La société civile se mobilise déjà contre la future loi immigration de Bruno Retailleau



Michel Barnier et Bruno Retailleau main dans la main avec les ministres italiens des Affaires étrangères et de l’Intérieur, Antonio Tajani – « ami » du premier ministre français – et Matteo Piantedosi, proche de Matteo Salvani, chef de la Ligue, parti d’extrême droite. Les quatre politiciens se sont retrouvés pour lutter, selon eux, contre le « désordre migratoire », vendredi 18 octobre, à Menton, dans les Alpes-Maritimes.

Une rencontre qui n’a provoqué que de rares critiques, principalement à gauche, et une réelle inquiétude parmi les associations et les militants pour les droits des migrants. Leur constat est unanime : la répression contre les exilés s’accentue, hélas pour le pire. « Ce qui est grave, c’est que faire preuve d’humanité ne devrait pas être réservé à la gauche mais transcender les partis politiques », déclare à Politis l’agriculteur et militant Cédric Herrou.



Aida, 12 ans, retenue à Orly : « la zone d’attente, c’est inhumain »


Après cinq jours de maintien dans la zone d’attente d’Orly, Aida*, une jeune fille de 12 ans, en a été libérée mercredi 23 octobre. Partie du Sénégal où elle est née, elle devait rejoindre son père et ses frères et sœurs, de nationalité française, en France. Son histoire met à nouveau en lumière les conditions de rétention de mineurs en France, « traumatisantes » selon les associations et avocats engagés sur ces questions.



Frontex devrait agir pour sauver des vies en mer


Frontex, l’agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne (UE), devrait utiliser ses moyens de surveillance aérienne pour permettre de sauver les embarcations en détresse à temps, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, en lançant une nouvelle campagne, #AvecHumanité.

D’ici et d’ailleurs


E. Macron , le tremplin pour l’extrême droite


Tunisie : « Il y a un déni des autorités face aux séquelles psychologiques des expériences migratoires »


Au Brésil sous Bolsonaro, une prolifération des armes alarmante

Zone d’attente aux frontières françaises, l’enfermement des femmes en question

En mars dernier, notre journaliste s’est rendue dans la zone d’attente de Strasbourg. La loi impose que le lieu d’hébergement attenant à la zone d’attente dispense des prestations hôtelières, ce qui n’est presque jamais le cas. Ici, les personnes dorment dans le terminal, sur des lits de camp, devant les pistes d’atterrissage ; la pièce est isolée par une porte coulissante, mais il est impossible d’occulter la lumière et de sortir, sauf pour fumer.
©Chloe Dubois/Terriennes
/ TV5Monde


Chaque jour en France, faute de papiers d’identité ou de passeport valides, nombreuses sont les personnes d’origine étrangère à être placées en zones d’attente, dans les aéroports internationaux, les ports ou les gares situées aux frontières. Quelles sont les conséquences de cette détention sous le prisme des violences de genre ? Entretien avec Laure Palun, directrice de l’Anafé, association qui défend les droits des personnes étrangères en zone d’attente.

Lire ICI