés et sont dans l’attente de nouveaux lieux.

Le diocèse de Nantes a fait savoir que « devant des réactions virulentes lors de précédentes représentations de ce concert […], il paraît utile pour le diocèse de prévenir les paroisses concernées en Loire-Atlantique. Ensuite, c’est chacune d’entre elles qui a pris la décision d’annuler ».

La Schola Cantorum de Nantes avec des chœurs et orchestres du département devaient interpréter L’Homme armé : une messe pour la paix, œuvre du compositeur gallois Karl Jenkins, écrite en 1999 et dédiée aux victimes de la crise du Kosovo.

Des milieux catholiques intégristes ont mené une campagne d’intimidations face à ce qui, selon eux, est « un acte profanatoire » au motif qu’à côté de psaumes bibliques et de textes profanes, cette « messe pour la paix » contient un « adhan », appel à la prière musulmane.

Ces menaces en suivent d’autres. Le 7 décembre 2021, des personnes empêchaient un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port à Nantes, jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». Le 6 avril 2023, une personne détériorait un boîtier électrique desservant la salle Paul Fort où avait lieu un spectacle intitulé « Fille ou Garçon »*.

Ces menaces se multiplient et sont de plus en plus violentes. « L’Homme armé », oeuvre pour la paix devient objet de haine alors qu’elle a déjà été chantée dans des églises sans que cela ne provoque de réaction. Ces annulations témoignent des pressions que sont capables d’exercer des groupuscules intégristes et des extrêmes droites et du pouvoir de nuisance qu’ils représentent.

Entraves à la liberté d’expression, intolérance, violences, ça suffit. Des personnes guidées par la haine contre celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, ici par la détestation de la religion musulmane, sont parvenues à faire annuler ces concerts. C’est grave.

Nous, CLECED dénonçons ces inadmissibles menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelons à ne pas céder face à ces actes destinés à faire peur et exigeons le respect de la liberté d’expression et, dans le cas présent, de la diffusion de la création artistique.

Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger et garantir les libertés.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

* Communiqué du CLECED le 13 avril 2023

Rassemblement « Voeux des sans-abris : on veut un toit ici ! » et commémoration de l’appel de l’Abbé Pierre – 1er février à 12h devant la préfecture !

L’inter collectif « Personne à la rue ! », dont notre association est partie prenante et animatrice, dans la suite du rassemblement du 13 janvier dans le cadre du plan grand froid, organise un rassemblement le

                                                         1er février à 12h devant la préfecture.

Le 1er février 2024 est le jour anniversaire de l’appel du 1er février 1954 de l’abbé Pierre.

Il s’agit, pour l’inter collectif de porter au préfet des formulaires de demande de réquisition des bâtiment vides signés par des personnes pas ou très mal logées.

Vous trouverez ci dessous la lettre ouverte adressée au préfet puis aux médias, et en PJ le tract d’appel.

Merci à celles et ceux qui le pourront de venir soutenir cette démarche.

———————————————-

Monsieur le préfet,

Trop de personnes survivent encore à la rue alors que des bâtiments « prêts à l’emploi » sont vides.

Pourtant, le droit à l’hébergement d’urgence contenu dans l’article L345-2-2 du code de l’action sociale et des familles précise que « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». A tout moment et pas seulement en fonction des températures extérieures.

Par ailleurs, si vous ne disposez pas de suffisamment de lieux d’hébergement, la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018-article 33 dans son chapitre « Réquisition » (articles L641-1 à L641-14) vous autorise « après avis du maire, le représentant de l’État dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximale d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux vacants, en vue de les attribuer » aux personnes pas ou mal logées qui en font la demande.

Nos associations ont rencontré des personnes à la rue pas et/ou mal logées qui ont rempli des demandes de réquisition pour des bâtiments vides.

Nous vous apporterons ces documents le 1er février à 12h, jour anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre. 

Nous souhaitons être reçus à cette occasion.

Ce courrier est une lettre ouverte qui sera transmise ultérieurement aux médias.

Solidairement, 

l’inter collectif « Personne à la rue! »

Retrait de la loi Darmanin – Appel à rassemblement ce jeudi 25 janvier 18h30

Mobilisation contre la loi asile et immigration

Appel national

Alors que la décision du Conseil constitutionnel sur la loi asile et immigration est attendue le jeudi 25 janvier, associations, collectifs de personnes exilées, juristes et chercheur•ses se rassembleront près de cette juridiction aux côtés des personnes sans papiers en lutte, syndicats et grévistes dans plusieurs secteurs pour dénoncer ce texte et demander son retrait.

Même s’il est probable qu’elle soit en partie censurée par le Conseil constitutionnel, cette loi porte gravement atteinte aux droits des personnes exilées et remet en question les engagements internationaux de la France.

Nous, personnes concernées et actrices de la société civile, restons mobilisées contre ce texte et la propagation de discours xénophobes et racistes, ainsi que ceux à l’encontre des personnes en situation de précarité. Avec la loi Darmanin, l’extrême droite revendique la victoire de ses idées, auxquelles s’est honteusement ralliée une majorité de parlementaires. Depuis trop longtemps, les personnes exilées ne sont qu’une variable d’ajustement destinée à satisfaire des calculs politiques, vidant de son sens la devise « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Depuis des mois, le gouvernement et une partie de la classe politique se servent de la figure de l’étranger comme bouc-émissaire construite depuis de nombreuses années, alimentant des amalgames honteux et exploitant des événements tragiques pour justifier cette loi abjecte et dangereuse.

Après l’adoption du texte au Parlement, le Conseil constitutionnel a été saisi, notamment par le président de la République lui-même. Pourtant garants du respect des institutions et de la Constitution – et plutôt que d’examiner à nouveau le texte ou de le retirer- Emmanuel Macron, ainsi que Gérald Darmanin, ont sciemment encouragé l’adoption de mesures inconstitutionnelles, avant de les laisser entre les mains des Sages.

Même censuré de quelques dispositions jugées anticonstitutionnelles, ce texte, le plus hostile aux personnes étrangères depuis 1945, ne fera qu’aggraver la précarité de dizaines de milliers de personnes : il facilitera l’enfermement et l’expulsion de personnes parfois installées de longue date, rendra impossible le droit de mener une vie de famille et ne favorisera pas l’intégration des personnes.

Ces dernières sont déjà confrontées à un système administratif très complexe, qui limite leur accès à des droits fondamentaux déjà réduits au minimum. Pourtant, nous le savons bien : l’augmentation des inégalités sociales et le durcissement d’un système administratif discrétionnaire et judiciaire dégradé ne conduiront jamais à davantage de sérénité et de cohésion.

Nous, personnes concernées et acteur•rice•s de la société civile, exigeons le retrait de cette loi et l’adoption de dispositions législatives garantissant enfin le respect des droits des personnes étrangères et leur accueil digne en France.

Plutôt que de laisser nos responsables politiques diviser notre pays, construisons ensemble un destin positif, qui doit commencer par le retrait de cette loi de la honte que nous rejetons collectivement.

Rassemblement Nantes jeudi 25 janvier 18h30
devant la préfecture

Signataires locaux (liste non close) :

Attac, Cimade, Confédération Syndicale des Familles, Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Du Monde Dans la Classe,
Fédération Syndicale Unitaire, Union Pirate, Union syndicale Solidaires, …

Soutenu par :

Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, Jeunes Insoumis, La France Insoumise, …

Manifestation Retrait de la loi Darmanin dimanche 21 janvier – 11h à Nantes au Miroir d’eau

Retrait de la loi Darmanin Manifestation dimanche 21 janvier

Rendez-vous à 11h à Nantes au Miroir deau

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes,de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté,égalité, fraternité. »

A Nantes, rendez-vous dimanche 21 janvier à 11h pour une marche qui partira du Miroir d’eau.

Liste des signataires 44 (non close):

ASSOCIATIONS : 100 pour 1 Nantes Agglo, Association France-Palestine, Alternativa, GIGNV, Cimade, Comité Départemental du Souvenir, Confédération syndicale des familles, DAL (Droit au logement), Égide solidarité, Francas, JRS, La ligue de l’enseignement-FAL, Habitat Jeunes Pays de la Loire, Libre pensée, LDH, Planning familial, Mouvement Le Nid, MRAP, RESF, SINGA Nantes, Solidarité Exilés, Tissé Métisse,

SYNDICATS : CFDT, CGT, Coordination Lycéenne Autonome Nantaise, Culture en Lutte, FSU, Le Massicot 44, Solidaires, Syndicat des avocats de France, Syndicat National Lycéen 44, UNEF Nantes, Union Départementale Solidaires 44, Union Pirate, UNSA,

PARTIS POLITIQUES : Ensemble !, Gauche démocratique et sociale, Gauche écosocialiste, Génération Ecologie 44, Génération.s 44, Jeunes communistes, La France Insoumise, Les Ecologistes Europe Ecologie les Verts, Les Jeunes Ecologistes, Les Jeunes Insoumis Nantes, Les Jeunes Socialistes, Nouvelle Donne, NPA, Parti socialiste, Parti communiste français, Place Publique 44, REV Pays de la Loire, Union des étudiants communistes, UDB.

Palestine. Cessez-le-feu total et permanent. Rassemblement Samedi 13 janvier – 15h Place Royale à Nantes

La LDH partie prenante de la plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelle à ce rassemblement samedi 13 janvier Nantes 15h, place Royale.

Ci-dessous :

– l’appel à Nantes ;
– l’appel national soutenu par la LDH.

Sujet :Appel à rassemblement SAMEDI 13 janvier à 15 h Place Royale à Nantes
Date :Wed, 10 Jan 2024 17:17:23 +0100
De :adherents.afps44@glx.france-palestine.org

Chacun perçoit bien l’épouvantable réalité que vivent les Palestiniens à Gaza : près de 23500 victimes identifiées, des milliers sous les gravats, des dizaines de milliers de blessés ou affectés psychologiquement, la menace persistante d’une troisième expulsion après celle de 1947-1949, celle de 1967. Nous n’oublions pas les assassinats des Palestiniens en Cisjordanie et l’accélération de la colonisation. Dans le silence de nos autorités françaises et européennes, la médiocrité d’une partie des médias.

SAMEDI 13 JANVIER à 15 h à Nantes – Place Royale : APPEL à rassemblement

  • Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations.
  • Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.
  • Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes dans des conditions inhumaines.
  • Nous demandons la libération des otages civils israéliens.
  • Nous demandons la protection de la population palestinienne de Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est.

Une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination.
Nous afficherons les grandes lettres “Cessez-le-feu”. Nous symboliserons les victimes par un die-in. Nous ferons signer une interpellation à E. Macron et des cartes postales à Carrefour qui collabore à la colonisation. Distribution du tract national.Appel à l’initiative de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, de Ensemble44, LFI44, liste ouverte…

Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie ! Cessez-le-feu total et permanent, protection du peuple palestinien, sanctions contre l’Etat d’Israël !
Appel à manifestation, soutenu par la LDH, le samedi 13 janvier à 14h30 au départ de République à Paris et partout en France
Trois mois de massacres contre la population de Gaza : c’est un crime contre toute l’Humanité qui continue sous nos yeux.
C’est une guerre atroce et criminelle que l’Etat d’Israël mène depuis plus de trois mois contre la population palestinienne de Gaza. Ce sont aujourd’hui 23.000 morts qui ont été répertoriés, dont plus de 70% de femmes et d’enfants, 59.000 blessés, 8.000 disparus. Des centaines de familles ont été anéanties, plus de 100 journalistes et plus de 300 médecins et travailleurs de la santé ont été tués. 85% de la population a été forcée de quitter son logement. La population est dans une insécurité totale, entassée dans des tentes ou des abris de fortune, soumise à des bombardements incessants, et privée d’eau, de nourriture, de médicaments, d’électricité et de carburants. De plus en plus d’organisations et d’experts internationaux font état d’un génocide en cours.
On est sans nouvelles de milliers de personnes arrêtées par l’armée israélienne dans des conditions inhumaines et dégradantes et emmenées vers des destinations inconnues.
Les universités et les écoles ont été particulièrement ciblées, la plupart des hôpitaux ont été bombardés ou mis hors d’usage, la moitié des logements sont détruits. Une bonne partie des infrastructures ont été détruites ou mises hors d’usage.
Comme l’a souligné le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths, la Bande de Gaza est « tout simplement devenue inhabitable, c’est un lieu de mort et de désespoir » et ses habitants « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde ». L’intention d’en expulser la population palestinienne est aujourd’hui revendiquée publiquement par plusieurs ministres du gouvernement israélien.
La Cour internationale de justice, saisie par l’Afrique du Sud, examine en urgence les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne de Gaza, et les moyens d’y mettre fin. D’autres Etats s’y sont joints.
En Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 330 morts depuis le 7 octobre. Le processus de colonisation connait une accélération particulièrement inquiétante avec neuf nouvelles colonies sauvages sur les trois derniers mois et la destruction ciblés des cultures palestiniennes. Nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique. Plus de 5.000 Palestiniens ont été arrêtés depuis le 7 octobre par l’armée d’occupation. Près de 10.000 Palestiniens sont détenus par Israël dans des conditions inhumaines et au mépris du droit international.
Tous les prisonniers politiques palestiniens, tous les otages civils israéliens, doivent être libérés.
Il est plus que temps d’agir

Nous dénonçons la complicité active des Etats-Unis, qui financent et livrent armes et munitions à Israël et bloquent les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies pour un cessez-le-feu. Nous dénonçons l’attitude ambiguë des autorités françaises, qui ont soutenu cette agression et se prononcent pour une trêve humanitaire sans exiger un cessez-le-feu immédiat.
Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations. Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.
Nous demandons la protection du peuple palestinien, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est, ou en Israël même.Nous exigeons que la France et l’Union européenne posent des actes, en arrêtant immédiatement toute coopération militaire et sécuritaire avec l’Etat d’Israël et en prenant des sanctions contre celui-ci, dont la suspension de l’accord d’association UE-Israël.
Nous demandons aux autorités françaises de s’associer à la démarche de l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice.
Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique le démantèlement des colonies et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU, y compris la résolution 194 qui prévoit le droit au retour des réfugiés.
Cessez-le feu total, immédiat et permanent !Arrêt définitif de la guerre contre le peuple palestinien et des déplacements forcés de la population !
Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Arrêt immédiat de toute coopération militaire, sanctions contre Israël !Nous appelons à manifester, se rassembler partout en France sur les bases de cet appel.
À Paris, nous appelons à une manifestation samedi 13 janvier à 14h30 au départ de République

Paris, le 9 janvier 2024


Membres du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel :
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) Droit-Solidarité – Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – La Courneuve-Palestine – La France Insoumise (LFI) – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) –Sortir du colonialisme – Union des communistes libertaires (UCL) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) -Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union Syndicale Lycéenne (USL) – Union syndicale Solidaires
Avec le soutien de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Rassemblement contre les violences sexistes et sexuelles – jeudi 11 janvier – 17h30 – Palais de Justice – Nantes

A Nantes, à l’appel d’un grand nombre d’organisations, le rassemblement contre les violences sexistes et sexuelles aura lieu le jeudi 11 janvier à 17h30 devant le Palais de Justice, quai F. Mitterrand.

La LDH appelle à ce rassemblement. Ci-dessous le communiqué d’appel national.

Gardez votre vieux monde, nous en voulons un sans violence sexiste et sexuelle

Appel à  rassemblements devant toutes les préfectures ou les palais de Justice de France le jeudi 11 janvier 2024

Nous sommes féministes. Nous sommes de celles qui reçoivent les paroles des victimes chaque jour, de celles qui ne veulent plus compter les viols, les incestes, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, de celles qui ne cessent de prôner la transformation de nos politiques publiques pour en finir avec toutes les violences faites aux femmes, aux enfants et aux minorités de genre.
Nous dénonçons, nous agissons, nous luttons sans relâche contre ce fléau.  Nous écoutons les paroles des victimes. Leurs drames ne sont pas des fictions. Nous sommes solidaires et déterminées face à cette réalité qui touche toutes les femmes, qu’elles soient célèbres ou non. Nous sommes fières de chacune d’entre nous, de celles qui parlent et de celles qui ne peuvent pas. Dans ce monde qui laisse les victimes dernières de cordée sans justice, nous croyons à la présomption de sincérité.
Emmanuel Macron a tranché au plus haut sommet de l’Etat, à l’image de son bilan en la matière : “il y a la présomption d’innocence“, “Gérard Depardieu rend fière la France“, dénonçant une prétendue “chasse à l’homme” exercée contre l’acteur dont il est “un grand admirateur“, dissimulant volontairement le fait qu’il est mis en examen depuis 2020 pour viol et agression sexuelle et occultant les nombreux témoignages existants sur l’attitude sexiste et dangereuse de l’acteur à l’encontre des femmes sur les plateaux de tournage.
Le président n’a pas eu un mot de solidarité à l’égard des victimes présumées et pas le moindre regard critique sur les propos et agissements répréhensibles relevant de la justice dont tout le monde a été témoin grâce au reportage de Complément d’enquête.
Ce choix assumé de se tenir du coté d’un auteur de violences, venant d’un président de la République, garant des institutions, invalide la parole des plaignantes et entrave leur recours à la justice, anéantit leurs espoirs de reconnaissance du préjudice subi, contrarie leurs tentatives de reconstruction. Autoproclamé champion de la lutte contre les violences faites aux femmes, le président Macron s’avère être, ni plus ni moins, un défenseur des agresseurs présumés. Déjà en décembre 2021 pendant l’affaire Nicolas Hulot, il discréditait les féministes en les comparant à une “société de l’Inquisition” faisant d’elles des bourreaux, là où elles sont en réalité victimes ou défenseures de ces dernières.
Relisons tous les témoignages individuels, chacune d’entre nous sait de quoi il s’agit quand nous disons #Metoo : la violence patriarcale s’exerce sur nous au quotidien, quel que soit notre âge, notre métier, notre condition sociale.  Pour rappel, les mis en cause dans ces affaires sont à 96 % des hommes, les femmes et les filles représentent 86 % des victimes de violences sexuelles. Parmi toutes les victimes, 56% sont mineures. Nous dénonçons de nouveau aujourd’hui ces chasseurs qui nous voient comme leur proie, qui nous pensent à leur disposition, qui supposent que le sexe et la violence se confondent à leur profit et pour leurs prétendus besoins. Nous voulons que cessent rapidement les laisser-faire et les passe-droits car les agresseurs n’existent pas qu’au cinéma, ils sont aussi présents dans notre quotidien. Ce quotidien dont la violence est validée et acceptée par le président de la République. Un vieux monde revendiqué par une tribune qui met un j majuscule à Justice en méprisant les victimes et en défendant un homme qui pense au clitoris d’une petite fille quand elle fait du cheval. Les signataires savent ne prendre aucun risque : seules 1% des plaintes pour viol aboutit à une condamnation. La défaillance de notre système judiciaire nourrit l’impunité. Les féministes contemporaines luttent jour après jour depuis les années 1970 contre les violences faites aux femmes, aux minorités de genre, aux enfants. Elles soutiennent celles et ceux qui les subissent dans leur long cheminement vers la reconstruction après avoir vécu l’indicible. Les victimes qui ont fait le choix de recourir à la justice, se heurtent bien souvent à un système qui refuse de les entendre, de les comprendre, de les croire et de les reconnaître. Depuis #Metoo, la tolérance sociale reculait, des progrès étaient accomplis. Ne laissons pas anéantir ces progrès par des propos irresponsables, graves et sexistes du président de la République qui a porté atteinte aux droits des victimes et aux droits de toutes les femmes et des enfants.
Le vieux monde doit disparaître ne laissons pas ceux qui ont peur de le perdre défendre ses vestiges pourrissants. 
Nous continuerons à défendre avec détermination les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne, débarrassée des violences sexistes et sexuelles, une vie dans laquelle chaque agresseur, quel que soit son statut, ne pourra se retrancher derrière une quelconque immunité.
Nous appelons toutes celles et ceux qui défendent les droits des femmes, des enfants et des minorités de genres,  et qui refusent les violences sexistes et sexuelles à des rassemblements devant toutes les préfectures ou les palais de Justice de France le jeudi 11 janvier 2024.

Premiers signataires : Amicale du Nid, Assemblée des Femmes, Association nationale des études féministes ANEF, ATTAC, CADAC, CIVG Tenon, CGT, Collectif enfantiste, Collectif Ensemble contre le sexisme, Collectif Féministe Contre le Viol , Collectif National pour les Droits des Femmes , Coordination française pour le lobby européen des femmes, Diplomatie Féministe Femmes d’Avenir, Fédération des Associations Générales Etudiantes, Fédération Nationale Solidarité Femmes, FEMEN, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic, FSU, Las Rojas, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des femmes kurdes en France-TJK-F, Mouvement du Nid, Osez le Féminisme !, Réseau Féministe “Ruptures”, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France (@StopVOGfr), Union des Femmes Socialistes (SKB), Union Etudiante, Union Nationale des Familles de Féminicide, Union syndicale Solidaires, VISA Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes

En soutien : Ensemble !, France Insoumise, Gauche Ecosocialiste, NPA, PCF, Parti de Gauche, Parti Socialiste, PCOF