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Une embarcation partie de Libye avec 450 exilés a atteint tôt ce mardi matin Pozzallo, en Sicile. Face à l’augmentation des arrivées, le maire de la ville réclame « une force militaire européenne ».
Une embarcation partie de Libye avec 450 exilés a atteint tôt ce mardi matin Pozzallo, en Sicile. Face à l’augmentation des arrivées, le maire de la ville réclame « une force militaire européenne ».
Alors que plus de 100 migrants ont perdu la vie en seulement deux jours en mer Méditerranée en tentant d’atteindre l’UE, Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé mercredi dans un communiqué « la négligence » des pays européens, qui font preuve d’une « inacceptable indifférence ». Selon l’ONG médicale, ces drames sont pourtant « la conséquence de [leurs] politiques migratoires ».
En trois jours, près de 25 cadavres ont été rejetés par la mer au large des côtes du nord-est de la Tunisie. Selon les informations de l’OIM, il s’agirait de migrants de nationalité syrienne et tunisienne.
L’Aita Mari a accosté à Lampedusa, dimanche, avec 176 exilés à bord, secourus quelques jours plus tôt en Méditerranée. Les 439 migrants pris en charge par le Geo Barents ont, eux, débarqué, samedi, au port d’Augusta, en Sicile.
Devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), le président de la Fifa Gianni Infantino a semblé établir un lien mercredi 26 janvier entre son projet de Coupe du monde tous les deux ans et la tragédie des migrants en Méditerranée à qui il faut « donner de l’espoir », déclenchant une polémique qu’il a tenté d’éteindre en évoquant des propos « mal interprétés ».
Selon l’OIM, 32 425 migrants ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée en 2021 et ramenés en Libye, pays qu’ils cherchent à fuir. C’est près de trois fois plus qu’en 2020.
Dans l’ombre du naufrage survenu au large de Calais, 75 personnes ont perdu la vie au large des côtes libyennes, le 17 novembre. Avec plus de 1 300 vies perdues depuis janvier sur l’une des routes les plus dangereuses du monde, l’année 2021 est d’ores et déjà plus meurtrière que chacune des trois années précédentes.
Dans un message radio diffusé par l’ONG Sea-Watch, les autorités libyennes ont exhorté hier d’un ton menaçant l’équipage du navire humanitaire allemand à quitter la zone de sauvetage où il se trouvait. Au risque de se faire « emmener en Libye ». Ce n’est pas la première fois que l’ONG fait face aux menaces des autorités maritimes libyennes en mer Méditerranée.
EuroMed Droits, anciennement le Réseau Euro-Méditerranéen pour les Droits Humains, est une organisation non-gouvernementale dédiée à la coopération et au dialogue entre et au sein des pays des deux rives de la Méditerranée.
EuroMed Droits est un réseau représentant 68 organisations des droits humains actives dans 30 pays. Le réseau a été fondé en 1997 à la suite de la Déclaration de Barcelone de 1995 par des organisations de la société civile qui souhaitaient s’investir dans la promotion des droits humains et de la démocratie dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen.
La mission d’EuroMed Droits est de développer et de renforcer des partenariats entre des organisations de la société civile, afin qu’elles coopèrent sur un pied d’égalité aux niveaux régional et national. En créant des opportunités de mise en réseau et en encourageant une telle coopération au sein de la société civile, EuroMed Droits vise à aider ces organisations à définir des stratégies communes, à promouvoir leurs messages et visions conjointes auprès des décideurs politiques et d’un public plus large, en vue de renforcer leur influence dans leur propre pays et au niveau international.
Dans sa stratégie 2018-2021, EuroMed Droits a identifié quatre thématiques de travail clés, à côté de son travail régulier sur certains pays du sud de la Méditerranée.
Huit corps, dont ceux d’un enfant et de trois femmes, ont été découverts entre dimanche et mardi sur des plages du sud de l’Espagne. Selon les premiers éléments de l’enquête, ces migrants seraient partis des côtes algériennes dans l’espoir de rejoindre l’Andalousie.
Quelques jours seulement après son retour en Méditerranée centrale, l’Océan Viking de l’ONG SOS Méditerranée a porté secours à 129 personnes, dont une dizaine de femmes et une quinzaine d’enfants, au cours de quatre opérations de sauvetage menées durant le week-end des 18 et 19 septembre.
Plus de 1 000 décès en Méditerranée depuis le début de l’année
Les navires humanitaires (Ocean Viking, Sea Watch, Mare Jonio….) sillonnent une partie très limitée de la mer Méditerranée. La présence de ces ONG est loin d’être une garantie de secours pour les migrants qui veulent tenter la traversée depuis les côtes africaines. Beaucoup d’embarcations passent inaperçues dans l’immensité de la mer. Beaucoup de canots sombrent aussi sans avoir été repérés. La Méditerranée reste aujourd’hui la route maritime la plus meurtrière au monde.
InfoMigrants
C’est un signe de l’intensité des départs d’embarcations de migrants depuis les côtes nord-africaines. Plus de 700 migrants ont été secourus, au cours du week-end, alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée, a annoncé dimanche 1er août l’ONG SOS Méditerranée.
L’organisation qui affrète le navire humanitaire Ocean Viking a effectué six sauvetages, samedi et dimanche, dans les eaux internationales dont le dernier, dimanche après-midi, a permis de porter secours à 106 personnes se trouvant dans un bateau surchargé au large de Malte.
Cette ultime opération est intervenue quelques heures seulement après que l’Ocean Viking ainsi que les bateaux de Sea-Watch et de l’ONG allemande Resqship sont venus en aide, dans la nuit de samedi à dimanche, à plus de 400 personnes en perdition en Méditerranée centrale.
Ce sauvetage particulièrement « périlleux », qui a duré jusqu’au petit matin, a permis de secourir des personnes se trouvant dans une grande embarcation en bois qui prenait l’eau, a expliqué à l’AFP une porte-parole de SOS Méditerranée.
Les rescapés ont ensuite été répartis sur le Sea Watch 3 et l’Ocean Viking pour y recevoir notamment des soins.
L’Ocean Viking avait déjà recueilli 196 personnes suite à différents sauvetages au large de la Libye samedi. Le navire compte désormais à son bord 555 rescapés avec les deux opérations de dimanche. Parmi eux figurent au moins 28 femmes, dont deux sont enceintes, et 81 mineurs, dont 66 non accompagnés, avait précisé lors de son avant-dernier sauvetage SOS Méditerranée.
Le navire humanitaire réclame désormais un port sûr pour débarquer les naufragés.
De son côté, le Sea Watch 3 a désormais 257 personnes à son bord. « Ces personnes ont vécu l’horreur et ont besoin d’un port sûr de toute urgence », a insisté dimanche l’ONG.
Les départs depuis les côtes libyennes et tunisiennes sont très nombreux ces dernières semaines et les drames se multiplient. Le 26 juillet, 57 migrants sont morts dans le naufrage de leur embarcation. Depuis le début de l’année, ce sont au moins 792 personnes qui sont mortes en Méditerranée centrale, d’après les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM).
SOS Méditerranée assure de son côté avoir secouru plus de 34 000 personnes depuis février 2016, d’abord avec l’Aquarius, puis avec l’Ocean Viking.
Dans le même temps, plus de 15 000 personnes ont été interceptées en mer et renvoyées en Libye, contre 12 000 pour l’ensemble de l’année 2020.
La porte-parole en France du Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU, Céline Schmitt, a appelé début juillet l’Europe à se doter en « urgence » d’un mécanisme de répartition automatique, prévisible et solidaire des migrants secourus.
« Si on regarde la Méditerranée centrale, l’an dernier, ce sont moins de 50 000 personnes qui arrivent », avait-elle souligné.
« C’est totalement gérable au regard de la population européenne et au vu du nombre de personnes déracinées dans le monde, qui a atteint 82 millions de personnes », relevait la porte-parole.
Près de 60 personnes sont mortes noyées, lundi, dans le naufrage d’une embarcation qui cherchait à rejoindre l’Europe, a rapporté l’Organisation internationale des migrations. Vingt femmes et deux enfants figurent parmi les victimes.
Plus de 300 migrants, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, ont été secourus par la Marine royale marocaine la semaine dernière, entre mardi et vendredi. Les exilés se trouvaient à bords de plusieurs canots pneumatiques, kayaks et autres embarcations.
Environ 130 migrants sont morts dans le naufrage de leur embarcation au large de la Libye, a indiqué jeudi l’ONG SOS Méditerranée. Son navire humanitaire l’Ocean Viking, qui a retrouvé plusieurs corps près de l’épave, déplore l’absence de coordination des États européens, qui ont laissé les ONG et les navires marchands rechercher seuls ce canot.
Pendant trois ans, la documentariste Madeleine Leroyer a suivi le travail de chercheurs en charge de l’identification de migrants, morts au large des côtes libyennes.
Ce soir samedi 3 avril à 21h sur Public Sénat. Documentaire français de Madeleine Leroyer (2020). 52 min. (Disponible en replay sur le site de Public Sénat).
Le Conseil de l’Europe a vilipendé, dans un rapport publié mardi, le « manque de volonté des États européens » d’établir des politiques de protection des migrants traversant la Méditerranée, causant la perte de « milliers de vies humaines ».