Bienvenue

 

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

Adhérer  en ligne    ou    à l’aide du formulaire papier

Faire un don   en ligne    ou   à l’aide du formulaire

De l’idéologie de la haine aux menaces et intimidations

Communiqué de la section LdH Nantes et pays nantais, le 09/11/2020

Quelques jours après deux attentats, la décapitation d’un enseignant à la sortie d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine et l’assassinat de trois personnes dans une basilique à Nice, des courriers contenant des balles ont été envoyés simultanément à deux mosquées de l’agglomération nantaise. Ce jeudi 5 novembre, la mosquée Al-Houda à Saint-Herblain l’a reçu dans sa boîte aux lettres et un envoi identique à destination de la mosquée Assalam à Nantes a été découvert au centre de tri postal de Nantes. Envoyer des balles est une menace pouvant être qualifiée de menace de mort.

Ce vendredi 6 novembre, le propriétaire d’une boucherie à Nantes, d’origine turque, a découvert des inscriptions xénophobes à l’intérieur de son magasin et une partie de son matériel détruit alors que sa vitrine avait déjà été taguée le mardi 3 d’inscriptions du même type.

Ces actes de haine s’en prennent ici à deux mosquées et à travers elles à leurs fidèles musulmans, là à un commerçant. Les auteurs de ces actes cherchent à instrumentaliser la situation actuelle créée dans le pays par les attentats terroristes perpétrés au nom d’une conception dévoyée de l’Islam ; ces actes d’intimidation visent à ce que se développent des logiques de la peur pour faire s’opposer entre eux les citoyens et diviser notre société.

La Ligue des droits de l’Homme, attachée aux principes qui fondent notre République, rappelle son attachement à la laïcité qui dispose la liberté de tous les cultes et donc leur respect. Elle exprime son soutien aux victimes de ces actes, attend que toute la lumière soit faite et que leurs auteurs soient trouvés et poursuivis en justice.

Faisons front commun pour faire cesser les discours et les actes de haine !
Il s’agit d’y opposer et de faire vivre dans les faits les valeurs d’égalité et de fraternité.

Hommage aux morts de la rue et isolés

Chaque année, des gens meurent de la rue, à n’importe quelle saison.
Chaque année, notre association est présente  à la cérémonie que l’association « De l’ombre à la lumière » (dont nous sommes adhérent-es) organise pour elles et eux.
Nous sommes présent-es pour honorer leur mémoire mais aussi pour affirmer que le logement et l’hébergement d’urgence inconditionnel sont des droits garantis par la Constitution.Notre association défend ces droits au travers de l’inter collectif « Personne à la rue » que nous contribuons à animer.

de l’Ombre à la Lumière
Association d’Accompagnement des Morts de la Rue

de l’Ombre à la Lumière
Association d’Accompagnement des Morts de la Rue
5 bis Place de la Manu
44000 Nantes
Tel : 07 50 92 26 13 courriel : mortsdelarue44@orange.fr
Les décisions relatives au confinement ne nous permettent pas de réunir les personnes attentives aux situations de précarité pour célébrer comme à l’habitude une cérémonie commémorative. Toutefois, pour faire mémoire des vingt personnes décédées ayant vécu dans la rue ou isolées que nous avons accompagnées au cours de l’année,nous vous proposons à chacun(e) qui se sent interpelé(e) une démarche individuelle pour leur rendre hommage.

‘’de l’ombre à la Lumière’’

vous invite le samedi 7 novembre à offrir un temps de votre vie : un silence, une pensée, un geste, une prière…
en hommage aux défunts de la rue et Isolés de cette année.
Patrick M, Dominique H, Laura G, Simina F, Gilles B dit Gilou, Jean
Claude L, Marcel M, Philippe C, Yannick B, Christophe B, Jean Yves M, Bruno G, Robert B dit Bébert, Louis-Gilles J, Bernard O , Antoine F, Marcel A, Michel G, Christian L, Yves L. »

En interpellant la société, en honorant ces morts, nous agissons aussi pour les vivants.
Olivier Jobert
Président ‘’ de l’ombre à la Lumière’’

Collectif Alerte Lettre ouverte du du 26 octobre 2020

Lettre ouverte du Collectif Alerte dont la LdH est membre, le 26/10/2020

Destinataires : 

Monsieur le Préfet de région, Préfet du département de Loire-Atlantique,

Monsieur le Préfet du département du Maine-et-Loire

Copie :    

Messieurs les Présidents des Conseils Départementaux du 44 et du 49, Madame la Présidente de Nantes Métropole, Monsieur le Président de l’agglomération d’Angers, Madame la Défenseure des droits

Messieurs,

Par ce courrier, le collectif Alerte tient à partager avec vous ses vives inquiétudes concernant la situation des personnes sans domicile fixe dans la région des Pays de la Loire.numérotéePar ce courrier, le collectif Alerte tient à partager avec vous ses vives inquiétudes concernant la situation des personnes sans domicile fixe dans la région des Pays de la Loire.

Courant octobre, plusieurs expulsions de lieux de vie informels ont eu lieu, notamment sur les départements de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Ces opérations ont concerné un bidonville de personnes roumaines à Saint Barthélémy d’Anjou, deux squats à Angers rue Demazière et rue Boreau et les squats de la Commune à Rezé et de l’Ambassade à Nantes.

À Nantes et à Rezé, plusieurs dizaines de personnes se sont ainsi retrouvées à la rue, sans qu’aucune coordination des acteurs n’ait eu lieu pour mener une évaluation sociale préalable et orienter vers les dispositifs d’hébergement existants. À Angers et Saint Barthélemy, des hébergements très temporaires ont été proposés à certains, les autres demeurant sans solution du fait d’une situation administrative précaire.

Dans un contexte d’alerte sanitaire renforcée et de plan hivernal anticipé pour répondre à ces situations de détresse, ces opérations vont à l’encontre des engagements et textes adoptés par les pouvoirs publics pour protéger la population et les personnes les plus vulnérables.

Au mois de juillet dernier, Emmanuelle Wargon déclarait que « les sans-domiciles fixes ne doivent pas être les oubliés de cette crise sanitaire ». La circulaire du 2 juillet 2020 posait les principes de non-remise à la rue sèche et d’absence d’expulsion locative sans solution de logement et d’hébergement, réaffirmés dans l’instruction du 17 octobre 2020. De même, lundi 19 octobre, la ministre du logement annonçait l’ouverture par les préfets de places supplémentaires « pour mettre à l’abri le plus de personnes possible ».

Les pratiques préfectorales observées en Pays de la Loire ne nous semblent donc pas tenir compte de ces orientations et de la consigne générale de mise à l’abri des personnes à la rue ou sans domicile.

Plus encore, ces mesures sont inefficaces et dramatiques sur le plan social et humain, pour des populations déjà fragilisées et vulnérabilisées par leur situation.

D’une part, de telles opérations portent gravement atteinte aux droits fondamentaux, applicables quelle que soit la nationalité, la situation administrative et les trajectoires des personnes concernées. Parmi ces principes essentiels figurent notamment :

  • Le droit à un hébergement d’urgence, dans des conditions d’accueil conformes à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine et aux besoins élémentaires, le principe d’accueil inconditionnel et le principe de continuité dans la prise en charge (article 345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles) ;
  • Le droit à la santé et l’accès aux soins, ces opérations générant souvent des ruptures de parcours médical, pour des personnes souvent très fragilisées sur le plan médical en raison de la précarité de leur habitat ;
  • Le droit à la scolarisation, quand des familles avec enfants sont concernées.

D’autre part, l’existence de lieux de vie informels et d’habitats précaires résulte des carences des politiques de prise en charge, d’hébergement, de logement et d’insertion des personnes en situation de précarité économique et sociale.

Ces expulsions, au-delà de leur objectif de court terme, n’apportent aucune réponse à ce phénomène. Bien au contraire, elles favorisent le développement et la multiplication de lieux de vie informels, plus précaires encore.

Au regard de l’ensemble des éléments, nous demandons :

  • la suspension de ces opérations d’expulsion ;
  • le relogement des personnes mises à la rue si elles peuvent être identifiées ;
  • la recherche de solutions pour toute personne sans domicile fixe, à la rue, vivant en lieux de vie informels ou en habitat précaires.

Nous sollicitons également une rencontre, visant à échanger et favoriser une réflexion et une concertation collectives sur la situation des personnes vivant à la rue. Les acteurs de la lutte contre la précarité et l’exclusion, travaillant au plus près de ces publics en Pays de la Loire, jugent indispensable de contribuer, avec les pouvoirs publics, au développement de politiques publiques à la hauteur des enjeux de dignité, de santé et d’accès aux droits pour les populations concernées.

Dans l’attente de votre retour, veuillez agréer, Madame, Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.

Pour le Collectif ALERTE Pays de la Loire,

Caroline URBAIN

Présidente de l’URIOPSS des Pays de la Loire,Le collectif Alerte regroupe en région des associations et fédérations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Il est un lieu de réflexion, d’échange et d’interpellation sur la pauvreté, la précarité et l’exclusion. Il se veut un lieu de rassemblement et de communication inter-associatif pour être plus fort auprès des pouvoirs publics et du grand public.Présidente de l’URIOPSS des Pays de la Loire,

Le collectif Alerte regroupe en région des associations et fédérations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Il est un lieu de réflexion, d’échange et d’interpellation sur la pauvreté, la précarité et l’exclusion. Il se veut un lieu de rassemblement et de communication inter-associatif pour être plus fort auprès des pouvoirs publics et du grand public.

Les organisations membres du collectif ALERTE Pays de la Loire signataires de la lettre ouverte :

  • URIOPSS Pays de la Loire
  • Fédération des Acteurs de la Solidarité Pays de la Loire
  • Secours Catholique Caritas France
  • Médecins du Monde Délégation Pays de la Loire
  • Ligue des Droit de l’Homme Pays de la Loire
  • Association des Paralysés de France Pays de la Loire
  • Aides Région Pays de la Loire


Centenaire de la naissance de Mehdi Ben Barka

La section de Nantes et du pays nantais organise une série d’événement au mois de novembre 2020 dans le cadre du Festival des Solidarités (FESTISOL – consulter le programme général du FESTISOL) pour la commémoration du centenaire de la naissance de Mehdi Ben Barka. Venez découvrir la richesse et l’actualité de son héritage !

Page 1 flyer
Flyer page 2

Consultez également l’ensemble du programme du Festival des Solidarités 2020 à Nantes

Agir de toute urgence pour la mise à l’abri et personnes à la rue avant l’hiver

Communiqué du Collectif Personne à la rue ! dont la LdH est partie prenante, Nantes le 15/10/2020

L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise, à l’occasion du conseil métropolitain, un rassemblement pour demander aux nouveaux élus au conseil métropolitain :

  • d’agir de toute URGENCE pour trouver collectivement des solutions de mise à l’abri et d’accompagnement des personnes à la rue avant l’hiver (baux précaires, terrains temporaires…)
  • de construire et voter au plus vite le budget de 1% alloué pour la mise à l’abri des personnes à la rue et en grande précarité (soit 10 M€ par an) annoncé pendant la campagne municipale

Rassemblement vendredi 16 octobre de 8h à 9H30 devant l’entrée de la Cité des Congrès
Apporter vos banderoles !
Merci de faire suivre l’info dans vos réseaux et auprès des personnes à la rue ou squats
lien de l’évenement Facebook : https://www.facebook.com/events/662889877998304
Soyons nombreux en soutien aux personnes à la rue, squats et bidonvilles

Ciné-débat Film La Sociale – Où en est la Sécurité Sociale

Bonjour,

Partie prenante du Collectif nantais pour le droit à la santé qui soutient ce ciné-débat autour du film « La Sociale », la section de Nantes et du pays nantais de la LdH transfère cette invitation.

Le 25 septembre 2020 – 18h30 –

Maison Pour Tous – Bouguenais

invitation Fete des voisins vendredi 25 septembre de 17h à 20H30

Vendredi 25 septembre à l’occasion des Balades des ateliers d’artistes de Chantenay 
Tous les militants / bénévoles et soutiens du collectif sont invités à la 

Fête des voisins de 17H à 20H30

 Jardin de la maison de l’apiculture

(1 rue Fontaine des Baronnies)

Deux spectacles des paniers artistiques « Ouvrir l’Horizon »

Participation du chanteur Libson Diallo

à partir de 19h00 : repas partagé à prix libre préparé par

les habitants de différents pays du continent africain
Merci d’apporter vos couverts et gobelets personnels

Rencontre ouverte – Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités 2021 – mercredi 23/09

Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités 2021Depuis octobre 2019, des personnes, collectifs, associations se mobilisent pour organiser l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités 2021. Plus de 170 activités ont été proposées par près de 400 organisations pour un programme de 5 jours de rencontre, de formation, d’échange et de convergence à Nantes en août. La construction de l’événement lui-même implique des dizaines de personnes et de collectifs à différentes échelles, au sein de groupes de travail et de comités de pilotage nationaux et locaux.

Le déclenchement de la crise sanitaire a interrompu ce processus collectif et a rendu impossible la tenue de l’événement aux dates prévues et dans des conditions acceptables. Les comités de pilotage ont donc fait le choix de repousser l’événement d’une année, du 18 au 22 août 2021.

Néanmoins, les quelques mois de préparation avant le confinement ont permis de poser les bases d’un rassemblement large des mouvements sociaux, des collectifs et réseaux de lutte, des associations de solidarité du local à l’international.

Afin de relancer ce processus, de présenter les différentes formes d’engagement et de participation et d’élargir à nouveaux acteurs et de nouvelles idées, nous vous donnons rendez-vous à la Maison du Peuple, rue Louis Préaubert à Nantes, mercredi 23 septembre à 19h.

Le Comité de pilotage local de l’UEMSS 2021

Projection-débat du film « Un pays qui se tient sage »

Ciné-débat Jeudi 17 septembre à 18h00 (la séance de 20h30 est déjà complète): « Un pays qui se tient sage » de Davis Dufresne

Réservation nécessaire par préachat à la billetterie du Concorde

Cinéma Le Concorde – 79, boulevard de l’Egalité à Nantes.

Débat avec David Dufresne et l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL)

David Dufresne interroge à travers son film ce qu’est la violence légitime, mais aussi ce qu’est le monopole et quelles en sont les limites. Pour ce faire, des témoins, d’horizons divers sont convoqués à nous donner leur point de vue en partant des images de violences policières prises par David Dufresne et d’autres acteurs.

http://www.leconcorde.fr/index.php?page=evenements-a-venir

Préventes à la billeterie du cinéma (79, boulevard de l’Egalité à Nantes).

Après l’état d’urgence sanitaire… l’urgence toujours pour les sans-abris et mal logés

Rassemblement suivi d’une déambulation le lundi 24 août à 14h15, aux Nefs (site de l’éléphant)

Face à la saturation inédite des dispositifs d’hébergement et à la reprise des expulsions, l’inter collectif nantais « Personne à la rue ! » alerte les autorités et la société civile sur la gravité de la situation afin que des réponses soient apportées immédiatement aux besoins.

Après la fin de l’état d’urgence le 10 juillet mettant fin à la trêve des expulsions dans un contexte de saturation des dispositifs d’hébergement, la situation des personnes à la rue et en habitat précaire sur la Métropole Nantaise est extrêmement préoccupante :

  • 110personnes : femmes isolées, femmes enceintes, femmes avec enfants et nourrissons, sontmises à l’abri par l’Autre Cantine dans la « Maison de familles » et à la Maison du Peuple ;
  • 20 Mineurs Non Accompagnés en recours sont soit à la rue, soit risquent de l’être, les squats et les hébergements solidaires étant déjà saturés.
  • 200 personnes sont réfugiées dans d’autres squats, tous menacés d’expulsion
  • Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d’expulsions locatives se profile.
  • Plus que jamais le 115 est saturé et sur une logique de gestion de la pénurie :
    • Hébergement temporaire : A chaque fois une semaine au maximum assortie de période de remise à la rue.
    • Hébergement dans des hôtels de la périphérie ou dans des communes sans moyens de transport en commun et loin des différents services et lieux de démarches administratives.
    • Hébergement souvent sans possibilité de cuisiner et loin des lieux de ressource alimentaire.
    • Hébergement sans accompagnement suffisant
    • Tandis que les hommes isolés n’ont aucun espoir d’accéder à un hébergement.

Dans ce contexte, les solutions alternatives à la rue issues des mobilisations citoyennes sont saturées, qu’il s’agisse des hébergements solidaires ou des squats.

Depuis la fin de l’état d’urgence le 10 juillet, les expulsions ont repris sans que des solutions adaptées et pérennes soient mises en place : 2 bidonvilles expulsés par les forces de l’ordre, 4 bidonvilles qui ont « déménagé » sur pression de la police et 1 squat expulsé par suite d’une décision judiciaire, ce qui représente environ 550 personnes (dont de nombreux enfants en bas âge, des personnes malades) qui ont été ou sont encore en errance.

Les réseaux de solidarité, sur lesquels repose une trop grande partie de l’aide aux plus vulnérables, sont également fragilisés par la crise, les équipes sont réduites, les bénévoles et militants sont fatigués et les filets de sécurité qu’ils représentent atteignent leurs limites.

Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les inégalités de santé et les enjeux de santé publique qui nous obligent à penser un « monde d’après » plus protecteur et solidaire,

Alors que le corona virus circule toujours et que la possibilité d’une deuxième vague, voire d’un re confinement n’est pas écartée

Les réponses des pouvoirs publics sont insuffisantes et parfois contradictoires, comme l’illustrent les expulsions passées et à venir.

L’inter collectif « Personne à la rue » dénonce l’écart entre les réponses apportées et la réalité de la situation

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil Départemental d’agir à la hauteur des enjeux et dans une temporalité qui corresponde à l’urgence de cette réalité :

  • Création de places d’hébergement adaptées aux besoins existants et aux situations des personnes
  • Moratoire des expulsions accompagné d’une amélioration des conditions sanitaires de ces lieux de vie
  • Identification des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition
  • Renforcement et adaptation des dispositifs d’accompagnement médico-psycho-sociaux
  • Renforcement de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins fondamentaux

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à être reçu par le nouveau Préfet dans le cadre de sa prise de fonction aux fins d’exposer plus précisément la situation à Nantes et dans l’agglomération, ainsi que nos propositions d’actions à mettre en œuvre afin de pouvoir assurer la mise à l’abri des personnes et tracer des perspectives humaines acceptables.

|1| |31| |32| |33| |34| |35| |70|