Une embarcation surchargée a fait naufrage dimanche au large d’Ambleteuse, dans le nord de la France, causant la mort de huit migrants. Ce nouveau drame intervient moins de deux semaines après le pire naufrage de l’année dans la Manche qui a fait 12 morts, dont 10 femmes. Au total, depuis janvier, 46 exilés ont péri dans ces eaux en tentant de rejoindre le Royaume-Uni, un record.
Naufrage
Le drame de Mbour au Sénégal, un scénario qui se répète encore et encore
C’est malheureusement souvent la même histoire. Des dizaines de jeunes gens qui s’entassent sur une pirogue, pensant trouver une vie meilleure en Europe en passant par le territoire espagnol des îles Canaries. Et à l’arrivée, bien souvent, c’est la mort par noyade qui les attend.
Naufrage dans la Manche : 10 femmes parmi les 12 victimes, dont des mineures
Parmi les 12 migrants morts mardi dans la Manche en tentant de rallier l’Angleterre, 10 sont des femmes, selon le procureur de Boulogne-sur-Mer. La moitié des victimes étaient par ailleurs mineures. Ce drame est le pire naufrage de 2024, année la plus meurtrière depuis le début des traversées de la Manche vers le Royaume-Uni en 2018.
« Je tenterai quand-même la traversée … »
Dans le camp de Loon-Plage, à Dunkerque, l’inquiétude grandit parmi les migrants qui souhaitent se rendre au Royaume-Uni via la Manche. Beaucoup se demandent s’ils seront concernés par cette loi qui prévoit d’expulser vers le Rwanda les migrants entrés illégalement sur le sol britannique.
Un peu plus loin, un groupe de Sud-Soudanais marche le long de la voie ferrée – désormais protégée de part et d’autres par des grillages et des barbelés. Parmi eux, Racho, 18 ans, pour qui l’Angleterre n’est pas non plus une option, mais « le dernier espoir ». « Je suis ici depuis huit mois », dit-il en se cachant le visage, inquiet à l’idée d’être filmé ou pris en photo. « J’ai fui le Sud-Soudan, traversé la Libye, la Tunisie, la Méditerranée, l’Italie… J’ai déjà essayé de passer la Manche au moins 20 fois », affirme-t-il. « À chaque fois, la police nous a arrêtés, en perçant le canot ou en jetant des gaz lacrymogène. Et vous pensez qu’une loi va m’arrêter ? ».
« Peut-être », lui répond-t-on. « Non. Je veux étudier… C’est pas un crime. Juste étudier, ce que je n’ai jamais pu faire dans mon pays ».
Beaucoup de migrants ne semblent pas prendre la mesure de la loi. Certains espèrent « s’échapper » une fois sur le sol anglais – sans réaliser que les passagers des canots ramenés dans le port de Douvres seront systématiquement envoyés dans des centres fermés. « Je vais prendre la mer, et une fois sur place, je m’enfuirai, affirme ainsi Naheb, un Afghan qui est arrivé à Loon-Plage 48 heures auparavant. « Je m’enfuirai ou je me suiciderai ».
« Non seulement, les migrants continueront de partir mais ils le feront en prenant toujours plus de risques », se désole Fabien Touchard, coordinateur de l’association Utopia 56 à Grande-Synthe. « Les départs sur les plages sont de plus en plus chaotiques, les migrants ne gonflent pas assez leur canot pour aller vite et échapper à la police. Ils ne prennent plus le temps de mettre le sol rigide dans les bateaux pour les stabiliser », énumère-t-il. « Ils sont aussi de plus en plus nombreux à embarquer. De plus en plus de personnes tombent à l’eau » et les risques de bousculades et de noyades sont élevées.
Déjà 15 personnes sont mortes dans la Manche en 2024.
7 200 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année
Pour l’heure, la loi n’a pas encore eu d’effet sur les départs vers le Royaume-Uni depuis les plages françaises. Plus de 7 200 personnes ont traversé clandestinement la Manche à bord de canots de fortune depuis le début de l’année, un record historique pour les quatre premiers mois de l’année.
Voie d’accès à l’Europe de plus en plus meurtrière
La route migratoire vers les Îles Canaries (Espagne) est désormais l’une des principales voies d’entrée en Europe, malgré sa dangerosité. Le nombre de décès et de disparitions ne cesse de s’accroître, aggravant un bilan humain déjà très lourd. L’utilisation croissante de cette route mortelle s’explique notamment par la militarisation des frontières et l’externalisation de la politique migratoire de l’Union européenne.
L’année 2023 a été l’année la plusmeurtrière le long des routes migratoires à travers le monde au cours des dix dernières années, avec 8 565 décès comptabilisés en mer, selon l’Organisation Internationale de la Migration (OIM). Près de 60% des décès sont liés aux noyades.
La route vers les Îles Canaries, ou « route Atlantique », ne fait pas exception. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 6 000 personnes migrantes ont perdu la vie ou sont portées disparues sur cette route vers l’archipel espagnol rien qu’en 2023. De nombreux « naufrages invisibles » se produisent, au cours desquels les bateaux partant des côtes ouest-africaines disparaissent avec leurs passagers sans laisser de trace. En 2023, 84 bateaux ont ainsi disparu corps et biens, ce qui rend difficile la comptabilisation du nombre réel de victimes.
Le HCR se dit « très préoccupé par l’augmentation des morts » dans la Manche
Paolo Artini, le représentant en France du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, est de retour de Calais, dans le nord du pays, où le HCR a mené une étude pour mieux connaître la situation des réfugiés et migrants sur place. L’agence onusienne estime que la situation des exilés est particulièrement préoccupante, alors qu’un nouveau naufrage a fait cinq morts en début de semaine dans la Manche. Au total depuis le début de l’année, au moins 15 ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche, contre 12 sur l’ensemble de 2023.
Survol éclectique de l’actualité du 11 avril
Pacte asile et migration
Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)
Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».
Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »
Ukraine
Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)
Contrôles au faciès
Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)
Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)
Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)
MNA Paris
Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)
Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.
Fin de vie
Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)
Cinéma
On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.
Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…) envers les femmes.
Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?
Les enfants sont également exposés à de la maltraitance au prétexte de la création artistique.
Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazer devenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.
Gaza
Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.
L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,
Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.
L’embrasement de toute la région est évoqué de plus en plus ouvertement, avec la crainte d’ « attaques massives » contre Israël par l’iran.
Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour
UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !
STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!
Samedi 13 avril à 10h30 place Jean-Jaurès.
A l’appel du collectif aubois pour la paix.
Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…
Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreu et juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».
…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…
Mediapart a rassemblé des dizaines de témoignages et des milliers de documents internes pour dévoiler les rouages de la machine CNews. Enquête sur une chaîne d’opinion, qui ignore sciemment les faits pour mieux servir ses obsessions sécuritaires et identitaires.
…comme dans les hémicycles…
« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon.
… en se plantant allègrement sur toute la ligne…
La préférence nationale, que Marion Maréchal souhaite imposer aux marchés publics est contraire au droit européen et au principe d’égalité. Toutefois, il est possible de donner la priorité au local dans les marchés publics pour des raisons sociales ou environnementales.
Et en accusant la présidente de la Commission européenne d’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.
Racisme en ligne
« Une horreur trop familière » : plus de 800 artistes signent une lettre de soutien à l’actrice Francesca Amewudah-Rivers, victime de racisme en ligne.
Migrants: l’hécatombe continue en Méditerranée
Méditerranée: neuf morts, dont un bébé, et 15 disparus après le naufrage d’un bateau de migrants (garde-côtes italiens)
Mali: nouvelles menaces sur la démocratie
La junte suspend les activités des partis et associations politiques
Vaccination des enfants
Les 10 chiffres clés de la vaccination des enfants dans le monde
Presse et médias
60 migrants meurent de faim et de soif en Méditerranée, leurs appels à l’aide ont été ignorés selon les ONG
Une soixantaine d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts en Méditerranée, en tentant de rejoindre l’Europe depuis la Libye, selon les témoignages de 25 rescapés secourus par le navire-ambulance Ocean Viking. Ces migrants avaient lancé plusieurs appels de détresse, indique SOS Méditerranée.
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Les disparus de la Manche : quand leurs proches luttent contre l’oubli
France : trois jeunes Afghans sauvent une femme de la noyade à Agen
Près de 1 000 migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée cet été, trois fois plus que l’été dernier
Naufrage au large du Cap-Vert : une ONG espagnole avait lancé l’alerte dès le 20 juillet
Soixante-trois migrants sénégalais ont perdu la vie dans un naufrage au large du Cap-Vert lundi 14 août. Ils étaient 101 passagers à avoir quitté la côte sénégalaise en direction des îles Canaries le 10 juillet dernier. Dès le 20 juillet, l’ONG espagnole Caminando Fronteras avait alerté les autorités, sans réaction de leur part.
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Sénégal : sans mesures, « la mer continuera malheureusement d’être un cimetière pour une partie de la jeunesse »
Lundi 14 août, 63 migrants ont trouvé la mort dans le naufrage d’une pirogue, au large du Cap-Vert. L’embarcation avait quitté la côte sénégalaise le 10 juillet avec à son bord une centaine de passagers, des pêcheurs locaux pour la plupart. Une tragédie récurrente causée non seulement par les conditions socio-économiques au Sénégal, mais aussi par le réchauffement climatique.
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Immigration: «Il faut lutter contre les réseaux de passeurs et faire des routes sûres»
Il y a quelques heures, quatre personnes ont été mises en examen, soupçonnées d’appartenir à une filière d’immigration clandestine. Leurs arrestations et mises en examen font suite au drame du week-end dernier, lorsque au moins six personnes ont péri en mer après avoir tenté de se rendre en Angleterre à bord d’un petit canot parti des côtes françaises. Entretien avec Yann Manzi, porte-parole, co-fondateur et bénévole de l’association Utopia 56.
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Route Algérie-Espagne : que faire quand l’un de vos proches a disparu en mer ?
Chaque année, de nombreuses familles perdent la trace de l’un des leurs sur le trajet en mer Méditerranée qui relie le littoral algérien aux côtes espagnoles. À ce silence insupportable s’ajoute l’impuissance de ne savoir quoi faire pour le retrouver. InfoMigrants décrypte la marche à suivre.
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Environ 900 corps de migrants ont été retrouvés en Tunisie depuis le début de l’année
Selon le ministre tunisien de l’Intérieur, quelque 900 corps de migrants ont été découverts sur les côtes tunisiennes entre le 1er janvier et le 20 juillet. Parmi ces victimes figurent au moins au moins 260 ressortissants d’Afrique subsaharienne. Ce nombre tragique s’explique principalement par la très forte hausse des départs d’exilés due à la dégradation de la situation politique et économique dans le pays.
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Des migrants apprennent à nager pour surmonter le traumatisme de leur traversée de la mer
Tout l’été, les journalistes d’InfoMigrants vous racontent la place du sport dans la vie des exilés. Pour ce premier épisode, la rédaction est partie à Perpignan, dans le sud de la France. Chaque été, l’association Welcome 66 y donne des cours de natation à des réfugiés et demandeurs d’asile. Pendant quelques heures, ces migrants réapprivoisent l’eau, après avoir vécu une traversée traumatique de la Méditerranée ou de l’Atlantique. Reportage.
Enfants morts en Méditerranée
Près de 300 enfants sont morts en essayant de traverser la Méditerranée en 2023, alerte l’ONU
Ce chiffre est deux fois plus important que celui des six premiers mois de l’année 2022. Et le nombre de morts est probablement plus élevé, selon l’Unicef, car tous les naufrages en Méditerranée centrale ne sont pas enregistrés.
« Ces enfants meurent sous nos yeux »
Au cours des trois premiers mois de 2023, 3 300 enfants effectuant la traversée n’étaient pas accompagnés ou avaient été séparés de leurs familles. En chemin, ces enfants peuvent être exposés à des privations, à la torture, à l’exploitation et au viol, les filles étant particulièrement vulnérables.
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Traversées de la mer : comment la Méditerranée est devenue un cimetière de migrants
Le naufrage, il y a plus de 15 jours, d’un navire transportant plusieurs centaines de migrants ramène à une triste réalité : la mer Méditerranée est devenue, ces dernières années, un cimetière à ciel ouvert pour les candidats à l’exil vers l’Europe. Plus de 27 000 d’entre eux sont portés disparus depuis 2014, après avoir tenté de traverser en bateau. Amara Makhoul, rédactrice en chef du site InfoMigrants, analyse les mécanismes de cette tragédie.
Canaries : une cinquantaine de jeunes « entre 15 et 37 ans » partis du Maroc sont portés disparus
Depuis presque quinze jours, une cinquantaine de jeunes marocains sont portés disparus. Ils avaient embarqué sur un canot en direction des Canaries depuis la région d’Agadir. Selon deux parents de disparus, tous ces exilés avaient « entre 15 et 37 ans ». Cet événement intervient alors que des ONG dénoncent l’inertie des autorités marocaines et espagnoles dans un autre naufrage, survenu mercredi.
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Nouveau drame en Tunisie : plusieurs naufrages au large de Sfax
En mer : disparition inacceptable, hécatombe acceptée
Le dimanche 18 juin 2023, le Titan, «sous-marin de tourisme» conçu pour emmener cinq personnes dans les abysses, descend visiter l’épave du Titanic – qui repose par 4 000 mètres de fond dans l’océan Atlantique, à 650 kilomètres au large des côtes canadiennes.
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Grèce : qu’est-il arrivé aux femmes et aux enfants ?
750 personnes étaient à bord du chalutier lorsqu’il a chaviré. Aujourd’hui, les autorités le constatent, les rescapés sont tous des hommes. Que sont devenus les femmes et les enfants ? Autant de disparus et de membres de familles désespérées.