Bienvenue

 

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Sortie de prison : comment réussir L’APRÈS ? – Jeudi 16 novembre

La section LDH de Nantes et du pays nantais, partie prenante du Collectif nantais « Journées nationale Prison » appelle à participer à cette journée d’information publique.

30èmes Journées nationale Prison

Le 16 novembre de 18h30 à 21h30

Journée d’information publique : entrée gratuite

Sortie de prison : comment réussir L’APRÈS ?

18h30-19h45 : Accueil, Jeu de la réinsertion, Forum des associations

19h45-21h30 : Table ronde et débat autour de réinsertion

Salle des variétés, 20 Rue Frère Louis, Nantes (44200)

11 novembre – 11h. Dépôt gerbe – Réhabilitons les fusillés pour l’exemple !

Au lendemain de la Première Guerre mondiale on trouvait, dans toute la France, des familles de victimes d’abus des tribunaux militaires. Des soldats ont été jugés et fusillés pour « mutilation volontaire », « refus d’obéissance », « désertion » ou « abandon de poste ». Au terme de procédures expéditives, des juridictions militaires d’exception les ont condamnés à mort et très vite exécutés, sans possibilité d’appel ni même de recours en grâce. On les a appelés les « fusillés pour l’exemple ». Cette injustice entraînait des conséquences épouvantables pour leurs familles et descendants ; les épouses des « fusillés pour l’exemple » n’avaient pas droit à la pension de veuve de militaire, les noms des « fusillés pour l’exemple » n’ont pour la plupart pas été inscrits sur les monuments aux morts.

La LDH a demandé dès 1915 l’abandon des tribunaux militaires spéciaux. Après la guerre, un certain nombre de « fusillés pour l’exemple » ont été réhabilités. Pour autant, 639 hommes « fusillés pour l’exemple », dont 12 en Loire-Atlantique, n’ont toujours pas « réintégrés dans notre mémoire collective nationale ». Lors de son congrès de 2015, la LDH a déploré que le centenaire officiel n’ait pas été l’occasion d’un acte fort.

L’Assemblée nationale a adopté, en janvier 2022, une proposition de loi « visant à réhabiliter les militaires « fusillés pour l’exemple » durant la Première Guerre mondiale ». Malheureusement, cette proposition n’a pas été suivie par le Sénat.

Depuis de nombreuses années, un Collectif départemental agit pour la réhabilitation des « fusillés pour l’exemple ». Il est composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Collectif nazairien, Déportés, SAEL, Comité départemental du Souvenir des fusillés de Châteaubriant. Il organise des expositions, des débats, interpelle les élus et est présent chaque année le 11 novembre à Nantes, en marge de la cérémonie officielle, pour déposer une gerbe « Fusillés pour l’exemple 14-18 : Réhabilitation ».

Appel à présence pour accompagner ce dépôt de gerbe

11 novembre – 11h – devant le Monument aux morts – quai Ceineray – Nantes

Communiqué : Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Nous relayons ce communiqué national de la LDH.

Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Communiqué LDH

La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.

Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.

Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.

La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne particulièrement insupportable de la part des extrêmes droites.

La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.

Paris, le 10 novembre 2023

Communiqué CLECED : Dressons-nous contre les actes de haine racistes et xénophobes

Le local nantais de la Cimade, association de défense des droits des exilé.es a été maculé de tags haineux à connotation raciste et xénophobe au cours du dernier week-end d’octobre : « Stop immigration », « Arras complices ! »

Ces tags font suite d’une part à des inscriptions du même type ces derniers mois sur des locaux à Nantes d’autres associations défenseuses des droits ou abritant des familles sans hébergement et d’autre part à des dégradations de locaux associatifs en d’autres endroits du pays ces dernières semaines à la suite de l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras.

Plusieurs responsables politiques et médiatiques, d’extrême-droite ou non, des réseaux sociaux ont mis en cause les associations et les élu.e.s locaux mobilisé.e.s en 2014 contre l’expulsion de la famille du tueur présumé d’Arras. Le CLECED refuse de faire le lien entre ce drame et la mobilisation intervenue il y a 10 ans au nom du respect des droits d’une famille.

Nous dénonçons ces actes de violence, toujours plus nombreux, qui visent à intimider les associations, portent atteinte à la liberté d’association, à la liberté d’expression et à travers elles aux droits des personnes étrangères. Des locaux associatifs sont la cible de la haine envers les étranger·es. Les auteurs de ces actes montrent ainsi qu’ils s’opposent à l’égalité d’accès aux droits et à l’égalité des droits. Le rejet de l’autre mène à la haine ; la haine mène à la violence.

Nous demandons que les personnes responsables de ces menaces et intimidations soient identifiées et poursuivies en justice dans les délais les plus brefs.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Palestine : appel à sit-in vendredi 10 novembre à partir de 17h30, place du Bouffay, Nantes

La LDH partie prenante de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, appelle à ce sit-in vendredi 10 novembre à partir de 17h30, place du Bouffay, Nantes.

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GUERRE CONTRE LE PEUPLE PALESTINIEN !

  • Gaza près de 10000 morts – en très grande majorité civils dont plus de 4000 mineurs ( « un cimetière pour les enfants » selon l’ONU) et 3500 femmes – des dizaines de milliers de blessés, destructions de quartiers entiers, d’hôpitaux, d’écoles dans les villes et les camps de réfugiés par les bombardements, 1.500 000 personnes déplacées, dont beaucoup sont affamées, assoiffées…
  • Cisjordanie, depuis le 7 octobre, un nettoyage ethnique en cours : plus de 900 Palestinien.nes ont dû tout quitter, des colons protégés par l’armée tuent et torturent, des travailleurs de Gaza torturés puis expulsés, les récoltes des olives empêchées, des attaques sur les camps de réfugiés, 150 Palestiniens assassinés par l’armée ou des colons au 3 nov.
  • Beaucoup plus de 1000 Palestinien.nes nouvellement emprisonné.es…
  • « Chasse aux sorcières systématique » pour les Palestinien.nes d’Israël, interdit.es d’expression, menacé.es, licencié.es …

Appel à sit-in

A partir de 17h30 vendredi 10 novembre

Place du Bouffay à Nantes

  • Cessez-le feu immédiat ! Comme le demande l’ONU.
  • Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Sinon la trêve demandée par la France n’a pas de sens.
  • Levée immédiate du blocus !
  • Libération des civils détenus à Gaza
  • Protection du peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est !
  • Libération des prisonnier.es politiques palestinien.nes
  • Exigence d’égalité des droits pour tous, Palestinien.nes et Israélien.nes !
  • Intervention ferme de la France pour le respect de tous les droits du peuple palestinien et son droit à l’autodétermination !

Il n’y aura pas de solution à long terme sans le respect du droit international et l’application de toutes les résolutions de l’ONU pour une paix juste et durable.

Pour symboliser les victimes de Gaza : bougies ou draps blancs en linceuls

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Contact : afpsnantes@wanaddo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org

2 actions inter-collectif « Personne à la rue! » – vendredi 10 novembre à 12h puis 14h

Constatant une importante dégradation des conditions de vie des personnes précaires, à la rue, en habitats informels, en errance ou en bidonvilles, l’inter-collectif « Personne à la rue! » a écrit au préfet et à la maire, présidente de Nantes Métropole pour demander audience avant l’hiver.

L’inter-collectif « Personne à la rue! », dont notre association est animatrice, vous appelle à deux rassemblements pour soutenir cette double demande d’audience : – d’une part,  devant la préfecture le vendredi 10 novembre à 12h ;

– et d’autre part, devant la mairie le même jour à 14h.

Venez nombreuses et nombreux pour soutenir cette action et montrer aux pouvoirs publics que les citoyennes et citoyens se préoccupent des personnes les plus précaires.

Israël-Palestine – Marche contre la guerre – Cessez-le-feu immédiat – Samedi 4 novembre – 16h – Place du Commerce – Nantes

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, marche contre la guerre pour un cessez-le-feu immédiat ce samedi 4 novembre – 16h – place du Commerce, Nantes.

Rendez-vous LDH devant le magasin Uniqlo 8bis allée Brancas / square Fleuriot

Ci-dessous le communiqué d’appel national de la LDH :

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué LDH d’appel à participer aux marches contre la guerre samedi 4 novembre partout en France

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.
D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 400 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage. Puis la réaction du gouvernement israélien qui bombarde depuis des jours le territoire de Gaza, force les populations à fuir plus au sud, empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte.
De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion, c’est-à-dire avec une réponse à l’inhumain par l’inhumain.
L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.
Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU. Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un Etat viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.
C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.
Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.
Nous ne lâcherons pas.
Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.
C’est pourquoi la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre, partout en France ce samedi 4 novembre 2023.

Paris, le 31 octobre 2023

Sit-in silencieux lundi 30 octobre Nantes 16h30-17h30 – Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

La LDH partie prenante de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine invite à ce sit-in silencieux ce lundi 30 octobre de 16h à 17h Nantes place Royale.

Par ailleurs, nous remettons ci-dessous la tribune du 23 octobre du Patrick Baudouin, président de la LDH.

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GAZA, CISJORDANIE : Peuple Palestinien en extrême danger !

– CESSEZ-LE-FEU immédiat !  – Non au nettoyage ethnique à Gaza et en Cisjordanie ! – Pas de nouvelle NAKBA ! – Non à la chasse aux Palestinien.nes en Cisjordanie et en Israël ! Application du Droit international- Justice – Liberté

APPEL à SIT-IN silencieux et pour les participant.es : apporter un bâillon ou un keffieh.

PLACE ROYALE à NANTES  Lundi 30 octobre de 16h30  à 17h30 ( probable petite éclaircie !!!)

Il sera proposé aux participant.es d’écrire le prénom d’un enfant palestinien sur les mains :

« VOICI MON NOM  » Face aux massacres, les enfants palestiniens de Gaza écrivent leur nom sur leurs mains, afin qu’ils puissent être facilement identifiés s’ils sont tués avec tous les membres de leur famille.

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23 octobre 2023 – Tribune de Patrick Baudouin “Israël – Palestine : une paix possible ou un conflit sans fin ?” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies approuve le plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, en prévoyant la création d’un Etat juif – sur 60% des territoires – et d’un Etat arabe, avec placement de la ville de Jérusalem et de sa proche banlieue sous contrôle international. La création de l’Etat d’Israël est proclamée le 14 mai 1948 et dès le lendemain les pays arabes voisins lui déclarent la guerre, qui s’achève par une victoire israélienne le 30 mars 1949, non sans un exode massif d’arabes palestiniens. Depuis lors, et surtout depuis la guerre des Six Jours de juin 1967, ce n’est qu’une succession de conflits, entrecoupés de périodes d’accalmie relative.

Le 22 novembre 1967, l’Assemblée générale des Nations unies adopte pourtant la résolution n°242 qui exige en termes clairs l’application des deux principes suivants pour l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient : le premier est le retrait des forces armées des territoires occupés, et le second la cessation de tous actes de belligérance avec reconnaissance de la souveraineté de chaque Etat de la région « et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ». Hélas cette résolution, comme toutes celles postérieures, est non seulement restée lettre morte mais les deux principes posés ont été violés de façon accrue au fil du temps. C’est ainsi que, d’intifadas en opérations de type « plomb durci », la situation est devenue de plus en plus violente et explosive sans intervention déterminée et efficace d’une communauté internationale paralysée.

La colonisation systématisée de la Cisjordanie et de Jérusalem Est a permis aux colons de s’approprier terres et habitations des Palestiniens. Le lot réservé aux colonisés est fait d’arrestations arbitraires massives, de transfert forcé de populations, d’accaparement de ressources naturelles, de restrictions à la liberté de circulation et aux autres libertés fondamentales, de pratiques avérées de tortures, de punitions collectives. Ces violations des droits et toutes sortes de discriminations touchent également la population civile à l’intérieur même de l’Etat d’Israël surtout depuis le vote en juillet 2018 de la loi fondamentale proclamant celui-ci « Etat nation du peuple juif » et considérant « le développement de la colonisation juive comme un objectif national ». Quant aux deux millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, ils subissent depuis quinze ans, à la suite de la victoire électorale du Hamas, blocus aérien, maritime, terrestre, et actions de représailles.

La politique désastreuse menée par l’actuel gouvernement extrémiste Netanyahou, développant la colonisation et accroissant la répression, n’a fait qu’aviver les tensions et mener Israël au bord du gouffre. L’erreur a également été commise de contribuer à l’affaiblissement de l’Autorité palestinienne, en renforçant de ce fait le pouvoir du Hamas laissé maître du jeu sur son territoire de Gaza. La communauté internationale a préféré s’accommoder d’un statu quo illusoire, et même se féliciter d’un rapprochement d’Israël avec certains pays du monde arabe sans prise en compte des Palestiniens abandonnés à leur sort. Le réveil ne pouvait être que douloureux.

C’est malheureusement dans l’horreur absolue que les 7 et 8 octobre le monde a appris avec stupeur et effroi que des milices lourdement armées du Hamas ont pénétré dans de très nombreuses localités israéliennes pour se livrer à la pire barbarie en visant essentiellement des populations civiles, commettant massacres, viols, enlèvements, incendies. Ces actes émanant d’une organisation qualifiée de terroriste, relevant d’une violence injustifiable, constituent des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité tels que définis par le statut de la Cour pénale internationale (CPI) puisque « commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque ».

Les gouvernants d’Israël ont choisi de riposter en utilisant une énorme capacité de destructions et de morts, faisant subir aux habitants de Gaza des bombardements continus, leur imposant un transfert massif de population du Nord vers le Sud du territoire, les privant d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant ou d’électricité y compris dans les hôpitaux. De tels actes de violence contre les civils commis par les Israéliens répondent pour le moins à la définition de crimes de guerre. Les responsables des deux côtés de tels actes devront rendre des comptes à la justice.

Face à cette catastrophe, tout doit d’abord être mis en œuvre pour obtenir l’application du droit humanitaire international, et donc exiger la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas, un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population, la protection de tous les civils, la mise en place d’un corridor humanitaire largement ouvert au passage de tous les produits de première nécessité, et la levée du blocus.

La LDH en appelle à la communauté internationale, à l’Organisation des nations unies (ONU), au Conseil de l’Europe, à l’Union européenne et à la France pour faire pression en ce sens auprès des parties concernées.

Cependant, parce que chaque vie compte, et que la sécurité ne sera jamais assurée par la vengeance et la haine, cet objectif impérieux de cessation des hostilités n’est pas exclusif de la recherche, sans plus attendre, d’une paix qui ne se construira que dans le respect du droit. Ce que dit le droit, c’est qu’Israël a comme tout Etat le droit d’exister souverainement et en sécurité ; et c’est aussi qu’Israël a comme tout Etat le devoir de respecter le droit et ainsi de ne pas continuer en toute impunité à violer les droits imprescriptibles des Palestiniens, ce qui suppose la cessation de toute occupation ou colonisation.

Dans une résolution votée en 2015 au Congrès du Mans, la LDH rappelait cette nécessité d’appliquer le droit international, et réaffirmait « le droit à l’existence d’Israël » ainsi que « son plein et entier soutien au peuple palestinien » et à la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. La LDH ne déviera pas de cette ligne directrice, seule susceptible de briser le cycle infernal de la terreur, et de permettre aux peuples d’Israël et de Palestine de partager leur humanité commune en parvenant enfin à l’instauration d’une paix juste et durable. Le désespoir doit céder la place à l’espérance : du pire d’aujourd’hui peut surgir le meilleur de demain.

Patrick Baudouin, président de la LDH

Communiqué collectif Romeurope agglomération nantaise : Pas d’expulsion sans solution !

Nous relayons ce communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont la LDH est partie prenante.

L’expulsion est maintenant prévue le jeudi 2 novembre.

Pas d’expulsion sans solution !

Depuis plus de 5 ans, le gouvernement a la volonté de résorber les bidonvilles (circulaire janvier 2018). Nous ne pouvons que nous en féliciter. Cependant, nous devons constater que des paroles aux actes, il y a un grand décalage.

Ce jour (27 octobre 2023), sur le territoire nantais, un terrain risque d’être expulsé.

Ironie du sort, ce petit groupe de personnes Roms, installé dans le quartier Malakoff depuis 5 ans, signalé depuis 4 ans, autorisé à y rester en 2021, aurait dû se voir proposer des solutions.

Ce qui avait été envisagé par les élus de la Ville aurait dû se concrétiser : la stabilisation du terrain avec un suivi différencié et profitable à chaque famille est une étape avant l’accès à un logement. Un contrat d’occupation aurait dû être finalisé, concrétisant droits et devoirs des parties signataires et permettant une vie plus ordinaire en toute légalité.

Les enfants sont scolarisés dans les écoles du quartier. Des équipes de médiateurs les soutiennent dans l’obligation scolaire. « L’instruction est obligatoire pour tous les enfants français et étrangers à partir de 3 ans jusqu’à 16 ans ». Les familles ont toutes un emploi, ainsi, une réelle socialisation s’opère au quotidien. Ces ménages peuvent donc prétendre à un logement.

Le cas précis de ce terrain nantais « Révolution des Œillets » est assez exemplaire de l’incohérence de ce qui a été entrepris pour une éventuelle stabilisation. Si des impondérables se sont présentés, pourquoi ne pas intervenir directement sur ceux-ci, pour ne pas pénaliser la majorité des ménages qui espérait cette réelle stabilisation ?

Quid de la concertation citoyenne puisque les parents d’élèves avaient eu l’assurance que dans le projet de construction de la nouvelle école, il serait tenu compte des habitants de ce bidonville et que la mairie s’engageait à trouver des solutions ???

Le Collectif Romeurope réaffirme avec force qu’une expulsion doit s’accompagner de solutions pérennes. De la part du Collectif, ce n’est pas un slogan ! Il s’agit bien de l’existence de personnes légitimes sur le territoire français. Les expulsions à répétition ne font qu’aggraver la précarisation de ces familles : déscolarisation des enfants, éloignement des lieux de travail, réadaptation dans un nouveau lieu de vie, etc.

De plus, il demande que les solutions envisagées par les pouvoirs publics, n’entravent pas les efforts et le parcours d’insertion entrepris par ces personnes ! Il réitère sa demande d’un véritable accompagnement social, permettant aux habitants de mieux comprendre les méandres de nos dédales administratifs. Il redit sa volonté de contribuer à ces solutions, dans la légalité et le respect des droits humains.

UN TOIT C’EST UN DROIT : PAS D’EXPULSION SANS SOLUTION

L’INSTRUCTION EST OBLIGATOIRE : L’ECOLE EST UN DROIT

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé :

– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI

– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire

– d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44, CEMEA

– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil rom Ste-Luce;SOLIDAROM Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault,  Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron,  Fraternité couëronnaise, Roata Nantes, CFR 295, Une Famille Un Toit 44, Les Forges Médiation

– ainsi que de citoyens. 

Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Gaza : cessez-le-feu immédiat ! Rassemblement, mardi 24 octobre, 18h, Nantes + Interpellation députés

La LDH est membre de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine.

Nous relayons donc cet appel unitaire à manifester :

GAZA : Cessez le feu immédiat pour une paix juste et durable

Appel à un rassemblement à Nantes, Monument aux 50 Otages

Place du Pont Morand

mardi 24 octobre 2023 à 18 heures

Ci-dessous l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations et organisations signataires de l’appel le 21 oct : La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine (dont LDH), CGT, FO, FSU,Solidaires44, Union Pirate Nantes, CNT, GDS, Ensemble44, LFI, Fakir, GES,
Nantes en Commun, AVEC, FAL44, liste ouverte…
Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

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Halte aux massacres à Gaza !

La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des universités, des hôpitaux détruits. On compte ce 18 octobre, 3 478 personnes tuées dont 853 enfants et 6 journalistes, dont des centaines de morts dans le bombardement de l’hôpital Al-Ahli de Gaza, 12 500 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait porter la voix de la paix.

La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, et l’annulation de l’ordre d’évacuation de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. Au-delà de la catastrophe humanitaire que nous dénonçons, rien ne peut justifier la destruction massive des infrastructures civiles qu’impliquerait une telle opération.

Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires contre la Bande de Gaza, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le-feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international devant les dénis des droits du peuple palestinien : occupation sans fin et colonisation de la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, blocus destructeur et inhumain de la Bande de Gaza depuis 16 ans…

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

Nous appelons à se rassembler partout en France sur les bases de cet appel.

Paris, le 19 octobre 2023

Action en ligne Palestine
Interpellons nos députés
La France doit appeler à un cessez-le-feu immédiat
Lundi 23 octobre à partir de 16h00, nos députés débattront de la situation au Proche-Orient. Nous avons mis en place une action – par courriel ou via X (ex-Twitter) – par laquelle nous demandons aux députés d’appeler le gouvernement français à demander un cessez-le-feu immédiat.

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

Nous demandons aux députés français d’appeler le gouvernement français à :
-appeler à un cessez-le-feu immédiat
-œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza
-œuvrer pour la libération de tous les otages civils
-exprimer sa vive préoccupation face aux attaques contre les populations civiles
-demander la levée du blocus de Gaza
-appeler Israël à mettre fin à l’ordre donné par l’armée israélienne à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

L’assaut meurtrier mené par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier a fait, au 19 octobre, plus de 1400 morts et 4229 blessés, dont une grande majorité de civils. Près de 200 otages sont détenus par le Hamas. Ces actes sont des crimes de guerre au regard du droit international humanitaire.En réaction, Israël mène des bombardements intensifs sur Gaza, qui ont causé au moins 3000 morts et 12 500 blessés, dont une majorité de civils. Les destructions d’habitations et d’infrastructures (santé, éducation, assainissement…) sont énormes. Dans ce territoire surpeuplé, dont la population est composée presque pour moitié d’enfants, ces bombardements tuent une grande majorité de civils, prisonniers du blocus en place depuis 16 ans, sans possibilité de se protéger ou de fuir.Depuis l’annonce lundi 9 octobre par le ministre de la défense israélien d’un siège de la bande de Gaza, la population gazaouie est privée d’électricité, d’eau, de nourriture et du carburant nécessaire pour avoir accès à l’électricité. La seule centrale du territoire est désormais à l’arrêt et les hôpitaux sont débordés. Selon l’UNRWA, les besoins humanitaires (eau, nourritures…) sont immenses pour environ 500 000 personnes. Les attaques indiscriminées contre les civils gazaouis et le blocus total de Gaza, qui équivaut à une punition collective, constituent aussi des crimes de guerre.

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