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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Arrêter l’utilisation excessive de la force

Communiqué du collectif Observatoire Nantais des Libertés, Nantes le 05/02/2020

Le jeudi 30 janvier, à l’occasion d’une journée d’épreuves communes de contrôle continu (E3C) du nouveau bac, des lycéens ont participé à une action de blocage du lycée Guist’hau à Nantes, par leur présence et avec des poubelles devant les portes, pour protester contre la réforme du baccalauréat. Il ressort les faits qui suivent.

Le blocage avait commencé tôt le matin ; une personne a tenté de mettre le feu aux poubelles, ce feu a été éteint très rapidement par les lycéens eux-mêmes ; plus d’une heure après, en milieu de matinée, quelques dizaines de lycéens participant au blocage ou attendant de pouvoir entrer se tiennent devant la porte du lycée, la situation est calme ; un groupe d’enseignants est à proximité ; des policiers de la Compagnie départementale d’intervention arrivent pour dégager l’entrée du lycée ; les lycéens n’ont pas de geste hostile ; un enseignant se met entre les lycéens et les policiers ; les policiers font partir les jeunes avec des coups de matraque, en utilisant des bombes lacrymogènes à main et ce, selon les témoignages, sans médiation, ni sommation ou appel préalable à la dispersion.

Si la police voulait débloquer le lycée, elle le pouvait, sans utiliser la force de manière excessive comme elle l’a fait. Elle devait également le faire en prévenant de ses mouvements, plus particulièrement face à des jeunes dont des mineurs. Tout s’est passé comme si l’intervention violente de la police devait avoir pour effet de faire peur à ces jeunes qui participaient à une action collective de protestation, forme d’expression de la citoyenneté, et non à un acte de délinquance. Beaucoup de jeunes ont été choqués ; or, le maintien de l’ordre ne doit pas conduire les personnes à renoncer à leur droit d’expression par intimidation.

L’Observatoire nantais des libertés (ONL) a relevé, dans son rapport paru en mai dernier, une situation du même type survenue devant le lycée Jean Perrin à Rezé en mars 2018. Des faits du même ordre sont également survenus ces jours-ci dans d’autres villes du pays.

Il appartient à la police d’agir de manière proportionnée et adaptée ; cela n’a pas été le cas ici. La Préfecture et la hiérarchie de la police portent la responsabilité de ce qui s’est passé. L’ONL interpellera ces dernières à ce sujet. L’ONL rappelle une nouvelle fois que la Préfecture et la police ont une double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes dont les manifestants ainsi que les biens et faire respecter les libertés dont le droit de manifester.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

Renforcer la démocratie locale, élections municipales 2020, votons

Communiqué de presse du Comité Régional des Pays de la Loire de la Ligue des droits de l’Homme, St Nazaire, le 03/02/2020

Le Comité Régional Pays de la Loire de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) rappelle l’importance de l’exercice du droit de vote, qui plus est, dans un contexte politique fait de frustrations, de colères sociales et d’enjeux écologiques majeurs.

Les sections de la LDH encouragent tous les citoyens(nes) à s’inscrire sur les listes électorales en mairie au plus tard le 7 février prochain pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait afin de se rendre aux urnes et voter pour leurs représentants aux élections municipales des 15 et 22 mars prochains.

Tout indique que, dans un contexte politique agité de colères et de frustrations à la fois démocratiques et sociales, l’abstention risque d’être une fois encore massive. L’exercice de la démocratie, qui doit être toujours plus continue et participative, est essentiel au niveau local.

En conséquence, la LDH appelle tous les citoyens(nes) à exprimer leur choix. Elle appelle celles et ceux, frustrés par un état social et démocratique en recul, à refuser de voter pour les idées d’extrême droite qui nourrissent le rejet de l’autre.

L’abstention ne doit pas régir notre vie. Exprimons-nous !

Le Comité Régional Pays de la Loire regroupe les sections LDH d’Angers, Fontenay/Luçon, La Roche sur Yon, Laval, Le Mans, Les Sables d’Olonne, Mamers, Nantes et pays nantais, Noirmoutier et Saint Nazaire.

Nous ne laisserons pas la Palestine disparaître de la carte !

Communiqué national de la LdH repris ici pour faciliter l’accès à la signature de la pétition (voir en fin du présent article)

La LDH, membre de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine,
soutient cette pétition de l’AFPS

Trump vient de rendre public son « plan » qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l’ONU !

En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore.

La France doit se rappeler qu’elle est la patrie des droits de l’Homme et cesser immédiatement de se rendre complice des violations du droit par Trump et Netanyahou.

La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en œuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer.

Cliquez-ici signer la pétition

PLAN TRUMP : Appel à action de rue demain vendredi 31/01/2020 à Nantes

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais du 30/01/2020

Membre de la Plate-forme 44 des ONG pour la Palestine, la LDH de Nantes et du pays nantais appelle au rassemblement contre le plan « Trump » :

Nous ne laisserons pas la Palestine disparaître de la carte !

Trump vient de rendre public son « plan » qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l’ONU ! En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore.

La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en œuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer.

APPEL à Action de rue :

information – signature de la pétition en ligne 

 VENDREDI 31 janvier de 15 h à 17 h à Nantes :

carrefour rue de la Barillerie – 50 Otages 

Soyons nombreux si possible avec vos smartphones et tablettes pour la signature en ligne. Une pétition papier sera à disposition Distribution d’un tract 

Signez et faites signer la pétition en ligne  :    http://chng.it/p2LkVztq8z

Que le buzz soit une déferlante.

Café-Débat LdH municipales – 6 février 2020

INVITATION

CAFÉ-DÉBAT

Jeudi 6 février 2020 – à partir de 20h

au café Belle de Jour
4 place du 51
e régiment d’artillerie, Nantes

(Bus C1 – Arrêt St Donatien)

Ma ville je la veux démocratique et juste, accueillante et ouverte, écologique et durable, libre et cybercitoyenne, fraternelle et solidaire ».

Et vous, vous la voulez comment ?

La Ligue des droits de l’Homme vous  invite à en discuter dans la perspective des élections municipales

 

Stop aux idées qui conduisent à la haine de l’Autre

Communiqué commun du Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et pour la paix (MRAP) et la Ligue des droits de l’Homme – section de Nantes et du pays nantais (LdH) – Nantes le 27/01/2020

Le 23 janvier, Marine Le Pen à Nantes déclarait à Nantes : « En plus de la criminalité, et il y a l’anarchie liée à des groupuscules, des miliciens d’extrême gauche qui ont détruit le centre-ville à plusieurs reprises » et qui s’apparentent, à ses yeux, à « des terroristes ». Éléonore Revel, candidate du parti de M. Le Pen aux élections municipales à Nantes a dit à ses côtés : « Je suis la seule à dénoncer la cause de cette insécurité qui est l’immigration, notamment clandestine, avec un nombre important de personnes prétendant être des mineurs isolés qui agissent en toute impunité » (Presse-Océan 24 janvier).

Pour la Ligue des droits de l’Homme (LdH) et le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), les extrêmes-droites cherchent toujours à instrumentaliser les situations pour désigner des boucs-émissaires. Ces idées des extrêmes-droites sont destinées à opposer entre elles les catégories de la population présentes dans notre pays. Ces idées mènent à la haine. La haine conduit à la violence.

Par ailleurs, des croix gammées ont été découvertes le 25 janvier, taguées sur les murs du pôle étudiant de l’université de Nantes avec une autre inscription menaçante faisant référence à Clément Méric mort en 2013 sous les coups de deux skinheads d’extrême droite.

Les idées d’extrême droite sont dangereuses ; il est indispensable d’agir face à elles. Aux discours de rejet de l’Autre, opposons le principe d’égalité d’accès aux droits pour toutes les personnes ainsi que les valeurs de solidarité.

Prochain Cercle de Silence à Nantes – Place Royale le mardi 28 janvier 2020 de 18h30 à 19h30.

Communiqué du collectif Les Cercles de Silence, Nantes le 25/01/20

Le prochain  Cercle de Silence à Nantes se réunira

Place Royale  mardi 28 janvier de 18 h 30 à 19 h 30.

Dans les cercles de silence, des  personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » art. 3 DUDH

Vous pouvez participer, même un court instant, pour soutenir cette action de défense des libertés.

Soirée de l’Observatoire Nantais des Libertés du 17 janvier 2020

L’Observatoire nantais des Libertés (ONL), dont la LDH est partie prenante, organise le  17 janvier 2020 une conférence-débat à 20h30 sur le thème « Le droit de manifester, quel rôle pour les observatoires des libertés et des pratiques policières ».

Vous y êtes cordialement invités.

Vous pensez que le droit de manifester doit être préservé.
Vous pensez que dans une société démocratique les citoyens doivent veiller à la préservation de ce droit.
Vous cherchez à contribuer à la préservation de cette liberté.

L’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) propose une conférence – débat

Le droit de manifester aujourd’hui,

Quel rôle pour les observatoires des libertés et des pratiques policières ?

avec Jean-Jacques Gandini

Ancien Président du Syndicat des Avocats de France,

Coordinateur de la Legal Team LdH de Montpellier

et les interventions d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’Homme

le vendredi 17 janvier – de 20h30 à 22h30,

Maison de l’Avocat, 25 r La Noüe Bras de Fer, 44202 NANTES,

Tram 1 : arrêt Médiathèque ou Chantier Naval

Depuis bientôt 5 ans, les conflits sociaux et sociétaux ont donné lieu à une multiplication de manifestations. Les pratiques de maintien de l’ordre ont engendré des milliers de blessures, des centaines de mutilations, plus de 10 000 interpellations, plus de 3 000 condamnations, dont le tiers à une peine de prison ferme. La violence qui s’exprime et s’exerce décourage de manifester. Des groupes de citoyens tentent d’intervenir pour aider les manifestants à exercer leur droit de manifester : street-médic pour aider les blessés, Legal Team pour aider les personnes interpellées et mises en cause, observatoires pour documenter les pratiques policières, en dénoncer les dérives et évaluer leur légitimité. Cette conférence proposera un focus sur l’intérêt « d’observer » les pratiques de maintien de l’ordre, les conditions de réalisation de ces observations, leur exploitation et leurs limites.

 

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations ; Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, Association France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse.


Adresse électronique :ONL@rezocitoyen.net

 

Chacun a le droit de manifester normalement

Communiqué du collectif Observatoire nantais des Libertés – Nantes le 20/12/19

L’Observatoire nantais des libertés (ONL) est présent aux différentes manifestations afin de regarder l’exercice du droit de manifester.

Une manifestation pour l’hôpital public prévue de longue date et annoncée était appelée le mardi 17 octobre à 14h30 devant le CHU Hôtel Dieu.

Cette manifestation s’est rassemblée alors que les forces de l’ordre cherchaient à disperser les manifestants restés sur place après la fin de la manifestation du matin pour les retraites terminée à la croisée des tramways.

La manifestation pour l’hôpital public est dans un premier temps encerclée par les forces de l’ordre ce qui empêche de nombreuses personnes de la rejoindre et le défilé d’avoir lieu. Des personnels hospitaliers manifestants se replient dans l’enceinte de l’hôpital. Après négociation par les représentants syndicaux auprès des forces de l’ordre, le défilé est permis mais vers le Bd Jean Monnet ce qui n’était pas le parcours annoncé. La manifestation est immédiatement prise sous des tirs de gaz lacrymogène qui se poursuivent jusqu’à proximité du Pont Audibert, tirs suffisamment denses pour incommoder une vingtaine de patientes dans la maternité à proximité qui ont été changées de chambre. Les manifestants reviennent alors vers le CHU et le Cours Olivier de Clisson. Nouveau blocage par les forces de l’ordre, nouvelle négociation par les représentants syndicaux. La manifestation peut avancer d’une courte distance mais est encore une fois repoussée violemment vers la Chaussée de la Madeleine et de nouveau prise sous des lancers de gaz lacrymogène.

Il n’est pas acceptable que les forces de l’ordre « nassent » une manifestation pas plus qu’elles modifient le parcours annoncé d’une manifestation à coups de gaz lacrymogène. Cette manifestation pour l’hôpital public a été empêchée de se dérouler normalement par les forces de l’ordre. Il y a là une atteinte au droit de manifester. La Préfecture et la hiérarchie de la police portent la responsabilité de ce qui s’est passé.

Pour l’ONL, les personnes qui veulent manifester doivent pouvoir le faire librement et en sécurité. La Préfecture et la police ont une double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes, manifestants et riverains et faire respecter les libertés dont le droit de manifester.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

 

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