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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Soirée d’échanges : Une Parole Juive Contre le Racisme

Communiqué de la plateforme des ONG pour la Palestine

La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine rappelle qu’elle organise une soirée d’échanges, en présence d’André Rosevègue, l’un des coordinateurs d’UNE PAROLE JUIVE CONTRE LE RACISME. Ce soir 6 octobre 2016 de 20h à 22h30 à l’Amphithéatre de la médiathèque centrale de la Ville de Nantes.

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Interdire les manifestations n’est pas une solution

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence Le 4 octobre 2016

Au cours des mobilisations contre la loi Travail, la Préfecture de Loire-Atlantique a interdit des défilés à Nantes appelés dans des réseaux sociaux, les 19 et 26 mai, 9 et 14 juin et ce 15 septembre.
A l’occasion de l’événement Climate Chance, la Préfecture a, de nouveau, interdit un défilé à Nantes appelé le 26 septembre.

Le lendemain 27 septembre, à l’occasion de la venue à Nantes du Premier ministre, le rassemblement appelé par des organisations syndicales a été empêché de se déplacer et tenu bloqué à une distance de 500m du Parc des expositions par un dispositif policier très important.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence s’est exprimé à différentes reprises pour dire qu’interdire les manifestations n’est pas une solution. Parce que l’interdiction porte le risque de décision arbitraire. Parce qu’il faut toujours craindre pour les libertés publiques et la démocratie quand on commence à interdire de manifester.

L’interdiction de manifester paraît s’instituer. Comment justifier qu’on interdise tel ou tel défilé alors que toutes les manifestations sont susceptibles de connaître, à leur marge, des violences ? Cela reviendrait à dire que tout défilé peut être interdit dès lors que l’autorité pense que des dégradations peuvent à sa marge être commises.

La Préfecture a une double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes – passants, usagers des espaces publics comme manifestants – et les biens et faire respecter les libertés dont le droit de manifester. Les personnes qui veulent manifester doivent pouvoir le faire librement et en sécurité.

Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste est une liberté publique fondamentale.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés dont le droit de manifester.

L’Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations (Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Les Amoureux au ban public, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse), de syndicats et de citoyen-ne-s a été mis en place le 15 décembre dernier.

Projection/Débat autours du documentaire « La Sociale » de Gilles Perret

Communiqué du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

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LA SOCIALE – DOCUMENTAIRE DE GILLES PERRET

PROJECTION-DÉBAT MARDI 11 OCTOBRE 20H45
AU CONCORDE, BD DE L’ÉGALITÉ À NANTES

Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous organise, en collaboration avec le cinéma Le Concorde, une projection-débat le mardi 11 octobre à 20h45 à Nantes autour du documentaire »La Sociale » en présence du réalisateur Gilles Perret.

Il s’agit d’un documentaire sur l’histoire de la sécurité sociale., voir la bande-annonce

A noter que la revue « Pratiques, les cahiers de la médecine utopique » sera présente, avec en particulier le dernier numéro sur la solidarité ainsi que la maison d’édition Vide-Cocagne avec une de ses dernières parution : « l’hôpital public » , BD reportage sur l’hôpital à travers le portrait de salarié-e-s du CHU de Nantes.

Le débat sera animé par Martine Leroy ( Planning Familial) et Pascal Caboret ( Syndicat de la médecine Générale ) du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous.

Prochain Cercle de Silence Mardi 27 Septembre 18h30 Place Royale

Le Comité des Cercles de Silence de Nantes, dont la LdH est membre, nous prie de rappeler que le prochain cercle de silence, manifestation destinée à protester contre l’enfermement systématique des sans-papiers dans les centres de rétention administrative en France, aura lieu Place Royale à Nantes le Mardi 27 septembre 2016 de 18h30 à 19h30.

Migrants : Nantes qui se dit « accueillante » doit passer des paroles aux actes

Communiqué de presse du collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks

A Nantes, des personnes migrantes n’ont que la rue ou les squats pour survivre. La ville qui se dit « accueillante » doit passer des paroles aux actes.

Cet été des personnes migrantes ont été à l’initiative de l’écriture et de la conception d’un projet de Centre d’accueil répondant à leurs  besoins. Avec elles, des associations qui agissent déjà sur le terrain et des citoyens solidaires ont décidé de signer un « Appel pour la création de centres d’accueil à Nantes », exprimant leur adhésion à ce projet et se déclarant  prêtes à unir leurs forces et compétences pour créer un groupe de travail multi-partenarial avec Nantes Métropole.

Ils présenteront à la presse la situation des migrants aujourd’hui à Nantes et leur appel à la Présidente de Nantes métropole pour que les élus s’engagent à répondre à cette crise.

Ils vous invitent pour la communication de l’Appel et présentation du projet,

le lundi 26 septembre à 11h

dans la salle paroissiale au squat du presbytère de St Médard de Doulon rue du Portereau, quartier du Vieux Doulon.

Le courrier de l’Appel a été envoyé après la réunion du 19 septembre à Mme Johanna Rolland et en information aux maires des communes de la métropole.

Soutien aux Mineurs Isolés Étrangers

Communiqué de presse commun du Collectif MIE (collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers), de l’ AJS (Association Jeunesse Scolarisation) et du Collectif SJMMIE (Soutien Jeunes Mineurs/Majeurs Isolés Etrangers)- Nantes – le 7 juillet 2016.

Mesdames, Messieurs, les rédactrices-teurs en chef, et journalistes,

Nos associations qui œuvrent au quotidien auprès des jeunes mineurs isolés étrangers dont la minorité est contestée et qui sont exclus des services de protection de l’enfance, ont décidé d’investir un nouveau lieu pour les mettre à l’abri. Nous vous invitons cordialement à un  point presse qui se tiendra  le Vendredi 8 Juillet 2016 à partir de 11h au 150 boulevard des Poilus 44100 Nantes.

Nous vous demandons de bien vouloir relayer dans vos éditions, journaux, sites, émissions, cet événement qui sera à la fois festif et militant.

Nous présenterons nos luttes, nos revendications, et comment nous agissons au quotidien.
Nous comptons sur votre présence.

Veuillez accepter nos meilleures salutations.
Collectif MIE (collectif de soutien aux Mineurs Isolés Étrangers)
AJS (Association Jeunesse Scolarisation)
SJMMIE (Soutien Jeunes Mineurs/Majeurs Isolés Étrangers)

Non à la censure de l’Histoire !

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais – le 7 juillet 2016

Pour faire suite à l’interdiction par le Secrétariat d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire de la Chanson de Craonne lors d’une commémoration de la Grande Guerre en Picardie , nous reproduisons le communiqué de la section LDH Picardie et nous associons à sa demande d’excuses.

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Habitat 44 veut vider le village de la Bernardière de ses habitants sans délais.

Communique de Presse du Comité de Défense du Village de la Bernardière – Le 29 Juin 2016

Avec les plus démunis, nous revendiquons le droit à la ville.

Les Elus (es)de Nantes Métropole et de la commune de Saint Herblain qui se situe au 2ème rang dans le département pour le nombre de contribuables ISF (Impôts sur la fortune) derrière Nantes et devant Vertou et Orvault s’emploient à « gentrifier » ce quartier au détriment des plus démunis.

Les habitants de ce village historique apprécient leurs maisons et le quartier auquel ils sont attachés. Mais le bailleur et les élus (es) n’ont qu’une préoccupation : faire payer aux habitants leur histoire, celle d’un quartier populaire qui a vécu des problèmes sociaux liés à l’enclavement et aux difficultés économiques mais aussi des heures heureuses. Sans concertation avec les habitants, sans attendre le résultat des études, le bailleur et la collectivité, au mépris de leurs engagements d’une « mutation en douceur », ont fait pression sur les habitants pour que ceux-ci déposent des demandes de relogement en leur affirmant que le destruction était inéluctable et qu’il fallait qu’ils profitent des propositions qu’on allait leur faire, sinon…

De plus, non seulement ils murent les maisons, mais encore détruisent leurs équipements intérieurs, dans une logique d’une violence symbolique implacable. Ils ont maintenant beau jeu d’affirmer que la majorité des habitants veulent partir. Comment résister à une telle pression, à une telle violence, dans un environnement que l’on ne cesse de dégrader ! (tout en mettant en place, pour faire bonne figure, en ce mois de juin et jusqu’à la fin de l’année,, un nettoyage des abords).

Les bailleurs impliqués ont fait signer aux associations de locataire une charte de relogement, qui, au-delà des garanties qu’elle peut offrir, a surtout pour but de faire que l’ANRU cautionne le choix de la démolition sans voir que les règles relatives à la concertation, qu’elle a elle-même édictées, ne sont pas respectées.

Mais, alors que la « fée relogement » passe chaque semaine pour faire rêver le peuple, le pire est que les bailleurs sociaux et la MOUS organisent leur départ à la périphérie voir à la campagne, alors même que l’on sait qu’un tel éloignement ne peut être qu’une source de fragilisation supplémentaire…….

De fait, les premiers « relogements », principalement, hors agglomération, sont un échec au plan de l’égalité des droits, au plan social et de l’emploi. Ils renforcent la certitude que les habitants sont les victimes d’un mépris fondamental de leurs droits.

Les élus (es) et les bailleurs sociaux ont refusé l’idée d’un double relogement (relogement provisoire en attendant que l’on puisse leur proposer un logement dans le quartier rénové) laissant croire aux habitants que deux déménagements « c’est des soucis » et que  si les familles quittent le quartier, c’est pour ne pas y revenir.

Quant aux propositions de relogement, en voici 4 exemples significatifs,  : toutes prévoient une augmentation significative du loyer, ou des charges en contradiction la charte de relogement :

  • Un ménage accepte une mutation à Orvault Grand Val, le garçon bénéficie d’un emploi précaire proche du quartier de Bellevue. Sans permis ni voiture, il a décidé de demander une mutation pour revenir à Bellevue, d’où l’utilité du double relogement …..
  • Un ménage âgé avec une personne très handicapée accepte une mutation à Cordemais, après un premier refus à Saint Père en Retz, le chauffage tout électrique augmentera les charges à payer ;
  • Un ménage et deux enfants s’est vue proposer, 9 mois après la demande de mutation, un logement au Tillay de type T5 avec un loyer à 700€, les ressources du foyer ne le permette pas. Le loyer actuel d’une maison avec jardin est de 550€ avec un résiduel de 220€ – refus de la proposition ;
  • Un ménage, à très faibles ressources, avec un enfant a reçu deux offres pour deux appartements T2, à la Changeterie à St Herblain, similaires et dans le même immeuble. Il a refusé en raison de l’état dégradé de l’immeuble et de l’environnement social, mais comme il a refusé 2 propositions (alors que c’étaient les mêmes) le risque est qu’on ne lui permette pas de refuser la troisième proposition, qui pourrait être encore similaire. Ou est la possibilité de choix ?

Les propositions inadaptées à leur situation ne sont pas l’exception. Nombreux sont encore les habitants qui, malgré les pressions, refusent les propositions de la Fée relogement lorsqu’ils ont la possibilité d’en mesurer les risques et la réalité.

Nous soutenons que la destruction n’est pas une solution et que la rénovation du village est une réponse pour mettre en échec ces pratiques ségrégationnistes sources d’éloignement et d’exclusion.
Les habitants ont droit à la justice sociale, à la ville et ne pas être contraints à l’éloignement du quartier de Bellevue dont les fonctionnalités répondent à leurs besoins.

Alors que des logements en accession existent déjà à la périphérie du village comme les activités économiques et que des espaces existent pour réussir une rénovation et favoriser la création d’emplois adaptés, les décideurs persistent.

Le comité de défense va saisir le défenseur des droits et engager les procédures judiciaires nécessaires.

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