« Mes enfants meurent et personne ne s’en soucie » : A Gaza, un bébé de 20 jours mort de froid dans un camp de déplacés



Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.

« J’ai fui les bombardements avec mes enfants pour qu’ils meurent de froid ici ? » Entre les tentes délabrées du camp de déplacés de Deir El-Balah à Gaza, Yahya al-Batran pleure son fils. Âgé de moins de trois semaines, le nourrisson est décédé ce dimanche 29 décembre en raison du « froid intense » qui frappe l’enclave dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas, ont confirmé les autorités.



Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer


Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.

Il s’appelait Joumaa et il avait moins de trois semaines. Ce dimanche 29 décembre, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué que le bébé était mort en raison du «froid intense». La pluie et des températures au-dessous de 10 °C, la nuit, frappent le territoire depuis quelques jours. Joumaa al-Batran a un frère jumeau, transféré dans un hôpital local, selon l’AFP.



Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir


L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.

Un cri depuis les ruines de Gaza : le génocide continuera tant que l’impunité d’Israël persiste.



Au Sud-Liban, la guerre israélienne n’est pas finie


Le fragile cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 n’est toujours pas totalement entré en vigueur. Outre des bombardements sporadiques, des dizaines de villages sont encore occupés par l’armée israélienne. Elle a aussi placé en « zone rouge » plus de 60 autres situés à proximité. Orient XXI a pu se rendre dans la bourgade de Majdel Selm, à deux kilomètres seulement des positions ennemies. Quelques centaines d’habitants ont décidé de revenir sur place, malgré les avertissements israéliens.



A Khiam, l’exhumation des corps de disparus se poursuit


Il pourrait y avoir une centaine de victimes sous les décombres dans ce village qui a connu des batailles féroces. Au moins 24 corps ont déjà été retrouvés, selon notre correspondant.



Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international


La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.

Le 9 décembre 2024, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée par Israël appartenait à son pays « pour l’éternité », alors même que les troupes israéliennes continuaient d’étendre leur contrôle sur ce territoire.

Nouvelles frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et à Beyrouth



Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, dimanche, par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d’un an de guerre entre le Hamas et Israël, qui a mené de nouveaux raids aériens meurtriers au Liban, notamment sur le centre de Beyrouth.


Liban: l’armée israélienne intensifie ses bombardements sur tout le pays


La guerre entre le Liban et Israël a connu, dimanche 17 novembre, une escalade significative marquée par des raids sur Beyrouth, qui ont tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, une vague de bombardements sur la banlieue sud de la capitale et des frappes massives sur le sud du Liban, où des combats terrestres acharnés opposent le Hezbollah à l’armée israélienne. Ces développements dramatiques ont poussé les autorités à suspendre les cours les lundi 18 et mardi 19 novembre dans les écoles et les universités publiques et privées à Beyrouth et une partie du Mont-Liban.


Mathématiciens contre le génocide à Gaza


Plus de 160 mathématiciens et mathématiciennes du monde entier ont signé une tribune dénonçant le génocide en cours à Gaza. Ils appellent la communauté scientifique à suspendre toute collaboration avec les institutions israéliennes qui ne condamnent pas explicitement ce génocide ainsi que la colonisation croissante de la Palestine, en violation du droit international.


«J’ai encore espoir que nous recoudrons ce tissu social»


Nouveau chapitre de mes « Chroniques de la bétaillère ». Voici le dernier sujet de conversation dans ces moyens de transport improbables, des charrettes destinées aux animaux et où on trimballe aujourd’hui les humains de Gaza. Rami Abou Jamous



« C’est une société entière qui est désormais au cimetière » : à Gaza, la colère et l’indignation d’une responsable de l’UNRWA



Israël a annoncé l’ouverture d’un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, juste avant une date butoir fixée par les Etats-Unis pour l’augmentation de cette aide que des ONG jugent toujours insuffisante.



«No Other Land». La terre de Palestine haut les cœurs



Entre le Palestinien Basel Adra, filmant l’éradication par Israël des hameaux de Masafer Yatta, au sud d’Hébron, et Yuval Abraham, un des rares Israéliens à suivre l’occupation, une amitié se noue dans le combat contre les destructions de maisons. Documentaire profondément humain, No Other Land, qui sort aujourd’hui en France, a obtenu deux prix au festival de Berlin 2024. Un soutien mondial bienvenu, contre le mensonge et l’indifférence.

Territoires palestiniens: l’Assemblée générale de l’ONU vote sur un appel à faire cesser l’occupation israélienne



Dans quelques jours, plus de 180 dirigeants du monde entier sont attendus pour la semaine de haut niveau à l’ONU, où la guerre à Gaza devrait dominer les débats. La délégation palestinienne appelle les États à exiger la fin de l’occupation israélienne dans ses territoires dans les 12 mois. C’est la première fois qu’elle soumet elle-même un texte au vote et elle a décidé de s’appuyer sur l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice qui a estimé que la présence continue d’Israël dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967 est illicite.




Anwar Abu Eisheh: «Il y a déjà eu beaucoup de résolutions jamais respectées par Israël»



Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture de l’Autorité palestinienne et professeur de droit, de passage à Paris, était, mardi 17 septembre, notre invité. L’occupation des territoires palestiniens est aujourd’hui, à New-York, au cœur d’une session extraordinaire de l’ONU. Les États membres de l’institution vont se prononcer sur une résolution exigeant la fin de l’occupation dans 12 mois au plus tard. Qu’en est-il de la situation humanitaire et sécuritaire à ce jour dans le terrain ? 



Nouvelle manifestation à Troyes ce 21 septembre du Collectif aubois pour la paix en Palestine



Le Collectif aubois pour la paix en Palestine se rassemblera à Troyes ce samedi matin, à l’occasion de la Journée internationale pour la paix.